Musique vivante : musiciens, instruments, festivals & concerts..
Johnny Hallyday
» 08 Déc 2017 21:51
camps a écrit:Non, Johnny n'étais pas belge..Il était né à Paris dans le IX..de mère française et père américain..Après plusieurs tentatives il n'avait jamais pu obtenir la nationalité belge..
Je vois que mon humour est trop fin et a été pris au 1er degré mais c'est pas grave
robob a écrit:Bon les gars, c'est bien sympa ces polémiques sur ce que gagnait le monsieur, sur la défiscalisation, sur le tapage médiatique, sur ce qu'on peut penser des hommages des hommes politiques actuels (qu'on aura oubliés dans quelques années et qui eux se gênent pas pour vivre largement avec notre pognon). Toutes les stars du show biz sont à la même enseigne : on leur demande juste de nous faire rêver sinon au moins de nous distraire.
Je vous explique ce que peut représenter Johnny pour beaucoup, à commencer par moi :
- Je suis né (pas dans la rue) en 1963 : mon père dansait avec ma mère quelques mois avant, tandis que dans le jukebox tournait le 45 tour de "l'idole des jeunes". Il avait 27 ans (mon père), ma mère 23 ans. - Entre 1970 et 1974, un petit garçons chantait à tue tête avec ses frères, à l'arrière d'un Peugeot 404 break sur des routes perdues de Madagascar : l'autoradio passait souvent des cassettes de Johnny. C'était "Jésus-Christ", "La pollution", "essayez", et bien d'autres titres inscrits à jamais dans ma mémoire. je n'avais pas 10 ans. - Plus tard au collège, on écoutait les Bee Gees, je découvrais les Pink Floyd. Mais Johnny continuait de m'éclater quand il chantait "Gabrielle" ou "requiem pour un fou". - A l’adolescence je l'oublie un peu le Johnny, il y a tellement de trucs à écouter à la fin des 70's... Et à 16 ans en 1980, écouter Johnny c'est un peu ringard, de la musique de vieux... - En 1985, je commençais à peine de bosser, entre un bol de Cure et une tartine de Genesis, voilà t'y pas que notre bon vieux rocker national nous met une couche de confiture avec Tenesee. - En 1998, j'ai 35 ans et déjà 3 fils : j'écoute plutôt du Jazz ou de la world. La claque quand, à l'occasion d'une invitation, je vois Johnny chanter "Allumer le feu". Voilà bien un titre qu'il faut voir... Et nous voilà presque 20 ans plus tard, mon père est parti, ma mère est arrière grand mère, j'ai 54 ans. Toute ma vie j'ai aimé la musique, toute la musique. Mais ce 6 décembre au matin, en allant bosser, en écoutant FIP sur l'autoradio, j'ai appris comme tous la nouvelle et ça m'a fait quelque chose : comme un petit bout de toute la musique que j'aime qui est définitivement parti.
J'aime beaucoup ce que tu as dit et je t'en remercie. C'est absolument mon sentiment et je n'aurais pas su le dire avec autant d'élégance et de sincérité.
camps a écrit:Non, Johnny n'étais pas belge..Il était né à Paris dans le IX..de mère française et père américain..Après plusieurs tentatives il n'avait jamais pu obtenir la nationalité belge..
Non, le père de Johnny n'était pas américain mais belge. Halliday (avec un i) était le pseudonyme de scène du mari de sa cousine, danseur acrobatique.
Johnny a menti sur ce point au début de sa carrière en le faisant croire, jugeant que ça sonnait plus rock que Jean-Philippe Smet, son vrai nom... et que ça faisait plus américain. Présenté par Line Renaud lors de son 1er passage à la TV en 1960, Il a confirmé ce mensonge.
Ce n'est que plus tard que, sur les conseils de Charles Aznavour, il a avoué la vérité.
En plus de lui avoir écrit certaines de ses chansons comme Retiens la nuit ou Sur ma vie, Charles Aznavour a donné bon nombre de conseils à son poulain comme celui de ne pas mentir quand il s'est rendu compte que, contrairement à ses dires, Johnny Hallyday n'avait pas d'origines américaines. " Il ne faut jamais mentir au public" l'avait-il sermonné en l'incitant ensuite à dire la vérité sur ses origines. Johnny Hallyday prendra note. "Ma mère est française et mon père est belge" révélait-il finalement quelques jours après à la télévision.
poilau a écrit:... Il faut reconnaître que les Johnny, Claude François, Sheila, et cie sont nés à la bonne époque, il leur serait impossible de réussir cette carrière aujourd'hui.
Ils sont probablement une minorité comparés à tous ceux (zé celles ) tombé.e.s dans l'oubli D'autres les remplacent maintenant avec les moyens de l'époque actuelle : par exemple sur les gugusses avec leurs chaînes youtube, grosses pourvoyeuses de quoneries, dont certaines procurent pourtant des revenus non négligeables (et totalement indécents). Ils auront certainement une moindre longévité, mais bon ...
Je n'y crois pas car les goûts musicaux, et culturels au sens large, sont trop éclectiques aujourd'hui, du fait de la multiplication de l'offre.
"Des centaines de milliers de personnes suivront, ce samedi matin à Paris, le convoi funéraire du rocker qui descendra les Champs-Élysées pour rejoindre l'église de la Madeleine."
