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Reprise des soins pour Vincent L.
Le temps des médecins totipotents est terminé depuis longtemps et c'est tant mieux.
Il s'agit ici d'un conflit.
Donc c'est l'affaire des juges.
Mais "normalement", après le Conseil d'État et la Cour européenne des droits de l'homme, le litige aurait dû être purgé.
L'arrêt de la Cour d'appel de Paris étonne.
C'est pourquoi la Cour de cassation, juge de l'application du droit et juge de la décision des juges, a été saisie.
Remy
Il s'agit ici d'un conflit.
Donc c'est l'affaire des juges.
Mais "normalement", après le Conseil d'État et la Cour européenne des droits de l'homme, le litige aurait dû être purgé.
L'arrêt de la Cour d'appel de Paris étonne.
C'est pourquoi la Cour de cassation, juge de l'application du droit et juge de la décision des juges, a été saisie.
Remy
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Et il poussa un de ces soupirs qui n'appartiennent qu'à ceux dont le génie se heurte aux âpres nécessités de la vie ...
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rmsk - Modérateur Haute-Fidélité
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On peut critiquer les parents, mais pourquoi la partie de la famille qui ne veut plus le laisser vivre ne coupe pas les tuyaux elle-même au lieu de réclamer l'intervention des juges et même maintenant du gouvernement?
Avec notre justice je ne suis même pas sûr qu'il y aurait eu de la prison effective pour ça.
Avec notre justice je ne suis même pas sûr qu'il y aurait eu de la prison effective pour ça.
- poilau
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rmsk a écrit:Quand tu as du temps pour réfléchir (délai de pourvoi), tu le prends.
Remy
Bien sûr, surtout quand tu as une élection entre temps .
- poilau
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- Inscription Forum: 06 Avr 2003 22:20
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L'avis de nos voisins:
La nouvelle est tombée dans la soirée du 20 mai, alors que tout semblait enfin décidé. "Les traitements de Vincent Lambert doivent être maintenus afin de permettre à un comité de l'ONU d'étudier le dossier", explique le quotidien suisse Le Temps. Dans la matinée, l'arrêt des soins de ce Français de 42 ans, tétraplégique depuis 2008, avait débuté. Il n'aura duré que quelques heures. "Le Comité international de défense des droits des personnes handicapées (CIDPH) de l'ONU avait demandé à la France de surseoir à l'arrêt des traitements dans l'attente d'un examen du dossier sur le fond, poursuit Le Temps. La cour d'appel de Paris a donc ordonné à l'État français de faire respecter les mesures pro-visoires demandées par le CIDPH." Cette décision se traduit par un délai supplémentaire de six mois, pendant lequel Vincent Lambert sera maintenu en vie afin de donner le temps au comité de l'ONU d'étudier son cas.
Erreur. Avant cette dernière décision, en Italie, de nombreux journaux s'étaient soulevés contre la décision de mettre fin aux jours du patient français. C'est le cas du quotidien catholique Avvenire, qui, par la voix de son directeur, prenait nettement position. "L'histoire de Vincent Lambert est très triste, je pense que les médecins [qui avaient décidé de la fin de soins] et les magistrats sont en train de faire quelque chose de très grave et de profondément erroné. Je souhaite que l'on respecte ce qu'exige le simple esprit d'humanité. Vincent est vivant mais sans défense : il ne doit pas être tué."
Le journal de droite transalpin il Foglio défendait également le choix de laisser en vie Vincent Lambert, mais en employant des arguments moins "moraux". "Vincent est un patient gravement handicapé, qui n'a pratiquement aucune chance de voir son état s'améliorer, mais il n'est pas en phase terminale, c'est aussi un patient qui ne montre pas de signes de douleur, pointait le quotidien. De plus, Vincent n'a jamais transmis aucune directive sur son traitement. On ne saura jamais s'il aurait voulu être nourri et hydraté ou pas. Ce qui est sûr, c'est que Vincent Lambert est un patient qui coûte cher, et parfois il y a des raisons économiques derrière des choix de politique de santé."
Mais la presse transalpine n'est pas unanime : le journal de centre gauche La Repubblica, par exemple, prenait le contre-pied des quotidiens de droite et catholiques et s'exprimait ainsi : "Il existe une différence fondamentale entre `tuer' et 'laisser mourir'. Plutôt que de pro-clamer la valeur inaliénable de la vie de façon abstraite, il faut essayer de respecter l'existence individuelle des personnes. Lorsqu'on s'obstine à vouloir maintenir en vie ceux qui sont déjà très loin de celle-ci, c'est la dignité de ces personnes qu'on est en train de piétiner."
