Julien tu devrais lire tout le post avant de poster et celui dont celui ci est issu... Tout ce que tu dis a deja été dit par Yves et par moi pour le principe de l'homéopathie. Et j'ai insisté sur ce qu'était un bon homéopathe : il repend l'allopathie quand il le faut ou envoie son malade a un allopathe quand l'affection est déclarée;
Cela étant, il ne faut pas confondre médecine par les plantes (principes actifs à dose parfois élevée) et homéopathie qui ne prend pas pour base que des plantes mais qui dilue toujours.
Les grecs ne connaissaient pas l'homéophathie... en revanche, ils connaissaient la mytridatisation. Et semble-t-il les Egyptiens savaient faire des anti poisons contre les morsures de serpents à l'aide du venin et avaient remarqué que certaines moisissures et le miel avaient des vertus pour éviter aux plaies de s'infecter tout comme ils savaient qu'il fallait pisser sur les plaies et les brûlures car ils avaient des notions de "stérilité" (sans les comprendre tout à fait) qui ne seront découvertes, parlons plutot d'aseptie, que par un médecin autrichien du XIX e siecle qui se lavaient les mains entre deux malades (solution d'acide borique ou de chaux, je ne sais plus, c'est tellement vieux pour moi tout ça) et dans son service les femmes qui accouchaient ne mourraient plus de fievres purpuréales comme dans les autres services ou l'on passait allégrement d'un plaie purulente à une dissection puis à un accouchement sans se laver.
Il a pourtant été mis en prison pour fou... il en est sorti et pour prouver le bien fondé de sa méthode, il s'est injecté du pus ou un truc comme ça... et a annoncé qu'il en mourrait et il en est mort...
La médecine moderne en Europe a quelques grandes dates : cautérisation des plaies, découverte de la quinine, ce médecin et pasteur... sur quoi à peu près tout à pu se fonder par la suite.
Tout ceci a sauvé des vies : pas l'homéopathie.
Alain