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Breaking bad - saisons 1,2,3,4,5.

Message » 19 Juil 2011 13:35

Vermel
 
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Message » 20 Juil 2011 16:44

C'est ton blog Vermel avoue
themaster1
 
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Message » 20 Juil 2011 17:34

themaster1 a écrit:C'est ton blog Vermel avoue


Même pas
Vermel
 
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Message » 04 Aoû 2011 13:47

Arsenic a écrit:Premier épisode brillantissime. La mise en scène de la rencontre avec Gus est un summum de mise en scène :)

+1 :D
yavaro
 
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Message » 13 Aoû 2011 16:16

Saison 4 pour le moins très brillante, intensité, profondeur, tout y est. La série évacue de plus en plus le côté "coolesque" ou "décalé" qui faisait un peu défaut dans la première saison pour rentrer de plein pied dans la gravité, le trouble (même si l'humour noir savoureux est toujours de la partie). L'épisode qui va arriver s'annonce énorme, on ne sait pas du tout comment tout ça va se terminer mais ça risque de faire mal...
Nikolai
 
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Message » 14 Aoû 2011 15:54

Je suis un peu plus partagé. Les trois premiers épisodes semblaient un peu faire du surplace sans la tension dramatique évidente qu'il y avait d'emblée dans les trois premières saisons (les dealers dans le mobile-home, la paranoïa de Tuco, les cousins mexicains). Là, à part quelques morceaux de bravoure comme la scène avec Gus dans le labo, la confrontation Mike-Walter ou les magouilles de Skylar, on ne voyait pas trop ce que ça annonçait.

L'épisode 4 est en revanche un épisode d'anthologie, avec tous les éléments que j'adore dans la série, une occasion pour tous les personnages de briller (même Marie ou Walter Jr), de l'humour macabre, de la comédie légère (le script pour les révélations lors du repas), de l'action (la scène pré-générique), la descente aux enfers lucide de Jesse. Bref tous les éléments uniques qui rendent la série jouissive. Et du karaoke en bonus.

Vu qu'Aaron Paul et Jonathan Banks font partie de la distribution régulière de la série (et plus seulement une guest star dans le cas de Banks), il est peu probable que Jesse ou Mike disparaissent de sitôt mais si on rajoute que le cartel mexicain va maintenant sortir la grosse artillerie, ça se présente bien pour la suite...
Sledge Hammer
 
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Message » 15 Aoû 2011 15:28

Moi j'aime bien justement aussi quand la série se pose, où il ne se passe pas forcément grand chose d'un point de vue dramaturgique mais fouille avant tout ses personnages, rentre de plein pied dans leurs états d'âme pour mieux préparer les gros évènements qui vont se produire (une sorte de calme avant la tempête). La lenteur dans Breaking bad c'est limite ce que je préfère de plus en plus,il se passe toujours quelque chose dans le plan.
Nikolai
 
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Message » 17 Aoû 2011 0:18

Ah cette réalisation, ces plans larges, ces regards nerveux, ces séquences sans paroles, cette dilatation du cadre, il y a du Sergio Leone dans Breaking Bad. C'est filmé... :o
Arsenic
 
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Message » 17 Aoû 2011 2:19

Et ces séquences en accéléré, ces images en point de vue subjectif (l'aspirateur Roomba, les caméras de surveillance, la mouche la vue depuis la baignoire ou le trou causé par l'acide dans la saison 1), cette utilisation de la musique contemporaine, ça n'a absolument rien à voir avec du Leone ! On est en 2011, pas en 1965...

Ça me rappelle une conversation que j'ai eue il y a deux-trois ans (et que j'ai déjà mentionnée sur ce forum) où un type m'expliquait que tout Alien provenait du style de Sergio Leone. Il me mentionnait en particulier l'utilisation du hors-champ, la disparition d'un mec de l'équipage uniquement avec les signaux du radar comme un truc typique de Sergio Leone. Je lui ai glissé poliment que l'utilisation du hors-champ était au moins aussi typique des films d'épouvante des années 40 comme ceux de Jacques Tourneur et je lui ai glissé la référence bateau, La Féline. Le type m'a regardé et m'a répondu verbatim : "Oui, mais c'est pas du Sergio Leone !"

