L'avenir des supports vidéo...

[tenia54]

Le partage peut se faire de façon intellectuelle et sous forme de recommandation, de discussion, susciter la curiosité. On n'est pas obligé de mettre un disque sous le nez des gens, on peut parfaitement discuter plus largement. Combien de fois j'ai entendu des collègues échanger sur telle ou telle chose qu'ils ont vu sur Netflix et se refiler des idées de découvertes... En quoi est-ce différent de la même discussion mais avec des supports physiques ?

Je suis foncièrement pro-physique et plutôt anti-streaming mais on pense souvent trop au support et plus assez aux oeuvres qu'ils diffusent. La compartimentation se fait alors d'une bien mauvaise manière, et à nouveau, les oeuvres passent au 2nd plan.

Tu n'as cité qu'une partie de mon message et éludé dedans précisément ce qui parle des œuvres avec un exemple précis sur un film. L’œuvre ne passe pas au second plan. C'est justement celle-ci qui conditionne le partage. Le fait qu'elle ne soit disponible que sur support physique et pas ailleurs, marque bien la différence entre une discussion où les personnes vont pouvoir partager une œuvre grâce au fait qu'elles ont le même abonnement Netflix, sans coût supplémentaire donc, et une discussion où les personnes vont devoir acheter autant de supports physiques pour voir l’œuvre que de personnes potentiellement intéressées (on parle pas en dizaine de milliers, hein, juste deux/trois personnes dans le cercle des amis).

Je pense que ton exemple était au contraire un exemple d'un partage pensé autour du support et non de l'oeuvre. 1900 est visible au-delà de sa seule édition vidéo physique, partager le film, càd le faire se propager chez son entourage, peut donc se faire parfaitement autrement, peut-être même mieux qu'en filant le disque comme des devoirs à effectuer. Rien n'empêche les gens intéressés (qu'ils le soient ou qu'on leur ait donné envie) de chercher ensuite où accéder au film concerné, et on sait que les curieux ont des ressources en la matière quand ils ont envie de voir un truc...

Ça parait peut-être plus pratique avec un disque, mais la base reste d'avoir su donner envie via ses propos, ses échanges, de voir les films. Des disques, j'en ai prêté qui me sont revenus 6 mois plus tard même pas visionnés. Des conseils SVOD, j'en ai donné qui ont été vus dans la semaine.

[Stream]

Tu as déjà le pseudo

J'aime cet humour

Pour l'anecdote, je l'ai choisi en 2011 en référence au flux dans le dossier BDMV de l'arborescence Blu-ray.
Je n'étais pas encore dans l'esprit du streaming (j'y viens). Mais avec le recul : le pseudo est pratique...

[wookie]

Pour ma part, je suis passé à 95% au demat. Le support physique etant trop contraignant sur plusieurs points, nottement, la portabilité (si je veux voir un film dans la salle ciné, le salon, la chambre,... on doit deplacer le media), idem pour les DA des enfants, ils font ca sur leur tablette ou leur TV, sans avoir à déplacer un media, l'usage (des petits enfants ont du mal avec les galettes, alors que le streaming, c'est 1 bouton a cliquer.
Le debit pur n'est pas un facteur valide, la qualité depend aussi de l'authoring ou du mixage.
Quand on voit la politique des editeurs, dont Disney, qui propose sur le papier de meilleures performances sur D+ que sur les galettes distribués en France (je ne parle pas d'imports UHD).
Quand au partage, sur tous mes comptes, il y a l'aspect famille, qui suffit à permettre à mes proches d'en profiter légalement.

Bref, les achats en physique video ne représente qu'un tres faible pourcentage de ma consommation.
Ca passera surement bientot a 100%, comme pour la musique.

[Spongebob75]

Le gros inconvénient du streaming reste que tout n'est pas disponible en ligne, loin de là. Alors le jour où tout ce qui sortira en physique sera également disponible en streaming et dans la même qualité, alors là oui on pourra éventuellement faire la bascule sans trop hésiter. Et encore, il faudrait les bonus qui vont avec. Le problème c'est que dès qu'on s'intéresse à une oeuvre un peu niche ou un peu ancienne c'est vraiment compliqué de trouver ce que l'on veut en VOD/SVOD. Par exemple tout ce qui sort chez l'excellent éditeur indé Le Chat qui fume.

[Stream]

Le débit pur n'est pas un facteur valide, la qualité dépend aussi de l'authoring ou du mixage.

Je n'irais pas jusqu'à écrire qu'il n'est pas valide, impactant la chaîne de diffusion un minimum.

Mon exemple était pour un film UHD en support physique, et le même en diffusion streaming
Evidemment si à l'encodage/diffusion le détenteur des droits/diffuseur/etc décide de brider, là...

Et pour aller dans le détail : un Dolby Atmos bien mixé reste à date limité à 768kbps en démat.

[laurent martiarena]

Pour le moment, les plateformes de streaming sont pour moi un complément à la fois au chaines de TV classiques, à ma consommation de supports physiques et bien sur au cinéma en salle, mais c'est vrai, d'années en années il prend une place de plus en plus importante et la récente crise sanitaire à encore amplifié le phénomène.

[Darkhan]

Tu as déjà le pseudo

J'aime cet humour

Pour l'anecdote, je l'ai choisi en 2011 en référence au flux dans le dossier BDMV de l'arborescence Blu-ray.
Je n'étais pas encore dans l'esprit du streaming (j'y viens). Mais avec le recul : le pseudo est pratique...

