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Le coin des sciences avec Robert64

Message » 26 Oct 2016 19:20

1 = 1
2 = 10
3 = 11
4 = 100
5 = 101
6 = 110
7 = 111
Ca, c'est du binaire.
Par contre, je pige pas ton 1+1=0
En binaire, 1+1=10

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Fafa
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Message » 26 Oct 2016 19:31

C'est vrai mais c'est comme ça que l'on m'avait expliqué ce jeu. C'est une question de retenue :

Wikipédia a écrit: 0 + 0 = 0 0 + 1 = 1 1 + 0 = 1 1 + 1 = 0 avec 1 retenue


En fait les 4 lignes donnent une somme égale à 0.
Celui qui coche change la somme et le but pour celui qui connaît l'astude est de toujours ramener la somme à 0.
Tu verras ça marche très bien mais pas tout à fait à la fin où cela devient une question de logique, de déduction par soustraction...Puisque c'est celui qui coche le dernier bâton qui a perdu.
asheewan
 
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Message » 28 Oct 2016 8:32

@ Fafa, tu veux que l'on fasse une partie en ligne ?

+
|||
|||||
|||||||

Voilà, c'est à toi de ramener la somme à zéro.
La petite croix, c'est pour le bâton coché.
asheewan
 
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Message » 28 Oct 2016 9:35

Faudrait que j'y réfléchisse. Je serai bien tenté de supprimer une ligne complète, mais je ne suis pas encore sûr... :grad:

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La France a besoin de savants

Message » 28 Oct 2016 9:51

Une petite tranche d'histoire...
C'est un affreux gauchiste, bolchevik, et toute cette sorte de choses. Kaka
Vous en voyez beaucoup, aujourd'hui, des visions à terme de ce genre?

27.10.2016, par Denis Guthleben (Le journal du CNRS)

"Dans l'établissement d'une politique de l'État en faveur de la recherche, le rôle de Pierre Mendès France fut déterminant. 60 ans presque jour pour jour après le colloque de Caen initié par le député de l'Eure, Denis Guthleben, historien des sciences au CNRS, revient sur cet héritage.
Les crédits de la science, thème de ma chronique précédente, ont suscité des réactions. On ne va pas s’en étonner. Avant tout, merci de vos messages bienveillants. Merci aussi pour ceux qui l’étaient moins… et tournons la page pour aborder un sujet plus consensuel. Pourquoi pas la politique ? Rien de tel pour rétablir un peu de sérénité dans les cœurs et les esprits ! À ceux qui craignent la redondance, une précision : si le budget de la recherche découle en partie de choix politiques, une bonne politique de la recherche ne se résume pas à un exercice comptable. Il faut aussi une ambition, disons même une vision, adossées à une solide détermination. Une sacrée alchimie, en somme, dont l’histoire récente offre des exemples.

Il y a tout d’abord les précédents notoires. Parmi eux figurent le Front populaire et le tandem des deux Jean, Zay et Perrin, qui ont posé les fondations du CNRS et, plus largement, les bases d’une politique nationale de la science. Ou, vingt ans plus tard, cette France gaullienne qui a suivi pendant une décennie le mot d’ordre lancé par le Général dès février 1959 : « L’État a le devoir et a la fonction d’entretenir dans la Nation un climat favorable à la recherche ». Ou encore, à nouveau vingt ans plus tard, le même pays qui a porté François Mitterrand à sa tête, avec la promesse – tenue, cela arrive parfois... – de redonner confiance à ses chercheurs et d’ériger « la recherche scientifique et le développement technologique » au rang de priorités nationales.

Et puis il y a les épisodes moins connus, mais néanmoins déterminants. Le « moment Mendès France » en fait partie. Bien avant d’accéder aux plus hautes responsabilités, Pierre Mendès France s’était déjà illustré par son engagement en faveur de la recherche. Le 3 juin 1953, à la tribune de l’Assemblée nationale, il avait pris position : « La République a besoin de savants ; leurs découvertes, le rayonnement qui s’y attache et leurs applications contribuent à la grandeur du pays ». Il s’était ensuite impliqué dans la préparation d’un numéro spécial de la revue La Nef, paru en juin 1954, où il martelait qu’une nation « est vouée à la décadence si elle perd sa vitalité intellectuelle ».

