Nael Schon a écrit:MonsieurRenne a écrit:On peut aussi vivre la religion en écartant la question de l'existence ou non de Dieu... car la religion c'est aussi une communauté de personnes qui prônent des valeurs, les partagent avec le monde, les imposent aussi.
Dieu a fait l'homme libre et lui a donné l'amour... à lui de se débrouiller ensuite
MR
Ce sont des valeurs humanistes, pas besoin de religion pour proner ces valeurs. La religion a d'ailleurs plutot contribué àl'exclusion qu'au partage.
Vision a posteriori de l'Histoire un peu non ? Sachant ce que nous savons aujourd'hui, peut être n'aurions nous pas tenter certaines expériences religieuses, sociales ou politiques par le passé. Disons que la religion ne peut être réduite à un questionnement sur la mort, des choses nettement plus spirituelles viennent s'y greffer. L'idée spirituelle existe depuis les débuts de l'humanité. On peut de plus remarquer qu'avec l'augmentation du confort, à travers les crises, ou en dominant son milieu l'humanité ne s'en est pas forcément affranchi. Les sociétés materialistes ont une aspiration religieuse importante. La seule chose que le Communisme n'a pas réussi à détruire c'est la religion, elle a souvent éliminé le clergé, mais jamais la religion.
S'affranchir de son milieu n'empêche pas de se poser certaines questions. Je conseille vivement à tout scientifique la pratique des sciences humaines pour cesser de n'appréhender les systêmes et facteurs sociaux comme des données d'ordre physiologique. La complexité de l'humanité, des phénomènes induits (arts, philosophie, spiritualité etc...) ne peut exclusivement être envisagée comme un ensemble de phénomène hormonaux, physiologiques, comportementaux... Cette approche ne fait que se heurter avec plus d'élan au problème central de la causalité: Pourquoi? Penser que cette question ne serait qu'une résonnance de la peur de mourrir, trouve ses limites dans l'astrophysique ou dans la cosmologie dans son ensemble...
Amicalement Loïc