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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

[ACTU] Festival NIFFF 2016

Message » 25 Aoû 2016 20:40

Raman Raghav 2.0
Anurag Kashyap – 2016 Inde


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De nos jours, un certain Ramanna décide de marcher dans les pas du tristement célèbre Raman Raghav, sérial killer ayant sévi dans les années 60 en Inde. Dès le début de ses méfaits il croisera la route du jeune et très cocaïné commissaire Raghavan en qui il verra son alter ego car pas non plus avare du coup de marteau dans la tronche pour résoudre ses affaires. S’en suivra un macabre jeu du chat et de la souris fait de fascination et de répulsion.

Les films de Anurag Kashyap (Gangs Of Wasseypur, Ugly, …) sont toujours aussi brillamment écrits, mis en scène et interprétés. Toujours en marge du cinéma habituel indien, car ce qu’il montre est triste, sordide et sans espoir, Anurag Kashyap a eu beaucoup de mal à trouver les financements de ce film. Et s’il a transposé l’histoire de ce serial killer de nos jours, en quelque sorte en le réincarnant, c’est parce qu’on ne l’aurait pas laissé faire un film d’époque aussi désespérant. Ce n’est pas la claque de Ugly qui à ce jour reste mon préféré mais je ne boude pas mon plaisir. Les deux acteurs sont formidables, et l’actrice indienne est absolument sublime.


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Message » 25 Aoû 2016 20:40

Blind Sun
Joyce A. Nashawati – 2015 France Grèce.


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Un immigré du Moyen-Orient est embauché pour un petit boulot en Grèce de gardiennage d’une somptueuse villa d’une famille française partie en vacances à Paris. Mais dans ce futur proche où est censé se dérouler ce film, où les températures sont caniculaires et l’eau potable manque, avoir une villa avec piscine et arroser son grand jardin est une insulte à ceux qui ne peuvent pas boire à leur soif. Et quand le soleil vous tape sur la tête et que vous ne vous hydratez pas suffisamment, on devient parano.

Encore un film qui dès les premières minutes vous convainc déjà qu’il sera chiant et vous apparaîtra interminable même s’il ne dure que 1h28. En plus, coproduction oblige, les langues se mélangent avec prédominance de l’anglais donc personne ne joue juste, ce qui donne des dialogues involontairement drôles tellement ils sont surréalistes. Il y a bien ce fond socio-économique mais ce n’est rien de plus que ça et c’est parsemé de sous-histoires inutiles ou ridicules, des flics racistes vêtus de noir qui briment notre immigré, une amourette de vacances à la plage en Grèce dont on se demande ce que ça fout là. Et au final on n’y comprend rien.


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Message » 25 Aoû 2016 20:41

Muerte en Buenos Aires
Natalia Meta – 2014 Argentine


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Un riche aristocrate argentin est retrouvé assassiné chez lui après un rapport BDSM gay un peu extrême. L’inspecteur Chavez (Demián Bichir, vu dans Les 8 salopards, la série The Bridge), est chargé d’élucider très rapidement, et très discrètement, ce meurtre dont il est évident que personne ne veut connaître les véritables motivations. Il sera épaulé par le jeune policier qui a trouvé en premier le corps et qui fera des pieds et des mains pour rejoindre son équipe. Après tout, quoi de mieux qu’un jeune et jolie garçon pour infiltrer le milieu gay de Buenos Aires.

Petit polard sud-américain écrit avec rigueur, magnifiquement mis en scène et recelant de véritable moment de grâce (la scène des chevaux courant dans les rues désertes de Buenos Aires a vraiment de la classe). C’est un des coups de cœur totalement justifié des organisateurs du festival pour la thématique « El Dorado » destinée à nous faire découvrir un certain cinéma sud-américain.