Le 18 juin 1954, Pierre Mendès France est désigné à la présidence du Conseil. Au lendemain de Diên Biên Phu, tous les regards sont tournés vers l’Extrême-Orient. Mobilisé sur la scène internationale, le chef du gouvernement n’en oublie pas pour autant la science. Déployant un effort massif en faveur de l’enseignement supérieur, il institue aussi auprès de lui un secrétariat d’État à la Recherche scientifique, confié à l’ancien directeur du CNRS Henri Longchambon. Las ! l’expérience est de courte durée : huit mois après avoir fait face à la question indochinoise, le gouvernement Mendès France trébuche sur les « affaires algériennes ».

Mais, dans le domaine de la recherche, le « moment Mendès France » transcende cette fugace présidence du Conseil. Après son départ et pendant plus d’un an et demi, avec le regretté Jean-Louis Crémieux-Brilhac et quelques scientifiques dont Pierre Auger, Jacques Monod et André Lichnerowicz, le député de l’Eure travaille à l’organisation d’une consultation nationale. Le « colloque de Caen », du 1er au 3 novembre 1956, a posé un jalon capital sur le chemin de notre politique de la recherche. Dans sa forme, en donnant la parole aux chercheurs – « Parlez, nous vous écoutons », leur annonce d’emblée Pierre Mendès France –, il préfigure les grandes réflexions ultérieures, telles que les assises de la recherche de 1981.

Sur le fond, en abordant des sujets aussi variés que l’investissement dans l’équipement scientifique, la réforme de l’enseignement supérieur, le développement des liens avec l’industrie, ou encore la revalorisation des carrières des personnels de la recherche, il fournit un bréviaire dont le pouvoir gaullien s’inspirera deux ans plus tard avec l’assentiment de Pierre Mendès France. Parce que si l’argent de la science n’a pas forcément d’odeur, la politique scientifique n’a pas nécessairement de couleur…
"

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Biomimétisme "Morphing"

Message » 30 Oct 2016 19:26

Intéressants travaux de recherche appliquée sur la mise en œuvre sur les avions des procédés inspirés des oiseaux. L'idée n'est pas nouvelle, mais l'évolution récente des actuateurs piézo et des matériaux à mémoire de forme permet des fonctions jusque là impossibles.
(Etudes réalisés par INPT et Laplace (Toulouse) pour Airbus.)

"...des maquettes d'ailes d'avion ont été dotées de câbles à mémoire de forme et de sortes de plumes en céramique. Déformables et capables de vibrer selon le vent, ces ailes "sensibles" devraient à terme réduire la consommation d'énergie et le bruit des aéronefs. D'autres dispositifs bioinspirés pourraient arriver sur le marché, comme une peinture pour avion inspirée de la peau du requin..."

http://www.lejournal.cnrs.fr/videos/les-ailes-du-futur

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Chimie

Message » 01 Nov 2016 9:14

Le tableau de Mendeleïev compte un élément de plus. D'ailleurs, la septième ligne est pleine, il va falloir en créer une huitième.

Petit rappel: il existe dans la nature 92 éléments simples que l'on classe en fonction de leur nombre de protons (et d'électrons) Ainsi , ça va de l'élément 1, l'hydrogène à l'élément 92, l'uranium.

Depuis pas mal d'années se poursuit une compétition acharnée entre américains, russes et japonais pour la synthèse des éléments superlourds (au delà de 92), parfaitement artificiels et instables.
On en est aujourd'hui à l'Oganesson, de n° atomique 118, de symbole Og, synthétisé par le russe Yuri Oganessian.
Toutes ces synthèses demandent de disposer d'un accélérateur de particules puissant et de beaucoup de patience.

Ainsi l'élément 113 n'avais pas encore pu être synthétisé et était surnommé "l'insaisissable élément 113".
C'est maintenant chose faite grâce à la ténacité d'un professeur de l'Université de Kyushu, Kosuke Morita. L'élément a été baptisé "nihonium" (Nihon = Japon en ... japonnais), symbole Nh.

