gloinfred a écrit:Joich a écrit:Heuuuu, des centrales, en France, il y en a combien? 50? Et je vous signale en passant que la dernière centrale à nous avoir pourri la vie, elle était à 1500 km. Donc en gros, où qu'on soit en France, on est dans une zone à risque.
Donc c'est pas la peine de cogiter en cherchant midi à quatorze heures, le nucléaire est un problème qu'il faut régler. C'est un problème sanitaire au moment de l'extraction minière, au moment de l'exploitation, en terme de déchets, et c'est une énergie non renouvelable. Le seul avantage, il est économique. C'est très rentable, aussi bien en terme financier qu'en terme de productivité. Et l'ensemble de la chaîne de production d'électricité nucléaire ne doit pas être beaucoup moins polluante à terme que la chaîne charbon
Loïc
Juste pour info, le nucleaire est la source energetique fiable la moins polluante... Enfin bon, si tu preferes coller des barages partout (et là, tu detruis tout), c'est ton droit...
Tout dépend de ce qu'on entend par "polluant". En ce moment, on ne parle que de réchauffement climatique et de CO². La belle affaire! Le CO² n'est pas une pollution en soi. Le pyralène et les PCB, oui, les déchets nucléaires qui se retrouvent enfouis parfois on ne sait où et avec on ne sait quel comportement, oui, les métaux lourds, oui, les fleuves inexploitables (combien de fleuves péchables en France?), c'est un problème, les nappes phréatiques dégueulasses aussi. On a d'autres soucis que ce CO² dont on nous fait croire qu'il est la pire des pollutions existantes.
D'autre part, je n'ai jamais dit que la solution était de foutre des barrages partout
Je me tue à répéter que les solutions aux questions énergétiques passeront obligatoirement par une multitude d'installations. Les barrages sont une possibilité pour les zones où c'est possible, mais il y a aussi l'éolien, les usines marée-motrices, le solaire (thermique et photovoltaïque, même si question rendement, ce dernier n'est pas encore au top si j'ai bien compris), le géothermique, etc. Ensuite, combinée à cet ensemble de mode de production, il faut absolument une vraie politique d'économie d'énergie. Aujourd'hui, on a les moyens technologiques pour faire des appareils qui consomment beaucoup moins d'énergie que par le passé. Mais au lieu de ça, on continue dans bien des cas à concevoir des abominations énergivores comme pas deux. L'A380 aurait été une vraie révolution technologique s'il avait volé à la pisse. Là, ce n'est qu'un avion plus gros (je sens que ça va en faire hurler certains
). Quand il aura atteint son seuil de rentabilité (c'est combien pour un avion? 15 ans, 20 ans?) le baril de prétrole sera à 300$. Plus personne n'en voudra de cet avion si révolutionnaire.
Enfin bon, tout ça ne change rien non plus au fait qu'on est, en ce moment et en ce qui concerne les médias, dans une sur médiatisation comme toujours louche. Après les chiens qui bouffent les gamins, le nucléaire qui marche pas.
Loïc