Le Topic Disney

[Cylon]

A revoir, vraiment, parce que là... je ne m'en souviens qu'à peine.

(c'est parce que je ne suis qu'une faible femme )

Non pas à revoir, car même si Mulan contredit par principe ton exposé, il est vraiment médiocre. Pour ne pas dire très naze.

Mais je reviens sur Tiana... Qui ne rêve de son business et de son accomplissement (en tant que noire, il y a le côté racial qui est traité aussi) et se fout de la gueule de sa copine qui elle, attend le prince charmant. C'est exactement l'opposé de ce que tu dénonces, Fabi.

Ce que je reproche à ta critique, tu l'auras compris, c'est ton "une femme actrice de son destin, enfin !", alors que ça fait juste des décennies que c'est déjà le cas. Un peu comme féliciter Eastwood pour son prochain film (Trouble with the Curve), car il traitera du thème de la vieillesse ; ou Malick car son Tree of Life lui apporte un côté métaphysique, dont il aurait été précédemment dépourvu. Bah oui, mais non.

[Fabi]

A revoir, vraiment, parce que là... je ne m'en souviens qu'à peine.

(c'est parce que je ne suis qu'une faible femme )

Non pas à revoir, car même si Mulan contredit par principe ton exposé, il est vraiment médiocre. Pour ne pas dire très naze.

Mais je reviens sur Tiana... Qui ne rêve de son business et de son accomplissement (en tant que noire, il y a le côté racial qui est traité aussi) et se fout de la gueule de sa copine qui elle, attend le prince charmant. C'est exactement l'opposé de ce que tu dénonces, Fabi.

Ce que je reproche à ta critique, tu l'auras compris, c'est ton "une femme actrice de son destin, enfin !", alors que ça fait juste des décennies que c'est déjà le cas. Un peu comme féliciter Eastwood pour son prochain film (Trouble with the Curve), car il traitera du thème de la vieillesse ; ou Malick car son Tree of Life lui apporte un côté métaphysique, dont il aurait été précédemment dépourvu. Bah oui, mais non.

"une femme actrice de son destin" : je parle précisément des dessins animés de "princesses". Des décennies que c'est le cas? Faudra que tu m'expliques, Cyl.

[Cylon]

[Suite du topic Rebelle]

[Cylon]

"une femme actrice de son destin" : je parle précisément des dessins animés de "princesses". Des décennies que c'est le cas? Faudra que tu m'expliques, Cyl.

"Princesse" n'est qu'un prétexte. Il ne faut pas s'y limiter, mais tant qu'à faire traiter des héroïnes Disney de manière globale (Belle n'a rien d'une princesse, Tiana non plus).

Voici un simple exemple, un de mes classiques préférés quand j'étais p'tit : Bernard et Bianca. 1977.

On a 3 personnages féminins principaux. Bianca, Penny, et Médusa. La 1ère est une femme moderne, on pourrait même dire féministe, à l'ONU dans cet environnement d'ambassadeurs machos. La seconde est une orpheline courageuse. La 3ème est une dominatrice qui gère son "entreprise".

Et il y a 2 personnages masculins principaux. Bernard, l'anti-Bianca : maladroit, craintif, timide. Et Snoops, l'assistant complètement débile de Medusa.

Voilà, tu as ce "Grand Classique" Disney qui fête ses 35 ans, sans aucune chanson, présentant des personnages féminins emblématiques qui contrôlent absolument tous les évènements, et des personnages masculins relégués au rang de comiques (et je ne parle même pas d'Orville ou des crocodiles).

Et ce film traite d'un sujet pas si facile que ça : l'enlèvement d'une petite fille et son exploitation sur une épave dans le bayou, où elle risque de se noyer à plusieurs reprises.

Il ne faudrait pas oublier, avant de se traumatiser et de se braquer sur quelques princesses bêbêtes (et comme le dit Arsenic, il faudrait les replacer dans leur contexte aussi), que Disney c'est vaste.