Il a quand même fallu 553 jours de faisceau pour observer 3 atomes de nihonium. En 9 ans
Le faisceau produit 1000 milliards de projectiles (noyaux de zinc) sur une cible bismuth par seconde.

Pour mémoire, les éléments lourds artificiels sont, en partant de 93 et dans l'ordre:

Neptunium, Plutonium, Americium, Curium, Berkelium, Californium, Einstenium, Fermium, Mendelevium, Nobelium, Lawrencium, Rutherfordium, Dobnium, Seaborgium, Bohrium, Hassium, Meitnerium, Darmstadtium, Roentgenium, Copernicium, Nihonium, Flerovium, Moscovium, Livermorium, Tennessine et Oganesson.
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Message » 01 Nov 2016 11:20

Robert64 a écrit:Intéressants travaux de recherche appliquée sur la mise en œuvre sur les avions des procédés inspirés des oiseaux. L'idée n'est pas nouvelle, mais l'évolution récente des actuateurs piézo et des matériaux à mémoire de forme permet des fonctions jusque là impossibles.
(Etudes réalisés par INPT et Laplace (Toulouse) pour Airbus.)

"...des maquettes d'ailes d'avion ont été dotées de câbles à mémoire de forme et de sortes de plumes en céramique. Déformables et capables de vibrer selon le vent, ces ailes "sensibles" devraient à terme réduire la consommation d'énergie et le bruit des aéronefs. D'autres dispositifs bioinspirés pourraient arriver sur le marché, comme une peinture pour avion inspirée de la peau du requin..."

http://www.lejournal.cnrs.fr/videos/les-ailes-du-futur

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Le fameux bio mimétisme (dont vidéo de conférence postée par Boc21 et ma pomme). N'oublions pas la structure des feuilles de l'eucalyptus pour avoir des surfaces auto lavantes à l'eau (exemple : sous la pluie pour les vitrages ou toutes surfaces exposées en extérieur) et sans additif chimique :grad:
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Message » 02 Nov 2016 22:00

Robert64 a écrit:
Le faisceau produit 1000 milliards de projectiles (noyaux de zinc) sur une cible bismuth par seconde.


:o

Il s'est montré coriace ce Sarko. J'aurai pas cru.
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Chimie (suite)

Message » 03 Nov 2016 15:54

Et pour synthétiser de nouveaux éléments, il faut les bons outils:

Le 3 novembre 2016 sera inauguré un nouvel accélérateur d’ions lourds du Ganil à Caen. Première étape du projet Spiral2, ce nouvel instrument doit permettre de percer les secrets de l’atome et de créer de nouveaux éléments.
(Le journal du CNRS)

Les alchimistes poursuivaient un but longtemps considéré comme chimérique : transmuter un métal commun en un autre métal, de préférence noble. Cette lubie d’alchimiste est devenue un accomplissement scientifique au sein d’installations comme le Grand Accélérateur national d’ions lourds (Ganil) à Caen. Là, depuis près de 35 ans, des physiciens cassent des ions accélérés pour obtenir de nouveaux atomes et percer les secrets de la matière à l’échelle atomique. Après l’inauguration des installations du projet Spiral2 (Système de production d’ions radioactifs accélérés en ligne de seconde génération) au sein du Ganil, les scientifiques vont pouvoir réaliser ces transmutations à une échelle inédite, ouvrant la voie à la découverte d’éléments et de structures atomiques encore inconnus.

Un des plus grands accélérateurs d’ions au monde
Le Ganil a été créé en 1976 conjointement par le Commissariat à l’énergie atomique et l’IN2P31. Durant les années qui suivront, il ne va cesser de se développer, d’établir des collaborations internationales et d’acquérir de nouveaux équipements. Ses évolutions, dont Spiral2 constitue une étape majeure, lui ont permis de devenir l’un des quatre plus grands laboratoires au monde pour la recherche avec des faisceaux d’ions. Son principe de fonctionnement est néanmoins resté le même : créer des ions chargés électriquement en arrachant des électrons à des atomes neutres. Les noyaux de ces atomes vont ainsi, en passant dans les champs magnétiques de l’accélérateur, atteindre des vitesses se rapprochant du tiers de celle de la lumière avant de percuter les noyaux des atomes d’une cible.

