Les polonais veulent faire la transition entre le gaz de schiste et la fin de leur contrat d'approvisionnement avec le gaz russe en 2022. Les polonais pensent qu'ils ont environ 70 ans de réserves sur leur territoire.
Et je crois que c'est finalement ce que tout le monde va se dire. Je ne vois pas qui est actuellement prêt à se passer des énergies fossiles. Les générations actuelles vont faire ce que tout humain doit faire : privilégier son instinct de survie en trouvant de quoi finir tranquillement le 21° siècle. Et puis après on verra ...
Je viens de réaliser que le gaz et le pétrole de schiste ne sont pas stockés uniquement dans des départements peu peuplés de France. Non, au contraire, il y en aurait dans le nord de la France et il y aurait du pétrole de schiste en IdF. Ce qui m'amène à analyser une de mes émotions lorsque j'ai lu cette information, qui illustre toute l'ambyvalence de ce débat : égoïstement je n'étais pas trop contre faire courrir le risque de pollution des nappes phréatiques à la drome ou l'ardèche où je ne mets pas les pieds mais dont j'apprécie de voir les belles photos de ses paysages. Hors j'apprends qu'il y aurait du pétrole de schiste en Seine et Marne. Et là, étrangement, je suis tout de suite moins chaud pour exploiter cette énergie. Je me demande bien pourquoi ?!
Troisième réflexion qui me vient comme ça à l'esprit, de manière un peu désordonnée : 3 millions de chomeurs. Combien de dizaines de milliers d'emplois peut créer cette filière.
Et si on faisait des sondages pour voir un peu l'état des réserves ? Et si on mettait les bureaux d'études de Total pour essayer de trouver des méthodes de fracking un peu plus propres (quelle dérisoire ambition) que celles dont les conséquences effrayantes ont été filmées dans le reportage sur les exploitations aux US ?