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Message » 25 Aoû 2016 20:42

Detour
Christopher Smith – 2016 UK


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Harper, un jeune étudiant en droit, enrage contre son beau-père qui n’est jamais allé voir sa femme, la mère de Harper, dans le coma depuis 3 mois, depuis un accident de la route où le dit beau-père conduisait bourré. Et en plus il le suspecte de se casser à Las Vegas pour aller y retrouver une jeune barmaid. Il lui en veut tellement qu’il en vient à souhaiter tout haut sa mort, et Johnny, une petite frappe ayant entendu son vœu, lui propose pour 20.000$ de le débarrasser de son beau-père. Il n’aura qu’à croire qu’il s’est dédoublé, l’un restant tranquillement dans son sofa, l’autre accompagnera Johnny, et quand les deux parties de lui-même se retrouveront, il aura les mains propres.

Christopher Smith (Triangle, Severance, Creep, Black Death) adore les récits déconstruits et il aura l’idée de Detour juste après avoir fait Triangle en voulant rendre hommage à Hitchcock. Il nous livre ici un road movie malin et excellemment bien écrit, usant des split screen jusqu’à séparer l’écran en 4, illustrant simultanément les multiples pistes du récit qui sont autant d’hésitation de Harper (Tye Sheridan, Cyclope dans X-Men Apocalypse). C’est une maîtrise de la narration et de la mise en scène qui rend une histoire somme toute banale, passionnante à découvrir. Une réussite et l’un de mes coups de cœur de ce festival.


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Message » 25 Aoû 2016 20:42

Keeper Of Darkness (Tuo di qu mo ren)
Nick Cheung – 2015 Hong Kong


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Fai a le 3ème œil depuis qu’il est tout petit. Il emménagera avec sa mère dans un appartement hanté par le fantôme d’une jeune femme qui sera comme sa grande sœur, puis sa meilleure amie, voire plus au fil des ans si cela eut été possible. Adulte c’est un exorciste discret jusqu’au jour où l’un de ses exorcismes est filmé et fait le tour d’Internet. Cela ne va pas seulement attirer les média, mais aussi un fantôme vengeur et destructeur qui est en train de semer sa zone parmi les morts comme parmi les vivants. Et il va s’en prendre à Fai pour l’obliger à aller tuer le flic qui l’a brulé vif, lui et sa fille, même si aujourd’hui le dit flic n’est plus qu’un grabataire dans un hôpital.

Keeper of Darkness est une jolie comédie romantique avec des fantômes. Les personnages sont tous des stéréotypes typiques du cinéma hongkongais, avec leurs inénarrables blagues à deux balles pour une franche et grosse rigolade et leur romantisme digne de l’école primaire. Les CGI sont bien pourris et le tout est très distrayant.


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Message » 25 Aoû 2016 20:43

The Lure (Córki dancingu)
Agnieszka Smoczynska – Pologne 2015


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Deux jolies sœurs sirènes prennent une apparence complètement humaine pour venir pousser la chansonnette parmi les humains sans cacher aucunement leur qualité de sirène, monstre marin mythique quand même, car il faut dire que c’est assez vendeur sur l’affiche du club où elles se produisent. L’une d’entre elles va bien évidemment tomber amoureuse du jolie guitariste et va vouloir quitter sa condition de sirène. Vous connaissez cette histoire, c’est La Petite Sirène.

The Lure est une transposition en comédie musicale du conte d’Andersen. On y chante et danse évidemment tout le temps mais cette transposition dans la Pologne actuelle est plaisante, même si on n’est pas fan de la variété polonaise et les jolies sirènes ont une très belle voix, à défaut d’être des actrices très convaincantes.


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Message » 25 Aoû 2016 20:43

KM 31 (Kilómetro 31)
Rigoberto Castañeda – Mexique 2006


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Agata percute un gamin au niveau du Km 31 sur une route déserte. Lorsqu’elle sort pour porter secours à l’enfant elle se fait renverser par un camion. Sa sœur jumelle Catalina qui lui est mentalement connectée, ressent sa douleur et l’entend appeler à l’aide de son coma où elle est entre la vie et la mort. Aidée de son ami et du compagnon de sa sœur, ils vont enquêter sur ce Km 31 pour découvrir qu’il s’y passe de bien étranges choses. Certains y auraient même vu des fantômes.

