Commencant pas mon prefere
Mùm : vous enverras dans 1 autre petit mon .. faisant pensé a mario tout en palnant a ecuter finally we are no one en premier aprés tout les autres album sont a ecouter
L'avis de la rédaction :
Mùm est un groupe islandais. Et qui dit islandais, dit mystérieux, étrange et original. Mùm n'échappe donc pas à ces attributs tant il est difficile d'en cerner les membres et les influences de leur musique. Ce troisième opus arrive donc un peu comme un cheveu sur la soupe au regard des sorties actuelles en matière d'électro/trip-hop : "Summer Make Good" est donc un album mystérieux, étrange et original ! La nature, toujours présente dans la processus de création des artistes originaire de cette île lointaine, s'invite donc sur toutes les pistes avec différentes variantes de climat : l'orage en pleine mer tout d'abord et les tempêtes qui ouvrent l'album ("Hu hviss-a ship", "Weeping rock, rock"), puis accalmie ("Nightly Cares") et même une éclaircit ("Stir "), puis reviennent le vent, les nuages sombres et la tempête de nouveau, avant le naufrage final de "Abandonned Ship Bells". Un disque qui s'écoute comme une histoire, rempli de petits bruits, de nappes synthétiques nébuleuses et d'expérimentations soniques. Un album plus difficile aussi que ces deux prédécesseurs, "Yesterday was dramatic..." et "Finally we are no one", plus féeriques et enfantins dans leurs ambiances. Les voix sont toujours aussi cristallines, limite sur la brèche, les arrangements toujours riches, mais le discours a pris en noirceur et en mélancolie... A moins que le légendaire second degré islandais nous perde encore ailleurs, loin de quelconques explications sur un univers décidément très personnel. Une musique électronique organique et très subtile qui pourrait pourtant se révéler soporifique pour certains !
The Tara king theory : idem trés trés planant l'album RKTH
L'avis de la rédaction :
Sombre et clair, lumineux et orageux, ce 2ème album confirme Tara King TH comme l'un des précieux hérauts du trip-hop made in France !
Après un premier album, Sequence 01, sorti en 2002, les Tara King Th reviennent nous abreuver de leur trip-hop.
Trip-hop, oui, mais parsemé d'influences diverses. On sent d'abord l'importance des nappes à consonance new-wave (très à la mode dans le milieu techno en ce moment). L'atmosphère, mise en scène par Arno Boyer, reste relativement sombre mais on sent poindre des petites touches d'optimisme tant la voix de Béatrice (petite soeur de Cécile) Morel-Journel est lumineuse.
L'ambiance se fait tour à tour lourde et aérienne, entraînant l'auditeur dans un voyage des plus agréables.
De plus, on sent le groupe particulièrement inspiré notamment dans l'utilisation des samples.
En résumé, un album à conseiller à tous les fans de trip-hop mélancolique en général, plus particulièrement aux fans des chansons chantées de l'album Londinium d'Archive.
Boards of canada : des vieux de la vielles mais qui sont toujours dactualité tellement leur musique est douce
L'avis de la rédaction :
L'histoire d'un groupe peut commencer à tout moment, et constituer à sa façon des instantanés uniques. Celle des Boards Of Canada a démarré, en quelque sorte, en 1981 ; Mike avait 10 ans...
Partages oniriques et discrets, succès mondiaux et bombes d'esthétisme, chaque production des Boards Of Canada a marqué l'histoire de l'électronique et de la musique folk cinématique. A tel point que les 2 Ecossais (décidément, les duos en électro, ça rime bien) sont connus de tous et souvent redoutés par les anxieux " nouveaux " de l'électro qui considèrent déjà les BOC comme un groupe n'ayant plus rien à prouver.
Les légendes de la douce musique électronique ne naissent pas tous les jours... "The Campfire Headphase' est donc un événement rare et sublime qui - plus que jamais auparavant pour les BOC - est à la fois accessible et lyrique.
