alain_38 a écrit:SEM a écrit:aujourd'hui il y a 97 ans les clairons sonnaient la fin des combats de la première guerre mondiale.
ces clairons mettaient fin au massacre de la fine fleur de la jeunesse européenne.
pourtant quatre ans avant, cette même Europe était un ilôt de prospérité et de progrès dominant tel un phare le monde entier. pourtant, et tels des aveugles les peuples ont marchés vers la boucherie, menés par les joueurs de flûtes qui les dirigeaient.
j'en ai connu, des vétérans de ce conflit (mes 2 grands-pères, entre autres), et j'ai écouté leurs histoires terribles, et retenu leur enseignement: la paix n'a pas de prix.
J'ai lu ce matin dans le journal que depuis 1963 l'armée française a perdu 645 hommes dans les différents conflits (sur des théâtres extérieurs) auxquels elle a participé. sans mésestimer ces pertes, elles sont à rapprocher des 27 000 tués de l'armée française rien que pour la journée du 22 août 1914, dans les ardennes, lors de la bataille des frontières...
saluons la mémoire de ces hommes qui sont tombés victimes de cette folie. Quand on lit les écrits des grands témoins d'à l'époque (Jünger, Genevoix), on se rend bien compte que ce n'était pas la haine qui animait ces hommes mais plutôt le sens du devoir. Espérons que leurs petites croix blanches ou noires, si nombreuses dans nos cimetières (Dans l'est il y en a partout), nous rappellent sans cesse quel est notre bien le plus précieux: la paix.
pour les férus d'histoire européenne de cette période je recommande le livre de l'historien Australien Christopher Clark "les somnanbules" . ce livre décrit les rouages de la mécanique implacable qui conduisit nos peuples à la guerre, lors de l'été 1914. loin des imageries d'Epinal et des resucées de la propagande d'à l'époque, c'est une fresque magistrale d'un historien remarquable.
Belle publication. Merci SEM. Émouvant.
Dingue ça...
Mon grand père s'est évadé d'un camp allemand, on est protestant, je sors avec une juive (holocauste toussa parait que l'antisémitisme c'est pas du racisme, c'est un truc plus hdg
) bref, je ressens rien, je m'en tape comme une gamine de sa première faciale (ben ouais tant qu'à faire, parait que je suis pas fréquentable, alors autant en rajouter) alors suis-je un sociopathe?
M'est avis que pleurnicher ben, on a autre chose a foutre.
Et "rien" en fait partie.
Bisous