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Les enceintes ( hors caissons qui ont un forum à part )

Acoustique élémentaire, traitement et isolation acoustique

Message » 20 Mai 2019 17:05

Cet article synthétise l'acoustique pour l'amateur averti en préambule du topic sur la mise au point en actif/passif :
diy-enceintes/conception-et-mise-au-point-d-enceintes-actif-passif-t30097147.html

Lien direct pour les outils pavillons et waveguide :
diy-enceintes/generateurs-de-pavillons-et-waveguides-ath-somasonus-t30099804.html

pré-requis

Pour la théorie sur la propagation des ondes, beaucoup de PDF existent mais vous avez une vulgarisation très accessible ici :
http://www.cochlea.eu/son
http://www.techniquesduson.com/sourcessonores.html (passage intéressant sur la directivité)

En mode court magistral pour ceux qui veulent aller plus loin (le site a disparu, archive de PDF ducoup) :
http://speedbad.free.fr/sound/acoustic/ ... itaire.zip

Sur la "dynamique" soit en fait le Crest Factor :
http://alkasar.online.fr/audio/dimensionner_ampli.html

Vulgarisation sur l'oreille :
http://www.cochlea.org/entendre/perceptions-generalites

1 Définition

dB et dB SPL:
Le « niveau » d’un bruit est mesuré en décibel, unité représentative du rapport entre la pression acoustique produite par le bruit mesuré et celle d’un bruit juste audible. Ce rapport pouvant varier dans des proportions très grandes, c’est son logarithme qui est utilisé.
Un décibel équivaut à un dixième de bel (B), une unité qui doit son nom à Graham Bell, l'inventeur du téléphone. Son échelle logarithmique permet de représenter le spectre auditif de l’être humain dans son ensemble.

Le décibel de niveau de pression sonore (dB SPL) prend comme niveau de référence le plus petit niveau de pression acoustique perceptible à l’oreille humaine. Le plus petit son audible par l’être humain est typiquement de 0 dB SPL (seuil d'audition). Dans la pratique, « dB » est souvent utilisé pour « dB SPL ».

L’échelle des décibels est logarithmique, ce qui signifie qu’une augmentation du niveau sonore de 3 dB représente déjà un doublement de l’intensité sonore. Par exemple, le volume d’une conversation normale peut être d’environ 65 dB et, pour quelqu’un qui crie, ce chiffre peut atteindre environ 80 dB. La différence est seulement de 15 dB, mais le cri représente une intensité trente fois supérieure.

Il est important de souligner que l’intensité sonore n'est pas exactement la même chose que le niveau de pression acoustique. Pour traduire le fait que les sons particulièrement graves ou aigus paraissent moins forts à l'oreille humaine, le bruit se mesure généralement en décibels pondérés A (dB(A)).

xmax :
Distance en mm de fonctionnement linéaire d'une membrane

accord :
raccourci pour désigner la fréquence d'accord de l’évent d'une enceinte basse reflex, un accord plutôt "flat" donnera une réponse droite, mais l'on peut donner une réponse descendante en descendant l'accord, cela se fera si possible en fonction du régime modal

champ direct :
Le son que vous entendez venant directement des haut parleurs, il subit une atténuation en fonction de la distance, cf .

champ réverbéré :
Le son venant des murs qui renvoient le champs direct qu'ils ont reçu

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Temps d’intégration en anglais TPI pour Time Period of Integration:

Quand les réflexions arrivent au delà d'un certain délai notre système auditif les sépare du champs direct. C'est l'effet de fusion, si la réflexion arrive avec un délai en deca d'un certain temps le champs direct fusionne avec sa propre réflexion.

C'est donc le temps pendant lequel champs direct et réflexions précoces sont considérés comme une seul information par le cerveau qui les fusionnent alors, ce temps est variable en fréquence est proche de λ/C*5 dans le bas ou plutôt 3 en haut de spectre.

Voici les différentes formules applicable et leur contextes :

Le TPI (en millisecondes) est approximé par :

Formule de Schroeder : TPI = 0.6 * (c / f) * (1 + (d / r))
Formule de Blauert : TPI = 1.5 * (c / f) * (1 + (d / r))^0.5
Formule de Houtgast: TPI = 4.2 * (c / f) * (1 + (d / r))^0.4

où :

c est la vitesse du son (environ 343 m/s)
f est la fréquence du son en Hertz (Hz)
d est la distance entre la source sonore et l'auditeur (en mètres)
r est le rayon de la tête de l'auditeur (environ 0,0875 m)

Facteurs supplémentaires:

Ces formules ne sont que des estimations et le TPI réel peut varier en fonction de plusieurs facteurs supplémentaires, tels que :
- Le type de son: Les sons complexes, tels que la parole, ont tendance à avoir un TPI plus long que les sons purs.
- L'environnement d'écoute: Le TPI peut être plus long dans un environnement bruyant que dans un environnement calme.
- L'âge de l'auditeur: Le TPI a tendance à augmenter avec l'âge.
- la différence de niveau sonore en dB entre le champ direct et sa reverberation


On peut citer aussi la Courbe de fusion de Thévenot :
Image

resolution temporelle.pdf
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Champ diffus:
Le champ diffus est homogène et isotrope (qui présente les mêmes propriétés dans toutes les directions) dans tout le volume du local à un instant donné, c’est-à-dire constitué d’une infinité d’ondes planes se propageant dans toutes les directions.
Donc pas d'accidents majeurs liés à la salle à déplorer à la mesure.

Contrairement au champ direct le niveau du champ diffus est constant, il n'y a donc pas d'atténuation, ce ci expliquant la variation entre champs direct et diffus en fonction de la distance, plus on s'éloigne plus le diffus prédomine.

Régime modal et "les modes":
dans ce cas là les réflexions sont très importantes mais localisées et isolées en fréquence et cohabites avec des absorptions proches en fréquence, ce qui donne une réponse chahutée, typiquement le grave dans nos salons.
Cella donne ce qu'on appel vulgairement des modes, typiquement de gros piques de +/-15db entre 30 et 80hz dans nos salons en raison des dimensions de la salle par rapport aux longueur d'ondes en jeux, donnant des fréquences de résonances et une réverbération qui sont propres à la salle et où tout changement de place de l'enceinte fera varier cette réponse : http://physique.unice.fr/sem6/2017-2018 ... modes.html

fréquence de Schroeder :
C'est une zone de transition, qui peut être assez large, en dessous de laquelle on est en régime modal et au dessus en champs diffus.
Plus la salle est grande plus elle s'abaisse jusqu'à sortir de la bande audible sur les très grande salles, n'offrant alors que du champ réverbéré diffus même dans le grave.
Dans un sens dans ces grandes salles la densité de mode dans le grave est suffisante pour être diffus, l'idéal.

Formule de base :

Fs = 2000 * √(T/V)

Où :

Fs est la fréquence de Schroeder en Hertz (Hz)
T est le temps de réverbération de la pièce en secondes (s)
V est le volume de la pièce en mètres cubes (m³)


Sur cette animation qui passe de champ modal à réverbéré :
Image.
On voit que ce n'est pas immédiat.

réponse polaire :
comportement de l'enceinte dans l'axe et hors axe, hors comportement de salle

réponse en puissance :
intégrale sur 4pi de la réponse polaire (dans uen sphère en gros), cf en dessous

RT ou en français Tr :

Elle représente une durée mis par le son pour décroître de 60 dB après interruption de la source : https://www.ecophon.com/fr/knowledge/ac ... erberance/

Jean-Pierre Lafont a écrit:Le Tr est la moyenne des mesures effectuées à partir d'une sphère pulsante (ndr : type dodécadére). [...] On ne mesure jamais la réverbération avec les enceintes d'écoute.

wakup2 a écrit:il faut que les surfaces soient arrosée de manière uniforme et donc pas avec des enceintes directive placé contre un mur et de manière "fixe" en un seul endroit.


normes :
- ISO 3382 partie 1 relative aux salles de spectacle
- ISO 3382 partie 2 relative aux salles ordinaires (moins de 300 m3)
- ISO 18233 qui décrit la méthode par sinus glissant.

Plus d'info ici, Courbes X, RT et directivité :
http://www.cinetips.com/viewtopic.php?f=34&t=394

décroissance énergétique :
Moyenne des mesure au point d'écoute, avec le champs réverbéré donc sans fenêtrage court.
Dans nos salon elle est plus intéressante que le RT et correspond mieux a ce que l'on écoute car dans ce genre de petit volume la réverbération est mineure, le champs acoustique étant peu diffus et largement dominé par les réflexions spéculaire, échos et résonance.
la décroissance énergétique doit avoir l'allure du RT, soit dans nos salon légèrement descendante, ce qui se fera naturellement.

espace de rayonnement :
Il s'agit d'un angle solide (https://fr.wikipedia.org/wiki/Angle_solide) caractérisant le contexte de la mesure :
4π : sphère entière, mesure sans mur (sur mat par exemple)
2π : hémisphère, donc un mur considéré comme infinis
1π : quart de sphère, donc deux murs considérés comme infinis
1/2π : 1/8 de sphère, donc 3 murs considérés comme infinis

pi.png
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Les effets :
http://speedbad.free.fr/sound/tuto/espacerayonnement.jpg

CDGG a écrit:Il est préférable et plus sur de connaître en amont le comportement de la salle et le type de réponse obtenue à la position d'écoute en fonction du positionnement des sources émissives et du coup, d'adapter la réponse en fonction.
Il est évident que si les enceintes se retrouvent proches des angles , avec un accord de type flat [ndr : cad droit] , et qu on a un fort régime modal en salle , ce sera loin d être qualitatif [ndr : cad risque de son "boumy"]



near field ou zone de Fresnel :
Comportement de la source en onde plane, donc proche dés la sortie du HP.
On ne parle pas ici d'enceinte near field qui est un abus de langage, nous n'écoutons jamais nos enceintes de salon en near field car il n'existe que sur quelques mm, il en tout autre sur les line array gigantesques évidement.

distance de transition :
Moment où l'on passe de la zone de Fresnel à celle de Fraunhofer définis, dans le cas d'une source sphérique, par L= D². F /(2.c) soit en simplifié L = (Diamétre du HP ² * Fréquence reproduite) / 680
Elle est donc dépendante de la surface émissive de la source, soit sa taille et sa forme, et de la fréquence reproduite.

far field ou zone de Fraunhofer :
La zone de Fraunhofer est la zone où le front d'onde d'une onde sonore est approximativement sphérique.
La distance au début de la zone de Fraunhofer dépend de la fréquence du son et de la surface de la source émissive.

