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Battlestar Galactica 2003 - saisons 1,2,3,4.

Message » 31 Mai 2015 15:56

ngc1976 a écrit:Je m'ouvre, je m'ouvre... je vois rien !!!
A mon avis t'as plutôt abusé de la centurienne :hein:

Cylon a écrit:Ouvre toi plus, ouvre. :mdr:

(plus sérieusement, je l'ai trouvé brillant ce final 8) ).


Toute la série l'est à mes yeux. La première fois qu'on la regarde, on trouve que la religion prend un part trop importante mais après on se rend compte que c'est presque impondérable vu qu'il s'agit de l'histoire d'une civilisation humaine. C'est aussi la première série sf vraiment noire et réaliste au niveau des relations entre personnages, après la tentative presque réussie de Stargate Universe.
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Message » 31 Mai 2015 22:57

ngc1976 a écrit:
ngc1976 a écrit:Je m'ouvre, je m'ouvre... je vois rien !!!
A mon avis t'as plutôt abusé de la centurienne :hein:



Toute la série l'est à mes yeux. La première fois qu'on la regarde, on trouve que la religion prend un part trop importante mais après on se rend compte que c'est presque impondérable vu qu'il s'agit de l'histoire d'une civilisation humaine. C'est aussi la première série sf vraiment noire et réaliste au niveau des relations entre personnages, après la tentative presque réussie de Stargate Universe.


Stargate universe est sortie après Battlestar Gallactica, me semble t'il. Sinon entièrement d'accord.

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Message » 01 Juin 2015 6:42

Oups ah oui "petite" inversion :ane:
ngc1976
 
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Message » 01 Juin 2015 8:08

Cylon a écrit:
ogobert a écrit:Je viens de recevoir un communiqué de presse annonçant la sortie en DVD et Blu Ray du film original des années 80

C'est le pilote de la série de 1978, et c'est bizarre qu'ils ne rééditent pas la saison 1 entière... :wtf:

ngc1976 a écrit:Je m'ouvre, je m'ouvre... je vois rien !!!
A mon avis t'as plutôt abusé de la centurienne :hein:

Ouvre toi plus, ouvre. :mdr:

(plus sérieusement, je l'ai trouvé brillant ce final 8) ).


C'est édité aux usa et Canada VF et STF depuis Mai , ça viendra surement en europe bientôt vu les nombreuses langues disponibles (Français ,italien,espagnol...)

Apparemment ils proposent chaque épisode en 1/33 et un inutile 1/78 (vu que c'est visiblement recadré dans le cadre 1/33), ce qui fait le double de Disc pour rien et double le prix aussi pour rien .

Il y a des chances que si ça sort en europe on aura droit qu'a la version 1/33, les éditions double format n'ont vu le jour qu'aux USA du temps du DVD et n'ont jamais vraiment franchi la frontière ,deplus ces versions 1/78 (pour Galactica) n'ont que l'anglais en Audio et que le Français et l' espagnol en sous titrage (c'est typique pour le marché nord américain)

http://www.blu-ray.com/movies/Battlesta ... ay/119231/

Image

Le coffret en version simple avec une image 1/78 (donc recadrée) toujours pour les US.

Image
jhudson
 
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Message » 03 Juin 2015 0:29

Stargate universe est sortie après Battlestar Gallactica, me semble t'il. Sinon entièrement d'accord.

Pas du tout d'accord, pas aimé SGU (et pourtant SG1 et SGA étaient mes premiers coups de cœur télévisuels (c'est générationnel aussi)), certainement par manque d'humour, d'attachement et de légèreté. BSG en a peu, mais BSG c'est un autre niveau.

@jhudson : merci pour l'info :) Mais la série de 78 en DVD me suffit perso, celle de 80, sur terre, est irregardable. :lol: :oops:
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Message » 03 Juin 2015 1:57

Le monsieur parlait juste de la noirceur nouvelle dans une série sf pour SGU (à part deux épisodes très bons d'ailleurs, dans ST Enterprise et Voyager)

Cylon a écrit:Mais la série de 78 en DVD me suffit perso, celle de 80, sur terre, est irregardable. :lol: :oops:


Je confirme, comme tous ceux qui ont eu la malchance de tomber dessus :mdr: Comment ils ont pu concevoir, réaliser, produire et diffuser une telle bouse en pensant que ça pouvait marcher :wtf:
ngc1976
 
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Message » 03 Juin 2015 13:05

Ronald D. Moore a conçu BSG en opposition par rapport aux consignes héritées de Gene Roddenberry sur Star Trek. Après huit ou neuf ans d'idéalisme et de "pas d'intrigues suivies sur plus d'un ou deux épisodes, pas de conflits entre membres de l'équipage, pas de vision négative du futur", Moore avait suffisamment d'idées ou d'histoires à raconter dans une autre veine.

