SEM a écrit:Ah le porte-jarretelles !!
Surtout qu'à l'époque circulaient encore l'une ou l'autre voiture avec portières s'ouvrant vers l'avant
Quand il en surgissait une de ces poulettes comme vous savez....crénom de nom !
Bonsoir,
Les jeunes ne connaîtront malheureusement pas l'émoi et le plaisir intense que pouvait provoquer le moment du passage de la main de la partie qui était recouverte par le bas en nylon à celui de la peau.
En revanche, les jeunes
, s'ils évoquaient probablement cette période en tête à tête à la fin du traditionnel repas dominical. Mon grand-père maternel, vu ses états de services, médailles, citations et blessures, sans contestation possible, un héros de 14/18 (ma mère était pupille de la Nation) n'a jamais évoqué cette période devant moi ou mes cousines. Et, mon père, né en 1892, qui fit l'intégralité de 14/18 dans un régiment d'infanterie et 39/40 (célibataire de 47 ans), à peine davantage.
Mais, une anecdote.
Tandis qu'il se trouvait dans une clinique à la fin des années 70. Lorsque j'arrivais dans le service qui l'accueillait et que je croisais une infirmière. Celle-ci m'indiqua que le docteur souhaitait me voir.
Arrivé au bureau dans lequel il se trouvait avec d'autres infirmières, alors que c'était quelqu'un de pondéré, il m'annonça que mon père était un phénomène.
Puis, il enchaîna en me racontant les événements de la nuit précédentes.
Après plusieurs interventions dans la chambre qu'il occupait avec une autre personne, celle-ci rend son dernier soupir un peu après 23 heures.
A ce moment là, le personnel soignant signale à mon père qu'il vont aller préparer une autre chambre et qu'il le déménageront dès qu'elle sera prête.
Etonnés de son refus, le personnel soignant ayant tenté de le convaincre qu'on ne pouvait dormir auprès d'un mort, se vit répondre qu'il ne pouvait se souvenir du nombre de fois où cela lui était malheureusement déjà arrivé et, dans des conditions très certainement bien moins confortables. Comme par exemple dans un trou d'obus.
Aussi, messieurs-dames, bonne nuit !
Autant vous dire que lorsqu'on connait de genre de situation. Que l'on sait que son père a été retiré de l'école à 6 ans et demi et mis au travail à sept ans. Qu'il est parti, seul, à onze ans de Cannes à Toulon pour trouver du travail. Toutes les petites tracasseries de la vie, en particulier professionnelles, vous paraissent n'être que des caresses du destin.
Maintenant, il paraît que la plupart des jeunes sont stressés lorsqu'ils oublient leur téléphone portable ou que leur tablette tombe en panne.
Sur ce, comme j'évite en général les réunions d'anciens de...Je vais donc aller ripper quelques CD en Flac, qui seront ensuite chargés sur une carte microSD qui alimentera mon DAP iBasso en musique dématérialisée.
Ca c'est le vrai progrès !
Enfin, comme une sœur de mon père s'était mariée avec un noir réunionnais versé dans les troupes coloniales, très instruit, puisqu'ensuite haut fonctionnaire dans les Ponts et Chaussées. J'ai rapidement su que ce n'est pas la couleur qui fait l'homme de valeur(s).
Bonne soirée.