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Under the Skin (Scarlett Johansson)

Message » 11 Fév 2014 19:02

Under the Skin

Image

Date de sortie : juin 2014
Réalisé par : Jonathan Glazer (Birth)
Avec : Scarlett Johansson, Paul Brannigan, Krystof Hadek

Une extraterrestre débarque sur Terre, prend l’apparence d’une séduisante jeune femme et part ainsi en quête de proies humaines forcément sensibles à son sex-appeal…

Bande-annonce :
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SnipizZ
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Message » 10 Avr 2014 22:37

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SnipizZ
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Message » 11 Avr 2014 1:19

ils vont l'user a force la Scarlett...
wookie
 
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Message » 11 Avr 2014 10:05

C'est clair.... Entre ce film, "Captain America, le soldat de l'hiver", "Lucy" en août, et sa voix pour "Her", on en bouffe, de la danoise :mdr:
Scudabear
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Message » 11 Avr 2014 10:59

vachement original comme sujet..... :roll:
astrorock
 
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Message » 11 Avr 2014 11:31

Ca me rappelle vaguement un film... un truc à base d'une nana qui muterait ou qq chose du genre :ane:
Morg81
 
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Message » 11 Avr 2014 14:08

oui avec natacha machinbidule, encore une fille faite au moule.... 8)
astrorock
 
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Message » 02 Nov 2014 15:32

ouiiiiiiiiiiiiiiii
bin
nonnnnn

c'est une doublure nue ?

je vous raconte la fin 'under the skin'

Belles photos malgré tout , moment lynchien parfois ! mais c'est tout
ce qui me déconcerte dans ce genre de film ,c'est la conclusion
T'es là devant l'écran et tu te dis " ha bon !"

La configuration dans mon profil


Et je regardai, et je vis apparaitre un cheval couleur pale, et son cavalier se nommait la Mort, et l'enfer le suivait...Bigre c'est terrifiant tout çà !!
rann
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Message » 02 Nov 2014 17:40

Ma critique de l'époque :

Vu au ciné art & essai de Besançon.

Grâce à la critique de SONTRACTEUR, je m'étais préparé à voir un ovni et m'étais conditionné pour. J'ai plutôt bien reçu ce film vraiment hors norme. Under the skin met en scène ce qui est "l'étranger à la terre" et donc par définition non compréhensible pour l'entendement humain. Ce prédateur camouflé sous une peau humaine évolue dans une sphère qui nous est inaccessible et qui devient de ce fait vide de signification. Ne surnage plus alors que la fonction prédatrice primaire. Ce vide apparent sous la "peau camouflage" se retrouve aussi chez les humains digérés qui eux-même se vident et perdent leur humanité en ne laissant plus que leur peau, comme des chiffons épars qui évoluent tel des fantômes dans le fluide opaque de l'estomac géant extraterrestre. Puis peu à peu, au gré des rencontres, ce vide étranger/extraterrestre va accéder à un début de conscience humaine et le prédateur deviendra alors une proie, comme si l'humanité reprenait prise sur cet être devenu chimère car formée du mélange incompatible de deux univers. En parvenant à le rejeter lors du final, la couleur noire insondable qui symbolise ce qui nous est à jamais inaccessible chez l' "autre" sera alors effacée par le blanc de la neige terrestre...

Under the skin est un cheminement étrange ponctué d'images extraordinaire d'intensité. Si on accepte d'être le témoin de ce que notre entendement ne peut capter, l'expérience est loin d'être désagréable car la maitrise cinématographique de Jonathan Glazer est réelle grâce à sa capacité à mélanger beauté et étrangeté. A voir si vous êtes amateur d'un cinéma en dehors des sentiers balisés.
Emmanuel Piat
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Message » 02 Nov 2014 19:13

c'est intellectuel en effet :wink:

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Et je regardai, et je vis apparaitre un cheval couleur pale, et son cavalier se nommait la Mort, et l'enfer le suivait...Bigre c'est terrifiant tout çà !!
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Message » 04 Juin 2015 3:11

