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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

Débat sur les blockbusters

Message » 25 Mar 2018 12:03

Ce qui constitue un beau plan d'ouverture d'un film de Lars Von Trier d'ailleurs :mdr:
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Message » 25 Mar 2018 13:25

Darkhan a écrit:Perso je citerai Logan on est à des années lumières d'Old Man Logan dans le fond comme qualitativement



Tout à fait ! J'aurai adoré une adaptation fidèle ... mais le film aurait bidé ! Et il aurait été interdit au moins de 18 ans à cause de la scène dans laquelle Logan trouve le moyen de tuer Hulk devenu un tirant cruel et sanguinaire.

Idem pour Ragnarok qui emprunte une partie de son histoire à "Planet Hulk", ce dernier étant inspiré du roman "La Princesse de Mars" déjà adapté avec "John Carter". Planet Hulk c'est un très bon récit qui met en cause le bon jugement des têtes pensantes de l'univers Marvel. Aussi une occasion des les rendre plus humains : ils font des erreurs et se salissent parfois les mains.
Dommage car par extension on aurait eu "World War Hulk", récit qui n'apporte rien mais dans lequel les super héros se font tarter la tronche par le gentil géant vert. Un régale à lire et de voir les personnages les plus pompeux se faire généreusement baffer !

Finalement après analyse, les films à grand budget avec un scénario ambitieux et "risqué" il n'y en a pas beaucoup.

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Message » 25 Mar 2018 13:28

Darkhan a écrit:Je me dis quand meme que quant on se retrouve en situation de devoir citer des exemples du temps où mes arrières-grand-parents étaient encore de ce monde (paix à leur ames), c'est qu'il y a quand meme un soucis :siffle:
PS : Tu aurais put citer Blade Runner 2049 et j'aurais peut etre put etre d'accord :mdr:
Ce film est une abérration dans l'industrie hollywoodienne. Une pure folie collective


Comme "Prometheus" à sa sortie inscrit dans son genre cinématographique.

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Message » 25 Mar 2018 15:10

jacko a écrit:
Darkhan a écrit:Je me dis quand meme que quant on se retrouve en situation de devoir citer des exemples du temps où mes arrières-grand-parents étaient encore de ce monde (paix à leur ames), c'est qu'il y a quand meme un soucis :siffle:
PS : Tu aurais put citer Blade Runner 2049 et j'aurais peut etre put etre d'accord :mdr:
Ce film est une abérration dans l'industrie hollywoodienne. Une pure folie collective


Comme "Prometheus" à sa sortie inscrit dans son genre cinématographique.


Des blockbusters ayant des projets scénaristiques forts et/ou incarnés par des choix de mise en scène singuliers ? Il y en a des dizaines et des dizaines, c'est même la raison qui a fait qu'Hollywood a pu se singulariser dans la production cinématographique mondiale, et ce, depuis son origine. On essaye de faire passer la chienlit actuelle pour une réalité universelle et inscrite dans le marbre du cinéma d'Hollywood. Ce qui est faux.
Quant à Prometheus, où est la prise de risque dans la mise en scène et le traitement cinématographique à l'oeuvre de Prometheus ? A l'inverse de Blade Runner 2049 qui, malgré tous ses défauts (dont l'absence d'une réflexion métaphysique approfondie), propose une narration et un montage considérés comme singuliers et - clivant - dans les standards actuels (sans compter le traitement esthétique), Prometheus est l'incarnation même du succédané sans âme, sans risque, sans personnalité. C'est même l'incarnation du film qui s'inscrit dans une continuité sans prendre la mesure des raisons qui ont assuré le succès originel : la gestion de l'effroi, la peur du vide et de l'inconnu, l'entretien du mystère, l’atmosphère suintante des créations cosmiques de Giger... Je passe sur l'écriture lamentable des personnages et des réflexions adulescentes qui feraient passer Mute pour un grand film de SF.
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Message » 25 Mar 2018 16:41

Coxwell a écrit:
jacko a écrit:
Comme "Prometheus" à sa sortie inscrit dans son genre cinématographique.


