blue dream a écrit:1. Celle de Boulez chez Sony : la seule version où j'ai le sentiment d'écouter de la vraie musique et non cette rengaine (la différence est vraiment stupéfiante !). Le double CD propose les oeuvres complètes, ce qui change de l'édition "best of" de Osawa par exemple, procédé qui m'horipile.
2. Celle de Tomita, sur un album Ravel entièrement réalisé sur des synthétiseurs : étonnant et très beau (bien qu'au Boléro, je préfère les plages de Daphnis..., Ma mère..., l'Infante...)
Faut peut-être pas exagérer non plus !
Pierre Monteux, Paul Paray, Haitink, Karajan, Munch, Ozawa, et tant d'autres ont réussi le boléro dont la plus grande difficulté est de ne pas accélérer en route ! Quasi personne n'y arrive du reste. P'têtre Paray et Boulez, et encore !
Et puis tu sais : Ravel expliquait qu'il n'y avait aucune musique dans son boléro... Derrière ce paradoxe qui n'a rien à voir avec la qualité de l'oeuvre mais avec la définition de ce qu'est la musique à l'époque de ce génie, se cache un fond de vérité intéressant à creuser.
C'est vrai que la répétition de la même mélodie d'un bout à l'autre avec une modulation pour la péroraison finale...
Alain