Ces collisions à très haute énergie permettent d’induire des réactions nucléaires donnant naissance à de nouveaux noyaux dont la proportion neutron-proton, la structure ou encore la forme sont inhabituelles. Observer et analyser ces noyaux radioactifs éphémères permet en effet de révéler les propriétés de la matière nucléaire. S’appuyant sur le travail de 250 permanents (physiciens, ingénieurs, techniciens, personnels administratifs…) auxquels s’ajoutent 700 chercheurs visiteurs venus du monde entier, le Ganil a déjà été à l’origine de nombreuses découvertes sur la structure du noyau de l’atome, sur ses propriétés thermiques et mécaniques, ou encore sur ses modes de désintégration.

Le laboratoire est notamment à la pointe de la recherche sur les noyaux exotiques, appelés ainsi parce qu’ils ne font pas partie des 291 isotopes stables que l’on trouve à l’état naturel sur Terre. Plus d’une centaine de ces noyaux y ont déjà été découverts, synthétisés et étudiés. La mise en service de Spiral2 va permettre la production et l’étude de nouveaux noyaux exotiques au Ganil, qui deviendra ainsi compétitif dans la course mondiale aux noyaux super lourds (ceux dont le numéro atomique, le nombre de protons, est supérieur à 110). Le Ganil permettra notamment de produire de nouveaux éléments au-delà de l’Oganesson (Og) à 118 protons, qui a vu sa découverte par un laboratoire russe validée en décembre 2015.

Enterrés à neuf mètres sous terre, les différents instruments composant la première phase de Spiral2 sont progressivement mis en service. Ils ne remplaceront pas mais étendront les installations existantes du Ganil dont la superficie passe de 11 000 m² à environ 20 000 m². Le projet avait été divisé en plusieurs phases pour tenir compte des contraintes budgétaires et des procédures d’autorisations de sûreté.
La première phase, étalée jusqu’en 2019, sera marquée le 3 novembre 2016 par l’inauguration du tout nouvel accélérateur linéaire Linac, des deux sources d’ions et de l’injecteur qui l’alimenteront.

Une première source permettra de produire des faisceaux d’ions lourds à partir d’éléments allant du carbone à l’uranium. « Les intensités des faisceaux d’ions lourds générés par cette source seront 10 à 100 fois plus importantes que celles disponibles aujourd’hui au Ganil, détaille Jean-Charles Thomas, chercheur CNRS au Ganil. Ces faisceaux seront utilisés principalement pour produire des noyaux radioactifs (exotiques) par réactions de fusion. »
La seconde source produira des faisceaux de particules légères : protons, deutons (noyau composé d’un proton et d’un neutron), et particules alpha (noyau d’hélium 4 composé de deux protons et deux neutrons). « De tels faisceaux de particules légères ne sont pas disponibles aujourd’hui au Ganil, précise le physicien, ils seront notamment utilisés pour produire des faisceaux de neutrons intenses. » Ces faisceaux d’ions lourds ou de particules légères passeront ensuite dans le quadrupôle radiofréquence (RFQ), dont le rôle est d’accélérer les particules ions jusqu’à 4 % de la vitesse de la lumière, tout en les mettant en paquets adaptés à l’injection dans l’accélérateur.

Au cœur des installations Spiral2, l’accélérateur linéaire Linac est constitué de l’enchaînement de 19 cryomodules contenant des cavités supraconductrices fonctionnant à 4,5 K (-270 °C). L’ensemble accélérera les particules jusqu’à une énergie pouvant atteindre 25 % de la vitesse de la lumière, et les ions lourds jusqu’à 18 % de la vitesse de la lumière. Ces faisceaux de haute énergie seront acheminés, en fonction de leur nature, vers deux nouvelles salles d’expérience NFS (Neutrons For Science) et S3 (Super séparateur spectromètre) qui seront très prochainement mises en service.

