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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

Je l'ai vu et j'aime...

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Bohemian rhapsody (Le film) 2018

Message » 05 Mar 2019 18:02

Récupéré chez Cultura en boutique dès dimanche dernier, en version 4K UHD Atmos :wink:
Pas encore eu le temps de le visionner, mais bon vu les commentaires je suis impatient :zen:

La configuration dans mon profil


Son 9.2.4 (proc. 7.1.4): Marantz 7009 + Lexicon CX-7 / Monitor Audio Gold GX (300+C350+S12+S2+S2) [9 bas dont 4 surrounds] + moniteurs Bose 101 [4 hauts] / Klipsch R 115 + Sydney AR12
Video UHD: Panasonic UB700 + Epson 9300
(Détails de ma pièce dédiée)
pasender
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Message » 07 Mar 2019 10:23

celsius a écrit:Bonjour,
Juste 2 mots pour vous dire que j'ai été étonné de recevoir le B.R. Samedi dernier ( que j'avais pre commandé sur fnac.com ) alors que la sortie officielle est demain.
Il y a 2 B.R. dont une version 4 K. Moi j'ai pris l'autre car je ne suis pas équipé. Bref j'ai regardé le film 2 fois, une fois en français et une fois en VOST.
Et bien il n'y a pas photo, passez directement en VOST, c'est la seule en DTS master et franchement les dialogues, c'est le jour et la nuit.
La version française est mal mixé, les dialogues sont par moment trop faible et par moment correct. Il faut jouer de la télécommande tout le long du film. Bilan, version vost impératif !!!
Pour les bonus, un super reportage d'une heure et demi sur la reconstitution du décor de live Aid à l'identique, et en présence des vrais membres du groupe. même les fringues sont ceux de Queen... Et aussi comment ils ont fait le public en numérique, un sacré boulot....
J'avais vraiment envie de revoir le film et franchement je n'ai pas été déçu...
J'espère qu'il en sera de même pour vous :wink:


Salut à toi, peux tu me dire si les bonus sont en bonne qualité et notamment les chansons coupées au montage du live AID ?
romain_2305
 
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Message » 07 Mar 2019 17:12

Oui l'intégralité du concert en bonus ( 22 mn ) est en DTS master, il faut pour ça, le mettre en vost. Il me semble qu'il y a une chanson de plus que dans le film....
celsius
 
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Message » 07 Mar 2019 17:33

Dans Bohemian Rhapsody, pourrait-on dire, tout est hyper-fonctionnel, puisque le cadrage, le montage, la pellicule utilisée, le public, le concert ou les déhanchements de Malek rentrent tous dans une seule et même machine hyper-synchrone, une perfection technique absolue.
On passe d’un événement historique avec ses contradictions, ses défauts, sa symbolique ambigue (lever des fonds contre la famine d’Ethiopie) à un non-évenement pacifiée, trop beau, trop chic, avec une musique, une ambiance des caméras ou un public qui n’auront jamais existé et qui n’existeront jamais sauf dans le virtuel. 1985 c’était encore l’époque de l’analogique, avec son bruit, ses problèmes de synchronicité, le décalage dans le jeu du groupe, la machine qui tombe en panne ou le micro qui ne fonctionne pas. 2018 c’est le tout numérique avec son aseptisation, la stérilisation des ambiances, le tournage assisté par ordinateur. On passe d’une consommation classique à une hyper-consommation.
Qu'importe le réel, l'histoire de Mercury, sa sexualité ou de ce qui s'est vraiment passé, c'est la démonstration de la perfection technique qu'il faut faire rentrer de force dans l’œil et l'oreille du spectateur. C'est le même univers de l'hypermarché, où la marchandise devient hyper-marchandise. La création d’un “hit” ou d’un succès commercial, les relations entre membres d'un groupe ou d'une famille, la descente aux enfers, le recours aux stupéfiants, toutes ces choses rentrent dans un univers laserisé et assaini. Oublié donc le filmage saccadé, les techniciens qui ne rentrent pas dans le cadre, les fautes de raccord ou les passages à blanc, il faut absolument remplacer l’original, le “live aid de 1985” par sa reproduction froide, ultra-perfectionnée, trop parfaite. Dans l’esprit du spectateur, la reproduction de ce fameux concert dans le film bohemian rhapsody remplacera bientôt si ce n’est déjà fait le vrai événement réel. Fini donc le bon vieux show des années 1980, la peur du sida, l'exorcisme que pouvait provoquer ce type de spectacle face aux années cool et libérées de la décennie 70. A l’époque il fallait absolument conjurer cette débandade, ce sauve-qui-peut général face à ces peurs enfouies qui remontaient à la surface.
Ironie ? Peut-être est-ce tout simplement le prolongement du show qui avait déjà débuté il y a plus de 30 ans sur les écrans cathodisés.
Il est d’ailleurs d’usage dans la critique artistique de parler de simulacre : Les relations qu’entretiennent le modèle et son original. Dans un film à fortiori traitant du biopic, quid des similitudes ou ressemblances, différences ou opposition face au “réel” ou vrai personnage ? Voilà peut-être l’explication du problème soulevé un peu plus haut à savoir l’ajout du “vrai” “Live Aid” avec le support physique du film. Pourquoi l’avoir ajouté ? C’est une question que se posent certains puisqu’à priori il se suffisait à lui-même. Peut-être pouvons-nous parler de (dis)simulation : il fallait montrer côte à côte l’original et sa (re)production technique mais surtout la performance, l’exploit, la prouesse hyper-technologique.
Quand on parle de films comme “Walk the Line”, il y a encore un sens classique, une ambigueté, des contradictions, des divergences artistiques, une scène d’origine avec sa distance, son déni, rejets, non-dits, etc, des discordances, des affects familiaux ou même probablement un obscurcissement du personnage.
Avec le film Bohemian Rhapsody on ne peut même plus en parler en terme classique tant on a affaire à un produit créé sous contrôle clinique, robotisée et digitale : digitalisation du scénario, de la chorégraphie, des acteurs, quadrillage et supervision des effets émotionnels, robotisation des états passionnels, la vie elle même avec ses drames et son chaos est mise en production publicitaire (de lunette, de parfum, de coca-cola ou de lessive). Il s’agit donc là d’une ironie totale lorsqu’on veut parler d’un film ou d’un certain cinéma, et donc de “ressemblance” au personnage et à l’histoire réelle simulée alors que le film ne renvoie…. qu’à lui-même.
muse92
 