Au contraire, c'est du 100 % sensoriel :grad:
Belle mise en abime que ce film tout de même, rien que du fait de voir Scarlett y jouer le rôle principal : C'est par la seule présence de sa peau (eh oui...à poil) que vont visionner cette oeuvre sombre de chez sombre des spectateurs qui ne seraient sans doutes jamais allé voir un truc aussi barré sans sa présence :wink:
N'est-ce pas elle, à poil et à reculons qui entraine des spectateurs dans les salles obscures comme dans un estomac Alien :mdr:
Sérieux (enfin à moitié), ce truc est bien un ovni descendu pour convertir le sain et honnête fan des Marvels au cinéma expérimental où, cette fois, Scarlett est bien à poil :love:
Pour redevenir totalement sérieux, mon sentiment rejoint celui d'Emmanuel Piat.
Du coup, je n'ai pas grand chose à rajouter...à part quelques vannes qui sonneront comme autant d'avertissements.
Non sincèrement, il est franchement culotté ce réal : il aguiche le clampin avec la présence de la Scarlett à poil mais au final, rien mais alors absoluement rien dans ce film ne saurait satisfaire le voyeurisme bien légitime du spectacteur mâle hétérosexuel post pubère.
L'exécution des humains par la Black widow que ses fans seraient tentés de se représenter alors au paroxysme de son charme n'a par exemple rien de bandant. Déjà, l'actrice est à cet instant aussi culotté que son réal mais ce dernier nous fait surtout bien comprendre qu'il ne se trouve pas une once de sensualité dans son personnage d'Alien : elle emmène froidement des couillons se faire dessosser, la viande allant on ne sait où et la peau servant vraissemblablement de fringues pour les petits copains à venir (lesquels ont une furieuse envie de faire de la moto sur les routes d'Ecosse).
Sérieusement, ce film n'est absoluement pas fait pour les spectateurs appréciant d'ordinaire les films où joue Scarlett : soit il s'y passe d'ordinaire n'importe quoi (les Marvels), soit il ne s'y passe rien du tout (Lost in Translation).
Or, là, pour le coup, il se passe vraiment quelque chose.
On peut y voir une vicieuse invasion Alien, tout comme la résume Emmanuel Piat : la plupart du temps vue à travers les yeux d'une Alien, avec parfois quelques plans plus larges la décrivant objectivement comme une parfaite saloperie froide et mécanique, dénuée d'empathie, de sensualité ou de scrupules, telle la fourmie noire qu'elle regarde se promener sur son ongle au début du film : elle est là pour ramener des ressources à la fourmillière, un point c'est tout :grad:
La scène sur la plage où un bébé est laissé à la mort en train d'hurler est à ce titre particulièrement explicite.
Pourtant, il nous est demandé de nous mettre dans la peau de cette sale bête, de nous identifier à elle.
Le réal ne ménage pas ses effets ni ses nombreux plans exposant la perception qu'a un alien de notre monde : la caméra nous montre sans cesse sa perplexité, perdu dans une foule qui lui est totalement incompréhensible.
L'identification du spectateur à l'Alien fonctionne alors, il est vrai, car nous pouvons légitimement nous demander nous-mêmes ce que peuvent bien foutre tous ces humains qui ont choisi de vivre dans un environnement aussi pourri. L'Ecosse humide, grise et glauque filmée par Jonathan Glazer, c'est exactement l'opposé de la nouvelle zélande choisie par Peter Jackson : après avoir vu le seigneur des anneaux, on a qu'une envie, partir en vacances là bas alors qu'après "under the skin" on se dit "la vache, rappelle moi de jamais mettre les pieds dans ce trou".
à part les aliens venus chercher des fringues en peau humaine pour pouvoir faire de la moto je ne vois pas.
Sérieusement, cette tentative que fait ensuite l'Alien pour essayer de comprendre l'humanité, commençant infructeusement par la tentative d'ingérer un truc local imbouffable (un gateau écossais, vous imaginez :o ), se poursuivant par une relation avec un humain sympa et finissant par une délivrance façon Boorman (décidément, l'Ecosse, quel coin pourri) est vraiment très bien rendue.
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Message » 01 Déc 2017 23:10

Je vois la jaquette de ce film à la médiathèque que je ne connaissais pas,
mais avec Scarlett Johannson, difficile de résister :mdr:
et je mets la galette dans lecteur DVD sans avoir lu le résumé hormis que c'est du genre SF (j'aime beaucoup découvrir les films de cette façon)

Une belle claque narrative et visuelle au final :o
Un mélange d'images sensorielles au coeur de l'Ecosse soutenu par une bande sonore très organique et très travaillée :)
Film quasi sans dialogue !
Un croisement improbable entre Kubrick période 2001, David Lynch pour la narration éliptique et
l'hommage à Elephant Man
, Ken Loach pour le réalisme social, Terence Malick pour filmer Mère Nature

Du cinéma expérimental mais dans le bon sens du terme :P
novateur, dérangeant et qui m'a amené à voir quasi dans la foulée une 2ème fois le film :)

Jonathan Glazer, un réalisateur que je vais suivre maintenant !
8)
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Message » 01 Déc 2017 23:58

Oui très dérangeant, très original, destabilisant...
La vache on est pas nombreux à l'avoir vu celui là :o
Bienvenue au club menthalo :wink:
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Message » 02 Déc 2017 2:15

oui plusieurs mois apres l'avoir vu, ce que je retiens le plus au final, c'est la bande son.
Apres, faut pas se voiler la face combien d'entre nous aurait vu ce film, si y'avait pas Lucy/Natacha en tete de gondole ?
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Message » 02 Déc 2017 13:25

Un film ou un prédateur joue aisément des faiblesses de ses proies.
Loin des productions formatées du bois béni, perso j'ai trouvé que le film bascule avec la scène sur la plage. Il n'y a définitivement pas d'empathie, aucune, juste de la prédation. Pourtant le visage peut être avenant et charmant dans ses expressions.

Tout concours à créer une ambiance glaçante, la pluie, le froid, la musique, les dialogues minimalistes.

A voir un jour de canicule.
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