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Drive (Nicolas Winding Refn)

Message » 30 Oct 2012 11:15

TELLOUCK a écrit:Quand tu parles du héros solitaire (redresseur de tord et défenseur du faible) dont on ne sait rien cela me fait penser à une sorte de western dans un environnement d'aujourd'hui.


Si j'avais des blurays en pagaille comme des cds, il est évident que plutôt de placer Drive à proximité de Taxi Driver, je le range bien davantage à côté de Mad Max 1, le seul et unique :grad:
Lequel Mad Max a souvent été comparé à un western urbain.
Kishizo
 
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Message » 30 Oct 2012 11:23

primare21 a écrit:Oui , c'est vrai , il y a un peu de cela. Mais ce film ne présente pas un héros classique bien sous tout rapport, acteur du bien contre le mal. Comme les héros classiques il est propre, bien élevé, s'exprime peu et toujours à propos, comme eux il est gentil discret mais il est ultraviolent et sans pitié lorsque la situation l'exige. Il semble dénué de la morale White-Anglo-Saxonne-Protestante qui meut le héros classique. Ses motivations lui sont propres. Le film ne dévoile rien d'elles. On ne peut que supposer ce qu'elles peuvent être. Et chacun peut y mettre ce qu'il veut.


Rhooo Astro va rappliquer et te démonter en grand spécialiste du western tes idées reçues.
Moi je suis un peu trop jeune pour John Ford :mdr:
Pour ne prendre qu'un plus récent le personnage du cowboy dans Impitoyable d'Eastwood, le Driver passerait presque pour un boy scout :grad:
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Message » 30 Oct 2012 11:42

Hello,

Quelques informations du réalisateur lui même sur les influences de ce film.

http://www.premiere.fr/Cinema/Photos/Reportages/EXCLU-VIDEOS-Nicolas-Winding-Refn-ses-influences-pour-Drive-2946836

Par ailleurs il indique ici que ce n'est pas un film hommage, strictement référencé, du moins de façon consciente. Ce qu'il ne nie pas et même revendique pour ses précédents films.

http://lci.tf1.fr/cinema/news/drive-nicolas-winding-refn-2011-vs-the-driver-walter-hill-1978-6742300.html

Ceci étant celà ne veut pas dire qu'en effet son film ne soit pas sous influence. Est-ce même possible ? :roll: Dans ce cadre, ce qui me parle le plus en terme de direction artistique "générale" sur Drive, c'est Melville et Coppola fille. Je n'ai pas vu le Driver de Hill.
Unjeff
 
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Message » 30 Oct 2012 13:24

Oui je suis d'accord, Pale Rider, Impitoyable, ont des personnages qui ne sont pas WASP, bienpensants, et manichéens. Mon exemple parle et se limite qu'aux westerns disons un peu à l'eau de rose. Ou tout est bien qui finit bien dans le meilleur des mondes (blanc anglo-saxon et protestant).
Dernière édition par primare21 le 30 Oct 2012 14:05, édité 1 fois.
primare21
 
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Message » 30 Oct 2012 13:27

syber a écrit:Il y a tout de même de bonnes choses dans Drive : la manière dont on nous brosse petit à petit le profil psychologique du héros, par l'accumulation d'actions, de gestes et d'attitudes qui nous font comprendre petit à petit que c'est un sacré psychopathe sous des dehors rangés, lisses, effacés. C'est l'histoire d'un type hyper spécialisé et autiste. Lorsque pour la première fois il s'ouvre au monde en s'intéressant à sa voisine, c'est là que les emm... commencent. Pas très optimiste comme morale de l'histoire ! :lol:



J'ai bien aimé cette facette du film
primare21
 
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Message » 30 Oct 2012 18:24

Unjeff a écrit:Hello,

Quelques informations du réalisateur lui même sur les influences de ce film.

http://www.premiere.fr/Cinema/Photos/Reportages/EXCLU-VIDEOS-Nicolas-Winding-Refn-ses-influences-pour-Drive-2946836

Par ailleurs il indique ici que ce n'est pas un film hommage, strictement référencé, du moins de façon consciente. Ce qu'il ne nie pas et même revendique pour ses précédents films.

http://lci.tf1.fr/cinema/news/drive-nicolas-winding-refn-2011-vs-the-driver-walter-hill-1978-6742300.html

Ceci étant celà ne veut pas dire qu'en effet son film ne soit pas sous influence. Est-ce même possible ? :roll: Dans ce cadre, ce qui me parle le plus en terme de direction artistique "générale" sur Drive, c'est Melville et Coppola fille. Je n'ai pas vu le Driver de Hill.