NFS, qui sera opérationnel en 2017, permettra notamment d’étudier les réactions induites par les neutrons rapides dans les réacteurs nucléaires de nouvelle génération mais aussi les effets des irradiations par neutron dans les domaines de la santé et des matériaux. Quant à la salle S3, dont la mise en fonctionnement est prévue en 2019, elle utilisera les faisceaux d’ions lourds pour produire et étudier les noyaux exotiques produits dans des réactions de fusion nucléaire.
« Du point de vue fondamental, Spiral2 va nous aider à mieux comprendre la structure et le comportement des noyaux atomiques produits dans des conditions extrêmes, indique Julien Piot, physicien du CNRS au Ganil impliqué dans S3, et notamment confirmer l’existence de certains “nombres magiques” de protons-neutrons ainsi que d’un éventuel îlot de stabilité dans les noyaux super lourds. »

Mais Spiral2 aura aussi des applications allant du traitement des déchets radioactifs à la production d’isotopes pour la médecine nucléaire, en passant par l’étude de l’impact des neutrons sur les matériaux et le vivant.

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Message » 05 Nov 2016 20:50

Biomimétisme : développement des bio-adhésifs marins.
Pour celles et ceuxce qui seraient intéressé(e)s par un stage à l'UMR LEMAR avec mon neveu :ohmg: :bravo:
https://www.slideshare.net/slideshow/embed_code/key/eU7I3ehinlUYMG
uhu n'a qu'a bien se tenir 8)
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Message » 06 Nov 2016 2:45

Et pour ceux qui n'auraient pas le niveau pour le stage du neveu d'Alain, l'exposition temporaire sur la bio inspiration à Dijon est faite pour vous :wink:

http://www.dijon.fr/agenda!0-57/bio-ins ... n!4-18351/

Très interressante, j'y suis retourné il y a quelques jours. Elle fait la part belle des technologies humaines directement inspirées par les ressources de telle plante, tel insecte ou animal, par la loi de l'évolution.
Ex : l'escargot s'est adapté en sachant batir une sorte de colle temporaire non toxique et extraordinairement adhésive et résistante.
Objectif : faire de même.
autre ex : le fil de l'araignée, plus léger et résistant que l'acier.
Etc...

Il est tout de même étonnant, développés comme nous sommes, que nous soyons encore battus par un escargot et une araignée :lol:
Boc21
 
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Les nouveaux obscurantistes

Message » 07 Nov 2016 17:19

J'avais zappé cet article de G. Bronner, mais un an plus tard, il est toujours d'actualité.
Bronner.pdf
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Robert64
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Message » 08 Nov 2016 12:13

Je suis tombé sur cet article qui laisse augurer de sacrés applications dans les jeux, le médical, le commerce, bref ça risque fort de chambouler pas mal de choses... La "réalité mélangée" :o

http://www.realite-virtuelle.com/dossier-magic-leap

L’entreprise Magic Leap s’apprête à changer le monde avec son casque de « réalité mélangée » et sa technologie « lightfield ». Cette firme basée en Floride a pour ambition de mélanger le virtuel et le réel. Depuis 2011, l’entreprise travaille en secret sur un appareil si novateur qu’il attire tous les investisseurs de l’industrie high-tech.


bon, si j'ai dix ans de retard excusez moi, mais je viens de découvrir ça moi :lol:
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Message » 08 Nov 2016 12:26

Analogeek a écrit:bon, si j'ai dix ans de retard excusez moi, mais je viens de découvrir ça moi :lol:

Tu as bien dix ans de retard 8)
Topic approprié : L'Oculus Rift et les casques de réalité virtuelle

PS : "réalité mélangée" n'est qu'un terme marketing qu'ils ont inventé pour "réalité augmentée" (AR en VO). Par contre leur combinaison d'écrans permet à l’œil de faire la mise au point naturellement sur n'importe quel point/quelle distance, alors que les autres casques affichent toutes les distances avec la même netteté sans permettre de mise au point/de focus.
Dernière édition par tfpsly le 08 Nov 2016 12:29, édité 1 fois.
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