Joich a écrit:
Disons que ça n'a pas rendu stériles des terres cultivables pour les prochains millions d'années à venir. Le risque du nucléaire n'est peut-être pas tant le nombre de morts qu'il provoque (toutes les études montrent clairement qu'en l'état actuel des choses, c'est le mode de production d'électricité qui tue le moins, et dans des proportions considérables) que l'irréparabilité des dégâts qu'il occasionne.
Un mort aussi, c'est irréparable !
Normalement, d'après le discours des écolos au lendemain de Fukushima, aujourd'hui le Japon devrait être complètement évacué et le Pacifique un désert stérile.
Il est intéressant de suivre ce qui se passe à Tchernobyl où on a fait des travaux sommaires et évacué les gens (mais certains sont restés) et à Fukushima où les japonais mettent en place des moyens considérables pour décaper les sols maîtriser un peu mieux les eaux, etc...
Ce n'est pas un eden, une partie à été rendue habitable, et les travaux continuent, mais ce n'est pas la situation à la Mad Max qu'on veut nous faire croire.
Tchernobyl a montré que les terres irradiées sont tout ce qu'on veut, sauf stériles.
Dernier point, mais c'est une info, pas un argument:
Le suivi médical systématique des irradiés d'Hiroshima et Nagasaki qui continue (il y a encore des survivants) a révélé un fait surprenant: beaucoup d'irradiés sont morts de cancers divers, ce qui n'est pas un scoop, vu la dose qu'ils ont reçu.
Mais la crainte a toujours été la perturbation du génome et la transmissions de tares diverses à la descendance. Or, au moins dans ces cas, ça n'a pas été observé. Ces irradiés ont eu des taux d'enfants anormaux identiques à la moyenne nationale. (étude dans La Recherche, il y a quelques mois)
A+