KM 31 est un film de fantômes qui ne dérogera à aucun archétype du genre mais à l’histoire suffisamment sophistiquée pour surprendre et lui donner une touche originale ne faisant pas de ce film un énième film de fantômes.


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Message » 25 Aoû 2016 20:43

The Transfiguration
Michael O'Shea – 2016 USA


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Un jeune afro-américain seul avec son grand frère et passant pour un « freak », vivant dans une zone urbaine de NYC est fasciné par les vampires qu’il étudie plus par le cinéma que par les livres (Nosferatu et Morse sont quelques-unes de ses références). Il établira sa propre définition du vampire et sa manière d’opérer qu’il mettra en application.

Nouvelle approche du mythe du vampire sur fond de chronique sociale : chômage, misère, enfants abandonnés à eux-mêmes par des parents suicidés, la violence des gangs, bref la routine du ghetto et au milieu un gamin qui se prend pour un vampire. Si les frères Dardenne ou Ken Loach avaient fait un film de vampires, je suis sûr qu’ils auraient fait pareil.


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Message » 25 Aoû 2016 20:44

Miruthan
Shakti Soundar Rajan – 2016 Inde


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Un bidon empli d’un produit toxique qui tombe d’un camion et qui se répand, un chien qui lape ce produit (sont cons ces chiens…), et voilà vite fait un chien zombie qui mord le premier humain croisé et donne le coup d’envoi de la grande zombies party made in Bollywood.

C’est le premier film de zombies tamul, ce qui est surprenant pour un film indien main stream. De toutes façons, ça chante et sa danse souvent, il y a des grandes amours contrariées, une gamine gnangnante qui ne rêve que de marier son frère et qu’il faudra sauver, des grosses blagues à gogo pour toute la famille et des tas de zombies dont on rappelle au début du film qu’il s’agit bien d’effets spéciaux ! On rappelle aussi très sérieusement que fumer tue et que boire ce n’est pas bien. Autre choses ?


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Message » 25 Aoû 2016 20:44

The Greasy Strangler
Jim Hosking – 2016 USA


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Ronnie et son fils Brayden organise une visite guidée de leur bled où certains lieux feraient partie de la légende du disco. Quant au milieu des gogos qui viennent « admirer » ces lieux sans intérêt (faut dire ce qui est) se trouve Janet qui contre toute attente est séduite par Brayden, une terrible rivalité va s’installer entre le père et le fils. Entre temps sévit dans la ville un tueur recouvert de graisse dit The Greasy Strangler.

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C’est LE film WHAT THE FUCK du festival. Il aura du mal à être battu (et maintenant que le festival est fini je confirme qu’il ne sera pas battu). Débile à souhait, aux couleurs criardes (cela dit on croirait voir des photos de Martin Parr) et humour absurde de répétition qui vous fait hurler de rire tellement c’est con et que c’est répété de longues minutes. La scène des « BULLSHIT ARTIST », où pendant 5 bonnes grosses minutes ils vont balancer tous les mots formés à base de SHIT (royal pingouin shit est mon préféré) devient complètement irréelle et une performance en soi tellement elle est poussée à bout, allant jusqu’à provoquer des hurlements de la part de spectateurs sidérés (« MAIS QU’EST-CE QUE JE REGARDE ? »). C’est n’importe quoi tout le temps, ça baigne dans la graisse, mais ça fonctionne, c’est un grand film.


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Dernière édition par SONTRACTEUR le 25 Aoû 2016 20:46, édité 1 fois.

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Message » 25 Aoû 2016 20:45

Zeta
Cosimo Alemà – 2016 Italie


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Alex, un jeune italien vivant dans la zone, rêve de devenir rappeur. Il aura sa chance mais le monde du showbiz est un monde cruel où l’on y perd son âme, ses amis et tous ceux que l’on aime.

Zeta est une gentille romance entre 3 amis d’enfance, Alex et son pote Marco tous deux amoureux de Gaïa, avec beaucoup de rap italien dedans. Si on est italien et qu’on aime le rap on doit reconnaître des célébrités de la scène italienne, dixit le réalisateur, et toujours d’après lui la musique rap est ce qu’il se fait de mieux en Italie (sic) et de ce fait une parfaite métaphore de la jeunesse italienne (re-sic), grâce entre autres aux paroles des chansons qui font référence à la vie dans les cités et au film lui-même (si ça, ce n’est pas de la mise en abîme…). Si j’ai apprécié ce film c’est uniquement parce que j’avais pour Gaïa les yeux d’Alex et de Marco.