Autrement dit c'est le moment où on passe d'onde plane à onde sphérique.

Image
Formules :

Pour une surface émissive ronde :

Zf = (2 * D^2) / λ

Où:
- Zf est la distance au début de la zone de Fraunhofer (en mètres)
- D est le diamètre de la surface émissive (en mètres)
- λ (Lambda) est la longueur d'onde du son (en mètres)

Pour une surface émissive rectangulaire :

Zf = (2 * a^2 * b^2) / (λ* a + λ* b)

Où:
- Zf est la distance au début de la zone de Fraunhofer (en mètres)
- a est la longueur de la surface émissive (en mètres)
- b est la largeur de la surface émissive (en mètres)
- λ (lambda) est la longueur d'onde du son (en mètres)


2 comportement d'un front d'onde et midrange narrowing

Comme on l'a vu juste au dessus le front d'onde se déplace en tout point à C, la vitesse du son, qui est fixe à altitude et condition atmosphérique donnée, par contre les bords de ce front vont toujours vouloir être à 90° du profile.
Ce qui fait que les bords peuvent être en retard ou en avance (cas des pincements ou autre) par rapport au "centre" du front d'onde, cela limite la géométrie mécaniquement.

Un changement brutal comme la fin du pavillon ou le baffle lui même vont distorde le front provoquant cassure ou décollement du front du profile.
Un front d'onde n'aime pas subir de accélération/décélération trop soudaines, les bords du front, à 90° en tout point de contact du profile donc, ne peuvent pas subir une accélération (ou même décélération) soudaine le tirant du reste du front qui se déplace en tout point à la même vitesse (celle du son) dans une direction donnée.

En cas de rupture de profil ou même de rupture dans le facteur d'accélération du profil, baffle comprise, de la diffraction à la bouche va apparaitre.
Cette diffraction à la bouche va provoquer un creusement de la reponse dans le midrange, dit midrange narrowing, elle provoquera aussi des accidents, du beaming mais on le vois plus sous les -6db que "sur", d'où les profils complétements "fluides".

Il est a noter que le midrange narrowing impacte aussi le 0°, ça ne ce voit pas trop sur une mesure polaire car elles sont communément en relatif, mais le creusement va impacter le 0° aussi, ça peut amener à des situations étranges :
- Si on a un plat pour poser un pav free-air sur la caisse avec 3 retours : pas de midrange narrowing, bonne polaire horizontal
- On tourne le pavillon sur lui même de 90° pour faire une mesure polaire vertical en posant sur la caisse (le pavillon tourne, pas la caisse), on a alors d'un coté un arrondi et de l'autre un angle saillant, on va tourner du coté de l'arrondi bien sur, mais le 0° ne sera pas le même sous 2khz (il va creuser donc descendre plus que la réalité), il fallait tourner la caisse avec ou faire un free-air complet à 4 retours arrondi.


- Le cas des WG ouvrant trop en diagonale :

Ce phénomène est visible sur les WG de tweeter rond vers rectangle ou carré qui n'utilisent pas de transition elliptiques, le logiciel de 3D faisant "au plus vite".

Les diagonales vont ouvrir trop vites et le fronts se décolle et finis par s'auto-détruire, surtout en haut fréquence, ce phénomène est trés destructeur.
On dois alors passer par tous les stades de l'ellipse pour l'éviter, ce qui explique en partie pour quoi les pav pour tweeter sont elliptique à la bouche, c'est moins casse tête mais il y a d'autres raison : démoulage plus simple, plus facile à faire, plus simple pour les générateur qui marche par nuage de point car pas de "coin", etc...

Mais c'est aussi bien moins bon dans une caisse carrée, la transition bouche elliptique et le "plat" de la façade entre ses bords et la bouche elliptic vont provoquer un midrange narrowing, même avec un retour sur la boite ça ne changera pas grand chose.

- les WG elliptiques et leur intégration

Ce genre de chose pour les pav elliptiques est seul manière de garder le bon comportement du pavillon quand il est justement elliptique :
Image

Le WG donne ceci :
Image

Alors que sans il donnera cela (même dans une caisse carré avec un arrondi) :
Image

Dans une caisse rectangulaire, même avec un quart de rond, avec un pav elliptique les soucis est ce qui est en rouge là en plus des bords du baffle évidement :
Image

- les WG rectangulaire et leur intégration

On peut alors les faire rectangulaire à transition elliptique pour éviter tout décollement du front d'onde sur les diagonales, avec retour ce qui régle le soucis d'une autre maniére, plus simple :
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Le phase plug permet de pouvoir contraindre le tweeter à une dispersion plus réduite que sa dispersion naturel en radiation direct de 120/130°, ici on a un 90° et un 100°, qui ne marcheraient pas sans le phase plug.

Phase plug et phase Shield n'adressent pas le même objectif, le phase Shield va "casser" le front d'onde (ça part en Y horizontal sur la polar souvent) pour pousser une directivité trés haut mais avec comme source ce qui s'apparente à un accident.

le Phase Plug lui va cherche comme dans une compression à rapprocher le tweeter d'un comportement en onde plane est donc de suivre le profil du pavillon sans accident en laissant la chute naturel du waveguide due à sa largeur de gorge, ce qui en psychoacoustique est en fait plutôt désirable, sauf si évidement le tweeter en question nécessite une trop grande gorge.

Associé au fait que seul les tweeters ayant un dome assez "bas", ramassés peuvent recevoir un traitement par Phase Plug (et non phase shield), cela donne une liste de tweeter clients qui se comptent sur les doigts d'une seule main.


- cas des pavillons carrés :

Les pav en X type JBL M2/ JBL Synthesis, trés complexes, dont on parle ici : diy-enceintes/pav-audiohorn-x-shape-pour-compression-t30127528.html

Nécessitent eux un traitement de la diagonale pour éviter le soucis en diagonale puis s'intègre dans une caisse rectangulaire avec un arrondi continuant le profil en tout point du pavillon.

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Ils sont aussi interessant pour étudier le midrange narrowing en continuant le profil comme dit précédemment :
Image

En mode free air même si ce n'est pas la destination final d'un pav de la sorte :
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ça permet par contre sur cette image de bien se rendre compte par contre de l'importance et de la place que prend le retour, le pavillon est ici traité comme un free-air.


- cas des pav free-air

Ici un peu comme pour le tweeter on va juste continuer le profil :
Image


3 distance d’écoute et directivité

Sur une enceinte la distance d'écoute idéal théorique est celle où on a un ratio champ réverbéré vs direct de 50/50, lié aux réverbérations de la salle et la distance d’écoute, plus on se rapproche plus on augmente le direct en proportion, le ratio peut varier en fonction du rythme de la musique que l'on écoute et de goûts de chacun.

On évitera le canapé collé au mur, si possible on laissera un espace, les enceintes seront pincés vers la zone d'écoute :
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Jean-Pierre Lafont a écrit:La distance critique correspond à l'endroit où l'intensité du champ direct est égale à l'intensité du champ réfléchi diffus. En musique, c'est la position idéale.
[...]
La distance d'écoute n'a aucun effet sur la perception du champ réverbéré qui est constant partout dans la pièce. Elle joue sur la perception du champ direct qui décroit de 6 dB à chaque doublement de la distance.
On parle de réverbération diffuse, pas de réflexion spéculaire ni d'écho.


wakup2 a écrit:Le ratio 50/50 et la distance critique n'est qu'une indication, ni plus ni moins, et pouvoir s'approcher d'un ratio de 50/50 c'est déjà pas mal, obtenir plus de champs direct n'est pas a la portée de tout le monde dans ces conditions de salle non traitée et réverbérante, et on comprend aussi pourquoi on essaye de contrôler la directivité d'une enceinte afin de ne pas avoir trop de différence de ratio en fonction de la fréquence.
Le ratio qui n'est qu'une indication lui peu aussi varier selon les préférences musicales, sur de la musique classique a tempo lent, un ratio avec plus de diffus peux être préférable et au contraire un ratio de 60/40 et inversement sur de la musique électronique a tempo rapide.


Techniquement :
Bachibousouk a écrit:La distance critique d’une source directionnelle est donnée par dc=√(AQ/50).

Où A est l’absorption équivalente de Sabine ou bien la constante de salle ( Eyring) et Q est le facteur de directivité de la source. Le 50 est plus exactement 16 pi.