Et surtout "Futur Proof" comme on dit souvent sur le forum,

Ça parait peut-être plus pratique avec un disque, mais la base reste d'avoir su donner envie via ses propos, ses échanges, de voir les films. Des disques, j'en ai prêté qui me sont revenus 6 mois plus tard même pas visionnés. Des conseils SVOD, j'en ai donné qui ont été vus dans la semaine.

Mon père ne m'a jamais autant sollicité pour savoir si j'avais des films/séries sympa à mater que depuis qu'il est passé à la SVOD.

(des petits enfants ont du mal avec les galettes, alors que le streaming, c'est 1 bouton a cliquer.

Ma mère grande technophobe
Elle ne voulait même pas toucher à la télécommande du décodeur TNT
Elle allumait la TV et restait sur la 1ere chaîne affichée au hasard
Le lecteur DVD ou BD c'était niet

Un jour mon père c'est levée une nuit ne la voyant plus dans le lit
Il l'a retrouvé devant la TV
Elle s'était relevé nuitamment pour se mater en douce le remake Robocop sur Netflix ( on ne juge pas svp )
Pour ma mère on peut parler d'une révolution.

[wookie]

Le gros inconvénient du streaming reste que tout n'est pas disponible en ligne, loin de là.

c'est un problème qui touche nos contrées en effet, cela etant bien different outre atlantique.
On est de plus handicapé en France par une chronologie des medias qui n'est toujours pas adapté au marché.

[Fred-L]

Le gros inconvénient du streaming reste que tout n'est pas disponible en ligne, loin de là.

c'est un problème qui touche nos contrées en effet, cela etant bien different outre atlantique.
On est de plus handicapé en France par une chronologie des medias qui n'est toujours pas adapté au marché.

Je ne pense pas qu'il parlait du délai pour la disponibilité des oeuvres en France...
Il y a un vrai problème de disponibilité tout court avec le streaming. Je possède beaucoup de films qu'il est impossible de voir en streaming. La chronologie des médias n'a rien à voir avec ça. Au mieux, il faut s'abonner à plusieurs services pour avoir une offre vraiment variée. Et ça, c'est hors de question pour moi

Après, ceux qui ne consomment que du contenu mainstream peuvent s'y retrouver... Ce n'est pas mon cas car je regarde des oeuvres au lieu de consommer du contenu

[Darkhan]

J'ai des DVD que je conserve d'oeuvre qui ne sont dispo ni en BR et encore moins en UBD
Pour certains jamais réédité

Bref rien de très nouveau sous le soleil ni de spécifique au streaming

[Stream]

On est de plus handicapé en France par une chronologie des medias qui n'est toujours pas adapté au marché.

Précisément, je partage cet avis.

Et vu les derniers évènements sanitaires et leur impact : des évolutions seront là aussi inévitables.
Ca n'enlève rien à la remarque de Fred-L qui souligne à juste titre le problème lié aux catalogues...

[Fred-L]

J'ai des DVD que je conserve d'oeuvre qui ne sont dispo ni en BR et encore moins en UBD

Bref rien de très nouveau sous le soleil

Oui sauf que le même phénomène appliqué au streaming augmente au final le nombre d'oeuvre non visibles.
Je ne trouve pas souhaitable ce rétrecissement global de l'offre.

[wookie]

c'est un problème qui touche nos contrées en effet, cela etant bien different outre atlantique.
On est de plus handicapé en France par une chronologie des medias qui n'est toujours pas adapté au marché.

Je ne pense pas qu'il parlait du délai pour la disponibilité des oeuvres en France...
Il y a un vrai problème de disponibilité tout court avec le streaming. Je possède beaucoup de films qu'il est impossible de voir en streaming. La chronologie des médias n'a rien à voir avec ça. Au mieux, il faut s'abonner à plusieurs services pour avoir une offre vraiment variée. Et ça, c'est hors de question pour moi

Après, ceux qui ne consoment que du contenu mainstream peuvent s'y retrouver... Ce n'est pas mon cas car je regarde des oeuvres au lieu de consomer du contenu

la chronologie des medias n'est relative qu'aux oeuvres recentes. on ne parle pas ici uniquement/forcement d'achat, mais de disponibilité sur les streamers via abonnement, ce qui est le plus utilisé par la population consommant du streaming.

Super si tu trouves ce que tu veux en galette, sans import. Cela dit, vu la conjoncture et les changements de consommation, l'avenir de la "galette video" rejoindra bientot ce qui existe pour les galettes audio.

[Fred-L]

Je pense que le problème est justement les termes "consommation" et "contenu"...
Quelle horreur de parler ainsi d'oeuvres artistiques ! Au secours !

[Darkhan]

J'ai des DVD que je conserve d'oeuvre qui ne sont dispo ni en BR et encore moins en UBD
Pour certains jamais réédité

Bref rien de très nouveau sous le soleil ni de spécifique au streaming

Oui sauf que le même phénomène appliqué au streaming augmente au final le nombre d'oeuvre non visibles.
Je ne trouve pas souhaitable ce rétrecissement global de l'offre.

J'étais en train d'éditer mon message quant tu la quoter

Mais je ne partage pas ton propos
Il faut aussi voir que beaucoup d'oeuvres réalisées à l'époque par exemple pour la TV (téléfilm, série,...) sont introuvables en physique car plus réédité depuis plus d'une décennie

Mais réapparaissent a la faveur des catalogues VOD /SVOD qui permettent de déterrer pas mal d'oeuvres abandonnées par le physique