et que Polonsky : les sonates de Haydn par Schiff sont maniérées et affectées à un point d'autant plus fascinant que ces oeuvres, au contraire des sonates de Mozart, sont très faciles à réussir. C'est mou, indécis, sans inscrustation dans le clavier, sans vitalité rythmique et les fluctuations de tempos sont trop incontrôlées.
Mais c'est la marque de fabrique de ce pianiste qui est, néanmoins pire, dans le reste du répertoire.
L'écouter jouer Bach ou Schumann est un supplice.
Il n'y a que Schubert qui s'accomode parfois de cette indécision qui devient alors une lience poétique ! J'ai entendu une fois Schiff admirablement bien rendre la Sonate D 959. J'en étais épaté !
Mais son beethoven est une catastrophe !
Alain
