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Musique enregistrée : BLURAY, CD & DVD musicaux, interprètes...

Dans la lignée de Tom Waits ?

Message » 26 Sep 2006 11:47

j'aime bien scar, tyni voices, j'ai aussi fuse (un chouilla plus hip hop, ou plutôt trip hop), trampoline, talk of heaven et kindess of the world (tous les 3 dans une veine plus country),

il a bossé aussi pour l'excelletn salomon burke, un ressucité du blues rock :idee:

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Message » 30 Nov 2007 23:22

Jeff de Montpellier a écrit:Salut

J'ai un nom pour le fils spirituel de Tom: Joe Henry

Ce mec n'est absolument pas connu dans nos contrées et pourtant il est doué et prolifique ...

Je vous conseille 2 albums :
SCAR (avec entre autres Ornette Coleman, Brad Mehldau, Marc Ribot)
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Et Tiny voices
Image

Dont voici la critique des inrock:

Depuis quelques années, Joe Henry sème dans le paysage américain des disques à nul autre pareils, au pire attachants (Fuse) et au mieux sidérants de beauté (Scar), sans que la rumeur publique n’en soit davantage troublée. Trop insaisissable pour que les feux de l’actualité se braquent sur lui, Henry n’a vraiment défrayé la chronique que deux fois : lorsqu’il a écrit un tube (Don’t Tell Me) pour Madonna, sa belle-sœur dans le civil, puis lorsqu’il a produit Don’t Give up on Me, l’album qui a ressuscité Solomon Burke. Mais pour ses admirateurs, il est avant tout cette silhouette passante qui, tous les deux ou trois ans, sort de sa pénombre pour abandonner une poignée de chansons stupéfiantes, qui tombent sur le monde comme des apparitions.

Quand Scar est arrivé en 2001, beaucoup se sont d’abord crus victimes d’une hallucination. Cette collection d’eaux-fortes, comme dessinées avec l’encre des nuits et taillées dans la vapeur des villes, était l’œuvre d’un homme qui dépassait les bornes du songwriting traditionnel. Etudiés à la loupe, les crédits de Scar épaississaient un peu plus cette belle énigme : les noms d’Ornette Coleman, Brad Mehldau ou Marc Ribot nourrissaient le plus improbable des génériques. Quelle mystérieuse altesse était-il donc, pour qu’une cour si prestigieuse vienne ainsi l’honorer ? Sans doute reconnaissent-ils la singularité d’un songwriter qui, après avoir longtemps traîné comme un boulet sa fidélité aux canons folk-rock, a eu le cran de bouleverser sa relation à la musique pour voler enfin de ses propres ailes.

Avec Tiny Voices, Joe Henry démontre aujourd’hui qu’il peut restituer à nos imaginations ce qui fait la matière même de ses rêves. Enregistré live avec huit musiciens, servi par une production inventive et un casting impeccable où s’illustrent notamment Don Byron (clarinette) et Ron Miles (trompette), Tiny Voices ouvre un chantier poétique d’une incroyable ampleur. C’est un maelström harmonieux, dans lequel l’auditeur est à la fois cajolé par les mélodies et bousculé par la beauté sauvage des improvisations. Il existe en anglais un adjectif, "infectious", qui décrit très bien l’effet que procure cette musique. Avec son piano embrumé et ses cordes fantomatiques, ses rythmes diffractés et ses cuivres enchevêtrés, Tiny Voices agit comme un virus qui colonise la conscience et le corps, un poison capiteux qui l’envahit et ne le lâche plus. Face à tant de grâce, toute résistance est parfaitement inutile.

C'est juste pour vous donner l'eau à la bouche

Bonnes ecoutes

Atchao
JF


j'ai écouté Tiny voices,

et c'est pour moi la découverte de cette année 2007 :P

assez indéfinissable comme genre, mais un univers musical/climat sonore particulièrement envoutant
:wink:
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Message » 01 Déc 2007 13:47

astrorock a écrit:En fait le cheminement de cet artiste est tres interessant.

Je te passe le 1er disque, guere passionant.

En 74 sort "The heart of saturday night". Un blues urbain, bien collant, emaille de ballades superbes qui vont devenir sa marque de fabrique. La chanson titre est l'exemple meme de ce qu'il pouvais produire a l'epoque.

En 1975 "Nightyhawks at the diner" est un double live ou il enchaine les chanson entrecoupees de longues digressions, desquelles emerge le somptueux "big joe and phantom 309".

