Joich a écrit:Cylon a écrit:Dans l'idée, c'est pas faux. Mais un état peut avoir un rôle ramené a minima, mais fondamental, celui de la garantie de la liberté de ses citoyens : justice, sécurité, défense. C'est la vision minarchiste que je défends.
Quant au libéralisme, il n'est pas antagoniste à l'idée de nation.
Oui mais j'avais ma fille dans les bras et je tapais d'une seule main, du coup j'ai pas eu le temps de préciser ma pensée
Le vrai problème, à la rigueur, ce ne sont pas les Etats, ce sont les entreprises nationales ou qui sont liée à l'Etat (sans forcément que ce dernier en soit l'actionnaire). Déjà, un Etat actionnaire d'une entreprise, moi ça me met en travers. Soit l'entreprise est nationale, soit elle est privée. Si elle est nationale, c'est 100% du capital, avec non nécessité de faire des bénéfices. Juste un équilibre. Si elle est privée, l'Etat n'a pas à y foutre les pieds.
Sauf que des sociétés 100% privées sont bien contentes de tourner vers la nation quand il s'agit de les maintenir à flot par temps de tempête économique (Cf: banques, industrie automobile, etc...). Être favorisé dans les marchés publics ou recourir aux subventions, je ne connais aucun pdg qui soit naïf au point de s'y refuser sous prétexte que c'est contraire à ses valeurs libérales; ils savent pertinemment qu'ils auront à négocier des contreparties avec la collectivité nationale.
C’est un grand classique du débat idéologique, tôt ou tard on tombe sur des extrémistes des tous bords qui nous assènent qu’aucun pouvoir politique n’est vraiment le représentant de leurs idées.
Ainsi, les libéraux (leurs modérés et leurs extrémistes) pour qui le privé prime sur le collectif, vous diront qu’on a plus les moyens de payer la protection sociale de haut niveau (du moins ce qu’il en reste), et que s’il doit y avoir des victimes dans cette crise que nous vivons, ce n’en sera que mieux pour que les décideurs financiers soient en confiance pour insuffler du dynamisme dans l’économie.
Les socialistes (leurs modérés et leurs extrémistes) pour qui le collectif prime sur le privé, vous diront qu’il est indispensable de maintenir le progrès social, et qu’il faut saisir l’opportunité de la crise pour que l’état ait son mot à dire dans les secteurs économiques requérant des fonds publics pour leur implémentation, ou dans les entreprises Françaises relevant des domaines stratégiques (transports, banque, industrie, énergie, etc…) pour la nation.
Reste les nationalistes (et leurs modérés : souverainistes, républicains) rejoints par les déclinologues de tous bords, qui prétextent des échecs de l’Europe unie, pour appliquer leur politique autoritaire de repli sur nos frontières.