Progressive puissance de lumière ("Moment Of Clarity'), les mélodies douces et emphatiques des BOC rappellent, outre les nombreuses références audiovisuelles chères au groupe, des productions dignes de Shadow ("Chromakey Dreamcot'), Bonobo ("Hey Saturday Sun'), Brian Eno, Alpha ("Ataronchronon'), mais aussi celles des complices de Warp et Lex, comme les parties instrumentales de Boom Bip. Finie l'époque torturée de Geogaddi, le duo est revenu aux valeurs des nappes mélodieuses de leur début (le titre de sortie 'farewell fire' en orgue decrescendo)... Hommage omniscient d'un héritage post-moderne des années 70-80, le son de Mike Sandison et Marcus Eoin retourne aux fondements de leurs aspirations et vous emmène loin, dans un pays où règnent luxe, calme et volupté. Toujours avec ce petit décalage sonore qui ne vous laissera jamais indifférent. 3ème miracle pour les Boards of Canada. Mike a 34 ans...
Ensuite en vrac
fridge
L'avis de la rédaction :
Quatrième album de ce trio expérimental londonien, Happiness est à l'image de la pochette, un univers décontracté. Avec des morceaux allant de 3 a 14 min, Fridge ne se préoccupe pas des formats commerciaux, ils font leur musique, s'inspirant directement et librement de ce qu'ils ressentent. Leur son est donc parfois un peu étrange mais tout a fait agréable, l'essentiel étant de se laisser transporté dans l'intimité des compositions.
Talvin Singh
L'avis de la rédaction :
Magnifique exercice que cet album de l'artiste anglo-indien Talvin Singh. Percussions, cordes, nappes de sons électros et rythmiques très londoniennes, voix indiennes, tout se mélange avec une efficacité incroyable... Ecoutez la sublime intro "Traveller", et laissez-vous entraîner dans les méandres poétiques de cette oeuvre parfaite dans le style qu'elle explore... Un 'asian sound' racé et élegant bien ancré dans son époque.
four tet
Kieran Hebden, Londonien de 25 ans, est un prodige. Fridge, son premier groupe, est signé par Trevor Jackson (Output Records) en 1996. Ceci permet au groupe de jouer leur post-rock-folk à travers l'Angleterre et l'Europe. 4 albums plus tard, Kieran monte son projet solo sous le nom de Four Tet. Dialogue, le 1er LP sort chez Output en 1999. 1ers singles encensés par la presse. Pause sort en 2001 chez Text Records, son propre label, et consacre Four Tet pour de bon... Rounds, son 3ème album, confirme le génie. La suite nous dira vers quel chemin il se tourne !
Alif Tree
L'avis de la rédaction :
Quel plaisir d'écrire des mots sur les notes d'un tel album... Après 2 opus assez vibrionnants et compulsifs, la " French Cuisine " du confirmé Alif Tree répond à une recette particulière : celle d'une culture à la fois visuelle et musicale, technique et sensorielle, chaleureuse et sincère.
Alif Tree vous offre à la fois le touché d'un puriste du jazz sans son opacité, la chaleur d'une soul subtile mais pas insistante, ou encore un downtempo racé et efficace, jamais simpliste et pourtant mémorisable dès la première écoute... Tout ceci n'a rien à voir avec la cuisine, mais est bel et bien français.
Question mélange, Alif est un vrai chef : complice de pointures comme Bugge Wesseltoft côté Jazz électro ou encore Rona Hartner pour la world, les personnages de son 3ème album sont remarquables : Nina Simone, Shirley Horn, Anna Karina...
Sur ces 10 titres, tout sans exception se consomme avec délectation, avec une classe égale ou supérieure aux plus grands du genre, sur plusieurs registres : "Deadly Species', Enough', "My Soul' excellent dans une jazz/soul à la TroubleMakers, Cinematic Orchestra, Kinobe... "Rain River, "I Feel Blue' arborent un côté plus cinématique, "L'Amor Nuna Muere' plus world trip-hop... Le titre final boucle l'ensemble sur un clair hommage au génial Thomas Newman...
Tout simplement un des meilleurs albums downtempo jazz de notre époque !
et le famuex Harold budd en duo avec Brain Eno .... je n'est jamais trouvé aussi doux comme cd mais alors jamais .... l'album Gyph
tout les commentaires sont pour les dernier cd sorti ; et tiré du site trip hop .net
suite de la liste plus tard
) :