1976 vois la sortie de "small change" dans la veine de the heart ". "Invitation to the blues" en est le sommet, longue ballade de plus de 5mn.

1977. "Foreign affairs" continue dans la meme veine mais je le trouve inferieur aux precedents opus.

1978 et "blue valentine" le replace au sommet du genre. Tout le disque est absolument magique dont la sublime chanson titre. Quelques morceaux biens dejantes marquent une evolution.

Cette premiere partie de carriere s'acheve en 1980 avec "heatattack and wine" synthese de ce qu'il produisait de meilleur. Tout y est excellent, mais une fois de plus une ballade magique force l'admiration, "on the nickel".

En 1982, il commet la BOF du magique "coup de coeur" de copolla. Il y chante en duo avec la chanteuse de country crystall gayle. Un dique a ecouter en degustant du homard devant le feu de cheminee avec la femme de sa vie.

Puis c'est la bombe de 1983 "Swordfishtrombones". On ne reconnais plus rien, la remise en question est gigantesque, la voie cassee, desincarnee, la structure traditionelle de la chanson bouleversée, l'intrumentarium novateur, bref c'est la revolution. Il utilise encore des musiciens 'd'avant', d'excellents requins de studios de L.A. comme Victor Feldman, Larry Taylor, Fred Tackett ou Greg Cohen, mais abandonne son image et son style de 'poète beat jazzy accompagné de son piano et de cordes' (que l'on retrouve néanmoins sur des titres comme "Johnsburg, Illinois"). Et il aborde des expérimentations musicales basées sur les cuivres, les percussions (marimbas) ou le banjo. Cette nouvelle musique, déjà annoncée par Heartattack And Vine en 1980, évoque parfois une fanfare au ralenti (comme sur le très beau "In The Neighborhood"). Un superbe album en équilibre entre passé et futur."

5 ans se passe et le formidable "rain dogs" sort dans la meme veine que le precedent opus mais poussant encore plus loin le concept. cette fois-ci, ça y est, Tom Waits est parti ailleurs, au pays de la musique qui n'existe pas encore. Développant la texture des morceaux les plus avant-gardistes de Swordfishtrombones, il offre ici, sur ce qui est peut-être son meilleur album, dix-neuf titres totalement originaux et décoiffants, basés sur les percussions atypiques de Michael Blair et interprétés par une bande de musiciens intrépides et aventureux au premier rang desquels Marc Ribot se distingue tout particulièrement avec son jeu de guitare anguleux et véritablement non-conventionnel (on retrouve également ici John Lurie, son compère des Lounge Lizards). Au milieu de cette folie maîtrisée, Tom Waits chante, mieux que jamais, de véritables perles, à l'image de "Downtown Train".

En 1987, sort "Franks wild years", un opera romantique d'apres waits, qui part d'une chanson de son precedent disque pour developper le personnage de franck, qui mit le feu a sa maison avec sa femme et ses gosses dedans un soir de cuite. Les ballades sont etheree et magiques, il s'aventure meme sur le chemin d'une country music totalement allumée mais d'une indicible purete, touchant a l'ame de cette musique, a l'egal de johnny cash.

1988, "big time" un live reprenant quelques anciennes chanson de sa 1ere epoque et ses dernieres creations.

Il faut attendre 4 ans pour saluer "bone machine", waits evolue encore a partir des acquis des 3 precedents diques. C'est encore plus etrange, jamais entendu.

En 1993 il sort "the black rider" en collaboration avec william burough et kathleen brenan qui ne le quittera plus. Un opera. "russian dance" est un exemple de ce qu'il est capable de produire.

6 ans de silence et " Mule variations" vois le jour. Il a definitivement quite tout genre indentifiable pour creer son propre style musical. Enfin, il est satisfait de sa voie, fruit d'un long travail et non consequence d'exces de toutes sorte, comme certains le laissent entendre.

2002, il sort deux disques: "alice". Habillage musical d'une pièce de Bob Wilson, la partition d' "Alice" remonterait à 1992. Durant dix ans, donc, cette oeuvre est restée dans les tiroirs avant d'être remodelée et mise en boîte récemment. "Alice" le voit abandonner son habituel rôle de clown dément et ses percussions tribales récurrentes, pour faire ce qu'il n'avait pas fait depuis bien longtemps : de très belles ballades aux arrangements jazz, dignes des plus belles choses de "Rain Dogs". Même si la folie ordinaire de cet illuminé pointe heureusement encore son nez ici et là, "Alice" est sans doute ce qu'il a fait de plus beau depuis ses grandes années ("Swordfishtrombones", "Frank's Wild Years"…).