Dans un éditorial, La Tribune de Genève ne parvenait pas à trancher. Faisant valoir les arguments de la mère et de la femme de Vincent Lambert, le journal suisse estimait que "l'une et l'autre ont raison", qu'aucune des deux n'a tort". "Dans la plupart des cas, ce terrible dilemme sur la poursuite des soins est tranché par le patient lui-même. Et, quand il est inconscient, les familles tombent d'accord sur une solution et forgent leur choix ensemble. Ici, ce n'est pas le cas, et la société doit trancher entre ces deux légitimités. Avec ses lois, ses tribunaux, ses équipes médicales." Quoi qu'il en soit, dans les prochains six mois, le débat sur la fin de vie continuera à s'alimenter de l'histoire de Vincent Lambert; celui qui, pour le journal de centre gauche espagnol El Pais, est devenu "un symbole du droit à mourir dans la dignité".
—Courrier international
A+
La nouvelle est tombée dans la soirée du 20 mai, alors que tout semblait enfin décidé. "Les traitements de Vincent Lambert doivent être maintenus afin de permettre à un comité de l'ONU d'étudier le dossier", explique le quotidien suisse Le Temps. Dans la matinée, l'arrêt des soins de ce Français de 42 ans, tétraplégique depuis 2008, avait débuté. Il n'aura duré que quelques heures. "Le Comité international de défense des droits des personnes handicapées (CIDPH) de l'ONU avait demandé à la France de surseoir à l'arrêt des traitements dans l'attente d'un examen du dossier sur le fond, poursuit Le Temps. La cour d'appel de Paris a donc ordonné à l'État français de faire respecter les mesures pro-visoires demandées par le CIDPH." Cette décision se traduit par un délai supplémentaire de six mois, pendant lequel Vincent Lambert sera maintenu en vie afin de donner le temps au comité de l'ONU d'étudier son cas.
Erreur. Avant cette dernière décision, en Italie, de nombreux journaux s'étaient soulevés contre la décision de mettre fin aux jours du patient français. C'est le cas du quotidien catholique Avvenire, qui, par la voix de son directeur, prenait nettement position. "L'histoire de Vincent Lambert est très triste, je pense que les médecins [qui avaient décidé de la fin de soins] et les magistrats sont en train de faire quelque chose de très grave et de profondément erroné. Je souhaite que l'on respecte ce qu'exige le simple esprit d'humanité. Vincent est vivant mais sans défense : il ne doit pas être tué."
Le journal de droite transalpin il Foglio défendait également le choix de laisser en vie Vincent Lambert, mais en employant des arguments moins "moraux". "Vincent est un patient gravement handicapé, qui n'a pratiquement aucune chance de voir son état s'améliorer, mais il n'est pas en phase terminale, c'est aussi un patient qui ne montre pas de signes de douleur, pointait le quotidien. De plus, Vincent n'a jamais transmis aucune directive sur son traitement. On ne saura jamais s'il aurait voulu être nourri et hydraté ou pas. Ce qui est sûr, c'est que Vincent Lambert est un patient qui coûte cher, et parfois il y a des raisons économiques derrière des choix de politique de santé."
Mais la presse transalpine n'est pas unanime : le journal de centre gauche La Repubblica, par exemple, prenait le contre-pied des quotidiens de droite et catholiques et s'exprimait ainsi : "Il existe une différence fondamentale entre `tuer' et 'laisser mourir'. Plutôt que de pro-clamer la valeur inaliénable de la vie de façon abstraite, il faut essayer de respecter l'existence individuelle des personnes. Lorsqu'on s'obstine à vouloir maintenir en vie ceux qui sont déjà très loin de celle-ci, c'est la dignité de ces personnes qu'on est en train de piétiner."
Dans un éditorial, La Tribune de Genève ne parvenait pas à trancher. Faisant valoir les arguments de la mère et de la femme de Vincent Lambert, le journal suisse estimait que "l'une et l'autre ont raison", qu'aucune des deux n'a tort". "Dans la plupart des cas, ce terrible dilemme sur la poursuite des soins est tranché par le patient lui-même. Et, quand il est inconscient, les familles tombent d'accord sur une solution et forgent leur choix ensemble. Ici, ce n'est pas le cas, et la société doit trancher entre ces deux légitimités. Avec ses lois, ses tribunaux, ses équipes médicales." Quoi qu'il en soit, dans les prochains six mois, le débat sur la fin de vie continuera à s'alimenter de l'histoire de Vincent Lambert; celui qui, pour le journal de centre gauche espagnol El Pais, est devenu "un symbole du droit à mourir dans la dignité".
