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Tout ce qui touche la Haute-Fidélité numérique

Help choix solution source

Message » 03 Juin 2019 21:23

Oula! Merci d'avoir pris autant de temps à répondre, enfin réagir à mon message, mais je te prie de m'excuser si je fais plus court.
Pour le domaine public, n'y a-t-il pas une protection du moment qu'il y a des descendants? Comme en littérature? Je pensais que si.
Sinon, je suis bien d'accord que les choses sont complexes de part la mondialisation des données et des règles différentielles selon les pays.
Quand j'emploie le terme public/publique, cela veut dire consultable publiquement, pas que cela n'appartient à personne et à tout le monde. Une base de données publique consultable et uniformisée, au moins par pays, histoire de ne pas rajouter l'écueil cité précédemment à la complexité des choses, est tout à fait envisageable. Il faudrait qu'il y ait une volonté publique (Pour le coup, il faut entendre de l'Etat) de s'intéresser à cela. Ce n'est pas plus inutile qu'autre chose artistiquement parlant.
Pour les droits des parties non directement liées à la musique (Photo, textes, etc...), c'est sur que cela complique les choses, mais quand on achète un album, même dématérialisé, on est en droit d'avoir ces informations, et je ne faisais que souhaiter que cela puisse être intégré aux logiciels de manière conviviale. Ce serait tellement plus pratique. Les histoires informatique et liberté, je n'y crois pas une seule seconde. Il y a des choix fait par les compagnies dominantes dans certains domaines, mais quand le stockage de certaines données devient nécessaire, là il n'y a plus de problème, c'est marrant (Cf. le dossier médical partagé).
Quand j'emploie le terme archivage, c'était pour décrire le fait de saisir les informations dans sa base de données local et personnelle. Point besoin d'être un puits de connaissances en musicologie pour bien la gérer, il suffit d'avoir réfléchi à certaines choses et d'être méticuleux quant à la saisie des métadonnées. Je n'ai pas de culture particulière en musicologie, mais j'ai passé du temps à rentrer les choses que j'estime importantes pour moi dans les tags, avec certaines stratégies selon le mode de fonctionnement du logiciel que j'utilise, et j'ai rentré parfois l'intégralité des contributeurs en pop ou en classique/Baroque. Je le le concède, cela est trop, à faire et à lire, et j'ai secondairement simplifié les choses, sans sacrifier à une certaine exhaustivité dès que cela me paraissait cohérent. Alors évidemment, cela fait du monde, mais sur ma tablette le défilement est aisé, et on peut sélectionner la lettre de l'alphabet qu'on souhaite pour la recherche, sans compter la recherche nominative. Point besoin d'un écran géant, en toute sincérité.
Pour la transmission des données d'édition, je crois que c'est là où ça pêche actuellement (Peut être depuis toujours...), car beaucoup de métadonnées ne sont pas recensées, donc pas transmises, avec des problèmes de droits par la suite.
Là où réside la vrai difficulté, c'est dans l'uniformisation des noms selon les pays et les alphabets. Mais là encore, si tout était parfaitement tagué par pays (Selon une norme nationale, soyons républicains!) à l'achat, uniformiser chez soi uniquement ces noms qui posent souci ne serait pas insurmontable.
Pour le reste, je crois qu'on a pas tous les mêmes attentes. Quand tu dis que tous les logiciels permettent d'avoir le compositeur, oui et non: il n'y a souvent qu'une seule entrée possible, alors que les compositions en duo ou groupe ne sont pas rares, et que la partie auteur de texte n'est pas séparée du compositeur de la musique. Et le tri n'est pas paramétrable entre Nom et prénom, donc il faut NOM qui PRENOM si on veut un classement par ordre alphabétique. C'est pénible et incompréhensible à l'heure actuelle.
Itunes, je l'ai utilisé, et même avec à l'époque 1000 albums environ, il y avait des écueils, mais c'est peut être du à des erreurs de ma part, je ne sais pas. Par contre, je ne comprends pas pourquoi tu dénigres le classement classique d'iTunes, alors que c'est bien fait, et que ça permet de mieux voir les regroupements.
Je crois là qu'on touche à une différence de conception entre des utilisateurs différents: classement uniquement par album ou classement par oeuvre. Moi, je préfère le classement par oeuvres, je trouve cela plus simple et plus cohérent. Mais bon, on fait comme on veut chez soi.
Ce que je déplore, c'est absence de base de données uniformisées nationale qui permette de taguer automatiquement une discothèque légalement acquise. Aucune des base de données actuelles ne dit la même chose au niveau des majuscules, des accents, etc... Et je déplore aussi l'absence de modularité des logiciels pour les tags. On devrait pouvoir éditer autant de cases qu'on veut à compositeurs, avec une case Nom et une case prénom pour chacun, par exemple. Cela garantirait un classement plus fiable par la machine.
On en est loin!
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Message » 03 Juin 2019 23:17

Pour le domaine public, n'y a-t-il pas une protection du moment qu'il y a des descendants ? Comme en littérature ? Je pensais que si.