Des blockbusters ayant des projets scénaristiques forts et/ou incarnés par des choix de mise en scène singuliers ? Il y en a des dizaines et des dizaines, c'est même la raison qui a fait qu'Hollywood a pu se singulariser dans la production cinématographique mondiale, et ce, depuis son origine. On essaye de faire passer la chienlit actuelle pour une réalité universelle et inscrite dans le marbre du cinéma d'Hollywood. Ce qui est faux.
Quant à Prometheus, où est la prise de risque dans la mise en scène et le traitement cinématographique à l'oeuvre de Prometheus ? A l'inverse de Blade Runner 2049 qui, malgré tous ses défauts (dont l'absence d'une réflexion métaphysique approfondie), propose une narration et un montage considérés comme singuliers et - clivant - dans les standards actuels (sans compter le traitement esthétique), Prometheus est l'incarnation même du succédané sans âme, sans risque, sans personnalité. C'est même l'incarnation du film qui s'inscrit dans une continuité sans prendre la mesure des raisons qui ont assuré le succès originel : la gestion de l'effroi, la peur du vide et de l'inconnu, l'entretien du mystère, l’atmosphère suintante des créations cosmiques de Giger... Je passe sur l'écriture lamentable des personnages et des réflexions adulescentes qui feraient passer Mute pour un grand film de SF.



Admettons ...

Listez donc nous les block busters (les vrais avec gros budgets) ayant un fond intéressant (sans même aller chercher dans la métaphysique, restons simple) depuis les années 2000 (restons moderne), soyons fou revenons en 1990.
Accordons un certain doute et laissons certains intervenants supprimer des titres qu'ils jugeront invalide.
Mettons cette liste en concurrence avec l'ensemble de la production et tirons-en une statistique ...

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Message » 25 Mar 2018 17:14

jacko a écrit:
Coxwell a écrit:
Des blockbusters ayant des projets scénaristiques forts et/ou incarnés par des choix de mise en scène singuliers ? Il y en a des dizaines et des dizaines, c'est même la raison qui a fait qu'Hollywood a pu se singulariser dans la production cinématographique mondiale, et ce, depuis son origine. On essaye de faire passer la chienlit actuelle pour une réalité universelle et inscrite dans le marbre du cinéma d'Hollywood. Ce qui est faux.
Quant à Prometheus, où est la prise de risque dans la mise en scène et le traitement cinématographique à l'oeuvre de Prometheus ? A l'inverse de Blade Runner 2049 qui, malgré tous ses défauts (dont l'absence d'une réflexion métaphysique approfondie), propose une narration et un montage considérés comme singuliers et - clivant - dans les standards actuels (sans compter le traitement esthétique), Prometheus est l'incarnation même du succédané sans âme, sans risque, sans personnalité. C'est même l'incarnation du film qui s'inscrit dans une continuité sans prendre la mesure des raisons qui ont assuré le succès originel : la gestion de l'effroi, la peur du vide et de l'inconnu, l'entretien du mystère, l’atmosphère suintante des créations cosmiques de Giger... Je passe sur l'écriture lamentable des personnages et des réflexions adulescentes qui feraient passer Mute pour un grand film de SF.



Admettons ...

Listez donc nous les block busters (les vrais avec gros budgets) ayant un fond intéressant (sans même aller chercher dans la métaphysique, restons simple) depuis les années 2000 (restons moderne), soyons fou revenons en 1990.
Accordons un certain doute et laissons certains intervenants supprimer des titres qu'ils jugeront invalide.
Mettons cette liste en concurrence avec l'ensemble de la production et tirons-en une statistique ...


Pourquoi arbitrairement arrêter la lecture de la production hollywoodienne à 1990, quand on sait que les grandes heures des blockbusters d'avant 1980 ont fait la gloire et la singularité de l'industrie Hollywoodienne à travers le monde ? Drôle de conception de l'histoire du cinéma tout de même. Le blockbuster en soi est le cinéma ayant bénéficié d'un certain budget (conséquent et ayant rencontré un succès populaire), ayant "cassé la baraque", le quartier si on en suit la lecture historiographique à ce sujet.
Je rappelle que j'ai évoqué au dessus des blockbusters ayant une écriture et/ou une proposition de mise en scène de qualité, singulière, tant dans la maîtrise de la grammaire du cinéma que dans la réflexion sur un objet, voire sur le cinéma lui-même. Un blockbuster réussi n'est pas en soi un blockbuster métaphysique. Évitons les simplismes.
Ceci étant dit, puisqu'il faut commencer aux années 90, on peut citer en vrac beaucoup de films de Steven Spielberg dont Jurassic Park, des films de John McTiernan, certains films des Wachowsky, de James Cameron, de Tim Burton, Peter Jackson, Sam Raimi, Christopher Nolan, David Fincher, quelques Robert Zemeckis, Michael Mann voire M. N Shyamalan.... Et je m'en tiens qu'à quelques grands noms de la scène cinématographique reconnue dans le sérail.
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Message » 25 Mar 2018 19:35

Parce que la fréquence de réalisation des blockbusters c'est accrue durant ces années.

