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[UBD & BD] Kingsman : Services secrets & Le Cercle d'or

Message » 18 Juin 2015 15:29

Un film prometteur avec le grand Colin Firth.
Des idées qui malheureusement s'arrêtent et se transforment en tunnel ennuyeux, bavard et interminable en l'absence d'un personnage de poids...

Côté technique, lorsqu'on a droit à des flashbacks, l'image est moins nette et détaillée.
Pour le son, des beaux médiums, c'est bien sans être inoubliable.

C'est dommage, on est passé à côté d'un concept intéressant.
Ha-Dê
 
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Message » 21 Juin 2015 19:05

HA DE....tu reçois mes messages en MP ?
paradisie
 
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Message » 18 Aoû 2015 17:06

L'image : ■■■■■■■■□□

Démonstration de la fidélité de restitution du Bluray et de la force de frappe de cette technologie, ce film et sa traduction sur galette n'est ni plus ni moins que le résultat de ce qu'on est en droit d'attendre aujourd'hui de ce support qui a encore de solides arguments : Une palette de couleurs étonnante (une Subaru jaune fallait oser !! ), absence totale de fourmillements dans les arrière plans (ça change... :roll: ), c'est d'une précision redoutable !
On ne peut qu'être ébloui par ces images, véritable miracles pour l’œil, synthèses irréprochables de la technologie numérique moderne !! Les paysages des montagnes enneigées d'Argentine éblouissent la rétine tout comme l'intérieur feutré, un feu d'artifice de matières nobles, d'une boutique de tailleurs anglais.
Une succession de tableau restitués avec une richesse de contraste et une variété d'ambiance absolument fabuleuses !
En définitive le film a montrer à vos invités pour leur expliquer que non, un projecteur ne rend pas une image moins belle que leur téléviseur 90cm parce qu'ils ont vu Interstellar en demo à la Fnac du coin...

A noter l'étonnant générique de début et l'apparition des noms à l'écran assez loufoque ! :lol: Inutile mais très marrant. Le ton est donné, on est pas là pour faire la gueule !

Le son : ■■■■■■■■■■ Note maximale ! :o

Depuis les explosions en cascades de l'attaque liminaire du film qui remue d'emblée les chaussettes, le film affiche la couleur clairement : les enceintes vont se dégourdir les membranes. Enceintes anémiques s'abstenir, c'est le film de démonstration pour épater ses invités et ainsi montrer aux néophytes que, non (bis...) cinéma ne rime pas avec déluge de décibels incontrôlés que crachent des enceintes sans nuances, principal reproche que font les gens qui ressortent les oreilles sifflantes d'une démo sur le home cinéma du cousin où très souvent le son est porté au maximum autorisé afin de combler les carences de restitution de l'équipement...
Les dialogues sont extrêmement bien placés et audibles y compris lorsque les effets prennent plus de place et qu'il y a du grabuge.
Ici pas besoin de jongler de la télécommande pour baisser le son à la première scène d'action et éviter ainsi l'effet "page de pub" du mixage approximatif et rentre-dedans de certains films récents (vous savez, en référence au son qui augmente significativement sur les grandes chaines de télé lorsque la publicité arrive).
Ici aucun risque d'endommager son équipement, voire ses oreilles, tout est parfaitement bien équilibré sans pour autant sacrifier au spectacle. Celui qui a mixé ce film a compris que ce n'est pas en mettant tout à fond qu'on profite plus du spectacle quand on a un bon matos.
La rondeur de la partition musicale est régulièrement accentuée par le canal de grave qui est appelé en renfort sur la conclusion des mesures en soulignant de tons chauds un thème musical très inspiré qui nous met totalement dans l'ambiance de l'espionnage à l'anglaise. Lorsque l'action se fait plus soutenue il est également présent mais sans jamais déborder.