Il n'y a que le droit moral qui peut se plaider après la fin de la durée de protection. Mais les descendants détenteur d'un droit moral sont loin de gagner. Et ce droit moral n'a trait qu'à l'oeuvre elle-même à et à l'utilisation qui en est faite... Mais il touche beaucoup moins la musique que les livrets d'opéra dont une mise en scène qui ne plait pas pas aux héritiers d'un compositeur dans le domaine public peut être bloquée. cf. la famille Massenet qui a pas mal emmerdé le monde il n'y a pas si longtemps. Ou les héritiers de Bizet qui avaient fait interdire Carmen Jones d'Otto Preminger de sortie en salles en France. Carmen était dans le domaine public.

Mais bon, tout ceci n'a rien à voir avec les métadonnées.
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Message » 03 Juin 2019 23:22

Quand j'emploie le terme public/publique, cela veut dire consultable publiquement, pas que cela n'appartient à personne et à tout le monde. Une base de données publique consultable et uniformisée, au moins par pays, histoire de ne pas rajouter l'écueil cité précédemment à la complexité des choses, est tout à fait envisageable. Il faudrait qu'il y ait une volonté publique (Pour le coup, il faut entendre de l'Etat) de s'intéresser à cela. Ce n'est pas plus inutile qu'autre chose artistiquement parlant.


Outre que c'est inutile, c'est irréalisable et ne pourrait de toute façon que concerner le titre des oeuvres... et évidemment rien d'autre : dans un disque, un éditeur a le loisir de plager ou de ne pas plager, de plager où il l'entend qui plus est... une oeuvre.

En plus de quoi, un éditeur n'est pas contraint d'utiliser le même matériel d'orchestre qu'un autre éditeur quand plusieurs existent, ce qui joue sur le découpage des oeuvres, leur nombre de parties, leur durée, etc.

Ses idées que je vois de temps à autre émerger... sont toujours mises en avant par des gens qui ne savent pas très bien comment tout ça fonctionne et imaginent des choses qui ne peuvent pas exister dans la pratique.

Et puis entre nous, je ne vois pas pourquoi l'Etat devrait payer pour cette base de données inutile dont on s'est fort bien passé jusqu'à maintenant


Ce que je déplore, c'est absence de base de données uniformisées nationale qui permette de taguer automatiquement une discothèque légalement acquise. Aucune des base de données actuelles ne dit la même chose au niveau des majuscules, des accents, etc...


Normal, c'est infaisable...

Et on ne peut pas tagger automatiquement une discothèque... Impossible... cf. mes explications plus haut... ceux qui en parlent ne savent pas de quoi il retourne dans la réalité.

Itunes fout des majuscules partout dans les titres d'oeuvres : normal c'est un logiciel anglo saxon. Mais ça n'a guère d'importance... et puis cette règle que je connais sur le bout des doigts est d'une complexité un brin excessive... avec ces histoires de titre commençant par un article défini ou indéfini, leur adjectif avant ou après le substantif, les titres formant phrases, etc.

Franchement ! Même les éditeurs de partition, même les institutions publiques ne les respectent pas à la lettre quand elles éditent un livre, un programme
Dernière édition par haskil le 03 Juin 2019 23:51, édité 1 fois.
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Message » 03 Juin 2019 23:25

Pour les droits des parties non directement liées à la musique (Photo, textes, etc...), c'est sur que cela complique les choses, mais quand on achète un album, même dématérialisé, on est en droit d'avoir ces informations, et je ne faisais que souhaiter que cela puisse être intégré aux logiciels de manière conviviale. Ce serait tellement plus pratique.


D'où l'introduction du livret PDF de l'album vendu en ligne... il contient toutes les informations nécessaires à l'écoute du disque dématérialisé... d'où la nécessité qu'un logiciel de bibliothèque puisse les inclure dans le même dossier que chaque album acheté en ligne. On peut déjà en lire certains quand on fait du streaming... c'est bien pratique.

Un amateur de musique qui écoute un album a besoin de ça.
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Message » 03 Juin 2019 23:29

Les histoires informatique et liberté, je n'y crois pas une seule seconde. Il y a des choix fait par les compagnies dominantes dans certains domaines, mais quand le stockage de certaines données devient nécessaire, là il n'y a plus de problème, c'est marrant (Cf. le dossier médical partagé).


Tu as tort... exemple : un journal n'a pas le droit de conserver et d'utiliser en les croisant les résultats des élections en France en les croisant avec les noms des candidats... Le Monde a eu des problèmes pour exploiter certains listings qui, par exemple, montraient le parcours électoral des hommes politiques...
Tu peux avoir des fiches faites à la main, pas un outil informatique faisait la même chose et les croisant...

Le dossier médical partagé ? Mais... c'est l'utilisateur qui est :

1) libre de le créer ou pas

2) qui sait qui peut le consulter...

