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[BD] Il était une fois en Amérique

Message » 16 Nov 2010 12:45

En France, je crois qu'on ne connait uniquement que la version normale d'ailleurs.
guizmo71
 
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Message » 17 Nov 2010 18:19

dada35 a écrit:
leatherface a écrit:LE blu-ray de l'année pour moi ,une pierre ,un monument dans l'histoire du cinema,j'ai hate vraiment de me refaire ce film encore et pour la 1er fois en HD !
Merci encore Mr Sergio Leone...

Idem, c'est un des plus beau film au monde. Je possède l'édition collector en DVD mais c'est certain: achat obligé en BD :wink: .


Je partage. Le meilleur Sergio Leone, une oeuvre digne des frères Karamazov... Chaque plan, chaque acteur sonne juste. Onirique et magnifique.
lcartau
 
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Message » 17 Nov 2010 18:21

Sledge Hammer a écrit:On ne sait rien concernant le master utilisé mais la liste des bonus a été annoncée et a priori il n'y a rien de plus que sur le DVD ou de Digibook.

Ceci dit, la qualité du master reste le point essentiel et la réputation du film est en fait depuis longtemps établie aux USA. La version cinéma, raccourcie et remontée de façon chronologique par le studio de l'époque, a été un désastre mais la version normale a depuis longtemps fait surface et connaît pas mal d'amateurs.


Le remontage chronologique est une catastrophe... Ce film mérite un traitement à part. C'est un monument du cinéma américain. Il doit avoir une place à part, comme les Portes du Paradis, le Parrain, Ragging Bull, Little Big Man. Une nouvelle vague américaine en quelque sorte.
lcartau
 
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Message » 18 Nov 2010 15:45

Sauf que Leone est un cinéaste italien et qu'il a tourné en grande partie à Cinecittà et en Italie (le restaurant où Noodles invite Deborah est une villa près de Venise, si je me souviens bien).

Tout ce qui est Nouveau Cinéma américain a plus précisément fait l'objet d'un essai de Peter Biskind, Le Nouvel Hollywood (Easy Riders, Raging Bulls). Grosso modo, on peut faire aller le mouvement de Bonnie and Clyde à La Porte du paradis ou à Raging Bull avec ensuite le plantage de Coup de cœur et de La Valse des pantins, qui changent la donne pour Coppola et Scorsese. Leone n'a pratiquement rien réalisé durant la période même s'il a été une influence concrète sur des gens comme Sam Peckinpah, et Il était une fois en Amérique semble être un résidu tardif de cette époque brève où les producteurs américains ont donné les coudées franches à des réalisateurs, y compris étrangers (Bertolucci, Bergman ou Antonioni ont ainsi été financés par des majors américaines pendant la période)

Même si ça n'est pas le sujet, il faut savoir que le montage "court" de La Porte du paradis est l'oeuvre de Michael Cimino. Ça n'est pas le studio qui a charcuté le film comme pour le Leone, il a saboté lui-même le résultat et même le montage long n'aurait jamais pu être un succès à la Apocalypse Now, éponger les dettes du film et ne pas placer United Artists au bord de la faillite.
Sledge Hammer
 
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Message » 18 Nov 2010 18:12

Sledge Hammer a écrit:Sauf que Leone est un cinéaste italien et qu'il a tourné en grande partie à Cinecittà et en Italie (le restaurant où Noodles invite Deborah est une villa près de Venise, si je me souviens bien).