Le facteur de directivité Q se modélise assez bien pour un piston plan encastré, c'est-à-dire un boomer-médium bafflé ou mieux encastré dans un plan réfléchissant.
Par contre, l’absorption équivalente de Sabine ou la constante de salle, nécessite pour être déterminée rigoureusement, comme déjà évoquer, l’hypothèse du champ diffus. Dans de petits locaux amortis, la décroissance énergétique est rapide et le champ diffus n’a pas le temps de s’établir. Ainsi, une mesure de la durée de réverbération ne mesure pas la décroissance du champ diffus, mais plutôt la décroissance des réflexions précoces et des modes. JPL l’évoque souvent.

D’ordinaire, dans des locaux domestiques non dédiés ayant un TR de l’ordre de 0,5 s ou plus, la dispersion des temps de réverbération observée indique que la fréquence de Schroeder apparaît grossièrement à partir de 400 Hz.

À noter que la relation dc=√(AQ/50) n’est strictement valable que si le point de réception est situé dans l’axe du HP.
Sinon, il faut rajouter à la formule de la distance critique, la fonction de directivité. D’autre part, dans le cas d’enceinte encastrée dans un mur absorbant, la directivité des HP est également fonction de l’admittance du matériau poreux, de mémoire un facteur en 1/(1+béta) doit venir s’associer à la fonction de directivité du HP. Un problème intéressant sur lequel je ne me suis encore jamais penché.


Autrement dit plus une enceinte tire large plus on se rapproche et inversement.
Cette proportion réverbéré/direct varie avec la fréquence à cause de la directivité, d'où le fait d'essayer de contrôler le plus bas possible, d'avoir une ouverture qui correspond à sa distance d'écoute...

Il n’y a pas de règle d’or car toute acoustique de salle est différente, mais on voit souvent :

Tweeter radiation direct : ( cad non pavillonné) en dessous de 3m mais aucun contrôle de la directivité
pavillon 90° : 2m50/3m => 6m, directivité contrôlé et constante (CD)
pavillon 80/70° : 5/6m et plus, directivité contrôlé
pavillon 60° : 15/20m et plus, directivité contrôlé
line array : très grande distance en plein air (grand festivals, Zenit...), la distance entre le centre du premier HP au centre du dernier doit être égal ou supérieur à la longueur d'onde de la fréquence la plus basse reproduite, sachant que 80hz c'est une longueur d'onde de 4m25, plus de détail en partie bonus.

La directivité constante ou CD pour Constant Directivity (lien en anglais), que ce soit avec les pavillons ou les tweeter, la directivité doit être la plus constante possible ou s'en approcher cad d'éviter que la directivité accélère sa chute plus on monte en fréquence.
Il faut bien veiller à regarder la directivité du tweeter ou du pavillon, mesures hors axe donc.

Dans nos salons où nous arrosons nos murs, le comportement CD ou quasi CD est donc celui que nous recherchons.

Le comportement CD est visible avec la réponse polaire d'une enceinte, elle sera d'allure droite principalement jusqu'à -6db, ou avec le DI, Directivity Index (lien en anglais), qui sera plat sur une bande de fréquence la plus large possible mais en respectant uen décroissance (non visible ici) de la directivité (donc une remontée du DI) passé une certaine fréquence, lié à la psycko-acoustique, voir les travaux de Floyd Tooles.

La réponse polaire "idéal" entre 2.5 et 5/6m serait :
directivity-ideal.gif
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Avec le -6 dB sur désignant l'ouverture du pavillon, ici il est à -45° donc cela donne une ouverture de 90°
Les explications : http://redspade-audio.blogspot.com/2011/02/understanding-directivity-plots.html

Ce n'est bien sur pas atteignable, pour nos salons être constant dés 700/800hz est très bien, ensuite pousser le contrôle constant le plus haut possible, mais en réalité pas trop non plus à cause de la psycko-acoustique.

En réalité et en respectant un peu plus la psycko acoustique l'idéal ressemblerait un peu plus à cela (ici une 1" dans un pavillon 90°) :
Image

La formule et définition du DI :


Le DI est une mesure de la directivité d'une source sonore. Il est exprimé en dB et indique le rapport entre l'intensité sonore dans une direction donnée et l'intensité sonore moyenne dans toutes les directions.
Plus le DI est élevé, plus la source sonore est directive.

Exemple :
- Un DI de 0 dB indique une source sonore omnidirectionnelle (ex: un caisson de basses est quasi-omnidirectionnelle .
- Un DI de 20 dB indique une source sonore directionnelle (ex : antenne parabolique).

DI = 10 * log10(Q)

Où :
DI est l'indice de directivité en dB
Q est le facteur de directivité
Le facteur de directivité (Q) est le rapport de l'intensité sonore dans une direction donnée à l'intensité sonore moyenne dans toutes les directions. Il peut être calculé comme suit :

Q = I(θ) / I0

Où :
I(θ) est l'intensité sonore dans la direction θ
I0 est l'intensité sonore moyenne dans toutes les directions


Nous sommes plus sensible à la directivité horizontale de part la position et la forme de nos oreilles.

On écoute donc un ensemble enceinte + pièce, la pièce ne se traitera pas à coup d’EQ sauf dans le sous grave et encore en faisant attention à ce que l'on fait (cf point 7).

La directivité ne se corrigera pas non plus, c'est la directivité plus ce que donne salle qui donneront une énergie voulue aux oreille de l'auditeur, à la distance d'écoute qui sera proche de la distance critique.

4 largeur de scène sonore : variation du ratio direct/réverbéré en fréquence :

Plus une surface émissive va s'avérée petite plus elle va pouvoir monter en fréquence sans être trop directive, un tweeter de 19mm sera bien moins directif qu'un de 30mm.
Pour les pavillons on parlera d'ouverture : 90/80/70/60°.

La largeur de scéne sonore, soit l'impression que l'enceinte sonne "gros", vient du fait que le ratio direct/réverbéré varie peut en fréquence car il est maintenu dans le haut de la bande grâce au choix d'un composant pour la partie haute aillant une ouverture en rapport avec la distance d'écoute (comme vu plus haut) et un comportement CD ou quasi CD, cela donne aussi une neutralité appréciable, on dit alors que la réponse en puissance est cohérente sur toute la bande.

Bien sur tout le reste doit suivre aussi notamment une bonne coupure bien mise en oeuvre avec les bon délai.

Plus on va controller tôt en fréquence (cad bas) la directivité, avec une ouverture choisie en fonction de la distance d'écoute, plus on va profiter de cette scéne sonore large et de cette neutralité.
Avec un Arai 290 : 600hz
un Arai 480 : 900hz
les pav de sono 1" : entre 900 et 1200hz, voir plus, cela va dépendre de leur profondeur

Informations Arai480/290 : https://www.araihorn.com/

Les type de pavillons/waveguide CD : https://www.audiohorn.net/

Limite haute de directivité des pavillons

directivity-5.jpg
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En fonction de la taille de la gorge du pavillon et de son angle d'ouverture cela définira sa limite haut de directivité, endroit à partir duquel la directivité est celle de la compression et non plus celle du pavillon, plus la taille est importante et l'angle ouvert plus celle limite descend, voir la formule de Don Keele :
Pavillon-Don-Keele.xlsx
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On constatera alors que la directivité d'un pavillon 90 et une gorge de plus de 1" ne peut pas être maintenu très haut alors que ce sera plus possible pour un 60°.
Raison pour laquelle on retrouvera les artifices de maintient de directivité tel que les ailettes ou les pincements à la gorge principalement sur les pavillons 90° et quasi systématiquement sur les 90° ayant une gorge de plus de 1" alors que les 60° en sont quasiment tous dépourvus.


Différents moyens d'y arriver :

-Pavilloner un tweeter Pour écoute proche sous 2.5/3m dans un pavillon conique avec bonne terminaison, les formules type Oblate Sphéroid ne fonctionneront pas de manière optimal, les tweeters ne sont pas des générateurs d'onde plane proche de l'idéal comme les comp et mettent beaucoup de pressions sur les bords du pav, une solution et de se contenter de controller le tweeter à sa radiation "naturel" 110/120° sans cherche à le restreindre à 90°, voir ce que fait la marque Revel et Somasonus (WG opensource) :
diy-enceintes/waveguides-ath4-somasonus-et-autres-t30099804.html

Approche commercial original qui marche (attention ouverture large et SPL plus faible qu'avec une comp;
https://www.genelec.com/8361a
Comment ici (s'inscrire pour voire les images) :
https://www.diyaudio.com/forums/multi-w ... ost6431066

Le Sb Acoustic SB26 ADC (Utilisé par Revel et Somasonus) ou STC permettent de faire des gorges réduites pour des tweeter de 1" grâce à leur suspension moins large que la normal, ces tweeter descendent bien et ont la face plate démontable tout en étant bien centré (pas le cas de toutes les marques...) ce qui est assez rare.
diy-enceintes/wip-test-de-35-tweeters-t30097175.html

- pavillon et compression avec le bon choix de l'ouverture et sans accidents hors axe (attention aux pavillons avec pincement à la gorge => accidents hors axe => le ratio direct/réverbéré est foutu), c'est la meilleur solution pour le respect du ration direct/réverbéré mais au prix d'un encombrement bien plus important, le prix peu aussi rentrer en ligne de compte.
On choisira évidement un pavillon que l'on pourra couper assez bas et à directivité constante : diy-enceintes/grand-test-pavillons-waveguides-t30102229.html

L'outil Ath4 peut être utilisé pour générer les OSWG pour les compression, on parle aussi ici : diy-enceintes/waveguides-ath4-somasonus-et-autres-t30099804.html

- cas des pavillons ronds non constant :
Peut être intéressant pour une écoute "lointaine" au-delà de 6m. On préférera théoriquement en dessous de cette distance des pavillons qui ouvrent plus et sont constants, l'ouverture de se type de pavillon non constant se resserrant assez fortement en montant en fréquence. Rien n'empéche bien sur de faire un pavillon rond pour compression ressemblant à ceux là mais en Oblate Sphéroïde, voir ce que fait mabat avec Ath4.

