raouf a écrit:Une version absolument bouleversifiante :
Antal Dorati conduisant le London Symphony Orchestra en 1963.
Un enregistrement absolument superbe, des timbres vibrants et charnus comme on n'en fait plus.
Je possède aussi la version Kleiber 1982 : la qualité d'enregistrement de la version Dorati est supérieure ; pour l'interprétation les deux sont intéressantes.
Malheureusement épuisé mais à guetter en occasion.
C'est en effet un très bon disque, peut-être pas LA version que je garderais entre toutes (et Dorati compte parmi mes chefs de chevet), à cause d'une interprétation qui frise un peu la sécheresse - accusée par une prise de son certes impressionnante de présence et de dynamique, mais également un peu dure - et qui ne flatte pas les cordes du LSO, un peu trop mises en avant par rapport au reste de l'orchestre. C'est tout de même une version à écouter pour sa nervosité et un finale terrifiant (les contrebasses !). Je trouve les ouvertures en complément très intéressantes, surtout la rare "Consécration de la Maison".