Ce n'est donc pas du tout la même chose que ce que tu décrivais.
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Message » 03 Juin 2019 23:33

Là où réside la vrai difficulté, c'est dans l'uniformisation des noms selon les pays et les alphabets. Mais là encore, si tout était parfaitement tagué par pays (Selon une norme nationale, soyons républicains!) à l'achat, uniformiser chez soi uniquement ces noms qui posent souci ne serait pas insurmontable.


c'est ce que je te disais : cette uniformisation est impossible car la production de disques est mondiale.

On ne peut pas décider d'une norme nationale : toutes les personnes vivantes dont le nom exige le passage d'un alphabet ou idéogramme à un autre... ont le droit de décider de la façon dont leur nom s'orthographie... dans tous les pays du monde, hors le leur d'origine...

Il faut donc de l'huile de coude et un peu de méthode : et là, Itunes écrase tout le monde.
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Message » 03 Juin 2019 23:40

Pour le reste, je crois qu'on a pas tous les mêmes attentes. Quand tu dis que tous les logiciels permettent d'avoir le compositeur, oui et non: il n'y a souvent qu'une seule entrée possible, alors que les compositions en duo ou groupe ne sont pas rares, et que la partie auteur de texte n'est pas séparée du compositeur de la musique. Et le tri n'est pas paramétrable entre Nom et prénom, donc il faut NOM qui PRENOM si on veut un classement par ordre alphabétique. C'est pénible et incompréhensible à l'heure actuelle.


Tous les logiciels permettent d'entrer deux voire trois noms de compositeurs accolés si c'est nécessaire.

Exemple : Liszt a beaucoup transcrit

ça donne dans la case compositeur : Giuseppe Verdi/Franz Liszt si on le veut.

ça peut aussi donner dans le titre de l'oeuvre

Misere du Trouvère de Verdi, transcrit pour piano par Franz Liszt

Etc.

Pour les compositeurs qui font le livret d'opéra : rien n'empêche de le mettre dans la case commentaire...

Et surtout, on peut aussi laisser ce genre d'informations dans le livret, par exemple.

Le tri ? Mais si je tape Verdi dans Itunes j'aurais tous les Verdi qui vont remonter... y compris ceux dont le compositeur est Giuseppe Verdi/Franz Liszt ou l'inverse...

Je ne vois pas le problème...

Itunes, je l'ai utilisé, et même avec à l'époque 1000 albums environ, il y avait des écueils, mais c'est peut être du à des erreurs de ma part, je ne sais pas. Par contre, je ne comprends pas pourquoi tu dénigres le classement classique d'iTunes, alors que c'est bien fait, et que ça permet de mieux voir les regroupements.


Je ne le critique pas... du tout...

Et je déplore aussi l'absence de modularité des logiciels pour les tags. On devrait pouvoir éditer autant de cases qu'on veut à compositeurs, avec une case Nom et une case prénom pour chacun, par exemple. Cela garantirait un classement plus fiable par la machine.


Pour la modularité : absolument d'accord. Je le préconisais aussi, mais attention à l'usine à gaz... le mieux est l'ennemi du bien...

Cela ne garantit en plus pas un classement plus fiable... juste un classement plus fin si l'on veut chercher une chose précise... mais quoi ? qui soit utile à l'écoute
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Message » 04 Juin 2019 9:48

En parlant d'Itunes, c'est "splitté" en trois: https://www.rts.ch/info/sciences-tech/1 ... le-tv.html
ssebs
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Message » 04 Juin 2019 10:22

haskil a écrit:
Pour le reste, je crois qu'on a pas tous les mêmes attentes. Quand tu dis que tous les logiciels permettent d'avoir le compositeur, oui et non: il n'y a souvent qu'une seule entrée possible, alors que les compositions en duo ou groupe ne sont pas rares, et que la partie auteur de texte n'est pas séparée du compositeur de la musique. Et le tri n'est pas paramétrable entre Nom et prénom, donc il faut NOM qui PRENOM si on veut un classement par ordre alphabétique. C'est pénible et incompréhensible à l'heure actuelle.


Tous les logiciels permettent d'entrer deux voire trois noms de compositeurs accolés si c'est nécessaire.

Exemple : Liszt a beaucoup transcrit

ça donne dans la case compositeur : Giuseppe Verdi/Franz Liszt si on le veut.

ça peut aussi donner dans le titre de l'oeuvre

Misere du Trouvère de Verdi, transcrit pour piano par Franz Liszt

Etc.

Pour les compositeurs qui font le livret d'opéra : rien n'empêche de le mettre dans la case commentaire...

Et surtout, on peut aussi laisser ce genre d'informations dans le livret, par exemple.

Le tri ? Mais si je tape Verdi dans Itunes j'aurais tous les Verdi qui vont remonter... y compris ceux dont le compositeur est Giuseppe Verdi/Franz Liszt ou l'inverse...

Je ne vois pas le problème...

