...mouais.
Par contre, ya des trucs qui ne gènent personne et dont personne ne parle.
http://www.francesoir.fr/actualite/soci ... 52260.htmlextrait : "...les dernières minutes de la pièce. Au cours de ces dernières,
un visage géant du Christ – placé au fonds de la scène – est souillé par des excréments. Il devient en quelque sorte l'exutoire de deux personnages : un vieillard incontinent et son fils qui le lave et le change."
J'imagine les cris d'orfraie du CRIF et de toutes les pseudos assoc bien pensantes si on faisait le même genre de pièce avec, disons, le visage du Prophète Muhammad...ou encore pire : le visage de Moïse ou d'Abraham (horreur !!!)
Je ne suis pas croyant, mais ce genre de truc me choque. C'est de la provoc à 2 balles et je comprends que des croyants sincères soient choqués. Chacun a le droit de vivre sa foi sans se faire agresser. Ca vaut pour tout le monde. Il y a quand même des LIMITES à ce qu'on peut supporter.
Mais on préfère parler de Charlie hebdo, c'est scandaleux ça, ha-lalalalalala....
Et ce qui me choque encore plus, ce sont les réactions de la "justice", je vous donne le texte intégral de l'avocat des inculpés (cathos comme par hasard) parce qu'ils ont trouvé la pièce honteuse : (que j'ai reçue par mèl en envoi de masse, donc je pense que c'est publiable)
« En ma qualité d'avocat, jai été appelé à assumer la défense de ces catholiques de toutes générations et de tous milieux, qui depuis quelques jours ont manifesté par un courage sans précédent leur indignation face à une des injures publiques la plus grave faite à limage au combien sacrée et chère au cur de tout chrétien.
En effet, depuis quelques jours, se joue au théâtre de la ville à Paris une pièce dont le thème est un vieillard déféquant sur scène pendant plus dune heure, un second acteur jouant son fils venant lui essuyer les fesses à intervalles réguliers. Les excréments sont ensuite utilisés pour recouvrir et badigeonner un portrait géant du Christ.
Cette « oeuvre » destinée à une caste bourgeoise dinitiés privilégiés est subventionnée par les fonds publics, en p leine période de crise, lorsque tant de gens, auxquels nos hommes politiques ventripotents imposent une politique daustérité, peinent à joindre les deux bouts, y compris ces catholiques dont les impôts sont utilisés pour les injurier gravement dans ce quils ont de plus cher, pour la seule et unique satisfaction des quelques amis du multimilliardaire Pierre BERGE, mécène du « festival dautomne » organisé conjointement par la mairie de Paris et le Ministère de linculture.
Pour avoir simplement et sans violence osé sen indigner, ces catholiques ont fait lobjet dune véritable rafle généralisée, par cars entiers de police, avant de subir un acharnement judiciaire particulièrement aberrant.
Dans les faits, si quelques jets d'oeufs ou dhuile ont agrémenté les premières représentations, la très large majorité de mes clients na en réalité strictement rien fait dautre que de se lever de leur siège dans le théâtre pour siffler ou manifester leur désapprobation par des mots simples, sans injures ni grossièretés. Certains autres se sont contentés dune prière.
Un tarif de groupe leur a été appliqué à tous, sans distinguer les simples « siffleurs » des lanceurs d'oeufs : atteinte à la liberté dexpression, violence avec arme et dégradation de biens
!
Pire encore, de simples spectateurs non catholiques et sans aucun rapport avec cette action contestataire, des personnes qui venaient au théâtre pour se détendre ont été arrêtés pour avoir quitté leur fauteuil, souhaitant rentrer chez eux parce que la pièce les ennuyait.
Ainsi tous ceux qui ne partagent pas le goût de Monsieur le Maire de Paris et de Monsieur le Ministre pour les matières fécales sont passibles de poursuites pénales et de détention !!!
Mais surtout, jai pu constater que tout était mis en oeuvre pour priver intégralement mes clients des droits de la défense les plus essentiels et les plus fondamentaux.
Le Code pénal et le Code de Pr océdure Pénale ont tout simplement fait lobjet dune suppression spéciale pour ces catholiques.
Deux nuits de suite, je suis passé de commissariat en commissariat pour assister mes clients placés en garde à vue. Alors que je me présentais au poste du Vème arrondissement de Paris, muni de ma carte professionnelle, il ma tout simplement été interdit de voir mes clients et de leur parler après que le policier de laccueil ait passé un coup de téléphone
!
Il a été signifié à mes clients quayant été arrêtés à Paris, ils navaient pas le droit de désigner pour leur défense un avocat du barreau de Chartres : premier mensonge.
Il leur a ensuite été signifié que le même avocat ne pouvait défendre à la fois plusieurs des personnes impliquées dans laffaire : second mensonge.
Lon a tenté faire signer à mes clients un procès-verbal signifiant la fin de leur garde à vue de 24 H, alors quils en étaient déjà à leur 32ème heure de garde à vue !