Peut être utilisé pour pavilloner des HP, coaxiaux avec ou sans compression intégrée (type B&C 10FCX64 utilisé sur le forum) et compressions.

Dans le cas des HP pavillonés avec ces formules, attention aux resonances de gorges en bande plus qu'audible, il faut couper la compression intégrée avant, par exemple pour un Tractrix 10" couper vers 1200hz.
éviter dans le cas présent les coaxiaux à compression qui rajoutent un cone en dur pour la comp, cela ajoute de multiples diffractions.

Reste le comportement de la comp, qui utilise le cone du HP lui même comme guide d'onde puis le contour du pavillon, ce qui risque de ne pas être optimal par rapport aux autres solutions.

Un excellent site sur les formules mathématiques des différentes spirales et autres formules qui servent pour ces pavillons, Tractrix, Cornu (= Euler, Fresnel, Clotoide), Sici, et enfin (un peu à part comparé aux autres) : JMLC :
https://sphericalhorns.net/ ( docali sur diyaudio.com)

blind test :
https://www.stereophile.com/content/bli ... ernational
Un peu de technique :
https://www.diyaudio.com/forums/multi-w ... ost6426141


5 Charge et impédance acoustique:

Dans le cas d'un pavillon, l'impédance acoustique joue un rôle important dans la charge de la compression, un pavillon peut charger une compression, ce qui permet de couper plus bas.

Elle est exprimée en ohms acoustiques (Ωac) et permet de quantifier la résistance qu'un matériau ou un milieu oppose à la propagation du son.
Plus l'impédance acoustique est élevée, plus la résistance est grande.

L'impédance acoustique (Z) est définie comme le rapport entre la pression acoustique (p) et la vitesse acoustique (v):

Z = p / v

La fin du controle est approximativement définis par Fc = c / L, sachant que la coupure naturelle du pavillon se trouvera entre 1 et 2 octaves en dessous de celle ci.

Où :
- Fc est la fréquence de fin de controle (en Hz)
- c est la vitesse du son (environ 340 m/s dans l'air)
- L est la largeur du pavillon (en mètres)


Le principe est le suivant :

Le pavillon augmente l'impédance acoustique vue par la compression.
Cela permet à la compression de fonctionner plus efficacement dans les basses fréquences car la membrane de la compression se déplace moins pour produire un même niveau sonore.

La charge d'un pavillon dépend de plusieurs facteurs, notamment :
- La directivité du pavillon
- La taille/forme/profondeur de gorge/profondeur général du pavillon
- La fréquence du son

Sources :

"L'acoustique des enceintes" par Floyd E. Toole
"Le guide du son" par Barry Blesser
"Acoustique et psychoacoustique" par Daniel Dubois

Le cas de la fente et l'effet sur la charge

Par fente j'entend une faible expension du profil (qui peut être précédé comme souvent d'un pincement mais c'est deux choses différentes).

Une non/faible expension du profil (plus précisément de la surface en profondeur) sur une distance et une surface de progression faible va charger une plage de fréquence en particulier trés ciblé et non faire descendre le pav dans son entièreté de manière plus classique. La longueur donnera les dB, la surface/géométrie la plage de fréquence en question.

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Le cas des pav en X

Complexe à appréhender on retrouve en quelque sorte se principe largement modernisé sur les pav en X dont nous parlons avant, dépendant de l'objectif de charge fixé, de la courbe de la comp, etc...

La gorge et sa longueur va repousser en fréquence la coupure basse, la longeur aprés la gorge elle va donner des dB sur les 2 premiers octaves du pavillons aprés sa chutte naturel.

La largeur du pavillon elle va définir dans quelle plage de fréquences on peut "envoyer" de la charge, le pavillons ne contrôlant plus rien à partir d'une fréquence en fonction de sa taille, comme vu dans la formule plus haut.

Le cas des OS

L'ouverture étant trés rapide, la charge est quasi inexistante, c'est plus alors la largeur du pavillon qui va définir la chose, avec une coupure naturel trés progressive et haute, on a un gain général donné par la taille et l'ouverture, en réduisant l'ouverture on augmente le gain en dB.

Le cas des Exponentiel

plus progressif on retrouve de la charge, bien répartie de par leur nature exponentiel justement, mais cette lois de surface ne permet pas de faire de pavillons constant sauf en usant d'ailettes pour "prendre de la place" ou de faire remonter l'angle vertical fortement (principe des HCD de Dario Cinanni) ce qui va sacrifier cet angle (directivité marqué et non CD, voir possibles résonances dans certains cas).


6 acoustique : Courbe physiologique, neutralité et décroissance :

Coté position des enceintes on les dégagera au possible des murs surtout des latéraux, ne pas coller le canapé contre le mur arrière ou autre mur car la pression est maximal à ces endroits, c'est à éviter à tout prix.
La position des enceintes sera pincée vers la position central d'écoute, position qui est en face du centre de la TV ou autre.

En far field à la position d’écoute on va certainement obtenir quelque chose comme ça :
http://speedbad.free.fr/sound/horn/typiquesalle.jpg
Image
PREFERRED IN-ROOM TARGET FOR LOUDSPEAKER.png


La décroissance de l’aigu est dû à l'absorption de l’air (donc proportionnel à la distance) et au fait que le champ réverbéré nous parvient après pleins de réflexions qui sont généralement passe bas, elle est désirable.

Dans certain cas sur des HP qui ont une réponse polaire très large cad qui arrosent les murs généreusement via leur directivité (tweeter ¾” de pouce, le ScanSpeak D2010 est un bon exemple) on peut accentuer cette baisse lors de la mesure à l’étape 1 dans l'objectif d'avoir une réponse en puissance cohérente, test à effectuer à l’écoute.

Dans le grave les +5db sont donnés par la pièce, le HP du bas tire large à ces fréquences, plus les parois sont proche plus ça va remonter tôt, cet effet est désirable et corrige en plus la sensibilité de l’oreille dans le grave, y toucher dans un sens ou dans l'autre risque de provoquer un déséquilibre direct/diffus et une sensation de neutralité perdu.

Si l'on tente de faire une courbe montante dans le grave un effet de masquage va apparaître, l’intensité d'un son masque les sons de fréquences supérieurs selon ce schéma :
Image
Donc en boostant un grave on va masquer ce qui se trouve au-dessus et avoir une sensation de son boomy et de perte du "kick".
Il est à noter que ce phénomène est aussi à l'origine du fait que les distorsions d'ordre supérieur sont plus audibles que celles plus proches, à intensité égal :
La H2 de 80hz (2*80 donc 160hz) sera moins audible que la H3 de cette même fréquence (3*80 donc 240hz), 240hz étant plus loin donc plus hors du masque que 160hz, à intensité égal.

Dans le grave on écoute sa salle, chez moi les +5db sont atteints dés 200hz.

Pas d’EQ au point d’écoute autre que pour le sub (avec parcimonie), le cerveau intègre champs direct et réverbéré, c'est le temps d’intégration variable en
fréquence :
formel3-Mic-and-psychoacoustic-gating.png
formel3-Mic-and-psychoacoustic-gating.png (22.59 Kio) Vu 5111 fois


Mais le cerveau sait faire la différence entre direct et réverbéré, il ne faut donc pas briser cette équilibre en faisant des EQ au point d’écoute.

La directivité, soit la réponse polaire d’une enceinte doit être la plus progressive possible, si possible sans accidents notable jusqu’à... difficile à dire jusqu'à combien de ° car la taille et géométrie de la salle ainsi que le positionnement des enceintes ont une influence sur ce point, regarder ce qui se passe jusqu'à 60° semble être cohérent vis à vis d'un salon "classique" sans traitement latéral.
Une fois dans la salle cela donnera avec les réflexions une réponse en puissance (direct + réverbéré) total cohérente.

Il faut donc veiller au comportement hors axe des tweeter, que ce soit progressif.
Si pavillon avec pincement à la gorge a alors accident hors axe garantie car ces pincements ont pour but de remonter le nez dans le haut, l'énergie n'étant pas gratuite elle est prise hors axe.
Même si l’écoute se fait dans l’axe vous allez via le champ diffus écouter vos murs et ce même en pièce traité car les murs latéraux ne sont pas 100% absorbant autre que sur le 1er tier au max, donc l’accident sera audible, encore une fois grosse dépendance à la salle sur ce point, dans un studio très absorbant cela sera moins le cas et l'audibilité sera différente d'une salle à une autre.

A la coupure bien veiller à ce que les directivités des deux éléments soit cohérente sinon accidents hors axe et donc rupture de cohérence de la réponse en puissance sont à prévoir :
match-no-match.jpg

driver-dispersions.png




7 Traitement acoustique :

introduction

On différencie le traitement acoustique qui consiste à absorber via un absorbant ouvert vers la salle,de l'isolation acoustique qui elle vise à limiter la transmission des vibrations par les matériaux (ou les fuites d'air) d'un emplacement à un autre, cad d'un salon vers une chambre par exemple.

Le traitement acoustique, via le traitement de tout le mur derrière les enceintes avec de la LDR par exemple est souhaitable et se mesure entre autre au RT20 / RT30 soit le Temps de Réverbération (avec REW onglet RT60 par exemple), basiquement cela revient à dire que l'on baisse l’écho d'une pièce, en vulgarisant fortement.