[Arsenic]

Rien à ajouter, tout est dit. C'est dommage qu'il soit devenu de bon ton de critiquer Disney à tort et à travers. Son apport dans le dessin animé est unique et inégalé, et je doute qu'il le soit un jour.

Je souhaite aux Pixar la même longévité que Disney, rien n'est cependant moins sûr que dans 50 ans on en parle de la même manière qu'aujourd'hui on présente Bambi à nos enfants.

[Fabi]

Rien à ajouter, tout est dit. C'est dommage qu'il soit devenu de bon ton de critiquer Disney à tort et à travers. Son apport dans le dessin animé est unique et inégalé, et je doute qu'il le soit un jour.

Je souhaite aux Pixar la même longévité que Disney, rien n'est cependant moins sûr que dans 50 ans on en parle de la même manière qu'aujourd'hui on présente Bambi à nos enfants.

Je pense qu'il est également de bon ton de respecter les critiques de chacun.

Et ce serait dommage que tout soit dit.
Parce que l'apport de Disney dans le dessin animé n'est pas négligeable, le voilà doté d'une immunité contre la critique?

Saint Disney, pardonnez aux iconoclastes dont je suis.

[Arsenic]

Mais non, il peut et doit être critiqué. Mais je trouve ces derniers temps qu'il l'est un peu trop systématiquement, c'en est même devenu un adjectif péjoratif "disneyien"...

[Fabi]

"une femme actrice de son destin" : je parle précisément des dessins animés de "princesses". Des décennies que c'est le cas? Faudra que tu m'expliques, Cyl.

"Princesse" n'est qu'un prétexte. Il ne faut pas s'y limiter, mais tant qu'à faire traiter des héroïnes Disney de manière globale (Belle n'a rien d'une princesse, Tiana non plus).

Voici un simple exemple, un de mes classiques préférés quand j'étais p'tit : Bernard et Bianca. 1977.

On a 3 personnages féminins principaux. Bianca, Penny, et Médusa. La 1ère est une femme moderne, on pourrait même dire féministe, à l'ONU dans cet environnement d'ambassadeurs machos. La seconde est une orpheline courageuse. La 3ème est une dominatrice qui gère son "entreprise".

Et il y a 2 personnages masculins principaux. Bernard, l'anti-Bianca : maladroit, craintif, timide. Et Snoops, l'assistant complètement débile de Medusa.

Voilà, tu as ce "Grand Classique" Disney qui fête ses 35 ans, sans aucune chanson, présentant des personnages féminins emblématiques qui contrôlent absolument tous les évènements, et des personnages masculins relégués au rang de comiques (et je ne parle même pas d'Orville ou des crocodiles).

Et ce film traite d'un sujet pas si facile que ça : l'enlèvement d'une petite fille et son exploitation sur une épave dans le bayou, où elle risque de se noyer à plusieurs reprises.

Il ne faudrait pas oublier, avant de se traumatiser et de se braquer sur quelques princesses bêbêtes (et comme le dit Arsenic, il faudrait les replacer dans leur contexte aussi), que Disney c'est vaste.

J'interromps deux minutes mes tâches ménagères pour te répondre

Mary Poppins tourne en dérision les féministes. La mère des enfants est une sufragette un peu folle et irresponsable (incapable de s'occuper de ses enfants) qui se rend à des réunions féministes tout en cachant ses banderoles à son mari pour "ne pas l'énerver".

