dub a écrit:holggerson a écrit:DaveStarWalker a écrit:holggerson a écrit:
Je ne suis pas du tout d'accord avec cette affirmation. Igor n'écoute ni très, ni trop fort. Il est d'ailleurs très intéressant d'observer comment, chez lui, il ajuste minutieusement le volume sur chaque disque, pour trouver le niveau qui lui parait le plus juste, à 4 mètres des enceintes.
Franchement, quand j'avais fait mes écoutes chez lui, j'avais un peu les oreilles down ensuite...
Et j'ai donc trouvé, par rapport à mes habitudes, qu'il écoute fort.
D'accord, mais cette proposition n'a pas du tout le même sens que la première. Tu peux considérer qu'Igor écoute en moyenne plus fort que toi, mais cela ne signifie pas qu'il écoute trop fort en valeur absolue : autrement dit que le niveau de restitution employé chez lui dépasse le niveau des instruments au moment de la prise de son.
Note bien que David à écrit dès le premier propos que tu cites "à mon avis"………
Ecouter "très fort", "trop fort" etc., ça n'est pas seulement une notion subjective ou une notion objective… àmha, il ne suffit pas de dire que "trop fort", c'est quand le volume est supérieur à celui du niveau des instruments lors de la prise de son. Je ne pense pas qu'on puisse parler d'écoute "dans l'absolu" puisqu'on écoute toujours dans une certaine pièce quand on est chez soi et que ça a des conséquences.
Mettons même une petite formation, un piano et un violon: il suffit d'aller au concert pour savoir que ça dégage un volume sonore important. Or, nous n'avons pas tous la possibilité d'écouter à 4 mètres de distance (ce qui d'ailleurs reste une distance assez courte vs. le concert). Quand on est dans une petite pièce de 20m carré maxi, écouter à volume "réaliste", c'est quasiment impossible tellement ça assourdit (il suffit de mesurer avec un sonomètre et de comparer avec les taux que l'oreille est capable de supporter pour comprendre pourquoi). C'est même pour cela que c'est mieux à volume plus pas, c'est-à-dire "pas réaliste".
Je me souviens qu'on avait déjà eu cette discussion sur le thème de l'écoute "bonsaï" est sur ce paradoxe que ce qui est perçu comme le plus fidèle, ça n'est pas la reproduction au 1 sur 1 de la réalité…
Cdlt
Pour moi le niveau réaliste est une notion pertinente et qui n’est pas entièrement soluble dans les problèmes d’acoustique du local et de ses dimensions.
L'enceinte correspond à la position des micros et non à celle des instruments. Une écoute à 4 mètres des enceintes, ne simule donc pas nécessairement une écoute réelle à 4 mètres des musiciens. Il faut tenir compte de la distance séparant le micro des instruments. De plus, dans la réalité rien n'empêche le spectateur de choisir sa place et son rang dans la salle. Ce choix aura une conséquence sur le niveau qu’il percevra car celui-ci, comme tu le sais, décroit avec la distance. Le niveau réel s’apprécie donc par l’intermédiaire d’une fourchette, comportant un maxima et un minima, en dessus et au dessous desquels il ne peut plus être considéré comme réaliste.
Ces valeurs sont objectives. Il serait possible de les calculer si l’on disposait de certaines informations comme le niveau sonore moyen produit par l’orchestre, la distance le séparant des micros, les distances séparant chaque rang de la scène etc. A défaut, il est possible d’utiliser des valeurs approximatives.
Sur une chaine Hifi, le choix du volume sonore est, en quelque sorte, l’équivalent du choix de la place au concert (seulement en terme de niveau sonore et pas vis-à-vis d’autres critères liés notamment à la scène sonore). Selon la pièce dans laquelle on écoute et selon l’enregistrement diffusé, le niveau perçu à certaines places, celles des premiers rangs, seront impossibles à simuler. Il faudra se rabattre sur une position plus lointaine.
Il faut noter cependant, qu’une bonne adaptation du système à la pièce d’écoute, notamment dans le grave, permet de gagner des places et de se rapprocher virtuellement de l’orchestre.
je suis loin ...... loin ........
Créé le 24 Aoû 2021 20:46