Pour vous répondre :

Merci de lister les films de Tim Burton représentant un budget blockbuster ? Peut-on assimiler un film ayant un buget inférieur à $100M ? Il n'en a fait que 5 a budget égal et supérieur. Et seulement 3 >= $150M.

Les Blockbuster ayant un fond intéressant pour les Wachowsky ... à part Matrix 1 ? 2 et 3 très discutable avec une machine marketing très forte derrière. Certainement pas Speed Racer ni Jupiter Ascending. Je reconnais cependant Cloud Atlas comme faisant preuve d'une belle créativité scénaristique.

David Fincher n'a qu'un film au dessus des $100M

Shyamalan seulement deux films au dessus des $100M et pas de belles réussites avec un box office très moyen et des critiques pas terribles.

J'ai une drôle de conception de l'histoire du cinéma ...
Même un simple consommateur avec sans approche académique comme moi est déjà déstabilisé par votre sélection.
Un Blockbuster aurait-il un budget plus bas ce que ce que pense alors que les productions marquantes dépassent les $200M ?

Revenons à ma question première.

On établie une liste à partir des années 90, remontons à plus loin si vous voulez.
La liste devra contenir des blockbusters dont je suppose le budget nécessaire pour le label sera ré-évaluer par année car il y a eu de gros changements + l'inflation bien entendu.
Filtrons en supprimant les titres qui ne remportent pas une note moyenne des critique convenable, simplifions le concept de fond par une adoption moyenne favorable critiques + spectateurs.
On établi la liste de tous les blockbusters et on en déduit une statistique.
Faisons ça bien par année histoire de voir la progression en proportion des films construit vs les films scénaristiquement moyen. Il faudra aussi démystifier certains classiques qui restent d'excellent films mais sans grandes réflexions ... le constat pourrait faire bien mal !
Car si on doit se montrer intransigeant pour certains, il faut le faire équitablement pour tous sans favoritisme.

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Message » 25 Mar 2018 19:55

Depuis quand un blockbuster est seulement considéré comme tel à partir d'un budget de 100M de dollars ? Vous devriez suggérer ces corrections à Laura Odello par exemple dans son collectif Blockbuster : philosophie et cinéma. Idem pour les travaux d'Emmanuel Burdeau ou même d'Antoine de Baecque.

La définition n'est pas aisée mais la plus simple inclus un budget conséquent (et dans ce cas, il n'y a pas de barrière filtrante si ce n'est l'investissement significatif reconnu par le studio et les équipes), et le succès populaire réel ou éventuellement recherché dans la logique d’investissement initial. Des films à budget conséquent et avec succès populaire "restreint" sont même inclus par certains auteurs comme Patrick McGee : Bad History and the Logics of Blockbuster Cinema: Titanic, Gangs of New York, Australia, Inglourious Basterds. Une oeuvre comme Master and Commander (Peter Weir) pourrait y être inluse si on reste sur cette définition. D'autres sont plus évidentes dans la classification et l'intérêt en rapport avec le débat : Jason Bourne (trilogie initiale Liman - Paul Greengrass, auteur au parcours assez remarquable s'il en est, y compris dans les grands studios).

J'ai cité quelques références parfaitement "acceptables" dans le registre de blockbuster et dont certains des films de ces mêmes auteurs présentent des spécificités intéressantes en termes d'écriture et/ou de mise en scène. Des œuvres qui pour un certain nombre d'entre-elles ont eu un retentissement conséquent au sein même des cinéphiles et surtout des cinéastes, sur leur manière de se positionner et d'évoluer au sein du 7eme art.