Bien d'accord c'est clairement impossible de faire aujourd'hui un film sans influence, il faudrait un réalisateur en provenance d'une autre planête. Le plus drôle est qu'on cite des influences qui elles mêmes proviennent d'influences encore plus anciennes. Même en citant un film muet de l'origine du cinéma celui-ci a pu être influencé par le théatre ou d'autres arts préexistants.

L'arbre généalogique d'une idée en 2012 peut-être assez complexe à réaliser, je mets de côté bien entendu les techniques propres au langage cinématographique. On arrive à retrouver qui a fait le premier travelling etc...

Je vois dans ton lien que Refn évoque Scorpio Rising de 1963 pour l'idée du blouson, je n'ai pas vu ce film expérimental de 30 min mais il est visible sur ubu web le site spécialisé dans les contenus avant gardistes :
http://www.ubu.com/film/anger_scorpio.html

Anger le réalisateur a peut-être vu Fugitive kind de Lumet pour reprendre l'idée du fêtichisme du blouson, qui lui-même fait une adaptation d'une pièce de théatre écrite par Tennessee Williams. Ou alors pas du tout, il s'est contenté d'observer le culte des Hell Angels pour leur blouson de cuir. Déjà dans le Dernier des Hommes de Murnau en 1924, la veste du portier du Grand Hôtel a une importance fêtichiste extraordinaire puisqu'elle est presque un personnage du film et sa dépose à la consigne de la gare est un grand moment de cinéma.

Il revendique en influence Tobe Hooper et son Massacre à la tronçonneuse qui est effectivement dans ce cas plus ancien que le Halloween de Carpenter. Bien que sur la scène inspirée à partir du plan de l'intérieur du bar avec le visage inhumain puisque masque apparaissant derrière la porte vitrée du bar, scène dans laquelle on a l'impression d'être les seuls nous spectateurs à l'apercevoir et envie de dire aux gars de l'intérieur faîtes gaffe le malade arrive, c'est plus du Carpenter, Hooper mise davantage sur le réalisme pour effrayer dans mes souvenirs.
De même la scène de la plage avec un plan assez éloigné du Driver de dos et tenant dans sa main la lame avec une gestuelle lente de gars en état second et le méchant en fond d'image essayant de s'échapper sans le pouvoir barbotant de manière désespérée dans la grande bleue, c'est plus du Carpenter. Bon déjà dans l'idée Murnau avec la scène de la barque dans l'Aurore pour la gestuelle de l'homme dont il se disait que les semelles avaient été lestées de plomb :idee: :mdr:

ImageLe masque selon Tobe Hooper

ImageLe masque selon Carpenter

Image
Le masque selon Refn
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Message » 30 Oct 2012 19:02

C'est sûr*, les références n'ont pour seules limites que celles de notre horizon. Et à l'heure de l'efficacité permise par les videos-club, les DVD et le net, les réalisateurs ont l'opportunité de voir "tous" les films de la terre sans bouger de chez eux. Et les influences circulent et sont recyclées à une vitesse incroyable.

Mais en fait, on le sait bien que l'on raconte toujours les quelques mêmes histoires. Ce qui change, c'est le style et le talent à bien les raconter et à les remettre au goût du jour.



*C'est pour écrire autre chose que "c'est clair" :wink:
syber
 
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Message » 31 Oct 2012 13:56

Evidemment en phase sur l’espèce de phénomène matriciel des influences culturelles.

S’agissant de l'épisode psychotique du Driver, je vois également plus l’influence de Carpenter que de Tob Hooper. La scène de la plage avec le plan nocturne en contre plongée et contre éclairage (si ma mémoire est bonne...) fait singulièrement penser à un ou des cadres (je sais plus) d’Halloween.

J’ai souri à l’évocation de Brando dans sa peau de serpent car de mon côté, lisant Refn à propos de son personnage principal qu'il a imaginé comme une sorte de chevalier blanc, j'ai aussi pensé à Brando mais dans L'équipé sauvage et en négatif du personnage de Gosling . Egalement chevalier mais en livrée de cuir noir, chevauchant son destrier mécanique, il erre, mutique et finalement solitaire au sein de sa horde. Il rencontrera une jeune femme qui provoquera le mouvement…

Mais j’aimerais votre avis sur ce que j’évoquais il y a quelques pages sur l’esthétisme qui me semble se dégager de ce film de gangster.

N’avez-vous pas l’impression qu’au moment d’évoquer l’originalité, voir la singularité du film, on élude trop rapidement les roses fuchsias, la musique glam, les ralentis sensuels, les scènes bucoliques et romantiques, la face d’ange adolescente du héros, les langueurs monotones plus familières à une Sagan adolescente en bord de mer ;) ?
A moins d’être le seul illuminé à avoir noté ça (peut être qu’une deuxième vision s’imposerait) ?

