Tenet (Christopher Nolan) [2020]

[wopr]

@Safe

Neil est aussi celui qui a sauvé le Protagoniste dans l'opéra au moment où il est accroupi entre les sièges ( bien qu'il soit casqué, on voit la lanière rouge et l'anneau ).
Concernant cette cordellette rouge, certains émettent l'hypothèse qu'elle serait la même que les cordes qui attachent les skippers sur le catamaran (scène où Kat détache Sator pendant la course).Curieux de revoir cette fameuse scène.
Quant à savoir si Neil est Max en plus âgé, il est étonnant qu'il connaisse beaucoup de choses sur le Protagoniste et sur qu'il s'est passé et va se passer (d'ailleurs à la fin, lorsqu'il monte dans l'hélicoptère, il explique au Protagoniste qu'ils vont vivre beaucoup de choses ensemble) .Il s'occupe beaucoup de Kat quand elle est blessée.
Et même si c'est tiré par les cheveux, puisque le film tourne autour du palindrome (Tenet, les mots du Carré Sator, le.film coupé en 2 en son milieu avec un déroulement inversé), il est marrant de constater que Max -> Maximilien <-> neilimixam -> Neil ).

[oldboyzz]

alors...

pas mal, mais y a du gros defaut a mes yeux

le protagoniste prends trop de place en 1ere partie, ce qui m'a donné l'impression d'etre un film qui allait tout tourner autour de lui
ce qui m'a donné une certaine insignifiance aux autres personnages principaux à leurs 1ere apparitions, que ce soit Neil ou Katerine
idem pour Sator, j'ai pas du tout accroché a l'univers de ce "mechant" (un peu trop caricatural et une psychologie qui m'echappe un peu a la 1ere vision)

on decouvre un concept interessant et innovant :, le futur qui vient faire la guerre au present (qui vient faire echo à un certaine actualité). Et puis une impression de soufflé qui se degonfle, on passe de la grande guerre Ultime, la Guerre des guerres Paradoxale, et puis on avance, et paf, c'est juste 1 mechant derriere tout ca qui fait mumuse avec un gadget.... une impression que les gars du futur sont de gros amateurs de 1ere

la scene de grande baston a la fin est juste du "what the fuck", qu'est ce que ca fout la???... Autant c'est marrant dans les James Bonds (periode Connery, Moonraker etc). là, ca m'a donne une impression de ridicule.

et puis surtout, ca me gonfle ces films pro-violence, ou la reponse a la violence est la violence... qui plus est dans un film qui est cense joue sur un paradoxe du temps... on n'apprends rien de nos erreurs


bref... pas si pressé que ca de le revoir,
jattendrais sans doute de le revoir sur C+ avant de me poser la question du BD ou pas.

[swing star]

Après pour info, le film a été mixé très fort et cela a surpris pas mal de monde. En général, les salles mettent leur processeur dolby sur les réglages 4.2 voir 4.5 mais sur ce film, quasi la grande majorité a du baisser à 4.0 grand Max !

[mirak]

Après pour info, le film a été mixé très fort et cela a surpris pas mal de monde. En général, les salles mettent leur processeur dolby sur les réglages 4.2 voir 4.5 mais sur ce film, quasi la grande majorité a du baisser à 4.0 grand Max !

Je croyais que le projectionniste n'avait pas le droit de toucher au volume.

[Darkhan]

Vu en IMAX semaine dernière
Je confirme que le son était vraiment trop fort
Parfois la BO couvrait les dialogues

Pour le reste
belle photographie et un très bon travail de cadrage
Pour l'histoire sympa,
Une idée de base sur le temps intéressante
Un montage et une narration qui ont l'inconvénient de s'autospoiler en permanence. Du coup la tension, le suspense n'est pas tjrs au rdv
Mais il faut reconnaître il était compliqué de narrer cela autrement
Un film plutôt bon

[swing star]

C’est une légende urbaine que l’operateur ne puisse pas toucher au son. Il a bien sur la possibilité de definir un volume. Par contre, il est vrai qu’en Imax, le son est fixe et controlé a distance par imax eux-même. Néanmoins, il y a eu des accords pour certaines salles de pouvoir avoir le controle du volume sans qu’imax ne le change a distance (les coquinous).

[hyperspace]

Le son de la séance en 70mm à UGC Normandie à laquelle j’ai assisté n’était pas trop fort, les dialogues intelligibles. Peut-être la piste qui accompagnait la pellicule avait un niveau plus bas que les pistes des séances digitales ?

[Darkhan]

Rajout de sondage en haut du topic

Comme d'hab
1 seul choix possible.
Modifiable à volonté.

[Darkhan]

Selon Nolan Si vous avez trouvé les dialogues peu audibles c'est que vous étes trop conservateurs

[Sledge Hammer]

Le son de la séance en 70mm à UGC Normandie à laquelle j’ai assisté n’était pas trop fort, les dialogues intelligibles. Peut-être la piste qui accompagnait la pellicule avait un niveau plus bas que les pistes des séances digitales ?

Les pistes audio sont tout aussi numériques que sur un DCP. Soit l’audio est encodé façon QR Code entre les perforations de la pellicule, soit on y trouve des timecodes qui synchronisent l’audio présent sur un fichier numérique séparé.

En tout cas, il y a beaucoup de spectateurs anglophones qui voient donc les films de Nolan sans sous-titres et qui se plaignent du mixage de ses films. Il y a eu notamment beaucoup de remontées sur Tenet.

[wookie]

je l'ai pris sur Google Play Movies, et le film est proposé en UHD Dolby Vision ...
(trop d'infrabasse sur le debut du film, faut jouer avec la telecommande).