Bon, OK, les mecs, c'est bien de connaître des films qui ont 45 ans mais le cinéma ne se résume pas non plus à ça. Il y a des trucs qui se sont passés avant, il y a des trucs qui se sont passés après. Leone est une influence parmi d'autres. Les frères Coen (qui ont eux-mêmes digéré pas mal d'influences), le style personnel des réalisateurs comme Michelle MacLaren (c'est une femme qui a réalisé bon nombre des épisodes les plus mémorables de la série), Rian Johnson (responsable de "Fly"), le jeu très particulier des acteurs font au moins autant partie du ton de la série que les influences leoniennes...
Sledge Hammer
 
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Message » 17 Aoû 2011 10:05

Sledge Hammer a écrit:Et ces séquences en accéléré, ces images en point de vue subjectif (l'aspirateur Roomba, les caméras de surveillance, la mouche la vue depuis la baignoire ou le trou causé par l'acide dans la saison 1), cette utilisation de la musique contemporaine, ça n'a absolument rien à voir avec du Leone ! On est en 2011, pas en 1965...

Ça me rappelle une conversation que j'ai eue il y a deux-trois ans (et que j'ai déjà mentionnée sur ce forum) où un type m'expliquait que tout Alien provenait du style de Sergio Leone. Il me mentionnait en particulier l'utilisation du hors-champ, la disparition d'un mec de l'équipage uniquement avec les signaux du radar comme un truc typique de Sergio Leone. Je lui ai glissé poliment que l'utilisation du hors-champ était au moins aussi typique des films d'épouvante des années 40 comme ceux de Jacques Tourneur et je lui ai glissé la référence bateau, La Féline. Le type m'a regardé et m'a répondu verbatim : "Oui, mais c'est pas du Sergio Leone !"

Bon, OK, les mecs, c'est bien de connaître des films qui ont 45 ans mais le cinéma ne se résume pas non plus à ça. Il y a des trucs qui se sont passés avant, il y a des trucs qui se sont passés après. Leone est une influence parmi d'autres. Les frères Coen (qui ont eux-mêmes digéré pas mal d'influences), le style personnel des réalisateurs comme Michelle MacLaren (c'est une femme qui a réalisé bon nombre des épisodes les plus mémorables de la série), Rian Johnson (responsable de "Fly"), le jeu très particulier des acteurs font au moins autant partie du ton de la série que les influences leoniennes...


La séquence en accéléré m'a scotché. Le principe de l'accéléré, la saturation des couleurs, la musique, Jesse... C'est vraiment pas grand chose, mais fallait y penser, et c'est ce genre de choses qui fait l'excellence de cette série. Sur le coup, j'étais comme ça: :o :love: :ohmg:
Vermel
 
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Message » 17 Aoû 2011 17:53

Il y a déjà eu pas mal de séquences en accéléré dans la série, pour montrer la préparation de la drogue en particulier. Mais ma séquence préférée, c'était celle-la :

http://www.youtube.com/watch?v=qgoGrWBhBVE

L'ouverture de "Half Measures" avec une journée de Wendy, la prostituée, sur fond de "Windy", une chanson soft pop années 60 de The Association.

Dans le cas du dernier épisode, il était nécessaire de montrer la monotonie de la journée et les tentatives désespérées de Jesse pour changer d'ambiance. Sur un autre forum, on reprochait à ces séquences de s'éterniser. Pour moi, c'était nécessaire, histoire que la chute ne tombe pas de nulle part;
Sledge Hammer
 
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Message » 17 Aoû 2011 19:13

Sledge Hammer a écrit:Il y a déjà eu pas mal de séquences en accéléré dans la série, pour montrer la préparation de la drogue en particulier. Mais ma séquence préférée, c'était celle-la :

http://www.youtube.com/watch?v=qgoGrWBhBVE

L'ouverture de "Half Measures" avec une journée de Wendy, la prostituée, sur fond de "Windy", une chanson soft pop années 60 de The Association.

Dans le cas du dernier épisode, il était nécessaire de montrer la monotonie de la journée et les tentatives désespérées de Jesse pour changer d'ambiance. Sur un autre forum, on reprochait à ces séquences de s'éterniser. Pour moi, c'était nécessaire, histoire que la chute ne tombe pas de nulle part;


Cf. l'épisode "The Fly" :lol: . Le nombre de types qui l'ont trouvé à chier est phénoménal. Alors que c'est le top de la mise en scène, une préparation interminable pour une chute de quelques minutes.
Vermel
 
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Message » 17 Aoû 2011 19:20

Sledge Hammer a écrit:Et ces séquences en accéléré, ces images en point de vue subjectif (l'aspirateur Roomba, les caméras de surveillance, la mouche la vue depuis la baignoire ou le trou causé par l'acide dans la saison 1), cette utilisation de la musique contemporaine, ça n'a absolument rien à voir avec du Leone ! On est en 2011, pas en 1965...