Et des telles manuvres se sont répétées et multipliées durant toute la procédure.
Si dans les autres commissariats les entretiens se sont mieux passées, les officiers de police judiciaire, censés être maîtres de la décision de placer ou non un citoyen en garde à vue, mont confié que ce pouvoir leur avait été ôté dans cette affaire précise et quils avaient subi eux-mêmes dextraordinaires pressions venant « de très haut ».
Dautres policiers se sont dits révoltés que les maigres moyens dont ils disposent soient mobilisés dans une affaire aussi absurde et ont même déclaré ouvertement aux personnes placées en garde à vue leur sympathie à légard de leur cause.
Alors quon me laissait entendre que mes clients seraient libérés sous peu après leur arrestation, les policiers me confiaient quils avaient finalement reçu de « nouvelles instructions » pour que la garde à vue soit prolongée au maximum !
Il semble donc que la mairie de Paris et le Mini stère de l inculture aient donné leurs « instructions » et leurs ordres à tous les intervenants de la chaîne judiciaire, interférant ainsi pour leur propre compte dans lenquête, ce qui est parfaitement illégal et constitue un remarquable abus de pouvoir.
Certains ont été placés en garde à vue au milieu dindividus retenus pour une agression au couteau. Ces individus étaient libérés quelques heures après leur arrestation, alors que lon signifiait à mes clients une prolongation de leur détention, soit de nouveau 24 heures en cellule, à raison d « instructions spéciales »...
48 heures de garde à vue pour avoir sifflé dans un théâtre !!!
Jai vu de jeunes filles à peine sorties de ladolescence, menottées et le regard brisé
pour avoir dit une prière.
Ces catholiques ont ensuite été déférés devant « le Juge des Libertés et de la Détention ».
Je me suis présenté à laudience pour 19 dentre eux avec lintention de plaider labsence de me sures contraignantes.
Le juge a commencé laudience en énonçant la décision
quil avait déjà prise sans même avoir jugé. Il ma été purement et simplement interdit de plaider ! Le juge me signifiant que sa décision déjà prise avant laudience - ne saurait être contestée tant sur le principe que sur le fondement.
Avec le plus grand sérieux, ce magistrat invoquait « une conspiration contre la liberté dexpression », seul instant de cette tragique histoire où il ma fallu retenir un fou rire.
Accusant mes clients dentrée en force dans le théâtre (alors quils avaient acheté leur place), ce juge les accusait datteinte à la liberté dexpression avant de leur expliquer, toujours avec le plus grand sérieux, que « la liberté ne doit pas nuire à autrui »
!
Sauf aux catholiques apparemment.
En une seule et même audience, ce juge a rendu une sentence générale applicable à toutes ces fournées de malheureux, sans se pencher à aucun moment sur les faits ni les actes, exerçant sa fonction de la manière des plus industrielles, visiblement très empressé de satisfaire un ministre ou un maire pour le bon avancement de sa carrière.
Mes clients ont donc tous été placés sous contrôle judiciaire, le magistrat leur expliquant que sils savisaient de rencontrer de nouveau leurs compagnons dinfortune ou de sapprocher du théâtre, ils seraient placés en détention jusquau procès
!
Enfin il leur rappelait que leur comportement dont il ignorait tout pouvait être sanctionné par trois ans de prison. Rien que ça. Heureusement le ridicule ne tue pas, sans quoi un magistrat nous aurait déjà quitté.
Après lAffaire dOUTREAU, laffaire doutrés ?
En résumé, pour avoir simplement sifflé ou prié dans un théâtre exposant des excréments sur le visage de leur Père, dans une mise en scène payée avec leurs impôts en période de crise, ces catholiques ont été arrêtés, maintenus en garde à vue durant 48 h, menottés, condamnés sans jugement, traités comme des chiens, des trafiquants de drogue ou des terroristes, privés de leur droit à une défense, isolés de leur avocat et placés sous contrôle judiciaire.
En toute humilité je dois avouer que je ne mattendais pas à une telle ampleur dans la violation des droits de la défense les plus élémentaires, sans parler de la justice sur le fond.
La nausée mest montée.
Malgré tout je garde lespoir que devant le Tribunal Correctionnel devant lequel ces malheureux sont convoqués, la justice sera rendue par de véritables magistrats, droits, intègres, impartiaux et indépendants. »
François SOUCHON
Avocat au barreau de CHARTRES
...
Faut bien chercher sur google pour trouver une trace de ça, en revanche Charlie hebdo on en parle partout, et Libé va les héberger en atendant, bien sur...
Et en plus, on paye pour des merd.es (littéralement) subventionnées par NOS impôts, et il faut dire amen à tout ?
Ben, si ça tombe sur la gueule de certains (en l'occurrence Charlie dans le cas présent) ben, voila, faut pas s'étonner.
Certaines populations sont moins policées, mais la cathos, eux, faut qu'ils ferment leur gueule.
2 poids, 2 mesures ?