Quant aux films pré 1990, il y a une quantité d’œuvres que l'on peut considérer comme des blockbusters même si la popularité et l'acception de ce terme en termes cinématographiques arrivent assez tardivement. Mais dans ce registre, il est convenu d'intégrer des œuvres de type Ben-Hur, Cléopâtre, Jaws, Le Parrain, L'exorciste, Autant en emporte le vent, Rencontre du troisième type, Star Wars... Ce ne sont pas les exemples qui manquent pour soulever ce débat quant à la mutation des blockbusters et des relations complexes entretenues entre les réalisateurs et les executives et les investisseurs. Scorsese en parle très bien au sujet de Casino et des relations privilégiées entretenues avec Universal à ce moment là.
A ce titre, on peut même considérer des gens comme Don Simpson et J. Bruckheimer comme des reliques d'un autre monde, des gens qui ont fait naître quelques esthètes particulièrement intéressants au sein des années 80 et 90).
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Message » 25 Mar 2018 20:20

Les budgets moyen pour qu'un film soit un blockbuster dans le sens propre du terme ont évolué à la hausse + le phénomène d'inflation (presque 600% en 45 ans).

A définir par année de production ...

Mais comme indiqué ailleurs considérez avoir le dernier mot.

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Message » 25 Mar 2018 20:26

jacko a écrit:Les budgets moyen pour qu'un film soit un blockbuster dans le sens propre du terme ont évolué à la hausse + le phénomène d'inflation (presque 600% en 45 ans).

A définir par année de production ...

Mais comme indiqué ailleurs considérez avoir le dernier mot.


L'inflation récente des budgets alloués aux grosses productions doit-elle écarter les grosses productions anciennes (en rapport avec leur contexte, réception critique et populaire) d'être considérées comme telles ? Je ne le pense pas, si c'est le cas, on peut restreindre ce débat à 20 films tout au plus, ce qui me semble peu intéressant dans la réflexion quant à l'empreinte des gros films dans la société et l'histoire du cinéma, qui elle, est bien antérieure à cette question d'inflation.
Quant à votre dernier message, relisez svp mon dernier message en question.
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Message » 25 Mar 2018 20:44

Je parle de l'inflation monétaire !
Et de la croissance des budgets alloués.

$6M en 1972 ça fait environ $45M en 2018.
Comme les budgets on quadruplé, le Blockbuster actuel a un budget de $200M environ.

Il faut ré-évaluer cette moyenne par année de production au du moins lorsque les stratégies des studios en terme de financement ont évolué.
Un rapport à l'inflation monétaire est également indispensable.

Sinon Le Parrain avait donc coûté $6M, on devrait garder ce chiffre ? Tous les films seraient des Blockbusters ?

On parle de budget, c'est un concept économique, il faut lui accorder une logique économique.

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Message » 25 Mar 2018 20:46

Pour moi débat clos ici comme ailleurs.

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Message » 25 Mar 2018 20:53

jacko a écrit:Je parle de l'inflation monétaire !
Et de la croissance des budgets alloués.

$6M en 1972 ça fait environ $45M en 2018.
Comme les budgets on quadruplé, le Blockbuster actuel a un budget de $200M environ.

Il faut ré-évaluer cette moyenne par année de production au du moins lorsque les stratégies des studios en terme de financement ont évolué.
Un rapport à l'inflation monétaire est également indispensable.

Sinon Le Parrain avait donc coûté $6M, on devrait garder ce chiffre ? Tous les films seraient des Blockbusters ?

On parle de budget, c'est un concept économique, il faut lui accorder une logique économique.


Dans ce cas, l'inflation monétaire inclut sans difficulté des productions de type Cléopâtre, au delà même des productions actuelles considérées comme de très gros budget.
Même en tenant compte de l'inflation monétaire et de l'inflation du budget alloué aux "gros films", il est difficile de rester sur le seul critère financier, il faut prendre en compte la perception du public et des studios par ce qu'il entend par "gros film" en termes de contexte et de succès populaire. C'est le débat autour de ce terme de blockbuster illustré dans les références citées précédemment. Le Parrain peut tout à fait rentrer dans cette catégorie même si évidemment son budget réévalué n'est pas nécessairement le critère déterminant pour faire entrer n'importe quel film de cet acabit financier :

https://www.biography.com/news/the-godf ... ovie-facts
http://entertainment.time.com/2012/03/1 ... ockbuster/
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Message » 23 Oct 2019 10:53

https://www.huffingtonpost.fr/entry/mar ... d_articles

Martin Scorcese en remet une couche... Sans grande surprise pour ceux qui suivent le forum, grosso et un peu modo, je partage son avis... :ane:

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Message » 23 Oct 2019 16:30

le gars qui déclare : je ne ferais jamais de remake :oldy: ...et dont certains disent que son meilleur film est le remake d'un film de Hong kong ((Les Affranchis pale copie de Infernal Affairs)
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