Ça me rappelle une conversation que j'ai eue il y a deux-trois ans (et que j'ai déjà mentionnée sur ce forum) où un type m'expliquait que tout Alien provenait du style de Sergio Leone. Il me mentionnait en particulier l'utilisation du hors-champ, la disparition d'un mec de l'équipage uniquement avec les signaux du radar comme un truc typique de Sergio Leone. Je lui ai glissé poliment que l'utilisation du hors-champ était au moins aussi typique des films d'épouvante des années 40 comme ceux de Jacques Tourneur et je lui ai glissé la référence bateau, La Féline. Le type m'a regardé et m'a répondu verbatim : "Oui, mais c'est pas du Sergio Leone !"

Bon, OK, les mecs, c'est bien de connaître des films qui ont 45 ans mais le cinéma ne se résume pas non plus à ça. Il y a des trucs qui se sont passés avant, il y a des trucs qui se sont passés après. Leone est une influence parmi d'autres. Les frères Coen (qui ont eux-mêmes digéré pas mal d'influences), le style personnel des réalisateurs comme Michelle MacLaren (c'est une femme qui a réalisé bon nombre des épisodes les plus mémorables de la série), Rian Johnson (responsable de "Fly"), le jeu très particulier des acteurs font au moins autant partie du ton de la série que les influences leoniennes...


Je suis d'accord avec tout ça. Il se trouve juste sur le dernier épisode, j'ai trouvé cette influence particulièrement flagrante, même s'il y en a beaucoup d'autres (comme dans toutes les oeuvres contemporaines).
Arsenic
 
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Message » 17 Aoû 2011 19:50

Vermel a écrit:Cf. l'épisode "The Fly" :lol: . Le nombre de types qui l'ont trouvé à chier est phénoménal. Alors que c'est le top de la mise en scène, une préparation interminable pour une chute de quelques minutes.


The Fly est en effet très contesté.
À la base, il y avait un problème de budget pour l'ensemble de la saison : l'équipe s'est rendue compte que les devis pour les premiers épisodes étaient un peu trop élevés. Du coup, ils ont fait un truc à huis clos dans des décors existants et avec deux rôles parlants et ils en ont confié la réalisation à Rian Johnson, le type qui avait signé comme premier film l'excellent "Brick" (du Dashiell Hammett transposé dans l'univers d'un bahut américain et de ses cliques).

Certains trouvent qu'ils ne s'y passent rien mais l'intéressant c'est de voir Walter perdre les pédales et être à deux doigts de se soulager concernant sa culpabilité dans la mort de Jane et l'estime et l'affection que lui porte Jesse malgré tout.
Rien n'avance mais on comprend ensuite tout beaucoup mieux.
Sledge Hammer
 
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Message » 18 Aoû 2011 2:02

L'épisode de la mouche est phénoménal pourtant, je ne comprends pas ! Clairement un grand moment de mise en scène, de perspective sur les personnages, de remise en question, de doutes. L'histoire n'avance pas, mais les personnages eux si. Moi si il y a de plus en plus d'épisodes comme ça, je vote pour. Ce sont presque les plus intéressants, car ce sont limite ceux-là qui font que la série est grande, originale et forte. C'est quand la série se pose sur les personnages qu'elle touche au sublime.

Dernier épisode génial en tout cas. La scène du diner à la fin devient limite ma préférée de la série, d'une ambiguïté morale totale, comme si Walt était définitivement passé du côté obscur.
Il est maintenant prêt à revendiquer son génie, la fierté de son travail au point de relancer l'enquête à son sujet. Ici il n'est même plus question de survie dans ce milieu, il s'agit maintenant plus que de pouvoir et d’égoïsme. Walt ne fait plus ça pour sa famille, il le fait avant tout pour lui.
Pourtant quand Hank pose la question "et si ce génie aurait choisi une autre voie, qu'est ce qu'il aurait apporté à l'humanité ?", il s'en fiche, il n'y a même plus de culpabilisation, il assume totalement.
Gros moment subversif qui annonce clairement un virage (qu'on sentait de toute façon déjà venir).
Nikolai
 
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