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De l'usage d'un caisson en Haute-Fidélité

QUEL DSP POUR EGALISER SON SYSTEME

Message » 12 Juin 2019 20:32

Totololo écrit Pour avoir passé la partie de la nuit à écouter des concertos de violon, après écoute de vieux enregistrements venant de Boston, chicago, ou de l'Orchestre de Suisse Romnde Ansermet, dans le seul but d'écouter et apprécier les interprétations différentes des ancêtres Heifetz et autres Oistrakh, ou moins anciennes Mullova et autres Gluzman, nous n'avons pu nous abstenir une petite remarque sur la qualité technique des enregistrements qui, avec des demi-siècles d'écart, n'a pas progressé dans les mêmes proportions...
La technique toute puissante, si l'intelligence humaine ne s'est pas faite dévorer par cette technique, devrait nous offrir un gap qualitatif monstrueux non ???
Avec tous ces traitements de fou, la puissance de l'outil informatique d'aujourd'hui et une génération d'ingénieurs son plus éclairés que jamais par une science de la mesure à son firmament, ce devrait être l'extase auditif non ???


Tu mélanges un peu tout...

De quelle différence parles-tu ?

1) De l'esthétique des prises de son ?

2) De la qualité intrinsèque du son ?

La première doit tout au talent du preneur de son et du directeur artistique de l'enregistrement. C'est eux qui décident du placement des micros, du réglage de la balance...

La seconde doit tout à la technique : elle dépend du niveau très bas de distorsion, de l'étendue de la bande des fréquences, du rapport signal/bruit, de la dynamique...

La première n'a aucune raison de faire des progrès : elle dépend du talent du preneur de son et du directeur artistique... et du temps qu'on leur donne pour travailler...

La seconde a fait des progrès énormes : une bande magnétique de 1960, enregistrée sur un magnétophone à bandes et à tubes, avec des micros à tubes, une console à tubes a un niveau qualitatif que l'on qualifierait aujourd'hui de médiocre : pleurage, souffle de bande - on n'a pas introduit le dolby dans les studios à la fin des années 1960 pour rien -, bande passante très limitée dans l'aigu dès qu'on s'approche du - 3 dB, distorsion harmonique voisine de 1 % dans le meilleur des cas...

Autant te dire que si l'on avait pu enregistrer en numérique - même en 16/44.1 -, ce qui sortait de la console des grands preneurs de son de RCA, Mercury des années 1950-1960... le son de leurs disques seraient plus fin, moins dur, moins distordu de façon audible qu'il ne l'est... et la justesse de leurs options esthétiques serait magnifiée par la technique...
haskil
 
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Message » 12 Juin 2019 20:35

Bigga69 a écrit:
totololo a écrit:
Tu veux dire qu'il utilisent leurs oreilles ??? !!!!!!!!!!!

Mais normalement, si on suis votre logique objectiviste jusqu'au bout, vos oreille, on n'en a plus rien à faire non?
Egalisation et traitement au max dans le studio, courbe cible chez l'auditeur et c'est la fiesta ?

Vu que les oreilles ne sont pas fiables, et que les matériels sont interchangeables, l'intelligence artificielle n'est elle pas en passe de vous ranger sur la même étagère que les développeurs de photos argentiques?

Laurent


Développeurs photo qui reviennent, d'ailleurs. Mais passons...
Tu glisses vers des arguments démagogiques là, alors que ta question: est ce nécessaire d'égaliser chez soi? est tout à fait légitime à la base.
Personne n'a dit que l'égalisation était le summum, au contraire j'ai lu partout de la part des spécialistes qu'il fallait la manier avec précaution, et en sachant ce qu'on fait. Et que le guide était en premier l'oreille, l'égalisation n'étant là que comme correction faisant suite aux impressions de l'oreille, et aux confrontations avec les mesures.
Par ailleurs, la fiabilité des oreilles et du cerveau humain n'a jamais été mise en doute, mais ils ont également des limites.
Et puis, je ne comprends pas le problème avec ce dogme de ne pas toucher à ce qui sort de l'ampli (Blasphème!) ou qui y rentre, alors que le but est commun à tous ici: améliorer son plaisir d'écoute chez soi.


Je ne quote pas tous tes propos pris dans différentes publications sur ce sujet, mais un gros + 1
haskil
 
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Message » 12 Juin 2019 21:34

supprimé
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vanel
 
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Message » 12 Juin 2019 21:58

Sans compter que les fameuses prises de son RCA, Mercury ou DECCA, il a fallu attendre les années 2000 pour pouvoir enfin les apprécier ... en CD avec un bon travail de remastering. Parce que avant ... sur 33T ... bref ... il fallait vraiment avoir la foi pour trouver cela bon.

Les meilleurs enregistrements de Ansermet que j'ai écouté, ce sont des repiquages de ses concerts diffusés à l'époque sur la RTS en FM !