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Message » 25 Aoû 2016 20:45

Swiss Army Man
Dan Kwan & Daniel Scheinert (dit The Daniels) – 2016 USA


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Un homme seul sur une plage déserte (Paul Dano vu dans Prisoners et Looper) est sur le point de se pendre quand il voit s’échouer un cadavre ramené par la mer (Daniel Harry Potter Radcliffe). Bien qu’inanimé et malgré son aspect cadavérique, c’est grâce à cette rencontre et aux supers pouvoirs de ce corps « couteau suisse » que tous deux vont retourner chez eux, à la vie.

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On est là dans le high concept. L’arc narratif est surprenant de bout en bout. C’est un peu Seul Au Monde avec un cadavre à la place du ballon dans un monde rêvé. Il aura beaucoup de succès auprès du public mais j’ai vraiment trouvé ce film très artificiel et trop inspiré par l’imaginaire de Gondry, Soyez sympas rembobinez et La science des rêves en tête. Mais quand on dispose du cadavre d’Harry Potter, c’est forcément magique…


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Message » 25 Aoû 2016 20:47

Creative Control
Benjamin Dickinson – 2015 USA.


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Une boite de communication est chargée de lancer une paire de lunette connectée qui augmente la réalité, mais pas que. Elle dispose d’un système qui permet de créer n’importe quoi qui entrera dans cette réalité. David, employé par la boite de communication et qui a le contrôle créatif de la campagne aura une paire de ces lunettes magiques et un pseudo artiste une autre. On verra bien ce qu’il en sortira.

Ce film est une espèce de chronique new-yorkaise de hypsters défoncés chics vivant dans le monde merveilleux de l’hyper connexion et qui n’auraient que des problèmes de gens beaux et riches. Certes l’auteur se moque de son monde avec un humour triste, mais cela reste tellement banal et factice que cela paraît juste cynique.


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Message » 25 Aoû 2016 20:47

Girl Asleep
Rosemary Myers – 2015 Australie


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Greta vient d’emménager. Elle va avoir 15 ans. Un peu enfermée, les premiers jours au lycée sont difficiles. Sans lui demander son avis, sa mère va organiser une grande fête où tous les enfants de son âge de son lycée seront invités. Pour Greta que l’adolescence effraie, c’est la catastrophe.

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Premier film de Rosemary Myers, Girl Asleep est une réussite. Filmé en 4/3, d’une esthétique à tomber (Ah, ce look délicieusement 70’), traversées de fulgurances poétiques, c’est le type de film qui me donne la banane. La réalisatrice vient du théâtre, l’histoire elle-même est à la base une pièce de théâtre, et cela se voit et se ressent dans son film, mais donne aussi ce ton délicieux de poésie enfantine pour conter l’histoire d’une petite fille qui ne veut pas tout de suite devenir une jeune femme. C’est mon 3ème coup de cœur de ce festival.

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Message » 25 Aoû 2016 20:48

Tenemos la carne
Emiliano Rocha Minter – 2016 Mexique


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Un frère et une sœur après avoir erré dans une ville abandonnée arrivent dans un immeuble en ruine où vit un homme seul qui dispose de nourriture.

Là on est clairement dans l’expérimental gore, provocateur et extrême, pas avare de scènes de sexe explicites. Je n’ai pas bien compris tous les tenants et aboutissants à l’exception de quelques symboles bien bateau, sexualité et survie de l’espèce, naissance, mort, renaissance, ça crie, ça hurle, ça baise et il y a même une partouze à la fin (mais d’où sortent tous ces gens ?). Il n’y a qu’au NIFFF qu’on a la chance de voir cela et c’est bien tout l’intérêt des festivals de nous faire découvrir un cinéma que l’on ne verrait jamais autrement.

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