—Courrier international
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- Robert64
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- Localisation: Sud Ouest
rmsk a écrit:Le temps des médecins totipotents est terminé depuis longtemps et c'est tant mieux.
Il s'agit ici d'un conflit.
Donc c'est l'affaire des juges.
Mais "normalement", après le Conseil d'État et la Cour européenne des droits de l'homme, le litige aurait dû être purgé.
L'arrêt de la Cour d'appel de Paris étonne.
C'est pourquoi la Cour de cassation, juge de l'application du droit et juge de la décision des juges, a été saisie.
Remy
C'est l'affaire des juges ? Ah bon , donc les médecins n'ont plus leur mot à dire , bravo
- barbak
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Si, bien sûr. C'est ce qui a été fait en amont. Quand le dialogue est rompu, le rôle des médecins devient essentiellement technique.
Ils accompagnent la fin de vie ou ils continuent les soins.
Mais ils ne décident pas à la place des gens.
Remy
Ils accompagnent la fin de vie ou ils continuent les soins.
Mais ils ne décident pas à la place des gens.
Remy
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rmsk - Modérateur Haute-Fidélité
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rmsk a écrit:Si, bien sûr. C'est ce qui a été fait en amont. Quand le dialogue est rompu, le rôle des médecins devient essentiellement technique.
Ils accompagnent la fin de vie ou ils continuent les soins.
Mais ils ne décident pas à la place des gens.
Remy
Mais d'habitude, ils accompagnent la volonté de la famille et en premier lieu celui du conjoint.
Pourquoi ne l'ont-ils pas débranché?
En se soumettant à l'acharnement judiciaire des parents, ils sont quelque part complice de ce qui se passe. Tous les jours des médecins débranchent des patients avec l'accord du conjoint et on n'en entend pas parler.
- moumou3
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Evidemment, comme dit le proverbe on lave son linge sale en famille.
Ce n'est pas le rôle de la justice que d'ordonner une telle décision.
Ce n'est pas le rôle de la justice que d'ordonner une telle décision.
- poilau
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Là c'est les parents qui ont tout sorti au public, en n'étant auparavant quasi jamais venu le voir à l'hopital...
Après on comprend que les médecins ont voulu que ça passe en justice pour éviter des soucis ultérieurs. C'est là que la mère a débarqué pour mettre son grain de sel
Après on comprend que les médecins ont voulu que ça passe en justice pour éviter des soucis ultérieurs. C'est là que la mère a débarqué pour mettre son grain de sel
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Très très près de la ville d'Hélène.
Perrichon et Annie Dingophobe.
Et tout le reste est la faute à Rousseau (Sardine de son prénom)
- beb
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- Localisation: retour à l'aube de la ville d'Hélène
Franchement ils risquaient quoi? Y a des auteurs d'homicide volontaire qui retournent chez eux deux ans après, qu'est-ce qu'on allait faire à sa femme pour un tel drame familial? Neuf chances sur dix que ça ne débouche même pas sur un procès, et au pire ça aurait fait un ou deux ans avec sursis histoire que le tribunal ne soit pas convoqué pour rien.
Mais vouloir que la justice adoube cette décision, voir même ordonne sa mort, ça va trop loin et ça crée une jurisprudence autrement plus dangereuse que le vide juridique actuel.
Mais vouloir que la justice adoube cette décision, voir même ordonne sa mort, ça va trop loin et ça crée une jurisprudence autrement plus dangereuse que le vide juridique actuel.
- poilau
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poilau a écrit:Franchement ils risquaient quoi? Y a des auteurs d'homicide volontaire qui retournent chez eux deux ans après, qu'est-ce qu'on allait faire à sa femme pour un tel drame familial? Neuf chances sur dix que ça ne débouche même pas sur un procès, et au pire ça aurait fait un ou deux ans avec sursis histoire que le tribunal ne soit pas convoqué pour rien.
Mais vouloir que la justice adoube cette décision, voir même ordonne sa mort, ça va trop loin et ça crée une jurisprudence autrement plus dangereuse que le vide juridique actuel.
Avec la frapadingue maternelle ?
Ils viennent de porter plainte pour quasi tentative de meurtre...
Ah oui, une des raisons de la brouille : a été qualifié d'esprit réticent dans une école internat catho intégriste pas sous contrat et s'est fait virer. Je traduis : pas voulu se faire défoncer la rondelle, pas assez conciliant...
Après je pense qu'un léger surdosage de produit anesthésiant faisant qu'il se ne réveille pas aurait été bien mieux pour tout le monde.
