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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

Olaf Stromberg. Le plus grand cinéaste de tous les temps !

Message » 15 Fév 2019 10:39

:bravo: :ohmg: :ohmg:

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autrichon gris
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Message » 15 Fév 2019 11:20

On se souvient que la sonnette de sa maison avait inspiré Spielberg pour la musique de sa Rencontre du troisième type. Entre-temps, il l'a remplacé par une clochette.

Dans le prochain chapitre un nouveau réalisateur fera irruption dans la vie d'Olaf, le bien étrange David Lynch.
peg-harty
 
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Message » 15 Fév 2019 17:59

Quel plaisir de lire cette analyse de Cours après moi, chérie, film qui pourrait paraître mineur dans la filmographie d'Olaf mais qui est pourtant ce que la comédie sentimentale a pu offrir de meilleur à ce jour. La scène où Elisabeth et Florencia se regardent avec sérieux, voire jalousie, dans les yeux avant d'éclater de rire restera l'une des plus belles du genre.

Puisque vous évoquez Rencontre du troisième type, je ne peux m'empêcher de rappeler qu'il s'agit d'un des plus gros plagiats par anticipation du cinéma, le pitch ("Une soucoupe volante perturbe la vie d'un homme") étant littéralement pompé sur le chef d'oeuvre de science-fiction français La Soupe aux Choux, sorti 4 ans plus tard. Pour ceux intéressés, analyse un peu plus détaillée ici :
https://www.homecinema-fr.com/forum/oe-blu-ray-dvd-et-programmes-3d/bd-la-soupe-aux-choux-t30059891.html
coincarre
 
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Message » 15 Fév 2019 20:39

Comme je vous comprends cher Coincarré.

C'est également une de mes scènes préférées. Il y a plein de clin d’œil dans ce film, et le plus drôle, c'est qu'ils ne font aucune référence à quoi que ce soit. Juste le plaisir du clin d’œil. C'est très rare dans les comédies.
Un célèbre critique a comparé - excusez du peu - l'approche d'actrice de Karine Viard dans Cours après moi Chérie avec celle de Sarah Bernhardt dans le rôle d'Hamlet.

Pour la deuxième partie de votre commentaire, nous vivons malheureusement l'époque de tous les plagiats.
Un peu comme ce Verdi qui a tout copié sur jambon d''Aoste. Ecoutez les deux versions, c'est troublant.

Bonne soirée.
peg-harty
 
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Message » 15 Fév 2019 21:26

coincarre a écrit:Quel plaisir de lire cette analyse de Cours après moi, chérie, film qui pourrait paraître mineur dans la filmographie d'Olaf mais qui est pourtant ce que la comédie sentimentale a pu offrir de meilleur à ce jour. La scène où Elisabeth et Florencia se regardent avec sérieux, voire jalousie, dans les yeux avant d'éclater de rire restera l'une des plus belles du genre.

Puisque vous évoquez Rencontre du troisième type, je ne peux m'empêcher de rappeler qu'il s'agit d'un des plus gros plagiats par anticipation du cinéma, le pitch ("Une soucoupe volante perturbe la vie d'un homme") étant littéralement pompé sur le chef d'oeuvre de science-fiction français La Soupe aux Choux, sorti 4 ans plus tard. Pour ceux intéressés, analyse un peu plus détaillée ici :
https://www.homecinema-fr.com/forum/oe-blu-ray-dvd-et-programmes-3d/bd-la-soupe-aux-choux-t30059891.html


et quand on pense qu'à l'origine les deux rôles principaux devaient être tenus par Alain Delon et Jean-Paul Belmondo, et que Villeret et De Funès ont dû reprendre le rôle à la dernière minute, on reste d'autant plus admiratif devant cette mise en valeur d'un plat traditionnel, tout à fait digne de la Nouvelle Vague :idee: :wink:

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Message » 17 Fév 2019 2:18

La rencontre étrange de deux cinéastes hors du commun.