Et "blood money". Il renoue avec ses vieilles obsessions : entre Captain Beefheart et Nino Rota, entre Kurt Weil et Robert Johnson, Tom Waits hurle de sa voix d'Auguste alcoolique et tubard (qu'il n'est pas), tandis que ses instruments favoris, percussions, marimbas et guitares rouillées mènent le bal.

Enfin en 2004, "real gone" que tu connais.


salut merci pour ce topo passionnant que je découvre, étant moi aussi assez fan de Tom Waits.
Mon album préféré, "de chevet" est "Franks wild years", avec un instrumentarium fabuleux et une imagination, une créativité qui ne se dément dans aucun chanson, toutes plus belles et envoutantes les unes que les autres..
c'est un album extrêment émouvant, la vouix cassée, les instruments, les mélodies, à la fois classiques et déjantées..

Bref, un chef-d'oeuvre.
HOLLIGER
 
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Message » 05 Jan 2008 23:13

Joli post, Astrorock. :D

Permettez moi d’ajouter mon grain de sel à ce thread.

Pour ma part, je distingue trois périodes chez Tom Waits :

Les débuts principalement dans les années 70, avec quasi un album par an entre 1973 et 1977 :
« Closing time ”, “The heart of Saturday Night”, « Nighthawks at the diner”, “Small change”, ”Foreign affairs”.

Ensuite, vient la période qui amha constitue le socle de sa légende. Son personnage est construit et son style se libère totalement. L’album charnière est « Blue Valentine » en 1978. Suivront “Heartattack & Vine”, « Swordfishtrombones », « RainDogs » et « Franks Wild Years » en 1987.

Enfin, et période toujours en cours, la maturité, ou Tom Waits va paufiner le développement de son personnage, dans un style toujours plus particulier, plus abouti, moins accessible, parfois expérimental. Celle-ci débute avec « Bone Machine » (92) et les fameuses percussions tribales, « Mule Variations » (99) , « Alice » et « Blood Money » (2002), « Real Gone » (2004) et “Orphans” en 2007

Concernant la première période, Tom Waits est encore classable : le style est un blues Jazzy, avec un piano très présent. La voie de Tom Waits n’est pas encore la fameuse voix de « tubard », mais le sens de la mélodie et l’atmosphère sont déjà présente : la côte est des état-unis, la nuit, tabac, alcool et mélancolie (blues), avec un peu de perdition, de désespoir, et une galerie de personnages plus ou moins looser.

On retiendra :
- A Sight for Sore Eyes*; sur Foreign Affairs
- Tom Traubert's Blues*; sur Small Changes
- Eegs & Sausage ; sur Nighthawks at the Dinner
Mais je vais ré-ecouter “Big Joe & Phantom 309”, que mentionne AstroRock.

(D’ailleurs, je vais remettre un peu ces albums sur ma platine, car j’avoue ne pas les avoir écouté depuis quelques années)

Attaquons la seconde phase : en 1978, sort « Blue Valentine », et a vrai dire, il tourne sur ma platine au moment ou j’écrit ces lignes. Et je dirais, cette fois, on y est. C’est un album magistral, Tom Waits y affirme son style et sa voix rocailleuse, certes dans la continuité de ce qu’il a fait précedemment d’un point de vue de la structure de l’album et des mélodies, mais de façon plus personnel, plus libéré. C’est en quelque sorte une synthèse de ce qu’il a fait avant, qui annonce les 3 albums suivants. Et un plus de la qualité, il y a la quantité : les titres s’enchainent, tous aussi bon les uns que les autres :

- Red Shoes By The Drugstore ;
- Christmas Card From Hooker In Minneapolis*
-Romeo Is Bleeding
- $29.00
- Wrong Side Of The Road ; un des meilleurs titres, un magnifique blues ou Tom joue extraodinairement de sa voix, multiforme, appuyé par un saxo et une guitare électrique.
- Whistlin'past The Graveyard ; un rock, le seul titre vraiment rapide. Sur ce morceaux encore, la voix de Tom Waits fait merveille. C’est peut être un des premiers morceaux ou il commence à la pousser dans des retranchements pas encore connu. La suite montrera que ce n’est qu’un début.
- Kentucky Avenue* ; très lent, piano rappelant ces albums précédent. La voix de Tom s’exprime plus dans les graves.
A Sweet Little Bullet From A Pretty Blue Gun ; Un peu comme Wrong Side Of The Road, avec pour la 1ère fois une percussion légèrement particulière.
Blue Valentines* ; Très lent, accompagné par une magnifique guitare.