En résumé on a donc un joli son très cinéma sur les musiques et les ambiances, raffiné, chatoyant, délicat, avec la rondeur du grave qui pose des notes venant vous caresser les bras, puis dans le même temps des pics d'adrénaline sonore tonitruants lors des échanges de feu nourris...
Serait-ce la meilleure bande son que j'ai entendu cette année sur mon installation ?... je crois bien que oui !!!
:o :o

Le film : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Ou quand l'art et la technique ne font qu'un !... :love:

Voilà sans doute l'un des Bluray que j'attendais le plus cette année... avec une impatience à peine contenue !!! Comment un réalisateur aussi talentueux peut-il n'avoir sorti qu'aussi peu de films depuis le début de sa carrière !!!?? :o
Car tout ce qu'il touche il en fait de l'or ! Les idées qui servent de base à ses films, ici une sorte de croisement entre James Bond et Nikita, sont des concepts grossiers et bruts qu'il taille, tel un diamant avec sa caméra dans les mains, pour qu'ils deviennent de petits bijoux de cinéma ! :o :o
C'est d'ailleurs très intimidant de démarrer un film de Mathew Vaughn car j'ai tellement aimé le précédent que je ne peux qu'attendre de celui là qu'il me fasse le même effet !.. et je me suis dis en lisant le pitch et en voyant quelques images de la bande annonce que c'était pas gagné... Et pourtant !!!

Rien n'est à jeter dans cette re-lecture de l'iconographie James Bondienne saupoudrée d'une critique très appuyée mais jamais grossière de la société de classe.
On est loin des idées balancées à la truelle d'un Hunger Games. Ici le réalisateur n'a pas confondu ses 2h de film qui lui sont confiés avec un cours d'histoire niveau 6 ème. Mais il balance quand même et apporte sa pierre à la réflexion ! Tellement politiquement incorrect à fortiori dans le décorum contemporain d'une Angleterre fortement imprégnée de sa dualité entre une caste nobiliaire et de l'autre côté des roturiers, opposition subsistante ayant traversé les âges,et qui nous interroge à nous autres français dans nos fondements démocratiques a fortiori dans notre société qui a autrefois aboli les privilèges de classe. Bref le réalisateur met le paquet lorsqu'il plonge la main dans le sachet de poil à gratter !!! :o

D'un point de vue plus bassement formel la réalisation est un modèle du genre, un maelström d'images somptueuses jamais confuses, écrites avec un sens du cadrage, une rigueur dans le montage et une lisibilité aussi claire que du cristal (les scènes de gun fight procurent une sensation de bonheur absolument indescriptible, et rarement vu depuis John Woo et les autres grands maitres du genre, tant tous les détails sont montrés avec une maestria impossible à prendre en défaut !).
L'écriture des situations est elle aussi extrêmement soignée puisque ce récit initiatique aurait pu devenir quelque chose de complètement tartuffe et nunuche entre les mains de quelqu'un d'autre. Ici, c'est le prétexte à un film potache, qui déride les zygomatiques sans jamais tomber dans la blague vulgaire, le tape à l’œil commercial qui pullule dans les films industriels façon Transformer. En somme un film travaillé mais qui est néanmoins totalement ancré dans son siècle, sa culture commune et son creuset de références collectives (la carte sim gratuite, l'Arlesienne universelle dans notre époque connectée...). C'est donc bien la preuve qu'on peut faire du divertissement réfléchi, conscient, creusé sans devoir tomber dans le piège du film pour moins de 15 ans parce que ça doit correspondre à l'époque !
Aucun temps mort, les situations sont variées et la trame est suffisamment épaisse et tout à la fois suffisamment légère, le parfait dosage pour divertir le spectateur sans jamais ni l'ennuyer en voulant lui expliquer de manière pompeuse le sens de la vie, ni, erreur inverse couramment déployée de nos jours, le prendre pour un parfait abruti.
Le film amène alors son lot de messages tout aussi élégamment que les costumes sur-mesure qui habillent ses interprètes, passage à l'âge adulte, sens des responsabilités, travail en équipe, absence d'une figure paternelle dans la cellule familiale et le transfert affectif occasionné. Mais en même temps le film ne tombe pas dans le piège de chercher à l'assener sous forme de moral sentencieuse !