Stromberg, comme chacun qui se respecte, avait visionné Eraserhead (1977) à sa sortie. Son avis était mitigé, "y'a kekchose" se plaisait-il à dire. Puis il ajoutait "y'a kekchose mais on sait pas vraiment quoi". (Un témoin qui préfère rester discret raconte néanmoins qu’Olaf s’était bouché les oreilles durant toute la projection).
Avec Elephant Man (1980) son avis évoluait. "Il est courageux mais pas téméraire, il n’aurait jamais osé tourner « Un homme nommé lapin »". (Ndlr : plus sérieusement, il comparait beaucoup ce film avec Freaks de Tod Browning).
Blue Velvet l'impressionne davantage. Non spécifiquement sur le fond mais beaucoup sur la forme. Selon Stromberg, Blue Velvet est un titre génial (Ndlr : velours bleu). L'histoire, résolument onirique, ne lui laisse aucun souvenir précis mais l'atmosphère générale l’intrigue, comprendre qu'elle le marque durablement. Pour un cinéaste issu des "beaux arts" comme lui, c'est un compliment. Il se dit, "tiens, il sort de l'influence expressionniste en noir et blanc de son éléphant pour visiter l’impressionnisme, sauce Sinvite45 Dali, c'est marrant… il veut aller où ?"
L’homme scandinave ne pouvait que respecter quelqu’un qui aimait tellement la forêt et ses miettes, les bûches. Leur première rencontre eut lieu dans un bois, au petit matin. Les deux souhaitaient s’entretenir de leur travail réciproque en reniflant son humus. Ils flânèrent un bon moment et s’accordèrent sur bien des essences. De retour dans la ville où on les attendait pour un documentaire ils refusèrent d’en dévoiler davantage. Tout juste évoquèrent-ils l’un le cri d’un corbeau, l’autre un personnage de petite taille qui avait préféré les fuir en zigzagant dans les buissons.
Le journaliste qui les interrogeait bougeait les lèvres mais aucun son ne sortait de sa bouche. Probablement un micro mal réglé. Lynch se baissait parfois pour nettoyer ses chaussures et Stromberg prononçait sentencieusement « there is mud on your boots, David ». « yes Olaf, on your shoes too »…
Cette promenade fut propice à l’inspiration. David Lynch allait y puiser l’une ou l’autre scène de son futur Twin Peaks et Olaf l’envie de retourner sur ses terres l’espace du tournage de son «  Il était une fois dans un pays lointain ».
En 2015 on apprenait que chacun avait offert à l’autre un objet qui allait apparaître dans l’une ou l’autre de leur production. Un lien discret, un rite qu’ils refuseront toutefois de préciser au grand public. On continue d’ignorer de quels objets il s’agit et, par voie de conséquence, à quelle occasion ils apparaissent à l’écran.
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Message » 19 Fév 2019 17:43

Lynch confiait récemment que c'est en voyant la scène de la piscine dans Le défi du magicien (1971), où l'on distingue Alice Cooper et son poulet décapité, que l'idée d'Eraserhead a germé. Il écrit le script le soir-même (22 pages) et mettra un peu plus de temps à le tourner (5 ans).
coincarre
 
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Message » 19 Fév 2019 21:13

On peut trouver d'autres points communs entre ces deux longs métrages. Tous deux appartiennent à la catégorie des films dont on oublie le scénario dès que la lumière se rallume pour ne se souvenir que de l'une ou l'autre image forte qui restent gravés ad æternam dans tous les esprits.

Une tête échevelée avec des yeux emplis d'effroi pour l'un, un chariot de grand huit et un bruit qui fait clang-clang-clang-clang-clang pour l'autre. C'est un genre qui a fait école. Equateur de Gainsbourg et sa pale de ventilateur au plafond qui fait floup-floup, ou les maillages fil de fer de Tron, ou, plus récemment un hominidé bleu sur une branche dans Avatar.

Les scénarios tiennent tous sur 22 pages (maximum), s'écrivent en une nuit. Lorsqu'on essaye de les résumer, il ne surgit qu'une seule photo comme s'ils avaient la capacité magique de se recroqueviller sur eux-mêmes. On hésite à les visionner une seconde fois mais ils ressurgissent régulièrement dans les conversations des cinéphiles. Personne à ce jour n'a réussi à expliquer pourquoi.
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Message » 20 Fév 2019 10:02

Salut les pros du je sais tout faire !

j'aurais souhaité inclure ici la bande-son du thème principal de Il était une fois dans un pays lointain

Elle est sur mon disque dur au format mp3 mais j'ignore comment vous la faire écouter :)

Bonne journée. Cordialement. Harty
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Message » 20 Fév 2019 17:37

Il faut insérer un lien qui pointera vers internet. Donc mets ton mp3 sur You tube, ou toute autre plate forme qui hébergera la musique choisie par Olaf :ohmg:

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Message » 21 Fév 2019 10:10

Merci pour ta réponse.

C'est encore un peu compliqué "l'audiovisuel". Il y a quelques semaines je pensais agrémenter les deux posts (Olaf mais aussi celui des appareils Dingleton & autres merveilles audiophiles) avec les superbes illustrations de mon complice Tom.