Tout ce qui est Nouveau Cinéma américain a plus précisément fait l'objet d'un essai de Peter Biskind, Le Nouvel Hollywood (Easy Riders, Raging Bulls). Grosso modo, on peut faire aller le mouvement de Bonnie and Clyde à La Porte du paradis ou à Raging Bull avec ensuite le plantage de Coup de cœur et de La Valse des pantins, qui changent la donne pour Coppola et Scorsese. Leone n'a pratiquement rien réalisé durant la période même s'il a été une influence concrète sur des gens comme Sam Peckinpah, et Il était une fois en Amérique semble être un résidu tardif de cette époque brève où les producteurs américains ont donné les coudées franches à des réalisateurs, y compris étrangers (Bertolucci, Bergman ou Antonioni ont ainsi été financés par des majors américaines pendant la période)

Même si ça n'est pas le sujet, il faut savoir que le montage "court" de La Porte du paradis est l'oeuvre de Michael Cimino. Ça n'est pas le studio qui a charcuté le film comme pour le Leone, il a saboté lui-même le résultat et même le montage long n'aurait jamais pu être un succès à la Apocalypse Now, éponger les dettes du film et ne pas placer United Artists au bord de la faillite.


Leone un cinéaste italien ? Sur le plan de la nationalité tu as raison. Maintenant, en terme de cinéma , dire que Leone est un cinéaste italien ce serait comme dire que Dalida est une chanteuse égyptienne :wink:
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Message » 18 Nov 2010 18:35

Là je crois que tu va créer une polémique.

Pour moi LEONE est un cineaste italien, je ne vois pas sur quel film à part peux etre "il était un fois en Amerique" il a adopté le style de cinéma us.

Il a complétement inventer un cinéma de genre qui n'appartient qu'a lui (utilisation des bruits de la musique des gros plans) tout son cinema a été tourné en partie en italie avec un casting international mais surtout italien et un compositeur italien.

On dit bien cinema spaghetti, tout est résumé dans cette phrase.

Comme si on disait qu'HICHTCOK était un cineaste américain.
solcarnus
 
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Message » 18 Nov 2010 19:08

solcarnus a écrit:Là je crois que tu va créer une polémique.

Pour moi LEONE est un cineaste italien, je ne vois pas sur quel film à part peux etre "il était un fois en Amerique" il a adopté le style de cinéma us.

Il a complétement inventer un cinéma de genre qui n'appartient qu'a lui (utilisation des bruits de la musique des gros plans) tout son cinema a été tourné en partie en italie avec un casting international mais surtout italien et un compositeur italien.

On dit bien cinema spaghetti, tout est résumé dans cette phrase.

Comme si on disait qu'HICHTCOK était un cineaste américain.


Ben il était une fois la révolution, et il était une fois dans l'Ouest, sont quand même des films qui doivent plus à John Ford et à Peckinpah qu'à Victorio de Sica. Mais effectivement sur un point, Leone est à part. Si ce n'est que les cinéastes Italo Américain ont été marqué par son travail, ont même partagé avec lui une conception de la narration notamment. Le lien entre Coppola , Cimino, Scorcese, sont quand même des éléments forts. Certes le Western est spaghetti, mais le montage, les plans, sont en très grande proximité avec les codes de ce genre. Le rythme varie, mais donne moi le nom d'un autre réalisateur de western spaghetti connu ?

Pour Hitchcock, dès le début des années 40 il est aux Etats Unis. La période américaine comprend nettement plus de films que la période anglaise. Ce n'est pas un jugement, mais un fait. Culturellement, tu es rattaché à une conception du cinéma. On peut dire que Woody Allen est un cinéaste américain, parce que ces codes culturels sont liés à un territoire américain: New york. Pour autant, culturellement, le cinéma d'Allen est quand même très marqué par une culture européenne, notamment Bergman.

Donc c'est compliqué, mais pour moi Hitchcock, est autant un cinéaste britannique que Kubrick est un cinéaste américain :wink: ...
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Message » 18 Nov 2010 19:09

C'est d'autant plus vrai pour Allen que New York est une ville "américaine" plutôt européenne :wink: ...
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Message » 18 Nov 2010 19:43

Donc Besson est un cineaste américain si tu va dans ce sens
solcarnus
 
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Message » 18 Nov 2010 20:32

solcarnus a écrit:Donc Besson est un cineaste américain si tu va dans ce sens


C'est marrant, j'y songeais en écrivant sur Woody Allen comme exemple un peu moins probant. Explique moi ce que Besson ou Ganz ont appris du cinéma français? Que dalle ...
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Message » 19 Nov 2010 2:42