Itunes, je l'ai utilisé, et même avec à l'époque 1000 albums environ, il y avait des écueils, mais c'est peut être du à des erreurs de ma part, je ne sais pas. Par contre, je ne comprends pas pourquoi tu dénigres le classement classique d'iTunes, alors que c'est bien fait, et que ça permet de mieux voir les regroupements.


Je ne le critique pas... du tout...

Et je déplore aussi l'absence de modularité des logiciels pour les tags. On devrait pouvoir éditer autant de cases qu'on veut à compositeurs, avec une case Nom et une case prénom pour chacun, par exemple. Cela garantirait un classement plus fiable par la machine.


Pour la modularité : absolument d'accord. Je le préconisais aussi, mais attention à l'usine à gaz... le mieux est l'ennemi du bien...

Cela ne garantit en plus pas un classement plus fiable... juste un classement plus fin si l'on veut chercher une chose précise... mais quoi ? qui soit utile à l'écoute


Je ne reviendrai pas sur les droits, tu t'y connais mieux que moi.
En revanche, question informatique et liberté, le dossier médical partagé est peut être créé par les patients, mais qui l'utilisera? Des professionnels de santé divers et variés. C'est la même chose, sauf que dans un cas la volonté de simplification pratique est là, avec les risques que cela comporte et la nécessité de protection des données, et dans l'autre, on exige pas la même chose des professionnels de la vente des oeuvres musicales au niveau archivage de certaines données informatiques. C'est juste, à mon sens, une absence de volonté politique de simplification.
Sinon, pour les compositeurs, je ne pense pas que ce que tu décris soit idéal du tout à l'usage. Bien sûr, en tous cas sous LMS, un caractère séparateur permet de multiplier les entrées à ce niveau, comme à tous les niveaux d'ailleurs, mais l'ordre d'affichage est alors défini par l'ordre de classement, ce qui est d'une part moins agréable (NOM puis PRENOM) à lire, mais également est une limite incompréhensible en regard des autres tags artistes ou artistes de l'album, qui eux ont une un tag "tri". Et puis une transcription ce n'est pas une composition... Il faudrait un autre tag. Comme pour l'arrangement.
Sinon, pour l'uniformisation, l'édition littéraire fonctionne bien sur un schéma national, ou en tous cas régional, autour d'un même alphabet. Les auteurs sont traduits et on a leurs noms en alphabet romain sur les couvertures. Pourquoi l'édition musicale ne serait pas capable de faire cela? Ne le fait-elle pas déjà? Il suffirait d'une volonté politique d'archivage des données selon une norme régionale définie intelligemment, mais c'est vrai que c'est pas demain la veille. Néanmoins, ce n'est pas irréalisable du tout.
Enfin, je n'ai jamais dit qu'une bibliothèque musicale peut être taguée automatiquement, mais si lors du trip d'un CD ou lors d'un achat d'un album dématérialisé, les tags (normés) étaient rempli de manière cohérente d'après une base de données unique et dans une certaine mesure uniformisée (Je ne parle pas de majuscules ou des accents, mais de la présence et de la véracité des métadonnées), ce serait pas mal. FreeDB ou MusicBrainz existent bien, pour l'Etat ne gèrerait pas une base de données encore plus exhaustive et mieux réalisée? Payer pour cela? Cel couterait des clopinettes! En plus cela créerait quelques emplois. Et puis le droit aux éditeurs de placer comme ils veulent, c'est pareil, c'est pas immuable. C'est juste ridicule. Tout ça, la plupart du temps, pour une lecture gapless qui aujourd'hui n'est plus du tout un souci.
Bref... C'est un secteur laissé à l'abandon, alors qu'avec un peu d'huile de coude justement, on pourrait tous bénéficier de données fiables et complètes lors du trip des CD ou sur les plateformes de streaming. Mais c'est sûr, pour avoir des infos précises, il vaut mieux se coltiner des textes sans fin, souvent mal écrits, par des critiques parfois snobs et prétentieux (Pas toujours, c'est vrai), plutôt que d'avoir des infos pertinentes là où il faut quand on les cherche. Pourquoi d'ailleurs autoriser des infos sur les musiciens sur wikipedia, alors que les biographes devraient être les seuls détenteurs des droits de ce qu'ils écrivent, quand bien même ce sont des faits historiques qui n'appartiennent à personne.
Fin du HS pour moi, le petit monde de l'industrie du disque et ses privilèges sont saufs. Alleluia!
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Message » 05 Juin 2019 11:05

C'est trop compliqué de te répondre sur tout. Mais tu fais fausse route sur le sujet des droits...

Free Db et MusicBrainz sont des catastrophes pour des raisons opposées : la première fait remonter n'importe quoi. La seconde est souvent d'une cuistrerie sans nom... digne des documentalistes qui archivent d'une façon si complexe qu'eux seuls savent retrouver quelque chose...
Grace note est 100 fois mieux...