J'avais constaté qu'elles n'étaient plus disponibles ici et - dans ma grande naïveté qui confine à l'absence de malice - je pensais qu'il suffirait de pointer tous les anciens liens et de les remplacer par des nouveaux pour que la magie de la mise à jour opère.

Elles apparaissaient et ma satisfaction était grande. Ici, les affiches brillaient de leur haut, là, le Dingleton MD70 me redonnait envie de fouiller le bon coin pour dénicher un modèle rouge flamboyant (je possède la version limitée "Irish Plaid", en plastique plus aristocratique). Bien évidemment c'était peine perdue d'imaginer cette acquisition car les heureux propriétaires ne s'en séparent jamais. Parfois ils font partie d'un héritage mais c'est la Maison Sotheby's qui gère la succession et les prix deviennent astronomiques. En 2014 un modèle en parfait état et qui fonctionne correctement s'est négocié à 138.500 euros avant qu'un expert Dingleton intrigué par la description n'intervienne pour dénoncer l'escroquerie. Il s'agissait d'un faux et la vente a été annulée.

Mais revenons à nos moutons audiovisuels. La mise à jour qui m'avait demandé du temps me faisait modifier des posts parfois très anciens et le serveur de Hcfr n'avait probablement pas prévu ma naïveté. Avec une post-analyse, c'est logique, pouvoir modifier le contenu d'archives pourrait s'avérer dangereux, selon l'intention.

Bref, la modification n'a "tenu" que l'espace d'un rêve. Le temps, sans doute, d'un accès au disque dur aux anciennes archives de hcfr. Il faudra peut-être concevoir un objet différent pour rassembler tous les documents... et en rajouter d'autres - histoire de nous amuser davantage -. Je pense à un support étonnant qui défierait l'entendement et que nous aurions plaisir à posséder car il scellerait en beauté toutes nos communes aventures et notre capacité à envisager avec humour et originalité un monde différent.

Nous confierions à l'entreprise Dingleton le soin d'allier le fond et la forme (l'inutilité totale, quoique, alliée à l'esthétique fonctionnelle, quoique). Un objet d'Art pour connaisseurs avertis :)
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Message » 14 Avr 2019 2:46

L’espace temps, ses extensions inconnues.

La revue bizarre mais scientifique du 7ème Art « What a Duck? » s’interroge. Par quel truchement temporel est-il possible de situer la soit-disant première rencontre Olaf/Linch dans les années 1990 alors que de nombreux barmen se souviennent les avoir vu consommer dans leurs établissements et en grande complicité des Peppermints à des époques antérieures ?

(Et de citer divers témoignages de professionnels de la restauration liquide qui relatent la présence de Peter Falk, Cassavettes et d’autres. Et de se remémorer et de s’épancher avec une foison de détails savoureux teintés d'un sentiment de fierté, de l’exaspération passée à devoir supporter au moment de la fermeture légale l’un ou l’autre qui, sans discontinuer un flot de paroles à la gloire d’un long métrage, tournait plusieurs fois un index vers le bas ce qui, en langage international, signifie, remet la même chose, tout en induisant qu’il n’était pas encore à la maison).

L'article :

Ici, on doit prendre conscience de la différence , chez l’homme de Cinéma, entre la réalité et l’histoire. Le cinéaste, et c’est une de ses qualités, s’autorise ce genre de choses. En poésie, on nomme cela une licence. L’imaginaire, s’il se nourrit du réel, doit aussi à l’occasion s’en affranchir pour taquiner le non -sens tant il est prouvé qu’il peut receler des vérités qui échappent momentanément à la perception tangible.

Dans le cas de Linch, c’est probant, tout son travail repose sur la construction et la déconstruction de Mythes. Olaf, respectueux, contribue à sa manière à l’échafaudage Lynchien. En acceptant et divulguant une version différente de leur première rencontre il participe à l’expérience d’un autre possible. Un film dans le film, une boite dans une boite. Une réalité factuelle qui n’est pas en contradiction avec une réalité sublimée qui essaye – par un étrange stratagème – d’expliquer une strate différente d’une situation ou d’une relation.

C’est l’exploration en direct d’une autre réalité mais pas forcément erronée d’une rencontre complètement extraordinaire originellement dissimulée sous un voile anodin acceptable par tous mais dont chacun des deux protagonistes a mesuré la convergence magique.

A ce titre, il convient de revenir sur la notion de « hasard ». Ce mot, originaire de l‘étranger (?) n’avait pas d’équivalence en terre occidentale matérialiste. Différent de la Providence, du Destin, il fût rapidement adopté avec un sens non pas erroné mais raboté.