En 1980, Heartattack And Vine, dans la lignée de Blue Valentine, mais avec un pas de plus dans l’évolution du personnage. C’est par cet album que j’ai découvert Tom Waits, mon père l’ayant acheté à sa sortie, un peu par hasard, parque qu’il avait reçu le prix Charles Cross me semble-t-il. Magistral, chez d’œuvre, que dire de plus. Tout est bon, magnifiquement composé, arrangé. L’atmosphère reste la même. Deux ou trois titres préfigurent la suite. Downtown, ou ça commence à dejanter un peu, HeartAttack and Wine, avec une guitare électrique très travaillée et des percussions qui s’affirment, et l’instrumental In Shades.
Et puis, il y a Jersey Girl, un des plus beaux titres du répertoire de Tom Waits.

9 titres, 9 perles :
- Heartattack And Vine;
- In Shades ;
- Saving All My Love For You ; Piano et violons pour une magnifique balade
- Downtown ;
- Jersey Girl* ; Composition extraordinaire, interprétation magistrale, Emotion garantie.
- 'Til The Money Runs Out
- On The Nickel*
- Mr. Siegal
- Ruby's Arms*

Et puis vint Swordfishtrombones. Avec Rain Dogs, qui sortira 2 ans plus tard, on entre véritablement dans le mythe Tom Waits. Des le premier titre (Underground), le ton est donné, cette fois plus de concession, Tom Waits fait désormais du Tom Waits. Les rythmes, les instruments, la voix : tout devient particulier et surprenant. Les sonorités de chaque instruments sont adaptés, les percussions tribales si caratéristiques sont maintenant systématiques. On retrouve l’atmosphère « underground cote est » justement, mais l’album fait un tout. Chaque piste est une partie d’un voyage, et tous les albums de Tom Waits seront maintenant fabriqués sur ce modèle.
Le nombre de morceaux est plus important, ils sont aussi plus courts, beaucoup sont assez rapides. Tom Waits exploite maintenant complètement sa voix, rocailleuse ou éraillée à souhait. Ce qui fait de l’album un chef-d’oeuvre, ce sont la qualité des compositions et le talent de mélodiste de Tom Waits. Il se dégage de l’ensemble un très émotionnel mélange de folie et de mélancolie.

Difficile de faire une sélection parmi les 15 plages tant tout est bon. Je me suis arrêté à 11 :
- Underground
- Johnsburg, Illinois
- 16 Shells From A Thirty-Ought-Six : assez rapide, un rythme extra, toujours très bien servi par la voix.
- Town With No Cheer
- In The Neighborhood
- Just Another Sucker On The Vine* : magnifique instrumental, très mélancolique, sonorité très travaillé
- Swordfishtrombone
- Down, Down, Down : Ca degage ! magnifique.
- Soldier's Things* : avec Jersey Girl, une des plus belles chanson de Tom Waits
- Gin Soaked Boy
- Rainbirds* : un instrumental très mélodieux, piano acoustique et (contre) basse

Broken Bicycle*; One From The Heart

Et donc, 2 ans plus tard, « Rain dogs ». Album jumeau de Swordfishtrombone”, on peut imaginer qu’une partie des morceaux de Rain Dogs ait été composé en même temps que l’opus précédent. Tous ce que j’ai écrit pour Swordfishtombone est valable pour Rain Dogs, avec une fois de plus, un cran plus loin. Ce qui est véritablement inimaginable, c’est comment, après avoir accouché de Blue Valentine, Heartattack… et Sword…, Tom Waits ait pu, une fois encore, sortir un tel monument ! Mettez le disque dans la platine, sautez directement à la dernière plage ‘Anywhere I Lay My Head’ : bienvenu dans le bestiaire musical de Tom Waits.

Cette fois le nombre de plage monte à 19. Ma sélection :

- Singapore
- Clap Hands
- Cemetery Polka
- Jockey Full Of Bourbon
-Tango 'Til They're Sore : Bravo !
- Big Black Mariah
- Diamonds & Gold
- Hang Down Your Head
- Rain Dogs
- Gun Street Girl
- Union Square
- Blind Love
- Walking Spanish
- Downtown Train
- Anywhere I Lay My Head

Après le monument bicéphale “Sword…Raindogs”, Tom Waits achève cette seconde partie de carrière avec ‘Franks Wild Years’ en 1987. Tom Waits est maintenant bien installé dans son personnage de poète multiforme, explorant chaque facette de son style, a tel point que sa voix est adapté à chaque plage, comme autant d’instruments différents. On reste dans la même veine que les albums précédents.

