jujulolo a écrit:Joich a écrit:jujulolo a écrit:Et les jeunes filles en pleurs obtient le Goncourt....
Donc meme s'il a eu du mal il a été reconnu de son vivant.
Tout comme
Les Civilisés, de Claude Farrère, et régulièrement étudié en classe, Le
Supplice de Phèdre, de Henri Deberly, dont on ne compte plus les rééditions,
Mon Village à l'Heure Allemande, de Jean-Louis Bory, dont les passages les plus fameux sont si souvent évoqués par tout un chacun... Et j'en passe... Allez, bande d'incultes, tous à vos Goncourt
on parle de reconnaissance
C'est pas un signe de reconnaissance par ses contemporains le Goncourt?
Dire que Proust n'a pas été reconnu par ses pairs de son vivant est faux; D'ailleurs Gide a regretté d'avoir refusé à la recherce du temps perdu
Tu te focalises sur quelques exemples qui ne sont pas représentatifs (notamment Proust, que Gide a en effet regretté d'avoir envoyé bouler). Quant à dire que le Goncourt est un signe de reconnaissance, naturellement c'est une question de point de vue. Reconnaissance par qui? Quelques happy few, l’intelligentsia du livre? Alors oui, OK, le Goncourt est un signe de reconnaissance. Par le public? Non. Les œuvres qui reçoivent le Goncourt se vendent mieux que les autres parce que les gens offrent le Goncourt. Mais ils ne le lisent pas
Les œuvres les plus lues ne reçoivent pas forcément un prix, tout comme les films qui reçoivent la Palme d'Or à Canne n'ont pas forcément du succès. Et donc ne restent pas, si ce n'est sur les rayonnages poussiéreux de quelques érudits prout prout. Bref, les oeuvres qui restent, et qui constituent donc selon tes critères la grande littérature, celle qui est digne d'être enseignée, sont parfois celles qui ont un succès populaire, parfois celles qui sont défendues par une minorité élitiste.