Ce que c'est beau !


Dès les premières mesures, on sent tout l'impact que cette oeuvre aura sur Beethoven. Quelle majesté dans ce chaos initial ! Chaque accord est chargé d'une puissance... cosmique. Papa Haydn inspiré par son sujet.

Une oeuvre qui respire la joie et la ferveur, on est soulevé d'enthousiasme à l'écoute du choeur fugué "Die Himmel erzählen die Ehre Gottes".
Orchestre, solistes et choeurs sont du plus haut niveau : G. Janowitz, C. Ludwig, F. Wunderlich, W. Krenn, D. Fischer-Dieskau, W. Berry, Wiener Singverein. La direction de Karajan est énergique, lumineuse et grandiose à la fois, et éclaire cette merveilleuse partition sous son meilleur jour.
La prise de son, quoiqu'ancienne, est équilibrée, et pas désagréable du tout. Vraiment, une galette à passer et à repasser sur toutes les installations.