Solution? Mary Poppins : la femme parfaite, elle incarne celle qui s'occupe des enfants, en souriant, a toujours une solution à tout, est créative, soigne, anime, amuse, cadre,... bref "en tous points parfaite" comme elle aime à le souligner. Voilà l'idéal féminin présenté dans ce film : une superwoman.
Non, ce n'est pas encore Mary Poppins l'héroïne qui me fera penser que Disney pratique l'émancipation féminine depuis des décennies.

rem : Je n'ai pas vu la Princesse et la Grenouille et visiblement, il serait bon que je le voie. Je vais réparer ça très vite.

rem² : Bianca : Au départ, oui, elle est présentée comme héroïne assez émancipée. Mais l'image se ternit au fil du film. Par mille petites réflexions en apparence anodines : elle ne serre pas sa ceinture de sécurité pour ne pas froisser sa robe. Lorsqu’ils courent dans l’aéroport, elle s’excuse d’être à la traîne en disant : « la valise d’une dame est toujours plus lourde que celle d’un monsieur. » Et à plusieurs reprises dans le film, c'est à son secours qu'il faut venir car sa féminité (entre autres) est problématique : exemple, c’est son parfum que les crocodiles flairent….
Alors oui, Bianca travaille. Alors oui, elle est courageuse mais elle n'est pas encore l'image de l'émancipation féminine non plus.

[Fafa]

Merci pour l'ouverture de ce topic!
Très intéressant à suivre.

[Cylon]

J'interromps deux minutes mes tâches ménagères pour te répondre

Mary Poppins tourne en dérision les féministes. La mère des enfants est une sufragette un peu folle et irresponsable (incapable de s'occuper de ses enfants) qui se rend à des réunions féministes tout en cachant ses banderoles à son mari pour "ne pas l'énerver".

Solution? Mary Poppins : la femme parfaite, elle incarne celle qui s'occupe des enfants, en souriant, a toujours une solution à tout, est créative, soigne, anime, amuse, cadre,... bref "en tous points parfaite" comme elle aime à le souligner. Voilà l'idéal féminin présenté dans ce film : une superwoman.
Non, ce n'est pas encore Mary Poppins l'héroïne qui me fera penser que Disney pratique l'émancipation féminine depuis des décennies.

rem : Je n'ai pas vu la Princesse et la Grenouille et visiblement, il serait bon que je le voie. Je vais réparer ça très vite.

rem² : Bianca : Au départ, oui, elle est présentée comme héroïne assez émancipée. Mais l'image se ternit au fil du film. Par mille petites réflexions en apparence anodines : elle ne serre pas sa ceinture de sécurité pour ne pas froisser sa robe. Lorsqu’ils courent dans l’aéroport, elle s’excuse d’être à la traîne en disant : « la valise d’une dame est toujours plus lourde que celle d’un monsieur. » Et à plusieurs reprises dans le film, c'est à son secours qu'il faut venir car sa féminité (entre autres) est problématique : exemple, c’est son parfum que les crocodiles flairent….
Alors oui, Bianca travaille. Alors oui, elle est courageuse mais elle n'est pas encore l'image de l'émancipation féminine non plus.

Mrs Banks, c'était pour le fun, hein.

Ensuite, je ne prétends absolument pas que Disney se fait chantre des combats féministes, évidemment. Pas plus que les autres studios Hollywoodiens d'ailleurs. Mais pas moins non plus.

Et, surtout, que Rebelle n'est absolument pas un cas isolé, et que la majorité des héroïnes Disney sont bien loin de l'image de princesses dépendantes et stupides qu'on veut bien leur donner, au contraire : l'héroïne Disney type, c'est une femme à contre-courant des conventions, qui refuse son destin, l'autorité illégitime ou les préconçus de la société. C'est une femme responsable et lucide, qui se prend en main, veut écrire son histoire, est curieuse de nature et intelligente. Évidemment, elle n'échappera pas à certains stéréotypes physiques, moraux ou sociétaux (on ne trouvera pas de camionneuse lesbienne qui hait les gosses et n'écoute que du death metal), mais globalement ce sont des modèles très positifs pour toutes les petites filles. En tout cas la mienne y aura le droit.





Et en effet, "on" aime bien critiquer Disney (cf, les réactions démesurées suite à l'achat de Marvel), mais c'est parce qu'"on" à la haine facile face aux grandes entreprises et industries qui connaissent succès et prospérité, et qu'"on" adore les percevoir comme des incarnations du diable qui n'ont que pour unique but d'asservir l'humanité...

[Arsenic]

D'ailleurs je viens de penser à un truc assez rigolo. Les Miyazaki, qu'on encense (et souvent à raison) véhiculent une image très différente. Là où les héroines Disney se rebellent très souvent contre leurs parents, chez le maitre nippon elles sont au contraire très respectueuses de leur famille, qui est souvent aimante, posée, érigée en modèle.
Comme quoi les plus émancipateurs ne sont pas ceux que l'on croit

[Cylon]

C'est pas faux. Mais chez Disney, la valeur famille reste toujours très forte. Les filles "rebelles", mêmes en colères, ont toujours beaucoup d'amour pour leurs géniteurs (le père de Jasmine, d'Ariel ; la relation de Belle avec son père, de Tiana avec sa mère ; tout ce que fait Mulan pour sa famille...). Sauf quand les tuteurs sont les affreux (belle mère de Cendrillon, sorcière de Raiponce). Ce type de relation, Miya-san n'y a pas vraiment touché, en effet... chez lui, même les adultes "méchants" peuvent avoir bon fond (la sorcière de Chihiro, les pirates de Laputa...).

[Boc21]

D'ailleurs je viens de penser à un truc assez rigolo. Les Miyazaki, qu'on encense (et souvent à raison) véhiculent une image très différente. Là où les héroines Disney se rebellent très souvent contre leurs parents, chez le maitre nippon elles sont au contraire très respectueuses de leur famille, qui est souvent aimante, posée, érigée en modèle.
Comme quoi les plus émancipateurs ne sont pas ceux que l'on croit

Ah mais c'est que la culture japonaise et la culture occidentale sont deux univers très différents.
Il apparait presque normal ou "traditionnel" pour un occidental de vivre et laisser éclater des rapports conflictuels avec son entourage. Il est même considéré, dans les écoles maternelles et primaires qu'il faut laisser les gamins s'éclater la tête dans les cours de récré puisque c'est "formateur" (en plus le psy de TF1 l'a dit alors cela doit être vrai...)
Chez nous, prime l'individu. Dans l'absolu, ce n'est pas un mal...
La pathologie mentale occidentale contemporaine résidant (à mon avis) dans le fait de confondre de manière délirante formation/épanouissement/individuation et individualisme de gros naze qui se taille un chemin à coup de poings/tromperie/parchocs...
Mais le fait est que, tout particulièrement avec les parents, une certaine mesure de conflit est inévitable, voire souhaitable, selon le QI/l'égocentrime/l'immaturité crasse/l'inconscience parentale...
Toutefois, en règle générale, ce n'est pas parce que l'ado/jeune adulte s'est émancipé et formé en tant qu'individu en partie en opposition aux volontés parentales qu'il ne peut ensuite avoir des rapports positifs avec ses parents.
Bon après, je ne sais pas si Disney a déjà mis en scène des familles dont la chaine de transmission ne charrie que des contenus (psychologiques) tellements lourds (en clair des purs enfoirés) que l'enfant en est réduit à une rupture qu'il souhaiterait radicale et sans retour...

[Cylon]

Revu Raiponce. Un vrai "grand classique", que c'est bon !


Sans transition, le Disney de ce noël 2012 : Les Mondes de Ralph.

[youtube]Vzsct6VSPu4[/youtube]

Truc hybride plutôt curieux entre Tron, Toy Story et Shrek, à destination des jeunes geeks, semble-t-il. Starring Pacman, Bowser et Sonic. Mouais.




Et pour 2013, ça sera "Frozen : La Reine des Neiges", adapté du conte d'Andersen.