La base de données que tu imagines - tu n'est pas le seul -, ne peut pas exister dans le domaine de la musique enregistrée pour des raisons que j'ai déjà évoquées et que tu ne veux pas voir... et dont certaines sont vertigineuses...

Il ne s'agit pas de privilèges des maisons de disques... qui ont encore le droit que je sache, d'utiliser telle version imprimée - ou pas ! - plutôt que telle autre de telle oeuvre, que se soit un opéra, une symphonie ou un Requiem, de les découper en plages ou pas, de faire les plages là où elles le veulent, de faire des coupures, d'inverser des scènes, de donner des scènes alternatives, retrouvées, achevées et parfois pas éditées : toutes choses qui sont faites chaque jour dans les publications discographiques classiques... Et là tu fais comment pour faire coïncider la base de données et l'enregistrement que tu rippes ? Sans compter que l'édition phonographique est internationale...

En revanche, on peut demander que les maisons de disques ou les intégrateurs disent qui joue, quoi, de qui quand ils vendent un fichier... le rôle de l'Etat se limite à ça, qui est dans la loi.

Pardonne-moi, mais je connais ces problèmes plutôt pas trop mal légalement et pratiquement et ils me tiennent à coeur. Ici se croisent deux types d'édition : partitions et interprétation... qui obéissent à des logiques différentes.

Il ne faut pas confondre un logiciel de lecture et de gestion de bibliothèque à destination des amateurs avec ceux mis en oeuvre à la BN où à la discothèque de Radio France (que je connais bien pour l'avoir pratiqué quotidiennement et est une tanée, car il vaut mieux savoir comment le contourner pour être certain de trouver ce que l'on sait déjà y trouver :zen: )

D'où l'intérêt capital que les logiciels - Itunes, Foobar, Jriver, Audirvana, Winamp and co -, acceptent nativement les livrets en PDF qui permettent d'avoir de façon claire, plage par plage : quoi, de qui, par qui... (et d'autres renseignements...)

(Au passage, je te rappelle juste qu'il y a sous Itunes une case "compositeur pour le tri"...
Si tu écris
Compositeur : Giuseppe Verdi-Franz Liszt
Compositeur pour le tri : Franz Liszt

Quand tu cliqueras sur l'onglet compositeur tu auras Franz Liszt
Si tu tapes Verdi ou si tu tapes Liszt dans l'outil de recherche du logiciel tu verras le disque en question remonter...)
Dernière édition par haskil le 05 Juin 2019 11:18, édité 1 fois.
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Message » 05 Juin 2019 11:07

ssebs a écrit:En parlant d'Itunes, c'est "splitté" en trois: https://www.rts.ch/info/sciences-tech/1 ... le-tv.html



Je crains la prochaine mise à jour de Mojave....

Et me demande, in fine, ce qu'il adviendra sous Windows : j'ai les deux....
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Message » 05 Juin 2019 11:14

Bref, ces PB de tags ne plaident vraiment pas pour les machines qui prétendent ripper automatiquement.... :zen:
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Message » 05 Juin 2019 14:14

haskil a écrit:C'est trop compliqué de te répondre sur tout. Mais tu fais fausse route sur le sujet des droits...

Free Db et MusicBrainz sont des catastrophes pour des raisons opposées : la première fait remonter n'importe quoi. La seconde est souvent d'une cuistrerie sans nom... digne des documentalistes qui archivent d'une façon si complexe qu'eux seuls savent retrouver quelque chose...
Grace note est 100 fois mieux...

La base de données que tu imagines - tu n'est pas le seul -, ne peut pas exister dans le domaine de la musique enregistrée pour des raisons que j'ai déjà évoquées et que tu ne veux pas voir... et dont certaines sont vertigineuses...

Il ne s'agit pas de privilèges des maisons de disques... qui ont encore le droit que je sache, d'utiliser telle version imprimée - ou pas ! - plutôt que telle autre de telle oeuvre, que se soit un opéra, une symphonie ou un Requiem, de les découper en plages ou pas, de faire les plages là où elles le veulent, de faire des coupures, d'inverser des scènes, de donner des scènes alternatives, retrouvées, achevées et parfois pas éditées : toutes choses qui sont faites chaque jour dans les publications discographiques classiques... Et là tu fais comment pour faire coïncider la base de données et l'enregistrement que tu rippes ? Sans compter que l'édition phonographique est internationale...

En revanche, on peut demander que les maisons de disques ou les intégrateurs disent qui joue, quoi, de qui quand ils vendent un fichier... le rôle de l'Etat se limite à ça, qui est dans la loi.

Pardonne-moi, mais je connais ces problèmes plutôt pas trop mal légalement et pratiquement et ils me tiennent à coeur. Ici se croisent deux types d'édition : partitions et interprétation... qui obéissent à des logiques différentes.