L'irruption du religieux dans BSG ne me pose pas problème, et elle a effectivement eu lieu très tôt (les hallucinations de Baltar, les rêves de Roslin), mais je pense cependant que la résolution de l'intrigue sous l'impulsion d'une forme de transcendance est très maladroite et a une allure de deus ex machina. Entre les règlements de compte concernant les Cinq derniers, une ficelle d'écriture lamentable pour boucler l'intrigue des Cylons, et le coup de l'installation sur Terre, avec une civilisation avancée qui aurait dégénéré en quelques siècles avant notre existence, il y a un peu trop d'éléments absurdes à digérer. Il y a quelques très grandes scènes dans ce final (tout ce qui implique Roslin et Adama), mais les effets autour de Starbucks/pas Starbucks tombent beaucoup à plat. Curieusement, l'épilogue ne me dérange pas tant que ça, vu qu'il est aussi une pirouette comique (quand on voit le robot dont il faudrait se méfier...).

De toute façon, boucler une grande saga fantastique ou SF avec une intrigue linéaire et foisonnante n'a rien de facile, les qualités permettant aux auteurs d'imaginer tout un cadre avec des règles étranges n'étant souvent pas les mêmes que celles qui permettent de conclure une histoire de façon satisfaisante. LOST, La Tour sombre, le cycle des Cantos d'Hypéron ou la trilogie de jeux Mass Effect (fortement influencés par BSG, avec quelques voix communes, et une production au Canada) n'avaient pas trouvé de porte de sortie beaucoup plus réussie. Il faut trouver une conclusion pour l'histoire des personnages principaux, et équilibrer ça par rapport au sort général d'un monde, voire de l'univers tout entier.

En fait, le fond du problème, c'est qu'un univers de fiction a de toute façon un dieu "naturel", l'auteur. C'est lui qui décide seul, arbitrairement, du destin des personnages, de la création de nouveaux mondes ou de leur destruction. Il peut décider que dans ces mondes, il y aura du religieux, une forme de transcendance. Mais on reconnaît un "bon" auteur au fait qu'il ne se confond pas avec cette transcendance, et que ses choix d'écriture ne se réduisent pas à cette seule intervention du "divin". Or, dans le final de BSG, il y a trop de chevilles scénaristiques pour moi, et l'intervention de la transcendance (Dieu, IA ultime, etc.) sert surtout aux auteurs à évacuer des éléments qu'ils n'arrivaient pas à régler sinon, à côté de ces autres chevilles.
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Message » 03 Juin 2015 14:29

Pourquoi s'acharner sur LOST, l'une des plus grande série de l'histoire de la télé, parce qu'on peut citer deux ou trois séries mieux terminées ? Les 3/4 des gens n'ont même pas compris la fin de LOST. 99,999 % des séries ont une fin misérable, voire pas de fin du tout. Pourquoi ne pas plutôt citer Heroes, une série populaire qui est partie en couilles bien avant la fin ? Et Twin Peaks ? Ou X-Files ? Des monuments de la télé. Est-ce que leur fin était meilleure ? Je pense qu'elles étaient complètement bâclées.

Cela dit, là où je te rejoins concernant BSG c'est sur la manière dont Starbuck trouve le chemin de la Terre. Pas très subtil. Ça sent la précipitation.
Pyjam
 
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Message » 03 Juin 2015 18:01

Sledge Hammer a écrit:Ronald D. Moore a conçu BSG en opposition par rapport aux consignes héritées de Gene Roddenberry sur Star Trek. Après huit ou neuf ans d'idéalisme et de "pas d'intrigues suivies sur plus d'un ou deux épisodes, pas de conflits entre membres de l'équipage, pas de vision négative du futur", Moore avait suffisamment d'idées ou d'histoires à raconter dans une autre veine.

L'irruption du religieux dans BSG ne me pose pas problème, et elle a effectivement eu lieu très tôt (les hallucinations de Baltar, les rêves de Roslin), mais je pense cependant que la résolution de l'intrigue sous l'impulsion d'une forme de transcendance est très maladroite et a une allure de deus ex machina. Entre les règlements de compte concernant les Cinq derniers, une ficelle d'écriture lamentable pour boucler l'intrigue des Cylons, et le coup de l'installation sur Terre, avec une civilisation avancée qui aurait dégénéré en quelques siècles avant notre existence, il y a un peu trop d'éléments absurdes à digérer. Il y a quelques très grandes scènes dans ce final (tout ce qui implique Roslin et Adama), mais les effets autour de Starbucks/pas Starbucks tombent beaucoup à plat. Curieusement, l'épilogue ne me dérange pas tant que ça, vu qu'il est aussi une pirouette comique (quand on voit le robot dont il faudrait se méfier...).

De toute façon, boucler une grande saga fantastique ou SF avec une intrigue linéaire et foisonnante n'a rien de facile, les qualités permettant aux auteurs d'imaginer tout un cadre avec des règles étranges n'étant souvent pas les mêmes que celles qui permettent de conclure une histoire de façon satisfaisante. LOST, La Tour sombre, le cycle des Cantos d'Hypéron ou la trilogie de jeux Mass Effect (fortement influencés par BSG, avec quelques voix communes, et une production au Canada) n'avaient pas trouvé de porte de sortie beaucoup plus réussie. Il faut trouver une conclusion pour l'histoire des personnages principaux, et équilibrer ça par rapport au sort général d'un monde, voire de l'univers tout entier.