On est donc est propulsé du début à la fin du film comme le voyageur d'un métro reliant directement le centre de Londres à la campagne anglaise en un éclair, balancé entre la pure gaudriole et, entrecoupée d'éclats de rires exhutoires, un arrêt sur image pour nourrir un peu la conscience.
Et ce joyeux bordel organisé est mis au point avec une fulgurance que je pensais disparue et qui fait du bien au spectateur.... Non content de se satisfaire de cette capacité qu'il a, facilité certainement agaçante pour ses pairs, de transformer chaque image en un pur moment de délice cinématographique, le film est de surcroit habillé d'idées d'une élégance découpée par un ciseau de génie. Si tous les films ressemblaient à celui là je n'aurais plus jamais ce long moment d'hésitation le dimanche soir lorsque je démarre ma séance hebdomadaire et que je ne sais pas quoi regarder.
Sous la contrainte j'ai en effet du me résoudre la veille à regarder la crétinerie abjecte sur Pellicule, j'ai nommé Fast And Furious 7... Je crois que ce film me fait encore plus mal que je suis passionné d'automobile justement... Bref, que dire si ce n'est que ce pauvre Paul Walker ne méritait sans doute pas un hommage aussi vulgaire et salement appuyé que celui qu'on lui fait dans ce film qui n'a ni queue ni tête qui assimile tous les 3 plans, bière mexicaine, tuning de mauvais goût et paires de fesses rebondies.... Se dire qu'on est décryptés de la sorte vu de l'extérieur lorsqu'on aime la belle automobile ça fait mal au cerveau... même si j'aime bien la bière mexicaine quand même !

Bref quand on voit ce que le cinéma actuel produit d'inutile, j'étais désespéré de voir enfin un bon film après les désillusions récentes, et au moment même où ce Kingsman démarre, je crois bien que j'ai décollé et que mon fauteuil ne s'est finalement posé qu'à la toute dernière image du film, à la suite de cette magnifique phrase que Vaughn adresse à sa mère, une simple phrase d'une élégance et d'une beauté qui font dresser les poils sur les bras... comme absolument l'intégralité des 2h de films que je venais de voir !! :o
Le film n'a qu'un inconvénient à mon sens, Colin Firth... il est tellement brillant qu'il éclipse tous les autres interprètes (y compris le très bon Mark Strong relégué ici à un rôle de "secrétaire de direction clef à molette"... pas tout à fait à la mesure de son talent).
Colin Firth étonnamment physique et intimidant, et tout à la fois tellement classe, tellement élégant, so british en somme, qu'on n'a qu'une envie, le voir à l'écran pendant 2h et que chaque scène sans lui n'est qu'un long moment avant de le retrouver.
Heureusement pour "meubler" ces temps d'attente le réalisateur ne lésine pas sur les rebondissements, scènes d'actions trépidantes, fusillades démonstratives lui permettant de mettre en valeur ce que les blockbuster réfléchis peuvent envoyer dans le plexus du spectateur abasourdi, clé de bras inversé, double salto arrière, gymnastique appliquée aux self-defense, ralenti sur un chargeur qui tombe au sol, la violence graphique, esthétisée, pas voyeuriste ni injurieuse, et en filigrane un discours politique qui confinerait presque à l'anarchie dans l'apothéose qui ponctue le film. So Politiquement incorrect !! (Bis !)