Il ne faut pas confondre un logiciel de lecture et de gestion de bibliothèque à destination des amateurs avec ceux mis en oeuvre à la BN où à la discothèque de Radio France (que je connais bien pour l'avoir pratiqué quotidiennement et est une tanée, car il vaut mieux savoir comment le contourner pour être certain de trouver ce que l'on sait déjà y trouver :zen: )

D'où l'intérêt capital que les logiciels - Itunes, Foobar, Jriver, Audirvana, Winamp and co -, acceptent nativement les livrets en PDF qui permettent d'avoir de façon claire, plage par plage : quoi, de qui, par qui... (et d'autres renseignements...)

(Au passage, je te rappelle juste qu'il y a sous Itunes une case "compositeur pour le tri"...
Si tu écris
Compositeur : Giuseppe Verdi-Franz Liszt
Compositeur pour le tri : Franz Liszt

Quand tu cliqueras sur l'onglet compositeur tu auras Franz Liszt
Si tu tapes Verdi ou si tu tapes Liszt dans l'outil de recherche du logiciel tu verras le disque en question remonter...)


Je connais tout ça sous iTunes, mais ça ne résout en rien le problème de l'ordre Nom Prénom ni des compositeurs multiples quand ils sont plus de deux.
Sinon, pour les limites parfois vertigineuses que tu évoques, elles ne concernent en rien un archivage consultable des intervenants, auteurs, etc... dans les fichiers démat. Et une base de données mise à jour régulièrement par un organisme central (Public ce serait bien), ce serait déjà très bien. Une sorte de socle sur lequel se baserait les futurs softs. Chaque disque et chaque édition différente fait l'objet d'un numéro propre dans un catalogue, je ne vois pas la difficulté de l'étoffer.
Pour ce qui est de l'édition écrite de partitions, c'est évidemment très différent.
Pour le reste, je ne doute pas que tu maîtrises ton sujet, là n'est pas la question, c'est juste qu'il n'y a pas d'obstacle à la constitution d'une base de données exhaustive gérée de manière centralisée au niveau national, et mise à jour quotidiennement.
On en est loin, malheureusement.
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Message » 05 Juin 2019 15:04

Je connais tout ça sous iTunes, mais ça ne résout en rien le problème de l'ordre Nom Prénom ni des compositeurs multiples quand ils sont plus de deux.

Il n'y a aucun problème à l'ordre nom prénom. D'autant qu'il est inversé chez les Hongrois et chez nombre d'Asiatiques. D'autant que pour les compositeurs du moyen-âge prénom et nom forment un tout insécable...

D'autant que les compositeurs qui sont des saints doivent être classés au prénom, que les compositeurs qui sont des rois, des reines, des princes rêgnants doivent l'être au prénom, que les particules ne sont pas prises en compte, mais que les articles qui précèdent un nom propre le sont, pour les noms flamands ça change et il n'en manque pas en musique car leur particule doit être prise en compte, etc. Idem des espagnols...

Tu veux qu'on applique la norme Afnor ° avec le nom propre en tête et le reste derrière entre parenthèses ? tout en respectant les règles que je rappelais ci-dessus ?)

Franchement que le classement dans la liste d'une bibliothèque individuelle soit à Frédéric Chopin et pas à Chopin Frédéric... où est le problème ? SI je tape Chopin dans l'outil de recherche... c'e sont les disques Chopin qui remontent...

Et si je veux écrire Chopin Frédéric dans la case compositeur, je le fais... où est le problème ?

Sinon, il va falloir faire des renvois du genre

Bingen (voir à Hildegarde von Bingen)

Von Bingen (voir à Hildegarde von Bingen)

Tu sais j'ai enseigné ces règles : elles sont impracticables par tout un chacun et un casse tête même pour ceux qui les pratiquent chaque jour.

Quant aux compositeurs multiples, ce n'est pas non plus un problème et en rien insurmontable : c'est une oeuvre collective... et c'est rarissime. Plus souvent : compositeur et arrangeur.

Giuseppe Verdi/Franz Liszt/Ferrucio Busoni ça marche aussi


Sinon, pour les limites parfois vertigineuses que tu évoques, elles ne concernent en rien un archivage consultable des intervenants, auteurs, etc... dans les fichiers démat. Et une base de données mise à jour régulièrement par un organisme central (Public ce serait bien), ce serait déjà très bien. Une sorte de socle sur lequel se baserait les futurs softs. Chaque disque et chaque édition différente fait l'objet d'un numéro propre dans un catalogue, je ne vois pas la difficulté de l'étoffer.


Mais, tu va demander à un éditeur de disques japonais, russe, brésillen, italien de faire quoi au juste ?

Pour que ta base de données nationales puissent correspondre avec le disque que tu rippe il faut que le ce qu'il contient corresponde à ce qui serait dans le disque... or ce qui est dedans est libre...

Ce qui remonte des bases de données actuelles correspond à ce que les gens qui ripent y mettent à la main quand le premier ripe un CD... mais ça se limite à ce seul disque sans qu'il y ait de mises en relation avec d'autres disques ayant le même programme (ce qui se trouve en musique classique de façon ultra fréquente)... et l'on ne peut guère faire autrement.

LE streaming et la vente de fichiers, c'est autre chose encore.

Pour ce qui est de l'édition écrite de partitions, c'est évidemment très différent.


C'est beaucoup plus simple... c'est comme les livres...

Pour le reste, je ne doute pas que tu maîtrises ton sujet, là n'est pas la question, c'est juste qu'il n'y a pas d'obstacle à la constitution d'une base de données exhaustive gérée de manière centralisée au niveau national, et mise à jour quotidiennement.
On en est loin, malheureusement.


Bien sur qu'il y en a un obstacle à la création d'une base de données nationale mise à jour quotidiennement : son inutilité, son infaisabilité, son énormité, son coût : et j'ai participé à quelques réunions officielles sur le sujet dans lesquelles l'engagement pour était toujours lié à la méconnaissance profonde des problèmes provoqués par cette idée folle... qu'aucun pays ne songe mettre en oeuvre pour le public.

Les Etats ont bien d'autres choses à faire.


Je le répète, l'inclusion dans les logiciels de bibliothèque du PDF de la pochette et du livret quand il y en a un, permet à tout amateur de musique de savoir précisément ce qu'il écoute plage par plage sans avoir à avoir un logiciel de classement de bibliothèque qui accumule les métadonnées jusqu'à donner le nom du jouer de triangle : il n'y a pas de limites dès qu'on commence.

L'essentiel étant que les disques en streaming soit convenablement tagé : titre de l'oeuvre, nom du compositeur, des interprétes... et clic pour accéder au PDF de la pochette pour le reste... Quand elle est fournie, ça marche très bien sur Audirvana depuis Qobuz...
haskil
 
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Message » 05 Juin 2019 19:03

haskil a écrit:
Je connais tout ça sous iTunes, mais ça ne résout en rien le problème de l'ordre Nom Prénom ni des compositeurs multiples quand ils sont plus de deux.

Il n'y a aucun problème à l'ordre nom prénom. D'autant qu'il est inversé chez les Hongrois et chez nombre d'Asiatiques. D'autant que pour les compositeurs du moyen-âge prénom et nom forment un tout insécable...

D'autant que les compositeurs qui sont des saints doivent être classés au prénom, que les compositeurs qui sont des rois, des reines, des princes rêgnants doivent l'être au prénom, que les particules ne sont pas prises en compte, mais que les articles qui précèdent un nom propre le sont, pour les noms flamands ça change et il n'en manque pas en musique car leur particule doit être prise en compte, etc. Idem des espagnols...

Tu veux qu'on applique la norme Afnor ° avec le nom propre en tête et le reste derrière entre parenthèses ? tout en respectant les règles que je rappelais ci-dessus ?)

Franchement que le classement dans la liste d'une bibliothèque individuelle soit à Frédéric Chopin et pas à Chopin Frédéric... où est le problème ? SI je tape Chopin dans l'outil de recherche... c'e sont les disques Chopin qui remontent...

Et si je veux écrire Chopin Frédéric dans la case compositeur, je le fais... où est le problème ?

Sinon, il va falloir faire des renvois du genre

Bingen (voir à Hildegarde von Bingen)

Von Bingen (voir à Hildegarde von Bingen)

Tu sais j'ai enseigné ces règles : elles sont impracticables par tout un chacun et un casse tête même pour ceux qui les pratiquent chaque jour.

Quant aux compositeurs multiples, ce n'est pas non plus un problème et en rien insurmontable : c'est une oeuvre collective... et c'est rarissime. Plus souvent : compositeur et arrangeur.

Giuseppe Verdi/Franz Liszt/Ferrucio Busoni ça marche aussi

Tu caricatures un peu, parce que d'une part les compositions à plusieurs sont très fréquentes dès qu'on s'éloigne de la musique "classique", et d'autre part, je dis juste que ce serait bien d'avoir le choix de séparer les compositeurs (Faire plusieurs entrées) pour que le logiciel comprenne ce qui se passe.
Parce que dans ton exemple Giuseppe Verdi/Franz Liszt/Ferrucio Busoni, en supposant que "/" soit un caractère séparateur, c'est le bordel dans l'indexation avec un logiciel qui utilise les métadonnées. Je ne parle pas que d'iTunes, que je n'utilise plus depuis longtemps pour des raisons évoquées avant.


Sinon, pour les limites parfois vertigineuses que tu évoques, elles ne concernent en rien un archivage consultable des intervenants, auteurs, etc... dans les fichiers démat. Et une base de données mise à jour régulièrement par un organisme central (Public ce serait bien), ce serait déjà très bien. Une sorte de socle sur lequel se baserait les futurs softs. Chaque disque et chaque édition différente fait l'objet d'un numéro propre dans un catalogue, je ne vois pas la difficulté de l'étoffer.


Mais, tu va demander à un éditeur de disques japonais, russe, brésillen, italien de faire quoi au juste ?

