Beethoven - Rattle à chaud

» 28 Aoû 2004 21:51

Je suis entrain d'écouter (tout en écrivant) le 9éme de Beethoven retransmise sur France Musiques, dirigée par Sir S. Rattle, le quatuor vocal est lamentable, il arrache les oreilles quant à la direction tout cela me paraît bien étrange, un brin cafouilleux avec des tempos étranges. Pas en forme l'anglais et l'orchestre pas très brillant (cuivres tout juste justes), l'OPB est méconnaissable.

Ceçi n'est qu'un ressenti à chaud (à vif).

:wink:

par **Google** » 28 Aoû 2004 21:51

» 28 Aoû 2004 22:03

Baussart a écrit:Je suis entrain d'écouter (tout en écrivant) le 9éme de Beethoven retransmise sur France Musiques, dirigée par Sir S. Rattle, le quatuor vocal est lamentable, il arrache les oreilles quant à la direction tout cela me paraît bien étrange, un brin cafouilleux avec des tempos étranges. Pas en forme l'anglais et l'orchestre pas très brillant (cuivres tout juste justes), l'OPB est méconnaissable.

Ceçi n'est qu'un ressenti à chaud (à vif).

C'est étrange et un peu décevant alors. Moi j'ai trouvé Rattle plutôt à sa place dans les enregistrements de symphonies et de concertos pour piano (avec Brendel) écoutés. Bon la 9ème est une symphonie où l'alchimie est très délicate à trouver. Je pense qu'il ne faut pas essayer de trop la tirer vers la modernité comme le font de nombreuses interprétations et qu'il ne faut surtout pas trop étirer les tempi sous peine de perdre toute cohérence.

Qui étaient les chanteurs?

» 28 Aoû 2004 22:35

Symphonie n°9 en ré mineur op.125
Choeur de la Radio de Berlin
Orchestre Philharmonique de Berlin
Christiane Oelze
Brigit Remmert
Jonas Kaufmann

Les tempos n'étaient pas spécialement étirés, c'était plutôt le contraire assez rapide mais avec de brusque cassures...
Pour l'orchestre, les pupitres donnaient l'impression de vouloir vite gouter au buffet d'après concert.
Un concert raté, ce n'est pas le premier et il y en aura d'autres.
:wink:

» 28 Aoû 2004 22:38

je n'ai entendu que les dernières notes du final, puis une voix annoncé que c'était le concert d'ouverture de la saison du Philharmonique de Berlin. Dommage d'avoir loupé ça!

» 28 Aoû 2004 22:41

Baussart, ses cassures dont tu parles étaient situées où? Norrington, qui a opéré ou parlé d'un travail musicologique sur Beethoven avaient fait remarqué que les indications métronomiques du grand autrichien étaient très contrastées dans le mouvement final.

» 28 Aoû 2004 22:45

Dans le final à chaque fois que le théme principal revient... de longs silences à la Furtwangler (exceptionnel dans la Grande Symphonie de Schubert). Mais ici ils ne semblaient pas naturelle, c'est comme ci une voiture arrivait à 200 km/h sur un stop et hop on repart... jusqu'au prochain stop.
:wink: