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Les gens m'étonneront toujours

Message » 22 Jan 2013 1:34

:D Arf, tu sais, l'esprit humain s'adapte ! Je ne veux surtout pas influencer négativement les jugements des uns ou des autres, mais il suffit juste de pouvoir vivre de ce qu'on fait pour vivre bien en fin de compte. Tout le reste n'est que fantasmes et illusions. Ton porte monnaie a un pouvoir de consolation que tu n'imagines pas. C'est la seule chose qui importe dans la vie en fin de compte. Et c'est bien comme ça ! 8) Tous les combats de la vie se font dans ce seul but.
asheewan
 
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Message » 22 Jan 2013 2:11

asheewan a écrit:Des boulots intéressants ? L'expression me paraît contradictoire. :D
Ca fait bien longtemps que je n'y crois plus. Ce qu'il y a d'intéressant dans un boulot, c'est d'abord de pouvoir bien en vivre ! :hehe: Quand on a l'argent, on s'invente de bonnes raisons motivantes pour finir la journée.

Bonne tentative de définition, valable dans 95% des cas, le dernier 5% s'éclate sûrement dans son taf...
phil974
 
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Message » 22 Jan 2013 2:48

phil974 a écrit:
asheewan a écrit:Des boulots intéressants ? L'expression me paraît contradictoire. :D
Ca fait bien longtemps que je n'y crois plus. Ce qu'il y a d'intéressant dans un boulot, c'est d'abord de pouvoir bien en vivre ! :hehe: Quand on a l'argent, on s'invente de bonnes raisons motivantes pour finir la journée.

Bonne tentative de définition, valable dans 95% des cas, le dernier 5% s'éclate sûrement dans son taf...


Haaa! Merci, Phil974 ! :D Tu m'as bien fait rire avec ceux qui "s'éclatent dans leur taf" !
asheewan
 
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Message » 22 Jan 2013 2:52

Restons optimistes :D J'en connais qq uns :ane:
phil974
 
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Message » 22 Jan 2013 8:40

metallicam a écrit:Et ba je vous plains.


Euh, pas la peine :wink: . Je n'ai jamais demandé à un boulot d'être intéressant, ce n'est pas son rôle. Si déjà y a une bonne ambiance et que le temps ne passe pas trop lentement, c'est pas si mal :wink: .
poilau
 
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Message » 22 Jan 2013 8:41

3 critères pour moi :
- l'intérêt du boulot en lui même
- la rémunération
- le temps restant à vivre à côté

Regardez combien de critères positifs remporte votre activite pour juger de ses qualités.
peps49
 
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Message » 22 Jan 2013 8:58

J'ai les mêmes critères, en sachant qu'on peut les hiérarchiser selon le principal et selon la façon dont on compte occuper le reste à vivre. Par exemple un temps restant à vivre important permet de compenser les carences d'une rémunération car on économise sur les nounous, par exemple. Ou cela permet de s'occuper à la passion dont on n'a pas pu faire un travail (archéologie, astronomie, bricolage de bagnole, etc.). Mais la plus grosse erreur est de s'investir déraisonnablement dans un travail pour lequel on se pense indispensable. On est indispensable à sa hiérarchie et à ses collègue tant qu'on fait le job, et le jour où on peut/doit se passer de nous, on y arrive très bien. Il faut travailler pour vivre et non vivre pour travailler :grad:
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Message » 22 Jan 2013 9:17

Joich a écrit:J'ai les mêmes critères, en sachant qu'on peut les hiérarchiser selon le principal et selon la façon dont on compte occuper le reste à vivre. Par exemple un temps restant à vivre important permet de compenser les carences d'une rémunération car on économise sur les nounous, par exemple. Ou cela permet de s'occuper à la passion dont on n'a pas pu faire un travail (archéologie, astronomie, bricolage de bagnole, etc.). Mais la plus grosse erreur est de s'investir déraisonnablement dans un travail pour lequel on se pense indispensable. On est indispensable à sa hiérarchie et à ses collègue tant qu'on fait le job, et le jour où on peut/doit se passer de nous, on y arrive très bien. Il faut travailler pour vivre et non vivre pour travailler :grad:


Voilà c'est exactement ce que tu comprends assez vite lorsque t'es prestataire :wink: . T'es indispensable à tes collègues tant que tu rattrapes leurs boulettes et que tu fais leur boulot, ta hiérarchie t'apprécie beaucoup parce qu'elle peut compter sur toi pour jouer les Capitaine Flam sur un projet foireux. Et puis un beau jour y a plus d'activité et ce sera "au revoir, merci d'être venu" :friend: . Ca te permet de bien relativiser ton rapport au travail et les relations que l'on s'y fait. Et aussi de comprendre assez vite qu'il ne faut penser qu'à sa gueule.
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Message » 22 Jan 2013 9:31

poilau a écrit:
Joich a écrit:J'ai les mêmes critères, en sachant qu'on peut les hiérarchiser selon le principal et selon la façon dont on compte occuper le reste à vivre. Par exemple un temps restant à vivre important permet de compenser les carences d'une rémunération car on économise sur les nounous, par exemple. Ou cela permet de s'occuper à la passion dont on n'a pas pu faire un travail (archéologie, astronomie, bricolage de bagnole, etc.). Mais la plus grosse erreur est de s'investir déraisonnablement dans un travail pour lequel on se pense indispensable. On est indispensable à sa hiérarchie et à ses collègue tant qu'on fait le job, et le jour où on peut/doit se passer de nous, on y arrive très bien. Il faut travailler pour vivre et non vivre pour travailler :grad:


Voilà c'est exactement ce que tu comprends assez vite lorsque t'es prestataire :wink: . T'es indispensable à tes collègues tant que tu rattrapes leurs boulettes et que tu fais leur boulot, ta hiérarchie t'apprécie beaucoup parce qu'elle peut compter sur toi pour jouer les Capitaine Flam sur un projet foireux. Et puis un beau jour y a plus d'activité et ce sera "au revoir, merci d'être venu" :friend: . Ca te permet de bien relativiser ton rapport au travail et les relations que l'on s'y fait. Et aussi de comprendre assez vite qu'il ne faut penser qu'à sa gueule.


Wouala. Quand j'étais prof, c'était pareil. Tu tiens à peu près debout, t'es là quand il faut, tu gères les classes difficiles, ou en tout cas tu ne t'en pleins pas trop (gérer une classe difficile ça veut dire ça dans l'EN: fermer sa gueule et ne pas renvoyer trop de merdeux :lol: ), du coup, d'une t'as les classes pourries (vous comprenez M. Trucmuche, je ne peux pas donner cette classe à Mme Y, elle n'est jamais là et elle ne tient pas ses classes), de deux on te demande toujours d'en faire plus (j'ai été malade une semaine en 5 ans que j'ai enseigné, la dirlo m'a rappelé au bout de deux jours pour me demander si malgré tout je ne pourrai pas revenir plus tôt :mdr: ). Et au bout du compte, je me suis fait enfler une année parce que j'ai dit un truc qui n'a pas plu, en me retrouvant à mi-temps alors qu'une collègue d'une incompétence crasse mais plus souple que moi sur certains points se retrouvait avec 7 heures sup'. Bref... Fais-en le moins possible et tout ce que tu dois faire fais le faire par les autres est désormais ma devise si je devais de nouveau être salarié :ane: (bon, ce ne serait pas vrai, ce n'est pas mon tempérament, mais bon, ça fait quand-même mal au derche)
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Message » 22 Jan 2013 9:35

asheewan a écrit:Des boulots intéressants ? L'expression me paraît contradictoire. :D
Ca fait bien longtemps que je n'y crois plus. Ce qu'il y a d'intéressant dans un boulot, c'est d'abord de pouvoir bien en vivre ! :hehe: Quand on a l'argent, on s'invente de bonnes raisons motivantes pour finir la journée.



Ca doit etre hyper deprimant d'aller au boulot que pour le pognon....
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Message » 22 Jan 2013 9:40

jujulolo a écrit:
asheewan a écrit:Des boulots intéressants ? L'expression me paraît contradictoire. :D
Ca fait bien longtemps que je n'y crois plus. Ce qu'il y a d'intéressant dans un boulot, c'est d'abord de pouvoir bien en vivre ! :hehe: Quand on a l'argent, on s'invente de bonnes raisons motivantes pour finir la journée.



Ca doit etre hyper deprimant d'aller au boulot que pour le pognon....


Mouarf. Hypocrisie. Si on travaille, ce n'est QUE pour l'argent. Cela ne veut pas dire qu'on y va à reculons ou qu'on n'aime pas ce qu'on y fait, qu'on n'y prend pas de plaisir, mais heu bon... :ane:
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Message » 22 Jan 2013 9:41

Joich a écrit:
poilau a écrit:
Joich a écrit:J'ai les mêmes critères, en sachant qu'on peut les hiérarchiser selon le principal et selon la façon dont on compte occuper le reste à vivre. Par exemple un temps restant à vivre important permet de compenser les carences d'une rémunération car on économise sur les nounous, par exemple. Ou cela permet de s'occuper à la passion dont on n'a pas pu faire un travail (archéologie, astronomie, bricolage de bagnole, etc.). Mais la plus grosse erreur est de s'investir déraisonnablement dans un travail pour lequel on se pense indispensable. On est indispensable à sa hiérarchie et à ses collègue tant qu'on fait le job, et le jour où on peut/doit se passer de nous, on y arrive très bien. Il faut travailler pour vivre et non vivre pour travailler :grad:


Voilà c'est exactement ce que tu comprends assez vite lorsque t'es prestataire :wink: . T'es indispensable à tes collègues tant que tu rattrapes leurs boulettes et que tu fais leur boulot, ta hiérarchie t'apprécie beaucoup parce qu'elle peut compter sur toi pour jouer les Capitaine Flam sur un projet foireux. Et puis un beau jour y a plus d'activité et ce sera "au revoir, merci d'être venu" :friend: . Ca te permet de bien relativiser ton rapport au travail et les relations que l'on s'y fait. Et aussi de comprendre assez vite qu'il ne faut penser qu'à sa gueule.


Wouala. Quand j'étais prof, c'était pareil. Tu tiens à peu près debout, t'es là quand il faut, tu gères les classes difficiles, ou en tout cas tu ne t'en pleins pas trop (gérer une classe difficile ça veut dire ça dans l'EN: fermer sa gueule et ne pas renvoyer trop de ***** :lol: ), du coup, d'une t'as les classes pourries (vous comprenez M. Trucmuche, je ne peux pas donner cette classe à Mme Y, elle n'est jamais là et elle ne tient pas ses classes), de deux on te demande toujours d'en faire plus (j'ai été malade une semaine en 5 ans que j'ai enseigné, la dirlo m'a rappelé au bout de deux jours pour me demander si malgré tout je ne pourrai pas revenir plus tôt :mdr: ). Et au bout du compte, je me suis fait enfler une année parce que j'ai dit un truc qui n'a pas plu, en me retrouvant à mi-temps alors qu'une collègue d'une incompétence crasse mais plus souple que moi sur certains points se retrouvait avec 7 heures sup'. Bref... Fais-en le moins possible et tout ce que tu dois faire fais le faire par les autres est désormais ma devise si je devais de nouveau être salarié :ane: (bon, ce ne serait pas vrai, ce n'est pas mon tempérament, mais bon, ça fait quand-même mal au derche)


Ca m'étonne pas partout c'est pareil :-? . L'une des choses qui m'écoeure le plus dans la mentalité française au travail c'est la lâcheté du management :-? . Quasiment partout où je suis passé on couvre les boulets ou les copains, et surcharge de boulot les personnes compétentes et un peu plus consciencieuses que la moyenne.
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Message » 22 Jan 2013 9:44

poilau a écrit:
Joich a écrit:
poilau a écrit:
Joich a écrit:J'ai les mêmes critères, en sachant qu'on peut les hiérarchiser selon le principal et selon la façon dont on compte occuper le reste à vivre. Par exemple un temps restant à vivre important permet de compenser les carences d'une rémunération car on économise sur les nounous, par exemple. Ou cela permet de s'occuper à la passion dont on n'a pas pu faire un travail (archéologie, astronomie, bricolage de bagnole, etc.). Mais la plus grosse erreur est de s'investir déraisonnablement dans un travail pour lequel on se pense indispensable. On est indispensable à sa hiérarchie et à ses collègue tant qu'on fait le job, et le jour où on peut/doit se passer de nous, on y arrive très bien. Il faut travailler pour vivre et non vivre pour travailler :grad:


Voilà c'est exactement ce que tu comprends assez vite lorsque t'es prestataire :wink: . T'es indispensable à tes collègues tant que tu rattrapes leurs boulettes et que tu fais leur boulot, ta hiérarchie t'apprécie beaucoup parce qu'elle peut compter sur toi pour jouer les Capitaine Flam sur un projet foireux. Et puis un beau jour y a plus d'activité et ce sera "au revoir, merci d'être venu" :friend: . Ca te permet de bien relativiser ton rapport au travail et les relations que l'on s'y fait. Et aussi de comprendre assez vite qu'il ne faut penser qu'à sa gueule.


Wouala. Quand j'étais prof, c'était pareil. Tu tiens à peu près debout, t'es là quand il faut, tu gères les classes difficiles, ou en tout cas tu ne t'en pleins pas trop (gérer une classe difficile ça veut dire ça dans l'EN: fermer sa gueule et ne pas renvoyer trop de ***** :lol: ), du coup, d'une t'as les classes pourries (vous comprenez M. Trucmuche, je ne peux pas donner cette classe à Mme Y, elle n'est jamais là et elle ne tient pas ses classes), de deux on te demande toujours d'en faire plus (j'ai été malade une semaine en 5 ans que j'ai enseigné, la dirlo m'a rappelé au bout de deux jours pour me demander si malgré tout je ne pourrai pas revenir plus tôt :mdr: ). Et au bout du compte, je me suis fait enfler une année parce que j'ai dit un truc qui n'a pas plu, en me retrouvant à mi-temps alors qu'une collègue d'une incompétence crasse mais plus souple que moi sur certains points se retrouvait avec 7 heures sup'. Bref... Fais-en le moins possible et tout ce que tu dois faire fais le faire par les autres est désormais ma devise si je devais de nouveau être salarié :ane: (bon, ce ne serait pas vrai, ce n'est pas mon tempérament, mais bon, ça fait quand-même mal au derche)


Ca m'étonne pas partout c'est pareil :-? . L'une des choses qui m'écoeure le plus dans la mentalité française au travail c'est la lâcheté du management :-? . Quasiment partout où je suis passé on couvre les boulets ou les copains, et surcharge de boulot les personnes compétentes et un peu plus consciencieuses que la moyenne.


Ça c'est à cause du principe de Peter... :grad:
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Message » 22 Jan 2013 9:56

Pan ! :zen:

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J'ai établi une entente de co-existence pacifique avec le temps : il ne me poursuit pas, je ne le fuis pas. Un jour nous nous rencontrerons. (Mario Lago)
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Message » 22 Jan 2013 10:10

Joich a écrit:
jujulolo a écrit:
asheewan a écrit:Des boulots intéressants ? L'expression me paraît contradictoire. :D
Ca fait bien longtemps que je n'y crois plus. Ce qu'il y a d'intéressant dans un boulot, c'est d'abord de pouvoir bien en vivre ! :hehe: Quand on a l'argent, on s'invente de bonnes raisons motivantes pour finir la journée.



Ca doit etre hyper deprimant d'aller au boulot que pour le pognon....


Mouarf. Hypocrisie. Si on travaille, ce n'est QUE pour l'argent. Cela ne veut pas dire qu'on y va à reculons ou qu'on n'aime pas ce qu'on y fait, qu'on n'y prend pas de plaisir, mais heu bon... :ane:


Ben non.
Si j'avais voulu j'aurai pu avoir un boulot beaucoup mieux payé mais beaucoup moins intéressant.
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