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Message » 13 Mar 2019 12:17

C'était le bon temps comme on dit...

https://www.vice.com/amp/fr/article/d3m ... ge-michael

(dommage la 2ème partie est moins croustillante...)
muse92
 
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Message » 13 Mar 2019 12:31

Muse92, tu fous à poil chaque film comme ça ? :o
tonton D.
 
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Message » 13 Mar 2019 13:21

Tu parles de la critique du film ou du lien de vice.com (qui lui est hors film) ? :lol:
Pour le 1er cas non bien sûr que non... :wink:
muse92
 
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Message » 13 Mar 2019 15:38

Je parle de Bohemian Rhapsody
Je ne l'ai pas regardé dans le même état d'esprit.

Juste profiter de bons morceaux, être un peu dans l'intimité du groupe, même si on se doute que c'est pas 100 % véridique.
Les acteurs jouent vraiment très bien.
C'est un très bon film, pour moi, en tout cas, en prenant un peu de "recul"

Ceci étant dit. Je sais pas si ton pseudo est dû à la bande à Bellamy, mais je suis archi fan du groupe, et je pense que j'aurais peut être le même état d'esprit que toi si un film biopic sur le groupe britannique devait avoir lieu. Car je pense que le spectateur lambda qui ne connait pas plus que ça le groupe, effectivement, se fera telle idée sur le groupe et les mentalités de l'époque en se basant sur le film, et rien de plus.
tonton D.
 
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Message » 13 Mar 2019 19:37

L'état d'esprit c'est en fin de compte le film qui l'apporte, le spectateur est en principe dans un état qu'on pourrait appeler majoritairement "passif".

L'idée qu'on puisse parler du film selon des axes classiques (artistique, biographique, historique ou même technique) passe au second plan car il s'agit bien d'une performance hyper-technique avant tout: Il s'agit de sidérer le spectateur. On ne peut pas en parler en termes classiques.

Au contraire c'est bien de substitution d'un public réel à un public de synthèse et sa fusion avec une scène ou des acteurs qui passent pour réel dont il est question. Quand Mélies utilise des trucages (mécaniques, maquillages, cache/contre-cache, etc...) il y a une séparation claire entre le trucage et la réalité. Le trucage vient alors apporter une dimension supplémentaire, artistique, poétique, etc... au scénario ou au film. L'«image» au sens classique (à savoir une représentation d'une réalité quelconque) est préservée.

Qu'avons nous là dans Bohemian Rhapsody ? Aucune dimension poétique n'y 'est apportée mais une fusion totale entre le réel et la synthèse par ordinateur. A la limite si Malek était une créature bio-synthétisée personne ne s'en apercevrait. C'est bien l'effacement de la frontière entre réel et imaginaire substituée par son effet spécial micro-processé ou image de synthèse dont il est question. L'«image» n'y est pas préservée, au contraire on assiste à une représentation virtuelle de la biographie de Mercury.
muse92
 
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Message » 18 Mar 2019 17:27

muse92 a écrit:Qu'avons nous là dans Bohemian Rhapsody ? Aucune dimension poétique n'y 'est apportée mais une fusion totale entre le réel et la synthèse par ordinateur. A la limite si Malek était une créature bio-synthétisée personne ne s'en apercevrait. C'est bien l'effacement de la frontière entre réel et imaginaire substituée par son effet spécial micro-processé ou image de synthèse dont il est question. L'«image» n'y est pas préservée, au contraire on assiste à une représentation virtuelle de la biographie de Mercury.

C'est joliment dit, et cela résume finalement assez bien l'aspect "cul entre 2 chaises" qu'un biopic pareil possède : d'un côté, on aimerait pouvoir profiter d'un aspect très directement lié au groupe dont il raconte l'histoire (discographie, morceaux musicaux, histoire), de l'autre c'est tellement plein d'erreurs, de raccourcis, de bidouilles et d'un montage profondément hollywoodien que c'est totalement artificiel et rend le rapprochement très compliqué, voire impossible.

