Test de playfrance (9.5/10):
Un gameplay hors du commun, une importante liberté d'action, une réalisation de haut niveau, ces seules qualités font de Metal Gear Solid 4 un must sur PlayStation 3. Si, en plus de ces atouts nous rajoutons la très grande classe du scénario qui clôt à merveille la saga Metal Gear Solid, nous avons à faire au premier chef d'œuvre de la console nouvelle génération de Sony. Je ne répéterai jamais assez à quel point les personnages de cet épisode final sont marquants et participent à vous transporter au-delà de toute espérance. N'oublions pas l'importance des épisodes précédents qui offrent une base incroyablement riche à MGS4. Il sera difficile de le comparer avec les premiers chapitres car, il est plus que tous les autres, dépendant de toutes les intrigues développées par Kojima. Il s'agit en fait de l'élément majeur qui ferme la boucle, celui qui nous fait prendre conscience que MGS1-2-3-4 est une seule et même œuvre. Bien sûr, le jeu n'est pas parfait, beaucoup râleront au sujet des cinématiques et de l'intelligence artificielle qui commence à dater. Cependant, et quoiqu'on en dise, cette œuvre, dans sa globalité se révèle être une des plus marquantes de la " culture jeu vidéo ".
d'apres eux il y a plusiers cinematique de 30 minute (et pas 90 min comme annoncées). il annoncent ausi un IA faiblarde.
EN graphisme la note est de 8/10 (la PS3 a deja fait mieux).
Un autre truc que playfrance trouve interessant
Lors de la conférence de presse donnée par Hideo Kojima en avril dernier, le créateur de génie nous a confirmé que ce jeu était destiné aux fans. Ce n’était pas une parole en l’air: un néophyte sur MGS manquera non seulement une bonne partie des références, clins d’œil, hommages aux précédents épisodes mais aura également beaucoup de mal à comprendre le fin mot de l’histoire si ce n’est pire
Pour eux c'est un plus, pour moi pas vriament...
un autre truc
Ce qui pourrait plus ressembler à un reproche et à une conséquence de ce parti pris réside dans la sensation que le scénario prend une très (trop ?) grande place. A un moment donné du jeu, lorsqu’on s’attend à reprendre le contrôle de Snake, nous nous retrouvons privés de manette. Les événements se succèdent, des sentiments contradictoires se bousculent, partagés entre la frustration de ne pas jouer et le plaisir d’assister à des scènes d’anthologie. Force est de constater que l’équilibre entre gameplay et cinématiques est parfois peu respecté. Les composantes cinématographiques de MGS 4 étaient connues à l’avance mais il est parfois difficile de les encaisser sans broncher.
La réalisation n’est pas sans défaut. Pour s’en apercevoir, il suffit de transporter le corps d’un soldat prés d’un mur et de voir ce qui se passe au niveau de ces jambes. Tantôt elles se plient sous l’effet du contact, tantôt elles transpercent le mur. Dommage, nous espérions ne plus avoir à faire avec ce genre de bug. L’aliasing, pourtant aux abonnés absents ou presque pendant les phases de gameplay s’invite pendant certaines cinématiques de façon très voyante.
J'ai l'impression que contrairement a la plupart des series en ce moment MGS semble vraiment etre concu pour les fans des precedent svolets et ne cherche pas a elargir son public. Vu la phylosophie actuelle de jeu qui se "grand public-ise" c'est un parti pris interessant et courageux je trouve .