Lire ici ou là les rapprochements avec Scorsese, Friedkin, Melville, Mann, évoque le paradigme des grands films de gangster ou truands de ces auteurs. On pourrait citer Taxi Driver, Mean Street, Les affranchis, French Connection, Police Fédéral LA, Le Doulos, Le samouraï, Le cercle rouge, Heat, Collatéral…

Il me semble qu’on y parle d’hommes aux regards durs, froids. Des hommes plus souvent co-fraternels qu’amoureux transis (lorsqu’ils ne sont pas seuls). Plutôt machos et irascibles qu’attentifs aux enfants des femmes en détresse…Ils ne sont pas poseurs ou alors pas de façon glamour mais plutôt pour marquer leur puissance, leur implacabilité, leur virilité, que leur élégance en tant que telle…

Dans ces films, le rose est une couleur qui n’a pas sa place ou alors chez la femme elle même. Pas plus que les musiques pop acidulées roses bonbons auxquelles les films du genre lui préfèrent, le jazz ou le rock… De même les ralentis sensuels sont moins légions que les ralentis soulignant la chorégraphie des scènes d’action ou la tragédie des personnages (je crois, je n’ai qu’un contre exemple en tête dans une scène de Heat).

Bref, des films d’homme quoi ! Vous savez, ce qui fait qu’à la télé, on a pas les mêmes pubs à la mi temps des matchs de foot que pour L’amour est dans le près ?

Il faut peut être une vie pour étudier le sujet mais dans la culture cinématographique occidentale, je n’ai pas en tête des films de ce genre qui instillent, en tout cas aussi intentionnellement, aussi ostensiblement, ce que je perçois comme une esthétique relevant culturellement du féminin.

Je ne trouve pour ainsi dire pas d’infos sur ce sujet précis.
Dernière édition par Unjeff le 14 Nov 2012 15:20, édité 1 fois.
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Message » 03 Nov 2012 11:23

cha ché bien vrai! j'en veux pour preuve ma conjointe qui ne supporte aucun film de gangsters pour "hommes qui aiment les hommes" :ane:

mais elle a détecté tout de suite le sirupeux de certaines scènes.
après, on peut toujours dire que ces scènes sont là pour contraster avec la "virilité" du héros (peut être un contre pied pour le genre qu'a voulu le réalisateur)

mais je pense comme toi qu'on est dans cet ordre là.
C'est un parti pris que de suivre la dé virilisation du système incarnés par le trio (heros metro sexuel, petite femme innocente sans défende, et mari bandit/soumis :lol: ) contre ce qui reste d'hommes.
dperez
 
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Message » 05 Nov 2012 11:13

Merci pour ton retour ;) Je vais creuser un peu du côté de la série B pour voir ce qui peut exister. Peut être du côté asiatique aussi...
Unjeff
 
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Message » 21 Déc 2012 1:38

Vu sur Canal,un bon film de timbré comme on en voit rarement en occident,avec toujours chez le réalisateur une réflexion sur la violence qu'a en lui chaque être humain, et qui finit dans ce film par ne plus rien maitriser

Il est n'est pas aussi complaisant sur la violence qu'un Scorcese qui est plus fasciné qu'autre chose ,on sens qu'on montage il a coupé et raccourcis certains plans de massacre !

Ca ressemble plus aux thrillers coréen qu'aux films Us ,dans la façon de filmer la violence et même sur l'histoire d'amour impossible ultra fleur bleu!

Ca m'a fait beaucoup pensé aux premiers films de Michael mann,musique comprise ,un peu de Cimino aussi !

Pas mal d'acteurs a contre emploie,comme Albert Brooks (un acteur comique a la base) en tueur sadique psychopathe qui se révéle au final bien pire que le personnage joué par Ron Perlman ,une belle ordure !
jhudson
 
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Message » 21 Déc 2012 2:05

Emmanuel Piat a écrit:Je suis qd même étonné que personne ne cite Taxi driver qui est pour moi le film qui a inventé le road movie urbain et ses codes. Refn connait ses classiques : il y a des emprunts manifestes à Taxi driver dans Drive (la navigation de nuit, les scènes de tuerie, les intercalages, la montée vers le drame etc.).

Perso, je serai plus sévère que Takeshi : qd Scorsese a fait à 34 ans Taxi driver, il a sorti un film d'une autre trempe que Drive, avec une mise en abîme formidable de la psychologie des personnages, à tel point que le cinéma en a été changé à tout jamais aussi bien dans la forme (les scènes de nuit, la violence) que dans le fond. Drive ne peut prétendre à cela. Il est très esthétisant, très inspirés de ses aînés (je n'ai pas encore vu certains des films cités, merci pour les pointeurs) mais il ne révolutionne pas grand chose à mon sens, même si, à sa décharge, révolutionner le cinéma aujourd'hui est plus dur qu'il y a 40 ans...