Pendant que j'écris, je repense également aux concerts de Mravinsky (label Melodya ?) : l'interprétation est fameuse, l'aura du chef est grande, le contexte historique est prenant, la dynamique est excellente, les bruits du public rendent le concert attachant par leur côté live ... mais les timbres sont un peu rêches et verts comparés à ce que l'on peut entendre lorsque l'on va écouter une orchestre et un chef russes en concert.
syber
 
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Message » 12 Juin 2019 21:58

Ansermet sur DECCA, bien sûr.
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Message » 12 Juin 2019 22:12

haskil a écrit:
Totololo écrit Pour avoir passé la partie de la nuit à écouter des concertos de violon, après écoute de vieux enregistrements venant de Boston, chicago, ou de l'Orchestre de Suisse Romnde Ansermet, dans le seul but d'écouter et apprécier les interprétations différentes des ancêtres Heifetz et autres Oistrakh, ou moins anciennes Mullova et autres Gluzman, nous n'avons pu nous abstenir une petite remarque sur la qualité technique des enregistrements qui, avec des demi-siècles d'écart, n'a pas progressé dans les mêmes proportions...
La technique toute puissante, si l'intelligence humaine ne s'est pas faite dévorer par cette technique, devrait nous offrir un gap qualitatif monstrueux non ???
Avec tous ces traitements de fou, la puissance de l'outil informatique d'aujourd'hui et une génération d'ingénieurs son plus éclairés que jamais par une science de la mesure à son firmament, ce devrait être l'extase auditif non ???


Tu mélanges un peu tout...

De quelle différence parles-tu ?

1) De l'esthétique des prises de son ?

2) De la qualité intrinsèque du son ?

La première doit tout au talent du preneur de son et du directeur artistique de l'enregistrement. C'est eux qui décident du placement des micros, du réglage de la balance...

La seconde doit tout à la technique : elle dépend du niveau très bas de distorsion, de l'étendue de la bande des fréquences, du rapport signal/bruit, de la dynamique...

La première n'a aucune raison de faire des progrès : elle dépend du talent du preneur de son et du directeur artistique... et du temps qu'on leur donne pour travailler...

La seconde a fait des progrès énormes : une bande magnétique de 1960, enregistrée sur un magnétophone à bandes et à tubes, avec des micros à tubes, une console à tubes a un niveau qualitatif que l'on qualifierait aujourd'hui de médiocre : pleurage, souffle de bande - on n'a pas introduit le dolby dans les studios à la fin des années 1960 pour rien -, bande passante très limitée dans l'aigu dès qu'on s'approche du - 3 dB, distorsion harmonique voisine de 1 % dans le meilleur des cas...

Autant te dire que si l'on avait pu enregistrer en numérique - même en 16/44.1 -, ce qui sortait de la console des grands preneurs de son de RCA, Mercury des années 1950-1960... le son de leurs disques seraient plus fin, moins dur, moins distordu de façon audible qu'il ne l'est... et la justesse de leurs options esthétiques serait magnifiée par la technique...


Je suis heureux de te lire quand tu loues le savoir faire de personnes qui n'officiaient qu'avec leurs oreilles !!!

Quant à la supériorité de l'enregistrement numérique 16/44.1 sur les bandes, si tu le dis !!!

Je me fais quand même plusieurs réflexions:
- j'ai fait des écoutes de bandes (mais 400€ l'oeuvre...) sur de gros systèmes, la supériorité du 16/44 ne m'a pas sauté aux oreilles.
- s'agissant de l'esthétique des prises de son, je ne suis pas surlecuté par le savoir faire des nouvelles générations d'ingénieurs son.
- s'agissant du progrès de la qualité intrinsèque du son, il n'a pas progressé en 60 ans comme la technologie mise au service des techniciens.

ya une couille dans le potage! :ane:
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Message » 12 Juin 2019 22:17

haskil a écrit:Autant te dire que si l'on avait pu enregistrer en numérique - même en 16/44.1 -, ce qui sortait de la console des grands preneurs de son de RCA, Mercury des années 1950-1960... le son de leurs disques seraient plus fin, moins dur, moins distordu de façon audible qu'il ne l'est... et la justesse de leurs options esthétiques serait magnifiée par la technique...


Ca, c'est parce que tu n'as pas la bonne courbe cible !!! :ane:

Je ne garde peut être que les bons enregistrements mais je n'ai pas le même ressenti apocalyptique que toi.

Mais on sait que l'idiophile n'écoute que des enregistrements.

Cela étant, j'ai aussi des mono d'avant deuxième guerre qui me sortent de n'importe quel bouquin avec les poils aux avant bras même en sourdine... Tu crois avoir acheté une référence, puis tu vois le format sonore et tu te dis "dommage" et puis cela commence à jouer et tu es vert...
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Message » 12 Juin 2019 22:41

totololo a écrit:
haskil a écrit:Autant te dire que si l'on avait pu enregistrer en numérique - même en 16/44.1 -, ce qui sortait de la console des grands preneurs de son de RCA, Mercury des années 1950-1960... le son de leurs disques seraient plus fin, moins dur, moins distordu de façon audible qu'il ne l'est... et la justesse de leurs options esthétiques serait magnifiée par la technique...


Ca, c'est parce que tu n'as pas la bonne courbe cible !!! :ane:

Je ne garde peut être que les bons enregistrements mais je n'ai pas le même ressenti apocalyptique que toi.