Ailleurs, là où il fût révélé puis exporté, il contient un sens puissamment religieux sur lequel nous avons fait l’impasse pour nous cantonner à son seul effet et non à sa cause intrinsèque. Le scientifique, ici, s’est même amusé à le quantifier, le calculer, le cerner dans des formules mathématiques de probabilité. Grossière erreur selon nos deux amis qui au « hasard » de leur propre recherche ont décidé de rire de ces vaines tentatives.

Le hasard utilisé à bon escient et dans sa langue d’origine c’est, selon un proverbe : le nom que prend Dieu lorsqu’il veut passer incognito.

Cette nouvelle dimension, complètement ignorée sous nos latitudes, mêle chance et malchance mais en y ajoutant un Principe Primordial qui échappe à l’entendement habituel mais qui soumet nécessairement.

A ce titre chacun comprendra mieux le parti pris de Lynch mais aussi de Stromberg qui, chacun à leur manière, surprennent ou parfois taquinent le spectateur ou le lecteur, en les entraînant à la découverte d’un monde inconnu où certaines certitudes s’effondrent et d’autres – parfois - voient le jour.



Olaf Stromberg, indirectement convié à s’expliquer sur le caphaernum de la datation de la rencontre, se contenta d’un courrier à la rédaction de « What a fuck ? » . Nous joindrons bientôt ici un fac similé de sa réponse.
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Message » 15 Avr 2019 11:48

Copie du fac similé daté du 25 février 1990, réalisée le 15 avril 2019.

Monsieur Olaf Stromberg à la revue What à Duck?

Cher monsieur « What a Duck ? »

J’ai lu avec intérêt vos élucubrations sur de prétendus décalages temporels que vous imputez, un peu rapidement, à une licence poétique. Même si je n’exclue pas le recours occasionnel à ce moyen qui est mis à la disposition de tout créateur pour imaginer des possibles, je tiens à vous informer que ce ne fût absolument pas le cas lors de notre première rencontre. La biographie que vous commentez en signalant une incohérence mathématique ne fait qu’utiliser une méthode narrative connue sous le nom de « Flash Back ». Si vous désirez en appréhender toute la complexité, je ne peux que vous inciter à vous intéresser aux magnifiques travaux de monsieur Orson Welles dans Citizen Cane ou, pour parfaire votre compréhension du mécanisme, de revisionner l’excellentissime Il était une fois en Amérique de mon ami Sergio Leone qui ne peut que subjuguer un élève qui souhaiterait comprendre son raffinement poussé dans ses derniers retranchements.

Contrairement à ce que vous sous-entendez, David et moi ne nous connaissions pas avant notre première rencontre. Pourtant, il ne m’était pas complètement inconnu et la réciproque est vraie. Avant la simultanéité matérielle, et donc corporelle dans le même espace-temps, nous avions visionné respectivement nos univers en privilégiant ainsi une structure non-organique. Ce faisant, cette promenade dans la forêt n’était que la concrétisation d’univers créés préalablement pour favoriser, je dirais même provoquer, l’instant T.

Cette approche que les anciens maîtrisaient davantage avec des conceptions aussi avant-gardistes que « sympathie » est commune dans tout l’univers et chacun l’applique en ignorant toutefois la loi qui la régit. Je comprends votre intérêt scientifique pour essayer d’en saisir la mathématique mais elle ne vous sera d’aucun secours car les choses de l’esprit ne répondent pas aux formules habituelles qui régissent la matière. Tout n’est pas équation et c’est ce que j’essayais de figurer à l’écran dans mon film « L’intention » en 1967.

J’espère avoir apporté quelques éclaircissements utiles et reste à votre disposition pour valider votre propre sphère expérimentale.

Bien à vous. Olaf Stromberg.
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Message » 16 Avr 2019 15:35

Ça donne envie de revoir L'intention, je ne me rendais pas compte de la portée de ce film au regard de son script.
coincarre
 
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Message » 16 Avr 2019 16:17

coincarre a écrit:Ça donne envie de revoir L'intention, je ne me rendais pas compte de la portée de ce film au regard de son script.


Ah oui, tu as raison. Dans ce film je me souviens qu'il y a un petit rôle de Bibi Anderson, décédée le 14 avril dernier à 83 ans. Il parait qu'Olaf a envoyé un mail à Ingmar Bergman pour le remercier de lui avoir recommandé de prendre Bibi, qui sortait tout juste du tournage en 1966 de "l'ïle" d'Alf Sjöberg, un copain d'Olaf, mais il est probable que l'adresse email de Bergman ne fonctionne plus depuis 2007.

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