Ce temps de réverbération doit être légèrement décroissant avec la fréquence, un accro est comme c'est souvent le cas en plein dans le medium est fortement audible si on fait un avant/après traitement.
Pour plus d'info sur le RT : https://www.ecophon.com/fr/knowledge/ac ... erberance/

Dans l'ordre d'importance dans le traitement d'un salon, enceinte positionnées comme en point 2 (pincé vers position d'écoute, distance égal) :

1 : mur derriere les enceintes :
Absorption total et massive, si on ne peut pas tout couvrir on se rapproche des coins

2 : absorption premier tiers ou premier quart des murs latéraux :
Absorption total si on peut, si le mur derriere les enceintes (point 1) est déjà couvert sur ses coins, l'apport est moindre

3 : reste des murs latéraux :
rien ou diffusant ou mix diffusant absorbant (pas trop !) cote à cote, les produits tout prêt mix absorbant et diffusant dans la même épaisseur on tendance à avoir une signature en V creusant le haut medium/bas aigu et pas l’extrême aigu, pas forcément recommandable.
Le traitement absorbant et diffusant des murs latéraux va impacter la réponse en puissance, cela nécessite de bonne connaissances et des outils de mesures, le résultat peut très vite devenir pire que sans sur ce point.

4 : mur derriere votre position d'écoute, dans votre dos :
Diffusant type diffuseur de Schroeder ou une simple libraire, ou rien/meubles

Dans le cadre d'une salle dédié voir ce qui est fait là sur le même principe : installations-homecinema-dediees/salle-hc-de-jim-en-extension-lancement-t30035014.html
L’importante du point 1 est largement devant les autres, c'est la priorité

absorption

L'usage de panneaux absorbant avec des LDR typé acoustique est l'idéal si on cherche un trés bon rapport épaisseur/efficacité, un traitement intégrale du mur arrière (celui derrière les enceintes) permet de récupérer un bon RT20/30 avec pour objectif d'être sous les 0.5s, le minimum :
http://speedbad.free.fr/sound/acoustic/panneauxv2.jpg

cas des grosses épaisseurs :

Avec les très grosses épaisseurs de LDR il vaut mieux privilégier la bi-densité, la plus indiqué est la Rockwool ROCKFEU REI 60 (60 pour le temps au feux), bi-densitée, disponible jusqu'en 30cm, densité la plus faible vers la salle, la forte densité vers le plenum/mur.

Autrement augmenter la densité et donc l'air flow resistivity à l’extrême risque d'amener un creusement notable de l’efficacité, qui se simule très bien avec les simulateurs à disposition, d'où l'usage de bi-densitée.
En d'autre termes pour un résultat optimal on ne peut pas prendre n'importe qu'elle LDR ni ce dire que l'on va prendre la LDR la plus lourde, de plus, la façon dont sont collés les fibres, leur orientation et plein d'autre critères rentrent en ligne de compte et influence l'air flow resistivity.

Jean-Pierre Lafont a écrit:La densité n'a pas beaucoup de signification.
Deux panneaux, l'un avec des fibres fines et nombreuses, l'autre avec des fibres épaisses moins nombreuses auront la même densité et des performances acoustiques très différentes.
La résistance à l'écoulement est le principal paramètre à considérer.


A noter que sur les schéma d'absorption acoustique une variation de 1 à 0,3 produit un écart de 3db et 1 à 0,1 un écart de 10dB.

On peu, dans un salon, passer au 100% Basotect quand on dépasse les 8cm car c'est l'épaisseur max des produits préparés avec voile anti défibrage type Acoustished A80.
Il existe la technique du cube vide en LDR, bien protégé.

La neutralité et la qualité de restitution est à ce prix et les accidents hors axes auront un impact négatif sur le rendu dans nos pièces via leur influence sur la réponse en puissance, une attention toute particulière devrait y être portée via le choix des composants, cf point 1.

le plénum, soit l'espace d'air derrière l'absorbant :

Jean-Pierre Lafont a écrit:On introduit cet espace d'air pour faire une économie de matériau (plafond suspendu en dalles).
Attention: le raisonnement est différent dans le cas d'une cloison d'isolation (séparative ou doublage).

Dans le cas d'un remplissage massif, la courbe d'absorption est à peu près linéaire.
Dans le cas d'un remplissage partiel, la courbe présente une série de maxima et de minima alternés (en accordéon).
Quand le pic de vélocité des particules d'air est dans le matériau, l'absorption est élevée, quand il est dans le plénum l'absorption est réduite.

Quand c'est possible, il vaut mieux que l'espace soit rempli par le matériau [ndr: absorbant].

La simulation va effectivement dans ce sens pour le traitement acoustique, à espace égal il vaut mieux tout remplir.
Une étude sur le sujet : http://www.conseils-acoustique.com/imag ... sabine.pdf

simulateurs d’absorbant

Dans les modèles de calcul usuels, Allard & Champoux par exemple, l’estimation des coefficients d’absorption n’est strictement valable pour des résistivités au passage de l’air comprises entre 1000 et 50000 Pas/m2.

Pour la mousse :

Excel : http://whealy.com/acoustics/Porous.html
Il semble plus évolué avec ses onglets Flow Resistivity et Configuration

En ligne : http://www.acousticmodelling.com/porous.php

* Rockwool 201 (35 kg/m³) - 10 kPas/m²
* Rockwool 211 / 225 (45 kg/m³) - 16 kPas/m²
* Rockwool 221 (55 kg/m³) - 22 kPas/m²
* Rockwool 433 PLUS (70 kg/m³) - 31 kPas/m²
Comme le dit JPL bien garder à l'esprit qu'une variation de 1 à 0,3 produit un écart de 3db et 1 à 0,1 un écart de 10dB.

Attention aux comparaisons avec les mesures constructeur, Basotect par exemple montre des mesure en ISO 10534-2 (impedance tube) et plus rarement en DIN EN ISO 354 (reverberation room), il faut aller voir les pdf.
Eurocoustic utilise ISO 10534-2, pour l'Acoustished Mural la mesure est indiqué sans plénum, pour la "non mural" et les Tonga Ultra Clean ce n'est pas indiqué...

Attention aux comparaisons donc, même au seins d'une même marque.

Pour plus de d'infos : http://www.akustar.com/dossiers/419_coefficients.htm

Pour voir les simulateurs d'Helmholtz et multi-layers disponibles : http://www.acousticmodelling.com


8 Laines de roches et santé, la qualité de l'air

Pour l'aspect santé, le tissu type Jersey ne permet pas de stopper les fibres :
Amiante -> moins de 1 micron
Laine de roche -> entre 2 et 3,5 microns
Laine de verre -> entre 2 et 8 microns

En 2000/2001, suite au pressions Européennes (en gros pour pas subir le destin de l'amiante), les fibres se cassent dans la longueur et non plus dans la largeur pour ne pas descendre profondément dans les poumons dans l'optique d'améliorer leur solubilité et réduire leur biopersistance.

De plus pour les LDR a usage "visible", soit non enfermé dans des cloisons close, il y a un film de présentation devant et un de protection derrière, mais rien sur les coté qu'il vaut mieux peindre pour notre usage du-coup.
Les produits adaptés les plus connus sont l'Acoustished A80 et les Tonga Ultra Clean A40.

Dans un salon nous n'avons pas de VMC qui tire derrière et la convection que génèrent les murs de par leur différence de température génèrent un mouvement d'air, c'est pourquoi pour nos salon même sous un tissu je conseille de peindre les cotés et même derrière (une seul couche) s'il n'y a pas de plenum, puis une couche ou deux de Jersey devant, sur mes panneaux je ferme avec un tissu très occultant en plus derrière.

ça permet de mettre plus ou moins la LDR dans les mêmes conditions qu'un usage plafond, ce qui est leur usage pour l'Acoustished et les Tonga UltraClean (bords déjà peints pour celle là), du-coup dans ce cas la notation qualité de l'air est bien sur A ou A+, mais si on change les conditions d'exploitation en mettant tout ça en vrac dans un drap on est pas du tout à A, la lettre vaut pour l'usage et le contexte prévu pour le produit, à nous de l'y amener.

Quand au LDR type sous dalle béton (RockFeu REI 60) soit sans aucune protection, dans un salon sans VMC qui tire derrière il faut idéalement les enfermer, un pare vapeur devant réduirait l'efficacité dans l'aigu, on trouve donc des montages intéressants où la LDR est emprisonnée sur toutes ses faces cotés compris dans du mélamine ou des mousses plus classiques en polyuréthane, moins cher.

En salle HC et ciné un molleton se trouve entre le tissu et la LDR, c'est une solution efficace aussi, on peut aussi ajouter un voile de verre, mieux que rien.

Ces mousse ou molleton si bien placé et hermétiques bloquerons les micro fibres, ne pas croire que les autres fibres type lin sont épargnées, elle sont irritantes aussi et le liants n'est pas écologique.
Le chanvre soit disant écologique contient 3 a 4 fois plus de liants chimique et donc dégage plus de COV que la LDR.

Le plus simple et saint en salon ce sont les produits à usage "visible" bien mis en oeuvre, comme expliqué plus haut ou faire du 100% melamine (Basotect étant le plus performant) quand on rentre sur de grosses épaisseurs (plus de 8cm).

8 Isolation d'un mur existant et cloison séparatrice acoustique

Ici nous n'aborderons pas l'isolation de vrais salle home cinéma dédié qui utilisent, quand elles ne sont pas complètement enterrées, la technique de la boite dans la boite.

Vous avez un salon ou une salle dédié réalisé dans un espace déjà existant et vous souhaitez vous isoler d'une chambre ou d'un voisin adjacent :
Le but sera de créer un sandwich imperméable où les deux faces ne se touches jamais avec un absorbant souple à cellules ouvertes type LDV ou ouate de cellulose visant à réduire les reflections entre les deux surface de ce sandwich.
Ce qui va compter le plus est la conception et la masse des parois mais on y reviendra plus tard.

Ceci visant à réduire la propagation des bruits aériens, et solidiens si on tape sur la cloison (cad les bruits d'impacts) ou que l'on y accroche une enceinte (cad les vibrations).

bruit.jpg
bruit.jpg (44.91 Kio) Vu 8644 fois

Définition des bruits aerien et solidien : http://www.madeinacoustic.com/fr/bruit-aerien-solidien

En premier lieu, ce n'est pas par ce que vous avez un mur devant vous qu'il est imperméable, un mur en parpaing même non percé qui n'est pas enduis sur au moins une de ses faces n'est pas du tout imperméable.
Les trous issus de l'arrachage de cheville, les prises électrique même en position, etc, dégraderont aussi les performances d'isolation phonique.

Bachibousouk a écrit:Les cloisons sèches à double ossatures vont bien pour les fréquences médiums de la voix mais elles ne sont pas assez lourdes pour les basses fréquences.

À noter que le calcul de l'affaiblissement acoustique d'une cloison sèche est aisé dans les basses fréquences car il suffit d'utiliser la loi des masses. Par exemple, l'affaiblissement acoustique R d'une SAD 180 est équivalent à l'affaiblissement acoustique de six plaques de BA13 car l'effet du plénum est négligeable.

Dans les basses fréquences, seule la maçonnerie traditionnelle permet des performances correctes en raison de la masse apportée.


http://speedbad.free.fr/sound/tuto/transmissions_laterales.png

Il convient donc de boucher tous les trous, de faire passer les câbles dans des peintes creuse ou dans le plénum, de ne pas percer le mur ou la cloisons qui l'isole pour y mettre des prises électriques.
Très important, il faut impérativement imperméabiliser un mur brut de parpaing avec de l'enduit sur au minimum une de ses faces.

Comme on peut le voir sur le schéma, le bruit peut contourner la cloison par la ou les structures environnantes, si une structure est considérée comme un pont transmettant le bruit il sera inutile de choisir les solutions les plus avancées (et cher) explicitées ici.

Le plénum d’environ 1cm que vous aurez dans tous les cas permettra qu'il n'y est pas de contact et de compression de l’absorbant entre les deux murs ce qui ferait passer les vibrations.

doublage phonique d'un mur existant :

Cas le plus simple, on y colle des montant de 48mm dos à dos par deux tous les 60cm, on peut faire varier cet intervalle pour améliorer les performances mais ça nécessiterait de découper chaque plaque.
Les rails sont décalés d'1 cm par rapport au mur existant et sans aucun liens ou support vers le mur existant, on ajoute ensuite de la LDV/LDR de 50mm dans le cas du montant de 48mm et du placo.
Bien sur on peut le faire en 70 ou 90mm pour améliorer l’efficacité.

Montant dos à dos fixés à la visse de placo :
Image

En mono couche du BA18, en multi on variera les épaisseurs, attention en monocouche le BA13 est trop souple si on a une bonne hauteur sous plafond.
Voir plus bas pour le multicouche de BA13/18.

cloison séparatrice phonique :

Si pas de place on fait une SAA :

Image
le principe est de mettre des montant deux fois plus proche mais un coup sur deux d'un coté puis de l'autre, la LDV/R sera donc légèrement en biais

Si place peu faire une SAD :

Image
Le plus efficaces, 1cm de plénum suffit, on cherche plutôt à caser le maximum d’absorbant en épaisseur.

SAA120 versus SAD180 (sans Gleen glue):

Pour relativiser :
Bachibousouk a écrit:- SAA120 affaiblissement acoustique pour un bruit de trafic à l’émission (riche en basses fréquences) Rw+Ctr=49 dB
- SAD 180 affaiblissement acoustique Rw+Ctr=58 dB

Deux pièces de 20 m2 séparées par une cloison de 12,5 m2. Les murs sont constitués de blocs de béton creux doublés avec 100 mm de LM + 2 BA13. Dalle et plafond sont en béton de 20 cm

En verticale, la grandeur indiquée correspond à l’isolement acoustique standardisé.

Image

+9 dB sur l'affaiblissement en faveur de la cloison SAD180.
+2 dB sur l'isolement, seulement.


bande résiliente : réduction des transmissions solidiennes des rails et des montants contre surface adjacente :

Il faut désolidarisée les rail du sol et du plafond et aussi idéalement les montant qui se trouveraient collés sur des murs porteurs adjacent avec une bande résiliente type liège, coco ou Phaltex, on peut le coller à la Sica 11FC pour faciliter la pose du rail vissé par la suite.
Le Phaltex existe en bande correspondant à chaque largeur de rail pour éviter la découpe :
http://speedbad.free.fr/sound/tuto/phaltex.jpg

Le placo et le multicouche :

Si les autres voies de propagation du bruit ne sont pas traitées comme une dalle béton commune de part et d'autre, une fuite par le plafond car la cloison est "bloqué" en hauteur par un faux plafond existant, un mur porteur commun non traité...
Il sera overkill d'user de multicouche onéreux, sur les chantiers classiques on voit souvent du double BA13 (sans greenglue) ou simple BA18.

Si vous n'êtes pas dans ce cas et vous trouvez dans un cas optimal identifié (rare et il vous faudrait l'avis d'un acousticien) vous pouvez opter pour des solutions plus avancée et cher explicité si-dessous.

Jean-Pierre Lafont a écrit:Ce qui compte, c'est la masse des parois extérieures, leur rigidité, la distance qui les sépare et la manière dont l'espace est amorti.

voir ici : http://www.akustar.com/dossiers/cloisons.htm

En multi-couches on visera 3 couches d’épaisseurs/densité variées du genre BA18/GreenGlue/BA15/GreenGlue/BA13.
On séparera les couches, vissées entre elles, par un matériau visco-elastique permettant de laisser un effet de cisaillement qui absorbera de l’énergie, appelé Constrained-layer Damping :
wikipedia a écrit:L'amortissement à couche contrainte est une technique d'ingénierie mécanique permettant de supprimer les vibrations. Généralement, un matériau amortisseur viscoélastique ou autre est pris en sandwich entre deux feuilles de matériaux rigides qui ne présentent pas elles-mêmes un amortissement suffisant.


Pour ce faire la GreenGlue est un bon produit, on veillera à ne pas mettre trop de visses et de commencer le vissage par le centre de chaque panneau pour chasser la GreenGlue vers les bords ainsi que de visser de manière à laisser 0.8mm de GreenGlue.
On posera toujours les couches les unes sur les autres en quiconque, pour que les bords de chaque couche ne soit pas les un sur les autres pour maximiser l'efficacité.

La GreenGlue ne colle pas, elle reste visco-elastique et ne sèche jamais, un test est accessible ici : https://www.tmsoundproofing.com/product ... aSheet.pdf
Comme autre produit proche on peut citer le DECIDAMP DC30 et la patte visco-elastique de Placo : https://www.placo.fr/placolog/Produit/P ... R-Phonique

Si le placo utilisé est à bords droit, cad non creusé pour le jointoiement, il ne sera pas utile de le jointoyer sur la 2eme couche sur 3, la GreenGlue rentrera dans le faible interstice laissé.

Chaque couche doit bien être bien imperméable :
Les plaquistes isolent leur plaque avec de la Sica 11FC à tous les endroits où ça peut fuir avant de passer à l'enduit de bouchage, au sol et plafond, sur les cotés de l'ensemble entre le placo et les deux murs mitoyen.
Entre chaque couche ils refont donc un grand tour complet (dans l'angle à 90° des 4 cotés donc) de l’ensemble à la 11FC puis mettent la couche suivante de placo dessus en pression.

Si l'on a pas les moyens de mettre de la GreenGlue entre les couches :
JIM a écrit:En l'absence de Greenglue, on ne met rien.



10 bonus : line array et onde cylindrique

Excellente vulgarisation des line array et du son en général :
http://www.techniquesduson.com/sourcessonores.html

théorie des line array (Wavefront Sculpture Technology, Octobre 2003) :
https://www.l-acoustics.com/fr/a-propos ... recherche/

Excellente vulgarisation des line array de sub, en français :
https://www.emc.fr/upload/resource/pdf/43.pdf
http://www.electroziq.org/docs/AG_couplage_sub_v100.pdf

Anglais : http://education.lenardaudio.com/en/07_horns_3.html

même chose en plus technique :
http://www.techniquesduson.com/sub_psaillant.pdf

source pour la partie mise au point :
http://www.artalabs.hr/AppNotes/ARTA%20 ... 0-wg4ddIqo
Dernière édition par speedbad le 26 Fév 2024 17:48, édité 334 fois.
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Message » 22 Mai 2019 21:34

Bonjour,

Pour le pré-écho, la vous racontez vraiment n'importe quoi. :oldy: Ce dernier, est parfaitement logique pour les systèmes à phase linaire. Le seul moyen valable de le voir disparaître est d'avoir un Dirac parfait. Ce qui implique un phase linaire et une bande passante de 0 à l'infini. Inutile car notre oreille est bien en dessous de telles performances. En introduisant un décalage, vous modifiez votre phase qui n'est plus linéaire et votre réponse impulsionnelle est dégradée.

Cordialement.