Sur ce point, comme je l'avais écrit plus tôt, le cas du Live Aid est très intéressant : point d'orgue du film, mais aussi de nombreux retours publics, c'est à la fois une scène dont on nous a répété ad nauseam les efforts de reconstitution (pour ne pas dire de mimétique) effectués par l'équipe du film ("Regardez comment Malek a copié toutes les mimiques de Mercury ! Regardez comment on a été recherché les plans du Wembley de l'époque ! En plus, le hasard nous a fait travaillé avec la même société qui avait fait les échafaudages pour le vrai concert !"), mais aussi et surtout une scène montée de façon purement hollywoodienne 2018. On a droit aux effets numériques totalement anachroniques, une foule numérique assez évidente (sans parler du plan d'ouverture sur Wembley), un montage bien trop cut, des plans sur les coulisses, les proches, la foule qui sont purement dramaturgiques, un remontage raccourcissant de 30% le concert, etc etc, pour un résultat qui non seulement empêche précisément de bien profiter du travail mimétique tant vanté des acteurs (un comble) mais réussit à rendre moins énergique et iconique le concert.

Mais cela montre aussi bel et bien, finalement, la capacité d'une partie du public à, au fond, s'en foutre un peu. Oui, c'est moins bien foutu qu'une simple captation live de l'époque, oui c'est monté en dépit du bon sens, oui on ne voit de Malek surtout que son dentier surdimensionné, mais c'est pas grave, la musique est top et on a l'impression d'y être, même si c'est aussi réaliste d'un concert de 2Pac en hologramme avec Juice WRLD au chant.

muse92 parle de sidération du public, on peut se dire que finalement, sous cet angle, au moins lors de ces 15 minutes, le film a précisément réussi là dessus.

romain_2305 a écrit:Salut à toi, peux tu me dire si les bonus sont en bonne qualité et notamment les chansons coupées au montage du live AID ?

La qualité du Live Aid "intégral" montré dans les bonus est identique à celle du film (dommage qu'il ne propose pas de le voir en entier dans le film sur le BR, d'ailleurs). Ce montage dure 22 min, contre 14 dans le film. Il y a au moins une chanson de plus (2, en fait, je crois), mais aussi une version plus longue de Radio Ga Ga.
tenia54
 
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Message » 27 Mar 2019 15:12

Enfin vu (via Apple TV 4K dans ma salle HC) ! Tous les amis qui ont vu le film ont été emballés. Je m'attendais donc à prendre une claque....euh patatras !
Au niveau technique c'est beau, la piste son aussi. Sinon au niveau artistique je n'ai pas été touché plus que ça. Peut-être qu'un deuxième visionnage sera nécessaire ? J'ai trouvé l'enchainement des différentes époques trop rapides, que paradoxalement le film est lent et qu'il manque d'intensité dramatique. Peut-être est-ce dû à la réalisation ou au choix des acteurs ? En comparaison j'ai perçu cette claque sur "A star is born". Comme quoi les goûts et les couleurs....bref à revoir...
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Message » 28 Mar 2019 9:35

Revu récemment à la sortie du B.R. Ce qui m'a gêner le plus c'est l'acteur ( Malgré ces récompenses mérité pour le rôle ) je trouve qu'il fait trop carricature par rapport à Freddie Mercury, le dentier est vraiment trop en avant...sinon les autres acteurs des membres du groupe sont vraiment réussi.
celsius
 
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Message » 15 Avr 2019 14:36

Vu hjer soir en blu ray.
Impossible a lire sur ma ps4 j'ai du rebrancher ma ps3 :wtf: ..
Gėnė par des details ( les dents de castor de fredy :wtf: ) et surtout par la suite de clchės.
Quel interet de parler pendant 1/4 du film de sa relation avec sa copine?
Et le reste du groupe qui passe au deuxieme plan....
Donc un film formaté qui se laisse voir mais qui n'est mas au niveau du groupe.

Et quel cretin de realisateur omet "show must go on" du film pour le mettre en deuxieme partie de generique :evil:
jujulolo
 
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Message » 17 Avr 2019 15:37

D'accord avec cette analyse, sauf pour ledit dentier. Si on fait bien attention au "vrai" Freddy Mercury sa dentition était aussi très protubérante....
Je n'arrive toujours pas à comprendre l'engouement pour le film. Bref...
lobs7052
 
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Message » 18 Avr 2019 22:57

jujulolo a écrit:
Et quel cretin de realisateur omet "show must go on" du film pour le mettre en deuxieme partie de generique :evil:


J'avoue que j'ai pas aimé le film, mais si tu connais un peu l'histoire de Queen, c'est logique vu que la chanson est sortie seulement un mois avant le décès de Freddy Mercury. Chanson qu'il a écrite à la toute fin et qu'il n'a forcément jamais chanté en live.

Le film se passant quelques années avant son décès, c'est logique qu'elle soit pas dans le film...
Slurm
 
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