Pour que ta base de données nationales puissent correspondre avec le disque que tu rippe il faut que le ce qu'il contient corresponde à ce qui serait dans le disque... or ce qui est dedans est libre...

Ce qui est dedans est libre? Mais je comprends rien là... Ce qui est dedans est figé, une fois le CD édité, non? Je ne saisis juste pas l'absence de bibliothèque recensant les disques existant de manière fiable et uniformisée par région du monde cohérente. Par pays cela me semble plus simple.

Ce qui remonte des bases de données actuelles correspond à ce que les gens qui ripent y mettent à la main quand le premier ripe un CD... mais ça se limite à ce seul disque sans qu'il y ait de mises en relation avec d'autres disques ayant le même programme (ce qui se trouve en musique classique de façon ultra fréquente)... et l'on ne peut guère faire autrement.

Mais je sais tout ça. Ceci dit c'est déjà mieux que rien, ça évite de taper tous les titres lors d'un rip. Et le "lien" fait avec un seul disque, enfin une seule édition d'un disque, est au contraire très bien, ça permet de séparer dans sa bibliothèque personnelle les albums ayant 2 masterings différents par exemple.

LE streaming et la vente de fichiers, c'est autre chose encore.

Pour ce qui est de l'édition écrite de partitions, c'est évidemment très différent.


C'est beaucoup plus simple... c'est comme les livres...

Pour le reste, je ne doute pas que tu maîtrises ton sujet, là n'est pas la question, c'est juste qu'il n'y a pas d'obstacle à la constitution d'une base de données exhaustive gérée de manière centralisée au niveau national, et mise à jour quotidiennement.
On en est loin, malheureusement.


Bien sur qu'il y en a un obstacle à la création d'une base de données nationale mise à jour quotidiennement : son inutilité, son infaisabilité, son énormité, son coût : et j'ai participé à quelques réunions officielles sur le sujet dans lesquelles l'engagement pour était toujours lié à la méconnaissance profonde des problèmes provoqués par cette idée folle... qu'aucun pays ne songe mettre en oeuvre pour le public.

Les Etats ont bien d'autres choses à faire.

Ah ah ah! Comme quoi? Organiser la fête de la musique? Réfléchir à comment favoriser des lobbies au dépends de la diversité biologique?
Que les réunions soient compliquées, je n'en doute pas un seul instant, dès qu'on essaie de se réunir, même trancher sur les polices à utiliser par les secrétaires devient une montagne insurmontable. Mais c'est surtout lié à la frilosité de certains dirigeants, et à la perversité d'autres.
En quoi un registre unique exhaustif et uniformisé par pays, et que les logiciels de trip pourraient consulter, est fou? infaisable? énorme? coûteux? C'est juste que c'est vrai, ça ne sert pas à grand chose si ce n'est la facilité de quelques centaines de milliers de mélomanes. Je comprends que tout le monde s'en foute, mais faut pas se cacher derrière des fausses raisons.
Surtout quand on voit ce qui existe comme registres illégaux de données personnelles des populations sur internet, et que les états, trop occupés sans doute à saboter le patrimoine national ou virer des fonctionnaires, laisse exister tranquillement. Roon fait aussi un travail plus complet, même si ce n'est pas parfait, et ils en vivent. Pour l'état français, ce serait penauds de faire ça. Les autres pays, peu m'importe, je vis en France et ai des référents culturels et linguistiques français, donc ma bibliothèque musicale est normée selon ces référents là.


Je le répète, l'inclusion dans les logiciels de bibliothèque du PDF de la pochette et du livret quand il y en a un, permet à tout amateur de musique de savoir précisément ce qu'il écoute plage par plage sans avoir à avoir un logiciel de classement de bibliothèque qui accumule les métadonnées jusqu'à donner le nom du jouer de triangle : il n'y a pas de limites dès qu'on commence.

L'essentiel étant que les disques en streaming soit convenablement tagé : titre de l'oeuvre, nom du compositeur, des interprétes... et clic pour accéder au PDF de la pochette pour le reste... Quand elle est fournie, ça marche très bien sur Audirvana depuis Qobuz...

Je ne dis pas qu'il ne faut pas le faire, mais c'est juste tout pourri par rapport à une vraie intégration des données au sein des tags et donc des logiciels les utilisant. Ce serait quand même autre chose au niveau expérience utilisateur.



Bref, au delà des écueils législatifs, que je ne nie pas, on est déjà pas synchro sur l'utilisation de base de sa propre bibliothèque musicale. Du coup on ne se comprend pas sur ce qu'on aimerait.
Personnellement, lors du rip de mes cd, je me suis coltiné des tags complexes, en intégrant pas mal de musiciens (quand j'e avais connaissance), et en classant les choses pour pouvoir naviguer intelligemment dans ma bibliothèque et retrouver autant d'infos que possible sur ma tablette télécommande. C'est pas trop mal mais c'est encore très insuffisant par rapport à ce qui pourrait exister en 2019.
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