Une fois encore, une avalanche de petit morceaux de génie dont :
- Hang On St. Christopher
- Blow Wind Blow
-I'll Be Gone
- Yesterday Is Here
- More Than Rain
- Way Down In The Hole
- Telephone Call From Istanbul : ma préférée sur ce disque. La fin de ce titre est un véritable feu d’artifice.
- Cold Cold Ground
- Train Song

Ouf ! quel palmarès. On sort different de l’écoute de ces albums.

Je ne serais pas aussi bavard sur la suite. En 1992, vient “Bone Machine”. Le style est différent, il ouvre une série d’albums inspirés, que j’oserais qualifier de plus ‘personnel’ si les opus précédents ne l’étaient pas déjà. Disons qu’ils sont plus intimistes, plus intériorisés.

De « Bone Machine », mes préférées :
- Goin' Out West
- Black Wings

De “Mule Variations” :
- Pony
- Take It With Me*
- Hold on*

De « Blood Money »
- All The World Is Green* :o : Qu’en 2002, Tom Waits ait composé ce titre tient tout simplement du mystique. C’est peut être sa plus belle chanson, après trente ans de carrière. Je me rappelle très bien lorsque j’ai mis le disque pour la 1ère fois, sachant que le vieux maître ne pouvait plus surprendre un vieux fan comme moi. Lorsque le rythme lancinant de la chanson, tel le tic-tac d’une horloge, a commencé à envahir la pièce, j’ai ressenti comme une extraordinaire nostalgie. Toutes les émotions de toutes les musiques du monde en un seul titre.
- The Part You Throw Away*, Magnifique également. Mais cohabiter avec le titre précèdent, c’est dur !

Et de “Real Gone” :
- Green Grass.

Je ne connais pas encore bien le dernier opus, Orphans. Mais je reviendrai…

Moi, j'aime bien Tom Waits :mdr:
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Message » 07 Jan 2008 14:16

Si vous appreciez la voix "made in Whishey" de Tom Waits un autre chanteur américain qui pourrait vous plaire est Mark Lanegan (ex frontman de Screeming Trees). Personnelement j'adore tout particulierment l'album Bubblegum.

Image
CriNieRe
 
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Message » 04 Mar 2008 10:45

un petit up pour vous annocer que la comédienne Scarlett Johanson (je vais ouvrir) sort un album de reprises de Tom Waits, avec la participation de David Bowie qui se contente de faire "ho" et "ha" dans les choeurs

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Message » 04 Mar 2008 12:48

Je veus bien chanter tout tom waints (sous la douche) avec la scarlett! 8)
astrorock
 
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Message » 04 Mar 2008 13:04

j'étais certain que tu posterais en connaisseur 8)

au fait, 50 % des français chantent sous la douche, et 50 % des français se masturbent sous la douche :idee:

sais-tu ce qu'ils chantent? :roll: 8)

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Message » 04 Mar 2008 15:01

A propos de cinéma, Tom Waits doit jouer dans le prochain film de Terry Gilliam "The Imaginarium of Doctor Parnassus". Il y incarnera le diable : Mr Nick.
Nick Cave
 
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Message » 04 Mar 2008 15:29

si le film se fait :-? 8)

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Message » 06 Mar 2008 13:31

un petit up pour vous annocer que la comédienne Scarlett Johanson (je vais ouvrir) sort un album de reprises de Tom Waits, avec la participation de David Bowie qui se contente de faire "ho" et "ha" dans les choeurs


putain une de mes blagues préférées :)
ça marche avec la plupart des joueurs de foot suédois et aussi brésiliens (allez comprendre)
sinon c'est clair que pour scarlett je laisse la porte ouverte :roll:
et quelqu'un l'a écouté l'album de la miss ? j'en ai lu et entend du bien...
sopor
 
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Message » 06 Mar 2008 13:34

ça serait assez lougn / jazz, donc pas pour moi :-?

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Message » 07 Mar 2008 22:06

Perso, dans la lignée d'un Tom Waits, je citerai un artiste que j'adore : Malcolm Holcombe.
Voix cassée, grave, éraillée, style folk, country, blues. Des accents de folklore irlandais sur certains morceaux. Son jeu de gratte est épatant et ses interprétations sans défaut, ni trop, ni trop peu...
A tous les fans de folkeux à voix virile : http://www.malcolmholcombe.com/
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