Et pour les fans si vous voulez déposer une gerbe sur sa tombe il vous en coutera mini 4000€. 2 billets AR vers Pointe-à-Pitre puis changement d'avion et transport en avion à hélices Air Caraïbe jusqu'à St Barthélémy la seule île blanche de l'arc Antillais qui en compte 700. Pourquoi blanche ? Les St Barths n'ont jamais pratiqué l'esclavage. J'y suis allé .... en Mars 1984. St Barth était alors une île paisible où résidait quand même un milliardaire : Rockefeller. J'avais loué un bungalow pour deux dans la Baie des Flamants, à 10m du bord du lagon, mes voisins étaient du New-Jersey. En allant à la pharmacie je suis arrivé à la porte avec Antoine le chanteur dont le voilier jaune était ancré à quelques dizaines de mètres. Ce qui m'avait le plus étonné dans cette île minuscule, accueillante ce sont les cimetières. les tombes sont simples, peintes en blanc et ne portent aucune inscription. Donc si vous souhaitez allez voir la future tombe de Johnny, sachez que vous aurez du mal à la trouver...
A l'époque les terrains étaient quasi au même tarif qu'en Guadeloupe. Aujourd'hui certaines villas se louent 50000€ (cinquante mille) euros/jour et la plupart des hôtels sont luxueux. Le propriétaire de l'Hôtel Manapany que j'ai connu dans un hôtel de bord de mer que je dirigeais en France m'a dit "si tu viens je te fais 50%", je lui ai répondu "50% c'est trop cher pour moi"... hélas, c'était sa dernière proposition.
La vue depuis la piscine de la villa de Johnny...
Dernière édition par onovno le 10 Déc 2017 11:51, édité 2 fois.
robob a écrit:Bon les gars, c'est bien sympa ces polémiques sur ce que gagnait le monsieur, sur la défiscalisation, sur le tapage médiatique, sur ce qu'on peut penser des hommages des hommes politiques actuels (qu'on aura oubliés dans quelques années et qui eux se gênent pas pour vivre largement avec notre pognon). Toutes les stars du show biz sont à la même enseigne : on leur demande juste de nous faire rêver sinon au moins de nous distraire.
Je vous explique ce que peut représenter Johnny pour beaucoup, à commencer par moi :
- Je suis né (pas dans la rue) en 1963 : mon père dansait avec ma mère quelques mois avant, tandis que dans le jukebox tournait le 45 tour de "l'idole des jeunes". Il avait 27 ans (mon père), ma mère 23 ans. - Entre 1970 et 1974, un petit garçons chantait à tue tête avec ses frères, à l'arrière d'un Peugeot 404 break sur des routes perdues de Madagascar : l'autoradio passait souvent des cassettes de Johnny. C'était "Jésus-Christ", "La pollution", "essayez", et bien d'autres titres inscrits à jamais dans ma mémoire. je n'avais pas 10 ans. - Plus tard au collège, on écoutait les Bee Gees, je découvrais les Pink Floyd. Mais Johnny continuait de m'éclater quand il chantait "Gabrielle" ou "requiem pour un fou". - A l’adolescence je l'oublie un peu le Johnny, il y a tellement de trucs à écouter à la fin des 70's... Et à 16 ans en 1980, écouter Johnny c'est un peu ringard, de la musique de vieux... - En 1985, je commençais à peine de bosser, entre un bol de Cure et une tartine de Genesis, voilà t'y pas que notre bon vieux rocker national nous met une couche de confiture avec Tenesee. - En 1998, j'ai 35 ans et déjà 3 fils : j'écoute plutôt du Jazz ou de la world. La claque quand, à l'occasion d'une invitation, je vois Johnny chanter "Allumer le feu". Voilà bien un titre qu'il faut voir... Et nous voilà presque 20 ans plus tard, mon père est parti, ma mère est arrière grand mère, j'ai 54 ans. Toute ma vie j'ai aimé la musique, toute la musique. Mais ce 6 décembre au matin, en allant bosser, en écoutant FIP sur l'autoradio, j'ai appris comme tous la nouvelle et ça m'a fait quelque chose : comme un petit bout de toute la musique que j'aime qui est définitivement parti.
J'aime beaucoup ce que tu as dit et je t'en remercie. C'est absolument mon sentiment et je n'aurais pas su le dire avec autant d'élégance et de sincérité.
padcost a écrit:Musicalement, Johnny Hallyday, comme son pseudo l'indique, n'a jamais été autre chose qu'un produit industriel typique du kitsch nord-américain...
Allez Padcost, dès que tu es tout seul à la maison et que tes "amis" ne peuvent pas te voir, mets toi une petite vidéo de "Ma gueule", prends une banane dans ta cuisine en guise de micro et fais-toi un petit karaoké en gueulant aussi fort que tu peux : tu verras, la musique populaire ou de variété, ça a aussi du bon.
Faire une critique musical de Johnny, c'est un peu comme vouloir intellectualiser un coït.
ça fait du bien de voir ce genre de rassemblements qui soudent les gens au lieu de les diviser, excellente idée des funérailles joyeuse avec un concert
FreqResPlot a écrit:ça fait du bien de voir ce genre de rassemblements qui soudent les gens au lieu de les diviser, excellente idée des funérailles joyeuse avec un concert
Oui Ca prouve que sur le fond On est pas si con que cela,
On sait quand c’ est nécessaire, que le partage est essentiel,
philou9178
Messages: 5868
Inscription Forum: 24 Nov 2006 12:59
Localisation: Essonne 91- Squatteur épisodique Paris Stade Jean Bouin et Saint Denis Stade de France