Joich a écrit:Sans rire, les régimes, c'est très, très, très casse gueule.
Le régime au sens privation/diminution quelconque est, et c'est documenté scientifiquement (il faudrait que je retrouve les publications) voué à l'échec. Nous ne sommes pas programmés pour ça. Nous sommes programmés pour ne pas crever de faim, et toute privation, même passagère, est vécue par l'organisme comme un risque de crever. Donc il refera toujours au minimum les réserves équivalentes à l'avant régime. Parfois plus. A moins d'avoir une volonté de fer et d'être capable de s’affamer 24/24 toute sa vie durant. Je ne sais pas si on vit plus longtemps et mieux, mais en tout cas je suis convaincu que le temps semblera plus long...
Le régime au sens habitude alimentaire est la seule alternative crédible. Si on est en surpoids (ce qui reste à définir), c'est qu'il y a un déséquilibre entre ce qui est ingurgité et ce qui est dépensé. Et là, les complications commencent. Parce que nos organismes ne brûlent et ne stockent pas tous de la même manière. Il faudrait pouvoir savoir de manière précise ce que tu stockes et ce que tu consommes. C'est un travail de médecin, et je n'aurai qu'un seul conseil: n'écoute pas les conseils
J'ajouterai pour nuancer ce qui est juste au dessus qu'il y a aussi des caractères génétiques. Certains sont taillés pour la course (même s'ils ne réalisent pas ce potentiel), d'autres sont des montagnes, d'autres sont des stockeurs, etc. Au niveau évolutif, ils sont certainement mieux armés que les autres. En tout cas, c'était comme ça pendant des millions d'années. De nos jours, avoir un peu de gras, c'est presque un crime. Seulement si ton programme dit "toi, tu stockes", j'ai quand-même envie de dire qu'il faudrait trouver le juste équilibre.
Les règles de base pour maigrir et conserver un poids de forme, tout le monde les connaît aujourd'hui, la première étant d'arrêter de manger trop et n'importe quoi. Un pote de boulot pour maigrir se contentait de diviser toutes ses portions par deux, eh ben bizarrement ça a fonctionné .
En réalité les diététiciens jouent au moins autant le rôle de coach que de conseil médico-scientifique. Beaucoup de personnes ont tout simplement du mal à se motiver par eux-mêmes (et pour maigrir dans une société où tout tourne autour de la bouffe c'est effectivement très compliqué), il leur est nécessaire de se construire ce cadre très scolaire, voir maternant, pour y parvenir.