Réalisé par Chris Buck (réalisateur de Tarzan et chara designer sur la Petite Sirène). En espérant qu'il perpétue la tradition Blanche Neige - Belle et la Bête - Raiponce.

[lag@uffre]

"une femme actrice de son destin" : je parle précisément des dessins animés de "princesses". Des décennies que c'est le cas? Faudra que tu m'expliques, Cyl.

"Princesse" n'est qu'un prétexte. Il ne faut pas s'y limiter, mais tant qu'à faire traiter des héroïnes Disney de manière globale (Belle n'a rien d'une princesse, Tiana non plus).

Voici un simple exemple, un de mes classiques préférés quand j'étais p'tit : Bernard et Bianca. 1977.

On a 3 personnages féminins principaux. Bianca, Penny, et Médusa. La 1ère est une femme moderne, on pourrait même dire féministe, à l'ONU dans cet environnement d'ambassadeurs machos. La seconde est une orpheline courageuse. La 3ème est une dominatrice qui gère son "entreprise".

Et il y a 2 personnages masculins principaux. Bernard, l'anti-Bianca : maladroit, craintif, timide. Et Snoops, l'assistant complètement débile de Medusa.

Voilà, tu as ce "Grand Classique" Disney qui fête ses 35 ans, sans aucune chanson, présentant des personnages féminins emblématiques qui contrôlent absolument tous les évènements, et des personnages masculins relégués au rang de comiques (et je ne parle même pas d'Orville ou des crocodiles).

Et ce film traite d'un sujet pas si facile que ça : l'enlèvement d'une petite fille et son exploitation sur une épave dans le bayou, où elle risque de se noyer à plusieurs reprises.

Il ne faudrait pas oublier, avant de se traumatiser et de se braquer sur quelques princesses bêbêtes (et comme le dit Arsenic, il faudrait les replacer dans leur contexte aussi), que Disney c'est vaste.

J'interromps deux minutes mes tâches ménagères pour te répondre

Mary Poppins tourne en dérision les féministes. La mère des enfants est une sufragette un peu folle et irresponsable (incapable de s'occuper de ses enfants) qui se rend à des réunions féministes tout en cachant ses banderoles à son mari pour "ne pas l'énerver".

Solution? Mary Poppins : la femme parfaite, elle incarne celle qui s'occupe des enfants, en souriant, a toujours une solution à tout, est créative, soigne, anime, amuse, cadre,... bref "en tous points parfaite" comme elle aime à le souligner. Voilà l'idéal féminin présenté dans ce film : une superwoman.
Non, ce n'est pas encore Mary Poppins l'héroïne qui me fera penser que Disney pratique l'émancipation féminine depuis des décennies.
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Point de vue un peu appuyé. Si la mère passe pour une follette, c'est tout simplement qu'elle l'est, mais ça n'a pas forcément à voir avec son féminisme. Elle est paumée dans son rôle de mère car elle a d'autres envies mais ne sait pas quoi exactement et ne sait pas quoi faire de ses journées (on lui a jamais appris).
Ton raisonnement tiendrait si le père était montré en exemple, vu qu'il représente le modèle classique, mais il se fait tailler un costume sur mesure et finit en baba cool.

D'ailleurs je viens de penser à un truc assez rigolo. Les Miyazaki, qu'on encense (et souvent à raison) véhiculent une image très différente. Là où les héroines Disney se rebellent très souvent contre leurs parents, chez le maitre nippon elles sont au contraire très respectueuses de leur famille, qui est souvent aimante, posée, érigée en modèle.
Comme quoi les plus émancipateurs ne sont pas ceux que l'on croit

Ca je me tue à le répéter depuis un bail. J'adore miyazaki, mais le fait est que le travail des enfants, les femmes aux fourneaux et les amours entre 7 et 77 ans c'est un peu son crédo. On trouve beaucoup moins de critiques pour le relever, par contre Disney on peut taper dessus sans trop réfléchir pour montrer qu'on a du goût...