Une seule ombre au tableau et pas des moindres, la contre performance de Samuel Lee Jackson, à peine surprenante (qu'est-on en droit d'attendre du gars qui ne sait que sur-jouer...) mais néanmoins navrante et plombant quel que peu le film. Dommage car le nemesis était très bien écrit (le menu "gastro"nomique accompagné d'un des plus grands nectars en bouteille qui soit...) sous toutes les coutures. Avec, allez au pif un Sam Rockwell ou tout autre acteur un peu extraverti mais qui accessoirement sait interpréter un personnage (j'ai pas dit jouer la comédie... quoi que...), ça aurait eu le même impact mais avec tellement, tellement plus de bagoo... Dommage, un vrai raté de casting...
Le jeune interprète n'est ni bon ni mauvais et de toute façon on s'en fout il est juste là pour passer les plats, ce n'est pas lui le vrai héros du film... encore une fois c'est peut être le syndrome Colin Firth qui me fait dire ça. ("Fucking missed it. How did I fucking miss it?..." :o )

C'est du cinéma impliqué, pas une bête chose formatée comme on en voit trop, grossière compilation de toutes les sottises de notre époque faciles à digérer pour les masses qui se retrouvent devant le JT de 20h.
C'est du cinéma qui sent bon l'investissement dans chaque note, chaque mesure d'image, chaque idée lumineuse qui le traverse de part en part ! C'est du cinéma de divertissement mais pas que... il y a dedans cet autre chose, comme le nuage de lait dans le thé qui va faire toute la différence. C'est peut être ça qui rebutera ceux qui n'attendent que deux robots qui se tapent sur la tronche, ça s'adresse à ceux qui n'attendent pas que ça !

Tout comme son fabuleux "X-men Le commencement", qui avait fait émerger du formol une franchise engoncé dans 2 films torpillant le concept, a très rapidement et sans sommation été totalement dévoyée dans un second opus navrant d'ennui, nul doute que ce film brillant que Vaughn nous livre ici donnera lieu très prochainement à une suite traitée avec la même médiocrité que celui qui a fait Kick-Ass 2 et qui n'a rien compris à la façon dont Mathew Vaughn voit, dans les choses ordinaires, le côté extraordinaire qu'elles renferment... ainsi que sa mère est responsable de lui avoir révélé !

Le film de divertissement qui devrait être copié pour ne plus faire que des films aussi rafraichissants que celui là ! Je vais finalement faire quelque chose de mon garage... tout n'est pas perdu !

"Il n'y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse est d'être supérieur à celui que vous avez été auparavant." Ernest HEMINGWAY.:ko:
Et bim !!! Un os à ronger !! :lol:

Bravo Mathew Vaughn !! :o
chicken run
 
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Message » 19 Aoû 2015 17:25

J'ai apprécié comme toi ce film, et cerise sur le gateau le steelbook est de toute beauté et contient la VF
xoba
 
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Message » 18 Fév 2018 23:40

"Le costume est l'arme du gentleman moderne" 8) 8) 8)

Test 4K Ultra HD >>> Kingsman : Services secrets
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Message » 02 Avr 2018 14:00

Test 4K Ultra HD >>> Kingsman : Le Cercle d'or
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[UBD & BD] Kingsman : Services secrets & Le Cercle d'or

Message » 02 Avr 2018 14:20

:thks:

Topic dédié mis à jour.

Récapitulatif des tests UBD UHD 4K :
Classement par ordre alphabétique des films :
0.....,A,B,C,D,E,F,G,H,I,J,K,L,M,N,O,P,Q,R,S,T,U,V,W,X,Y,Z,Les films d'animation

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Message » 07 Aoû 2018 15:43

4K:
j'ai trouvé le premier exellent et tres original franchement une belle reussite
Le deuxième est dans la continuité du premier mais avec la surprise en moins
C'est toujours difficile de réaliser un deuxième opus quand le premier est tres original et réussi mais je l'ai regardé avec plaisir
FGO
 
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Message » 17 Juin 2019 13:46

Regardé, hier soir en UHD.
C'est vraiment dans la continuité du premier qui m'avait beaucoup plus. Par contre, la surprise n'est plus là et le scénario patauge un peu.
Rien à dire niveau son, c'est excellent. Coté image, c'est très inégale. Il y a parfois des arrières plans très flous, voir carrément mauvais.
Si c'est un parti pris, personnellement, je n'adhère pas. Heureusement, d'autres plans sont une réussite, et les couleurs sont magnifiques.
:thks:
wip
 
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