Leone parlait assez mal l'anglais (ça se repère à la qualité des doublages anglais qu'il supervisait) et il était incontestablement marqué par le cinéma américain mais il a rarement mis les pieds en Amérique, les producteurs étaient italiens, les paysages étaient espagnols et les acteurs étaient pris pour leur gueule, quelle que soit leur nationalité. Il est toujours resté en marge du système de production hollywoodien sauf pour le dernier film. Stylistiquement, il n'est peut-être pas néo-réaliste mais il est le représentant le plus connu de tout un genre italien, le western spaghetti, bien entendu.

Les Leone, malgré les pseudos anglo-saxons sur les premiers, n'ont jamais passé pour des films américains auprès du public américain. Stephen King raconte ça en préface du "Pistolero", le premier tome de "La Tour sombre" : les notions de géographie dans le film sont très rudimentaires, chez Leone Chicago est à deux pas de Phoenix ou ce genre de choses. Mais ça faisait aussi la bizarrerie, le "charme" des films, surtout quand on les regardait à la fin des années 60 en ayant pris des substances plus ou moins légales avant le début de la séance.
Sledge Hammer
 
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Message » 19 Nov 2010 12:53

+ 1

Et le choix de son casting avec de vrai gueule dans un environnement sale fait plus référence a du dino risi qu'a du john ford

Mais c vrai que c dur de définir le style de cinéma de chaque réalisateur a part besson et son ignoble melting pot de tout ce qu'il y a de plus médiocre dans le cinema de genre
solcarnus
 
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Message » 02 Déc 2010 22:32

En pré commande (07 février!) à 12 livres sur amazon uk ou amazon us (11 janvier) à 19 dollars
Vff incluse d'après blu-ray.com
Des news chez nous?
Tiger Man
 
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Message » 04 Déc 2010 2:48

Tiger Man a écrit:En pré commande (07 février!) à 12 livres sur amazon uk ou amazon us (11 janvier) à 19 dollars
Vff incluse d'après blu-ray.com
Des news chez nous?


Pas de nouvelles, c'est inquiétant. Un site dont j'ai donné le lien plus haut annonçait pourtant une sortie pour le 11 janvier mais les plannings que j'ai lus ici ou là n'en font toujours pas état.

Merci de l'info pour Amazon UK, à 11,99£ c'est assez tentant... mais acheter à l'aveugle fait un peu peur je trouve. :(
Tithom34
 
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Message » 04 Déc 2010 17:25

Pas la peine de s'inquiéter. Les différents distributeurs sont pour le moment bien plus préoccupés par les ventes de Noël (leur meilleure période) que par le fait de communiquer sur ce qui sort en janvier ou en février.

Warner a tendance à presser une seule édition Blu-ray pour tous les pays d'Europe pour les titres fonds de catalogue. Pour certaines grosses sorties comme Benjamin Button ou Inception, il y a souvent deux-trois versions qui circulent suivant les pays mais pour le fond de catalogue c'est le même disque pour toute l'Europe, voire pour le monde.

L'avantage de le regarder avec les sous-titres anglais (si les français manquent à l'appel), c'est qu'on évitera une énième mauvaise traduction d'une des premières répliques de Noodles quand on lui demande ce qu'il a fait durant toutes ces années, "I went to bed early". Les sous-titres disent : "Je me suis couché tôt", le doublage français "Je me suis couché de bonne heure". Ça n'est pas chipoter, c'est juste que le "je me suis couché de bonne heure", c'est une citation de la première phrase de "À la recherche du temps perdu", que c'est un détail crucial qui inscrit tout le film sous le signe de Proust.

En revanche, je ne sais pas si c'était "de bonne heure" dans le premier doublage (celui sorti en salles et édité en VHS) et si ce dernier était encore l'oeuvre de Leone.
Sledge Hammer
 
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