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Message » 22 Mai 2019 23:16

Merci Speedbad, c’est toujours super de faire des trucs comme ça, moi j’aime bien et ça aide beaucoup !
Je m’y suis pas mal risqué / essayé sur le forum et c’est pas évident, Ça permet aussi en écrivant de voir si on a bien saisi toutes les nuances, car d’autres viennent corriger et enrichir le texte.

Ça peu à la fin, donner une forme de tutoriel qui tient vraiment bien la route avec l’apport de chacun !

Je te donne un peu mon sentiment sur la chose.

Pour la distance critique, pour moi, c’est bien le mixte ou l’auditeur vient se placer entre le champ direct et le champ diffu qui doit être vers les 50 % a l’équilibre.
C’est en rapport avec la directivité des enceintes et du son qui revient des murs, il s'agit pour l’auditeur de se placer pas trop en avant (écoute analytique) ou trop en arrière (positionnement trop placés dans le diffus.)

Ça n’a pas de rapport direct avec la fréquence de transition qui est un autre sujet, dite également fréquence de Schroeder
Ça c’est la position ou la pièce bascule dans le régime modal, les modes de la pièce sont trop peux nombreux et la hauteur de leurs pics / ventres, amplifie considérablement certaines fréquences très précises et diminue l’intensité d’autres fréquences ( ventres)..

Sous les 100 ou 80Hz, en fonction du volume de la pièce, c’est le moment de la discorde, les ondes sont tellement longues que la source devient isotrope, elle se confond avec le diffus.
Exemple, on ne peut plus percevoir ou localiser la source d’un caisson de grave sous les 60 / 80Hz en fonction de la nature du régime modal.

En rapport avec tout ça, il y a le room gain, qui dépend de la force du régime modal, de l’endroit où sont positionnés les enceintes et de la fréquence de transition.
Par rapport à une mesure en extérieur, il faut plutôt compter 12 à 18 dB de gain !!
La courbe du gain est linéaire, les basses fréquences sont plus amplifiées que les hautes fréquences.

La solution la plus simple pour aller vite et égaliser sous la fréquence de transition depuis le point d’écoute, consiste à effectuer une analyse en temps réel, du style RTA MMM,
Ainsi, on fait une moyenne spatiale sur un volume de scan que l’on peut définir comme une sphère au point d’écoute, ex de 80 cm de diamètre.
L’avantage c’est qu’il n’y a pas besoin de prendre du temps pour le faire, environ une minute et 20 secondes (average 200)

Pour ce qui est de l’égalisation des composants, au-dessus de la fréquence de transition et si c’est possible, je pense qu’il faut mieux le faire en extérieur, la zone des 500Hz /4kHz étant tellement sensible qu’une mesure en salle est sans doute un peu aléatoire me semble risquée, surtout si la source est grande, comme un pavillon par exemple, ou il est préférable de mesurer à de 3 m de distance, ce qui est impossible en salle car on chope trop de champ diffus.

Corrigez si je dis des bêtises !
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Message » 22 Mai 2019 23:29

Concernant les mesures en salle sous la fréquence de transition au point d’ecoute, j’ai remarqué récemment que le perçu à l’écoute diffère grandement de la pression lue par le micro,
La cause la plus probable vient de l’intensité du régime modal qui diffère en fonction du volume de salle.

L’une des causes probables est une moins bonne sommation entre enceintes et le masquage de certaines fréquences par d’autres qui réduisent la sensation de perçu, le micro lui ne se trompe pas et donne la bonne mesure (enfin, c’est le contraire, c’est le micro qui est trompé…)

Donc, le "perçu" dans le grave est atténuée dans nos petites salles.

Pour cette raison, il ne faut surtout pas regarder l’allure de la réponse en fréquence au point d’écoute, ça ne veut rien dire ! (donc exit les courbes cibles type des Dirac, Audyssey, Trinnov etc...)

Je pense qu’une salle de moins de 100 m³ doit afficher pour avoir un équivalent « grave plat en extérieur » plus 10dB vers les 40hz au point d’écoute.
Une salle de 1000m3, comme celle de Thxrd, avec une fréquence de transition très basse, affiche une courbe plate au point d’écoute avec un perçu identique, proche de ce que l’on entends en extérieur, si une réponse plate sur l’ensemble de la RF est lue sur un analyseur RTA

Le temps de réverbération de la pièce peut (enfin "aurait") aussi un effet sur cette différence entre ce que l’on entend dans le grave en salle et ce que lis le micro, je ne sais pas quelle est l’influence et le ratio du RT sur cette mesure et personne n’arrive à me répondre sur cette question (les avis divergent...)

Pour l’allure générale la courbe cible au point d’écoute en salle, la bonne référence, c’est l’enceinte "absolument" plate en extérieur. Il ne peut pas y avoir d'autre références !
Cette enceinte plate "freefield" une fois en salle peut servir de base pour tracer une courbe cible, dont les défauts sont à corriger à la main, pas par un lissage de la mesure au 1/1.

le micro peut venir prendre cette référence et s’en servir comme courbe cible, seule méthode valide dans le cas où on voudrait mettre en place une procédure d’égalisation répétitive depuis le point d’écoute (DRC)

Cette courbe n’est valable qu’en fonction d’un modèle d’enceinte, dépendante des cumuls "réponse axe et hors axe".
Dernière édition par indien29 le 23 Mai 2019 4:23, édité 4 fois.
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Message » 23 Mai 2019 0:05

Etmo a écrit:Bonjour,

Pour le pré-écho, la vous racontez vraiment n'importe quoi. :oldy: Ce dernier, est parfaitement logique pour les systèmes à phase linaire. Le seul moyen valable de le voir disparaître est d'avoir un Dirac parfait. Ce qui implique un phase linaire et une bande passante de 0 à l'infini. Inutile car notre oreille est bien en dessous de telles performances. En introduisant un décalage, vous modifiez votre phase qui n'est plus linéaire et votre réponse impulsionnelle est dégradée.

Cordialement.

Etmo



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Message » 23 Mai 2019 0:30

indien29 a écrit:Pour la distance critique, pour moi, c’est bien le mixte ou l’auditeur vient de placer entre le champ direct et le champ diffu qui doit être vers les 50 % a l’équilibre.
c’est un rapport avec la directivité des enceintes et du son qui revient des murs, il S'agit pour l’auditeur de se placer pas trop en avant (écoute analytique) ou trop en arrière (positionnement trop placés dans le diffus.)

Ça n’a pas de rapport direct avec la fréquence de transition qui est un autre sujet, dite également fréquence de Schroeder
Ça c’est la position ou la pièce bascule dans le régime modal, les modes de la pièce sont trop peux nombreux Et la hauteur de leurs pics / ventres, amplifie considérablement certaines fréquences très précises et diminue l’intensité d’autres fréquences ( ventres)..

Bien vu, un malheureux raccourci lors de l'écriture, je modifies

Pour le reste je vais pas trop rentrer dans les guerres de clochers mais je pars du principe que la bonne méthode est l'EQ des HP seul proche et que seul les modes clairement identifiés et qui ne bougent pas du sous grave se corrigent.

La mesure des éléments en salle n'est pas parfaite mais avec le fenêtrage et la compréhension de ce que l'on mesure en faisant des mesures à différentes distance (20/30/40/50cm) on arrive a avoir quelque chose d'acceptable et de surtout comprendre ce qui se passe, mais oui quand on coupe ou aligne des SPL en dessous de 700hz (à 900hz ça passe en général) ça devient compliqué car on a déjà de belles influences de la salles donc oui la mesures en extérieur c'est mieux mais comme je disais au début, je reste dans un descriptif moyens d'amateurs éclairé :) .

Pour Etmo, Wakup2 a parfaitement répondu, pour parler phase après tout ça il y a quelques EQ de phases qui impactent la phase au dessus de 2khz, pour faire bien je devrai rajouter une phrase la dessus
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Message » 23 Mai 2019 3:40

Merci pour ta réponse.

La nuance dans nos pensées se distinguent par la priorité que je trouve forte, dans les fréquences hyper sensibles, 500 / 4khz.

Comment en salle, être sur que les composants sont "plats" après EQ et filtrage / mise à niveau (si plusieurs composants) sur l'allure générale de la RF à distance à partir des seules mesures en champ proche des HP ?

De ce point dépends la décroissance qui en salle, est inconnue puisque le RT modifie la valeur de la mesure de contrôle à distance.

C'est donc un peu du pifff, il n'y a aucune valeur de "référence" absolue... il y a un risque, même si en théorie, ça ne doit pas être trop mal.

Sans référence freefiled, on est sur une réponse incertaine qui peut etre sensiblement "détimbrée",donc fausse et ce point n'est pas contrôlé.

C'est pour ça que les marques d'enceintes qui en ont les moyens ont des chambres sourdes.
Le filtrage et l'allure de la réponse sont ainsi fiable, grace à une vraie mise au point 2pi (enfin si c'est bien fait), et nous, avec nos moyens de filtrages + EQ, on a moyen de faire tenir une réponse plate dans un dé à coudre, comme le font maintenant les meilleurs enceintes pro "studio" du monde, ou au moins dans les fréquences hyper sensible, et même plus haut si on veut.


Comme les composants 500 /4kHz, sont souvent peu encombrant, je pense que c'est simple à sortir en extérieur, au final, c'est plus fiable et rapide.
Un gros pavillon dans le salon à mesurer, c'est compliqué pour moi (je ne sais pas bien faire et ne suis pas sur de moi) et je pense qu'il faut mieux mesurer fort en extérieur et à la bonne distance pour avoir la vraie réponse complète HP + charge, surtout sur un pavillon avec une fréquence de coupure acoustique basse.