Mais je comprends les médecins réticents à se faire trainer devant les tribunaux par des dingues pareils...
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- beb
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- Localisation: retour à l'aube de la ville d'Hélène
rmsk a écrit:Le temps des médecins totipotents est terminé depuis longtemps...
Remy
Par contre, des ventripotents, il en reste !
Je sais, mais j'ai pas pu résister.
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- Robert64
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beb a écrit:poilau a écrit:Franchement ils risquaient quoi? Y a des auteurs d'homicide volontaire qui retournent chez eux deux ans après, qu'est-ce qu'on allait faire à sa femme pour un tel drame familial? Neuf chances sur dix que ça ne débouche même pas sur un procès, et au pire ça aurait fait un ou deux ans avec sursis histoire que le tribunal ne soit pas convoqué pour rien.
Mais vouloir que la justice adoube cette décision, voir même ordonne sa mort, ça va trop loin et ça crée une jurisprudence autrement plus dangereuse que le vide juridique actuel.
Avec la frapadingue maternelle ?
Ils viennent de porter plainte pour quasi tentative de meurtre...
Ah oui, une des raisons de la brouille : a été qualifié d'esprit réticent dans une école internat catho intégriste pas sous contrat et s'est fait virer. Je traduis : pas voulu se faire défoncer la rondelle, pas assez conciliant...
Après je pense qu'un léger surdosage de produit anesthésiant faisant qu'il se ne réveille pas aurait été bien mieux pour tout le monde.
Mais je comprends les médecins réticents à se faire trainer devant les tribunaux par des dingues pareils...
Elle peut aussi lui mettre un coussin sur le visage entre deux visites d'infirmière. C'est ce qu'elle souhaite et ça le ferait même moins souffrir que de le laisser mourir de faim et de soif. Et surtout en pratique le risque pénal serait ultra faible.
Par contre pour être allé en Ehpad un bon paquet de fois, des personnes qui n'ont plus le sens du discernement et qui sont à 100% dépendants pour les gestes les plus élémentaire y en a des milliers. Une fois que la justice aura ordonné la mort d'une personne de 42 ans, qu'est-ce qui l'empêchera de faire de même avec celles de 80 ou 90? Je ne veux pas d'une société où on est élimine les individus comme des encombrants, quand bien même cela arrangerait bien nos comptes publics.
- poilau
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poilau a écrit:
Par contre pour être allé en Ehpad un bon paquet de fois, des personnes qui n'ont plus le sens du discernement et qui sont à 100% dépendants pour les gestes les plus élémentaire y en a des milliers. Une fois que la justice aura ordonné la mort d'une personne de 42 ans, qu'est-ce qui l'empêchera de faire de même avec celles de 80 ou 90? Je ne veux pas d'une société où on est élimine les individus comme des encombrants, quand bien même cela arrangerait bien nos comptes publics.
Là je suis d'accord avec toi, il ne faudrait pas tomber dans l'excès inverse.
- moumou3
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poilau a écrit:beb a écrit:Avec la frapadingue maternelle ?
Ils viennent de porter plainte pour quasi tentative de meurtre...
Ah oui, une des raisons de la brouille : a été qualifié d'esprit réticent dans une école internat catho intégriste pas sous contrat et s'est fait virer. Je traduis : pas voulu se faire défoncer la rondelle, pas assez conciliant...
Après je pense qu'un léger surdosage de produit anesthésiant faisant qu'il se ne réveille pas aurait été bien mieux pour tout le monde.
Mais je comprends les médecins réticents à se faire trainer devant les tribunaux par des dingues pareils...
Elle peut aussi lui mettre un coussin sur le visage entre deux visites d'infirmière. C'est ce qu'elle souhaite et ça le ferait même moins souffrir que de le laisser mourir de faim et de soif. Et surtout en pratique le risque pénal serait ultra faible.
Par contre pour être allé en Ehpad un bon paquet de fois, des personnes qui n'ont plus le sens du discernement et qui sont à 100% dépendants pour les gestes les plus élémentaire y en a des milliers. Une fois que la justice aura ordonné la mort d'une personne de 42 ans, qu'est-ce qui l'empêchera de faire de même avec celles de 80 ou 90? Je ne veux pas d'une société où on est élimine les individus comme des encombrants, quand bien même cela arrangerait bien nos comptes publics.
Suiis pas si sûr...
Tu reprends cette affaire, avec un membre de la famille procédurier, et suis pas sûr du tout que ça finisse bien...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Vincent_Humbert
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Perrichon et Annie Dingophobe.
Et tout le reste est la faute à Rousseau (Sardine de son prénom)
- beb
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