@+
Emmanuel


Taxi driver a toujours été un film qui me dérange et me met mal a l'aise car le propos est des plus ambigüe,on sait quand le scénariste Paul Schrader a écrit le scénario il était dans un triste état mental,Scorcese n'a fait qu'y rajouter ses névroses !

Ce film a de sacré relent de racisme,voir Scorcese jouer le rôle d'un cocu qui crie que sa femme le trompe avec "un nègre" , une autre scéne on voit un propriétaire de magasin s' acharner que un voleur noir déja en triste état et dans mean Street ,un des personnage principaux dit :"elle est belle dommage qu'elle soit noire" :o ,(et j'en oublie surement dans d'autres de ses films),ca fait beaucoup au final,beaucoup trop ,bien plus que dans la plupart des films d'autres réalisateurs,c'est limite une obsession chez lui !

En cherchant sur le web, certains ont vu cela dans d'autres films :


Mean Streets: The relationship between Kietel and the Black stipper.

Taxi Driver: Bickle shoots a black robber in the head.

Raging Bull: The whole incident with the crowd when the Black guy unfairly wins by decision.

Goodfellas: Samuel L Jackson getting clipped by Tommy. Ray Liotta's speech about only "[blacks] get busted." Tommy's Nat King Cole comments.

Gangs of New York: The blacks getting lynched by the Irish.

Departed: SPOILERS AHEAD: Frank's racist remarks in the beginning. The school busing riots. Anthony Anderson's fate.


Et quand on voit que Scorcese n'a jamais donner de rôle a des acteurs noirs,ou alors très secondaire ,on se demande s'il veux dénoncer le racisme des italo americain,ou c'est tout autre chose !

Mais la critique le porte tellement aux nus,que pas un seul instant elle ne pense que c'est a prendre au premier degrés,mais quand Spike Lee lui fait un film pour dénoncer cela dans Do the Right Thing,on l'accuse de racisme anti blanc,alors qu'il ne s'en prend qu'aux Italo americains uniquement dans ce film !
jhudson
 
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Message » 21 Déc 2012 9:24

Enfin je sais pas...dans tous ces films les personnages principaux sont des tordus. Y'a pas d'ambiguïté, on nous montre bien que ce ne sont pas des exemples à suivre...Je sais même pas pourquoi je prends la peine de te répondre en fait :lol:
lag@uffre
 
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Message » 21 Déc 2012 9:41

Perso je m'en tape. Qu'il tourne avec des blancs ou des noirs, des jaunes ou des verts à pois roses, pour peu qu'il continue à nous faire des grands films, on s'en fout !
Arsenic
 
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Message » 21 Déc 2012 13:50

lag@uffre a écrit:Enfin je sais pas...dans tous ces films les personnages principaux sont des tordus. Y'a pas d'ambiguïté, on nous montre bien que ce ne sont pas des exemples à suivre...Je sais même pas pourquoi je prends la peine de te répondre en fait :lol:


Je suis désolé mais n'importe quel réalisateur se projette un peu dans les personnages de leurs films donc s'il n'y a que des tordus dans ses films,je te laisse deviner la suite !

Donne moi le nom d'un autre réalisateur,ou a chacun de ses films c'est des truands racistes et violents,tu va avoir du mal a trouver !

La mafia Us adore les films de Scorcese,alors je doute qu'ils voyent ses films comme des exemples a ne pas suivre,par contre elle n'a pas trop aimé les Sopranos ! :mdr:

Je ne dis pas que c'est conscient de sa part,je dis juste que Tax Driver est très ambigüe,même la fin l'est !

Bien trop ambigu pour avoir la stature de chef d'oeuvre !

Anecdote: le rorschach du Watchmen de Moore reprend des phrases entieres que dit De niro dans le film !

On idolâtre un peu trop ce réalisateur que plus personne ne se pose de question même sur la qualité de certains de ses films ,car voir sur The departed des articles entiers disant a quel point ce remake est génial,ça me fait doucement rigoler,ce film est du grand n'importe quoi (le pire de Scorcese) ,le réalisateur de Infernal affairs a déclaré qu'il n'avait rien compris a son film et l'avait complétement trahi !

Et ne croyez pas que je n'aime pas certains de ses films (a part The departed je n'en déteste aucun) mais il ne faut jamais arrêter d'avoir un esprit critique avec certains réalisateurs car ils sont plus connus que d'autres !

Un réalisateur même reconnu doit faire ses preuves a chacun de ses films,et ne pas avoir la critique être acquis d'avance !

Cimino a été traité de raciste a cause du personnage principal dans L'Année du dragon,un seul film est direct des accusations

On a reproché la même chose a Woody Allen,car il n'y aucun acteur noir dans ses films !
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