Le Dom a écrit:Mais ce qui est sûr c'est que ce n'est pas forcément un album immédiat, il faut l'apprivoiser, surtout dans sa première partie.
Un "Grower" peut-être
(
http://www.urbandictionary.com/define.p ... r%20(album) véridique
)
Le Dom a écrit:Il y a donc quelques critiques positives pour cet album.
Patiente, on est pas au bout de nos surprises
, les réjouissances ne font que commencer
Petit historique pour ceux qui prennent en cours cet épisode d'un suspens insoutenable .
Première salve par des chroniqueurs à la gachette facile et rapide, notamment Thomas Burgel des Inrocks, l'insurrection est en marche, le sacro saint règne de Radiohead va cesser, on peut en dire tout le mal qu'on en pense, l'album est une daube
(déformation toute légère de la forme de son propos, c'est pour les besoins de mon intrigue
)
http://www.lesinrocks.com/musique/musiq ... a-pour-ca/Puis c'est une contre-insurrection de quelques loyalistes bloggeurs fidèles au groupe, tout n'est pas perdu :
http://www.inside-rock.fr/Consideration ... -chroniqueEnfin un renversement de situation, les insurgés négocient par le biais de leur élèment modéré le pistolero
JD Beauvallet des mêmes Inrocks, qui tire un constat lucide des derniers évènements.
http://www.lesinrocks.com/musique/musiq ... eauvallet/Chronique à lire en entier gaffe 5 pages sinon au moins la fin,
Extrait des deux derniers paragraphes en conclusion :
"On ne poussera pas la démagogie jusqu’à affirmer que les avis les plus argumentés et, hum, musicaux, ne sont venus que des internautes et fans, déçus ou non, du groupe. Il apparaît pourtant à l’arrivée que le procès intenté par les professionnels est biaisé, faussé – et que la musique n’est plus qu’un prétexte à des règlements de comptes longuement ruminés. Il est d’ailleurs intéressant de noter que l’affrontement entre professionnels et internautes, d’abord strictement théorique, de principe à partir de la commercialisation vendredi, a lentement évolué, au cours du week-end, vers un débat nettement plus critique et construit.
Il faut dire qu’entre temps, les uns et les autres ont enfin pu écouter proprement The King of Limbs et en peser sans hystérie l’importance ou la futilité, le coup de génie ou la supercherie. Car Radiohead ne saurait accepter la tiédeur, la retenue. On ne change pas impunément le cours du rock moderne : il y aura fatalement des passions aveugles comme des agressions de principe. Il suffisait d’être sur le net ce week-end pour voir se dessiner un grand écart rassurant : la musique peut encore être un sujet d’empoignades, de débat virulents avec des enjeux plus grave visiblement que la simple vie, que la simple mort."
Après ces belles paroles, je lui pardonne même sa critique excessive du dernier Blonde Redhead