J'ai essayé le WE dernier la mesure en extérieur de mon vieux JMLC 350 en Bretagne, c'est tellement facile et simple en extérieur que je trouve aujourd'hui que c'est s'em**rder que de faire autrement, sauf quand c'est vraiment pas possible de faire autrement, en plus quand c'est fini, on est certain de ce qui est fait et on n'a pas a refaire l'opération, zéro doute.



Sous la fréquence de transition, je pense maintenant qu'il n'y a même pas à égaliser le ou les composants seuls au préalable, une RTA MMM au point d'écoute est pour moi la solution et je corrige dans les limites du possible modes + transducteurs en meme temps en une seule passe d'EQ, avec les limites sous les 100Hz concernant les notchs (jamais au delà de +4dB).

Comme les caisses pour faire le son sous la fréquence de transition sont grosses, pas besoin de les sortir. :D (sauf si c'est une petite enceinte évidement, l'exterieur est simple pour la mesure de chaque composants + charges.)
Dernière édition par indien29 le 23 Mai 2019 5:16, édité 1 fois.
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Asymétrie acoustique

Message » 23 Mai 2019 4:47

Aujourd'hui, comme j'ai la vraie courbe cible des enceintes dans mon salon, *"théoriquement obtenue par une réponse plate en extérieur" je peux tout égaliser en 1 seule passe RTA MMM au point d'écoute pleine bande, de 20 à 20kHz, EQ stéréo asymétrique, soit 1 courbe cible pour R et une autre pour L, en tenant compte de l'asymétrie acoustique.

Depuis que je fais ça, j'ai une réponse en phase sympa et j'ai retrouvé une bonne focalisation du mix mono au centre, alors qu'en symétrique, les enceintes jouaient dans leurs coins, sans avoir de centre car j'ai une enceinte en angle avec + de 15dB (à 40Hz) de room gain à droite et l'autre sans angle avec 5dB de moins de gain !!!!

Ces problèmes d'asymétries acoustiques sont un soucis majeur pour moi.

Concernant les notchs, grâce à l'EQ globale à partir de ma courbe cible, je pourrais faire des tests "bouches trous" pour essayer, à l'aide d'un caisson, de lisser un peu sous les 100Hz, voir comment varie la réponse par déplacement du caisson dans la pièce, + EQ dessus et vérif des effets sur Waterfall comparatif au point d'écoute, enfin, il y a de quoi s'amuser !

J'avais déjà essayé il y a 4 ans dans mon ancienne maison mais j'étais pas au point avec mes RTA, incapable de dire si c'était mieux ou pas.
Si ça marche, je ferai un caisson plat de grande surface, mais de 15cm d'épaisseur, posé au au sol, une sorte de petite estrade , ça doit pouvoir s'intégrer au WAF.

Le HP et l'évent sera placé sur le spot à exciter (pour ne pas dire stimuler :D afin de ne pas éveiller les esprits mal placés :D )

*Je dois encore faire la mesure en vrai extérieur et corriger si besoin
Dernière édition par indien29 le 23 Mai 2019 9:32, édité 1 fois.
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Message » 23 Mai 2019 6:59

Grand merci Speedbad: ça m'intéresse directement et prochainement... :bravo:
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Message » 23 Mai 2019 9:35

wakup2 a écrit:
Etmo a écrit:Bonjour,

Pour le pré-écho, la vous racontez vraiment n'importe quoi. :oldy: Ce dernier, est parfaitement logique pour les systèmes à phase linaire. Le seul moyen valable de le voir disparaître est d'avoir un Dirac parfait. Ce qui implique un phase linaire et une bande passante de 0 à l'infini. Inutile car notre oreille est bien en dessous de telles performances. En introduisant un décalage, vous modifiez votre phase qui n'est plus linéaire et votre réponse impulsionnelle est dégradée.

Cordialement.

Etmo



Sauf que si on somme un passe bas avec un passe haut complémentaire en FIR la pré-ondulation est compensée.


Vous expliquez comment votre sur-oscillation -40% après le PIC d'impulsion et l'étalement de ces sur-oscillations et pour finir votre Pic à seulement 80%. C'est une amélioration de la réponse impulsionnelle pour vous?
C'est encore une fois une belle bourde théorique et pratique même si en pratique vous l'entendrez pratiquement pas.
Vos transitoires seront moins bien retranscrits avec votre second réponse sans "pré-écho". Votre remède est pire que le mal qui lui vient seulement de la bande passante limité à 20khz.
De plus de filtrage FIR n'est plus d'aucune utilité. :ko:
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Message » 23 Mai 2019 12:20

??? Déjà d'une ce n'est pas MA mesure et MA réponse impulsionnelle :roll: ni celle de speedbad d'ailleurs, il me semble que c'est juste un exemple pour illustrer.

Je pense que tu ne doit jamais pratiquer le filtrage FIR, le pré-échos problématique due a la bande passante limité a 20KHz ???

C'est une blague ? en attendant explique nous un peu mieux le fond de ta pensée car la j'ai du mal a te suivre.
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Message » 23 Mai 2019 13:07

wakup2 a écrit:??? Déjà d'une ce n'est pas MA mesure et MA réponse impulsionnelle :roll: ni celle de speedbad d'ailleurs, il me semble que c'est juste un exemple pour illustrer.

Je pense que tu ne doit jamais pratiquer le filtrage FIR, le pré-échos problématique due a la bande passante limité a 20KHz ???

C'est une blague ? en attendant explique nous un peu mieux le fond de ta pensée car la j'ai du mal a te suivre.



Le pré ring et post ring est un canular ou une pure invention audiophile. Elle est le fruit d’une incompréhension sur le traitement numérique des signaux.
Tout procédé qui cherche à l’éliminer ces oscillations avant et après le pic d’impulsion sera destructeur et source d’infidélité par rapport au signal d’origine. Elles sont d’une absolue nécessité pour reconstruire correctement le signal à partir des échantillons numériques.
Pour les personnes pas forcément formés mathématiquement pour comprendre, je les invites à voir les trois longues vidéos de Jipihorn sur le sujet de l’audionumérique :

https://www.youtube.com/watch?v=f1buLMX5V5o

Désolé mes j'utilises les filtres FIR pour redresser la phase et obtenir une réponses impulsionnelle correcte. Pas une bidouille sans fondement. La deuxième courbe n'est pas le fruit d'un système linéaire en phase.

Si tu augmentes la bande passante et donc la fréquence d'échantillonnage, le pré et post écho au environ de -20% seront plus proche de l'impulsion et donc plus difficile à identifier (si ils sont vraiment identifiables car c'est un faux problème). Aucune personne en ABX, n'est capable en aveugle de réellement de faire la différence entre un signal 16 bits 44khz et 24 bits 96khz.

Autre argument : Votre convertisseur N/A utilise ces post et pré oscillations, vous les virez comment? :lol:

Bonne bidouille!!!
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Message » 23 Mai 2019 13:14

Ok, c'est donc une totale incompréhension de ce qui a voulu être expliqué ici.... je te propose de mesurer ton HP de grave ou medium ou tweeter après lui avoir appliqué un passe haut en FIR phase linéaire avec un ordre élevé et viens nous montrer la réponse impulsionnelle, ensuite on en reparlera :roll:

Avant de juger avec un ton condescendant comme tu le fait, il faudrait mieux essayer de comprendre le sujet et savoir de quoi on parle.
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Message » 23 Mai 2019 13:47

Oui Etmo tu ne comprends pas que l'on utilise un "défaut" acoustique lié à un léger décalage en phase acoustique entre deux HP pour améliorer ce dit calage, l'objectif n'est pas de faire disparaître le pre-echo à tout prix et on n'est pas dans le domaine électrique, en augmentant ou réduisant le délai on regarde si le pre-echo s'arrange ou s’aggrave pour savoir dans quel sens aller. On utilise le pre-echo comme un outil, même si la meilleur sommation obtenu ainsi va l'améliorer.

edit : 1er partie du point 4 amélioré pour expliquer ce point
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Message » 23 Mai 2019 14:35

wakup2 a écrit:Ok, c'est donc une totale incompréhension de ce qui a voulu être expliqué ici.... je te propose de mesurer ton HP de grave ou medium ou tweeter après lui avoir appliqué un passe haut en FIR phase linéaire avec un ordre élevé et viens nous montrer la réponse impulsionnelle, ensuite on en reparlera :roll:

Avant de juger avec un ton condescendant comme tu le fait, il faudrait mieux essayer de comprendre le sujet et savoir de quoi on parle.


Vos mesures sont faites en numérique avec une fréquence d'échantillonnage et une bande passante limite non?

Un système parfait: bande passante infini et parfaitement linaire en phase, donc capable de reproduire une impulsion de Dirac parfaite sans pré et post oscillation, si vous le mesurez avec une bande passante finit fournira une courbe d'impulsion mesuré du même type que la courbe présenté avec un graphique parfaitement symétrique. Je persistes à dire que c'est un faux problème le pré-écho sur les courbes d'impulsion mesurées.

A ce système parfait, vous allez appliquer une correction (un délai sur la voie haute) pour supprimer les pré-écho de vos mesures? :ko: Vous voyez ou votre raisonnement pose problème maintenant? :grad:

Ne faites pas de jugement de valeur cela n'apporte rien à la discussion, apportez des éléments d'explication probants et fondés.

Pour l'instant, je ne suis pas d'accord sur point 4 car il est basé sur une mauvaise interprétation de la réponse impulsionnelle.
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