En fait, le fond du problème, c'est qu'un univers de fiction a de toute façon un dieu "naturel", l'auteur. C'est lui qui décide seul, arbitrairement, du destin des personnages, de la création de nouveaux mondes ou de leur destruction. Il peut décider que dans ces mondes, il y aura du religieux, une forme de transcendance. Mais on reconnaît un "bon" auteur au fait qu'il ne se confond pas avec cette transcendance, et que ses choix d'écriture ne se réduisent pas à cette seule intervention du "divin". Or, dans le final de BSG, il y a trop de chevilles scénaristiques pour moi, et l'intervention de la transcendance (Dieu, IA ultime, etc.) sert surtout aux auteurs à évacuer des éléments qu'ils n'arrivaient pas à régler sinon, à côté de ces autres chevilles.


Bonne analyse.
Faire une fin en SF c'est toujours difficile, surtout quand on a la prétention de vouloir donner une réponse (2001 réponse à un mystère par un plus grand mystère)

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Message » 03 Juin 2015 18:09

Peu être parce la fin de Lost est une facilité quand on ne peux pas donner d'autre explication , car la série a été écrite pendant longtemps sans qu'aucun scénariste ne sachent ou ils allaient vraiment, dans ces conditions difficile d'avoir une histoire cohérente et cette fin est aussi une façon de dire tout ce que vous avez vu avant n'avait pas besoin d'avoir d'explication précise.

Le pitch ils (ou il) sont tous morts mais ils ne le savaient pas (et encore moins le spectateur) n'a rien de nouveau surtout au cinema ,mais faire le coup sur une série c'est assez gonflé , il y a aussi le pitch " tout cela était un rêve " qui permet d'aller encore plus loin dans l'invraisemblance des récits, mais la les fans les auraient lynché .

Ps:je n'ai pas assez regardé la série pour avoir un avis plus détaillé .

Star trek Vs Galactica:

Et aussi surtout PAS de religion dans Star Trek, ce que les showrunners de DS9 n'ont pas du tout respecté, mais ont détourné cela en disant que les dieux en questions étaient des Extra terrestres, ça fini par être assez lourd je trouve .
jhudson
 
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Message » 03 Juin 2015 18:51

jhudson a écrit:Le pitch ils (ou il) sont tous morts mais ils ne le savaient pas (et encore moins le spectateur) n'a rien de nouveau surtout au cinema ,mais faire le coup sur une série c'est assez gonflé ,

Tu ne sais pas de quoi tu parles : ils n'étaient pas morts du tout !!!

Quand je disais que les 3/4 des gens n'ont rient compris (et ne cherchent pas à comprendre). Tu viens de montrer c'est vrai.
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Message » 06 Juin 2015 5:15

ngc1976 a écrit:
Pyjam a écrit:L'avant-dernière réplique de la série :
— Tu sais bien qu'Il déteste qu'on l'appelle Dieu.
...ouvre pourtant des perspectives toutes différentes, surtout dans une série consacrée à l'intelligence artificielle.


Peu avant cette réplique, six parle de probabilités en considérant l'univers comme un système... Qu'en penses-tu, tout ça ne serait qu'une matrice conçue par "One true god", la seule entité réelle de cette histoire?


Nan mais ta réponse m'intéresse hein...
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Message » 06 Juin 2015 5:31

Désolé, je t'avais oublié.

Je n'ai pas vu d'indice dans la série qui donne à penser que One True God a créé l'univers de la série, sauf à considérer que OTG = Ronald D. Moore, ce qui après tout est une interprétation possible.

Je voulais dire que, puisque l'intelligence artificielle évolue plus rapidement que l'intelligence humaine, du moins une fois qu'elle est apparue, alors elle devrait évoluer plus rapidement vers une forme ultime, telle qu'évoquée par Dan Simmons dans La Chute d'Hypérion, une forme quasi divine, et qui aurait pour ambition d'aider les formes de vies inférieures, comme la nôtre et les cylons, à évoluer, comme agirait un bodhisattva de la religion bouddhiste.
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Message » 07 Juin 2015 8:22

Pourquoi cette forme quasi divine aurait pour ambition d'aider les formes de vies inférieures?

J'ai aussi du mal à capter le concept de stade ultime d'évolution. A mon avis il ne pourrait être possible que dans le cadre d'un environnement qui lui n'évolue pas.
ngc1976
 
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Message » 07 Juin 2015 9:36

Pourquoi n'aurait-elle pas pour ambition d'aider les formes de vies inférieures ?

En matière de religion, BSG bouffe à tous les râteliers, y compris le bouddhisme, on y parle de réincarnation et de cycle à l'échelle de l'espèce.

Selon le bouddhisme, le bodhisattva est celui qui a atteint l'éveil (ou est sur le point de l'atteindre), mais renonce au nirvana pour aider les autres à progresser.

Il va falloir que tu fasses un peu de recherche si tu veux aller plus loin. :wink:
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