[Darkhan]

Oui pour moi le choix artistique de mixage de Nolan est très discutable

[tenia54]

La VO 5.1 du Blu-ray en tout cas est insupportable. Les scènes d'action sont mixées à un volume improbablement élevé quitte à ce que tout clippe de partout. Du coup, obligé de baisser le son à mort, sauf que bien entendu, les séquences normales deviennent inaudibles et obligé de remonter le son.

Tout ça pour une bande originale, en plus, franchement pas terrible, même si c'est probablement toujours mieux que la bouillie qu'aurait servi Hans Zimmer.

[lemurp]

Après avec Nolan, la VO c'est toujours du 5.1 (Batman, Dunkerque, Inception), j'en connais pas la raison, mais je m'y attendais

[tenia54]

En tout cas, le film en tant que tel (au-delà du mixage sonore abrutissant, même si on pourrait artistiquement en débattre tant ça s'inscrit dans une certaine logique) est plutôt bien fichu visuellement (on peut dire ce qu'on veut du montage, mais Nolan a une patte visuelle qualitative indéniable) mais poliment chiant.
Le problème, c'est d'une part un script à tiroir qui ressemble pendant 1h15 à un sous-ersatz James Bondien croisé avec une série B cheap et qui passe par les ficelles les plus éculées pour en arriver ENFIN à son coeur de sujet (grand méchant Russe accent inclus, femme coincée à séduire, braquage à organiser), mais aussi d'autre part à un High Concept constamment minimisé ce qui donne régulièrement des scènes involontairement hilarantes, de la même manière que Nolan semble systématiquement ne pas vouloir montrer les enjeux un minimum quitte à donner l'impression qu'on peut s'en foutre royalement.

Dès le début du film, une scientifique - qu'on ne reverra plus jamais - nous explique comme si elle lisait la notice d'un frigo qu'un grand méchant a, pourtant un truc de ouf, réussi à créer une machine "inversant l'entropie", ce qui, évidemment dit comme ça, ne fait même pas hausser un sourcil chez notre protagoniste (dont on se fout tellement qu'il n'a même pas de prénom pour qu'on s'intéresse à lui). Résultat : chez moi non plus, aucun haussement de sourcil, mais plutôt un ECG plat devant une révélation qui aurait pourtant du être WOW.
Juste après, on nous explique qu'on va nager en plein paradoxe du grand-père mais que c'est qu'un paradoxe, donc osef. OK : si le film s'en contre-balance, alors moi aussi je ne vais pas chercher midi à 14h.
Idem pour la justification de Debicki sur ses motivations : un fils qu'on ne voit d'ailleurs quasi jamais, mais placé devant un BON DIEU DE GENOCIDE PLANETAIRE. Et celles de Branagh : le changement climatique, prononcé une seule fois alors que c'est un peu sa raison principale pour tout ce foutoir, alors pourtant que c'est un point qui pourrait être fascinant puisque visiblement, il a vu le futur et en a déduit que c'était la seule solution viable, mais c'est le méchant alors est-il crédible ? De la même manière que les notions éthiques de The Dark Knight étaient discutées 35 secondes au resto entre la poire et le dessert, celles de Tenet le sont 15 secondes avant de mettre de la crème solaire. On pourrait aussi parler du faussaire qui n'apparait jamais à l'écran alors qu'il est relativement clé dans l'histoire humaine de l'intrigue principale. C'est d'ailleurs intéressant qu'a contrario, le perso de Pattinson n'est pas du tout traité de la sorte, le film passant régulièrement quelques touches ci et là pour l'enrichir et bien évidemment, le perso comme l'interprétation de Pattinson en ressortent largement gagnants, avec notamment un adieu "bromantique" qui fonctionne très bien.

A partir de là, c'est assez fascinant de voir un film aussi bien foutu visuellement naviguer dans un univers expurgé de tout enjeu émotionnel ou pratique correctement expliqué pour que le spectateur s'intéresse à l'écran, comme si le film, tellement obnubilé par l'idée de faire un truc révolutionnaire quitte à bazarder le Filmmaking 101 en oublie qu'il y a quand même quelques bases qui ne sont pas là par hasard.

Alors à la place, on balance la purée côté musique (probablement mieux que la bouillie qu'aurait pondue Hans Zimmer, mais tout de même assez affreuse - malgré la bonne idée technique sur le papier), on balance la purée côté action (même si le montage reste, comme trop souvent chez Nolan, problématique sur ces scènes), on fait en sorte que l'avancée du film perde ce qu'il faut les spectateurs (alors que je n'ai pas eu l'impression que, dans le fond, le film soit excessivement compliqué, mais que les complications proviennent simplement du fait qu'il faille remettre "les choses dans l'ordre" pour bien comprendre qui fait quoi et pourquoi), mais à quoi bon si le film a passé 1h15 à minimiser la folie du film, les motivations des personnages, l'originalité de l'intrigue ?

J'aurais sans doute été plus indulgent si le film ne durait pas 2h30 mais 1h50 en ayant une intrigue à tiroir faisant office d'entrée en matière qui ne dure que 25 minutes et si Nolan ne semblait pas constamment repousser volontairement l'intérêt de ce qu'il nous montre à l'écran (concept, motivations, personnages), mais en l'état, c'est un sacré pétard mouillé, et probablement une énième preuve que Nolan a vraiment besoin de ne pas être seul au script, même s'il est simplement accompagné par son frangin.

Restent, donc, une qualité visuelle assez nette et l'interprétation d'un Pattinson démontrant une énième fois qu'il est bien plus que l'acteur fadasse de Twilight dans lequel certains l'enferment.

4/10