Joich a écrit:poilau a écrit:15 dB si tu as une bonne oreille tu dois pouvoir l'entendre. Mais je dirais plutôt que ce sont les bandes son qui sont mal faites. Dans de plus en plus de films, et même maintenant de séries, pour en mettre plein la vue (ou plutôt plein l'oreille), on se croit obligé de cracher du bruit à la moindre scène d'action. Du coup je passe mon temps à jongler avec la télécommande .
15db c'est audible avec une bonne ouïe et surtout si le bruit résiduel ne dépasse pas ce seuil. Or le bruit résiduel est quasiment toujours supérieur à 20db (bruit de fond: rue, voisinage, etc.). 20db, c'est le silence la nuit. Alors 15Jean-Pierre Lafont a écrit:Question:
Qu'est-ce qui impressionne le plus quand on entre dans un home cinéma ? (tous équipements allumés)
Réponse:
Le silence. C'est le premier gage de qualité.
(Ce texte n'est pas de moi).
Bien sûr, je comprends que si votre projecteur fonctionne avec un moteur Diesel, le bruit de la ventilation n'est pas un problème. De toute façon, aucun projecteur n'est silencieux. Mais si vous avez pris soin de loger le projecteur dans un sas ou dans un caisson, la ventilation de la pièce commence à devenir audible.
Vous dites, ça ne m'empêche pas d'entendre le film. En êtes-vous sûr ?
On est passé d'un format 16 bits (DVD) au 24 bits (BluRay). Le premier offrait une dynamique théorique de 96dB et le second 120dB. Or, le niveau maxi d'un canal audio est 105 dBSPL. Cela signifie qu'avec un BluRay, le seuil de quantification (toujours théorique) est 15dB en dessous du seuil d'audition. Etait-ce bien nécessaire ?
Depuis l'arrivée des formats numériques, la plage dynamique d'un film atteint 100dB. Cela signifie que les passages les plus calmes sont à 5 ou 10dB SPL. D'autre part, d'un point de vue statistique, 3 à 5% de la durée des films est en dessous de 25dB. Ces passages ne sont généralement pas entendus dans une salle de cinéma à cause du bruit des spectateurs (papiers de bonbons, popcorn, chuchotements, bruits de vêtements). Ne pas les entendre ne gêne pas la compréhension du scénario ni des dialogues, mais le spectateur perd toute la profondeur sonore c'est à dire le réalisme. Car ces bruits sont faits pour être entendus. Ce sont les bruits des vêtements, le gaz d'un briquet, le vol d'un insecte éloigné, la chute des feuilles, etc.
Il suffit de faire l'expérience suivante. Ecoutez un film dans une salle d'abord parfaitement silencieuse puis dans laquelle on génère un bruit de souffle par intermittence (0, 20dB, 0, 20dB, toutes les 10 secondes).
Le bruit qu'on pensait inaudible devient vite énervant et le spectateur aspire à le voir disparaître car il s'imprègne bien plus et s'immerge plus facilement dans l'action projetée quand la pièce est silencieuse. L'apparition intermittente de ces 20dB de souffle c'est comme si la toile de l'écran passait brutalement du blanc au gris.
Pour la même raison, les sons un peu plus forts (30 à 40dB) sont plus présents, intelligibles, percutants quand ils sont détachés du bruit de fond ambiant. Ce détail fait toute la différence et donne un tout autre relief. C'est comme si on augmentait le contraste, c'est facile à comprendre.
Pour d'autres raisons autant psychologiques que métaphysiques, liées au volume de la pièce, le spectateur ressent moins ce phénomène dans une grande salle. Pour vous donner un bout d'explication, le "détachement" du signal est en partie lié à l'intervalle qui sépare le son direct de la première réflexion (Initial Delay Time Gap). L'IDTG n'existe pas dans les pièces d'habitation car les premières réflexions sont fusionnées avec le champ direct. Le silence est une autre façon de détacher le signal. Une autre raison est liée aussi à la sensation d'espace qui veut que 100dB dans une petite pièce paraissent plus forts que 100dB dans une grande salle alors que le sonomètre ou l'analyseur lit la même chose.
Plusieurs organisations, dont THX, indiquent dans leur charte de certification que le bruit résiduel d'un home cinéma doit être NC-10 avec une tolérance à NC-15 (NC= Noise Criterion). Ces recommandations ne s'adressent pas aux studios, mais bien aux home cinémas. Cependant aucun amateur ne possède un sonomètre assez sensible pour mesurer ne serait-ce que NC-25.
Alors, il ne reste que l'oreille. La pièce doit être parfaitement silencieuse, (aucun souffle ni murmure audible), même après plusieurs minutes d'accoutumance, (avec les amplis, le projecteur et la ventilation en marche).
Si vous n'arrivez pas à ce résultat, il y a un problème. Et quoi que vous pensiez, vous n'entendez pas toute la dynamique du programme enregistré.
installations-homecinema-dediees/bienvenue-au-rododrome-t29970406-600.html
Purée j'aurais jamais cru que tu étais aussi maniaque . Je suis en sous-sol donc je peux faire le silence quasiment absolu vis à vis de l'extérieur, par contre il reste le bruit du projecteur, même s'il est dans un caisson on l'entend quand même un peu.