Mais on sait que l'idiophile n'écoute que des enregistrements.

Cela étant, j'ai aussi des mono d'avant deuxième guerre qui me sortent de n'importe quel bouquin avec les poils aux avant bras même en sourdine... Tu crois avoir acheté une référence, puis tu vois le format sonore et tu te dis "dommage" et puis cela commence à jouer et tu es vert...


De quel ressenti apocalyptique parles-tu ?
Je parle de choses bien connues des mélomanes qui ont des oreilles pour entendre. Des exemples ? Mer de Debussy, Troisième Symphonie de Saint-Saëns chez Mercury, par exemple...
Et d'une façon plus générale, je parle des performances connues des bandes, petites consoles, magnétophones utilisés dans les années 50 et 60... Il n'y a rien d'apocalyptique, mais rien non plus qui ne soit pas écrabouillé qualitativement par un enregistreur numérique accessible financièrement à un amateur...


Tes monos d'avant-guerre ? Mais tu parles encore d'autre chose que de la qualité de la prise de son...

J'ai des enregistrements dont certains remontent à la fin du XIXe siècle dans ma discothèque et ils sont très émouvants aussi mais leur qualité technique laisse à désirer.

Bon, nous sommes ici pour parler de Quel DSP pour égaliser son système... si ça ne t'intéresse pas, passe ton chemin.

Bonsoir
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Message » 12 Juin 2019 22:47

vanel a écrit:
haskil a écrit:
La première n'a aucune raison de faire des progrès : elle dépend du talent du preneur de son et du directeur artistique... et du temps qu'on leur donne pour travailler...



Euuuuh. Le talent , c'est aussi l'expérience et la sensibilité du preneur de son. Oserais-je dire son éducation.

Euuuh.... :D Leur talent quoi :lol:

Donc, si. Une grosse marge de progrès possible. C'est ce qui manque à beaucoup de preneurs de son. Au lieu de se ruer comme des gosses sur les derniers jouets à la mode, certains feraient bien de se ré écouter des enregistrements bien faits et cesser de se proclamer ingénieur du son parce qu'ils tiennent un micro en main. C'est un art , pas une technique, même si la technique permet d'aller plus vite que dans le temps.

Ben non... et tu le dis toi-même. Et tu comprends enfin qu'il s'agit d'un art. Mas il repose sur la maîtrise

haskil a écrit:La seconde a fait des progrès énormes : une bande magnétique de 1960, enregistrée sur un magnétophone à bandes et à tubes, avec des micros à tubes, une console à tubes a un niveau qualitatif que l'on qualifierait aujourd'hui de médiocre : pleurage, souffle de bande - on n'a pas introduit le dolby dans les studios à la fin des années 1960 pour rien -, bande passante très limitée dans l'aigu dès qu'on s'approche du - 3 dB, distorsion harmonique voisine de 1 % dans le meilleur des cas...


Arf. Celle-là, il vaut mieux la lire vite.

Là, tu devrais peut-être mettre à jour tes connaissances

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Message » 12 Juin 2019 23:13

Totololo écrit j'ai fait des écoutes de bandes (mais 400€ l'oeuvre...) sur de gros systèmes, la supériorité du 16/44 ne m'a pas sauté aux oreilles.


C'est fou ce que le prix élevé des choses t'occupe ? Du prix du toubib pour les oreilles de ta fille, en passant par diverses choses, voilà que tu parles du prix de "l'oeuvre" enregistrée sur bande analogique.
Tant de professionnels passent du temps à écouter des bandes sur des enceintes de premier plan, installées dans des acoustiques travaillées, pour améliorer ce qui peut l'être...

Totololo écrit- s'agissant de l'esthétique des prises de son, je ne suis pas surlecuté par le savoir faire des nouvelles générations d'ingénieurs son.

Tu n'écoutes pas assez de nouveautés classiques pour te faire une idée statistiquement fiable de la chose. On n'enregistre plus les chanteurs d'opéras en mono, les choeurs en mono pour les remixer dans l'Orchestre capté lui, en stéréo, par exemple... c'est ce qu'on faisait autrefois dans 9 cas sur 10... par manque de moyens... et certains s'en tiraient d'une façon pourtant remarquable de ce manque de moyens... en mettant en scène sonore la prise de son...
J'ai vu des équipes techniques enregistrer à l'Opéra en déployant des trésors d'ingéniosité dont les anciens ne pouvaient pas user par manque de moyens...

Totololo écrit- s'agissant du progrès de la qualité intrinsèque du son, il n'a pas progressé en 60 ans comme la technologie mise au service des techniciens.


En 60 ans ? Ce qui nous fait remonter à 1959 : énorme amélioration. Mais je crois que tu manques de vraie connaissance sur ce sujet précis.

Essaie par exemple de comparer la qualité du son du piano de Claudio Arrau dans ses sonates et concertos de Beethoven chez EMI captés du milieu à la fin des années 1950, puis les mêmes oeuvres chez Philips à la fin des années des années 1960, puis à nouveau à la fin des années 1980 toujours pour Philips. La qualité intrinsèque du son perçue à travers des bonnes prises de son du même artiste sont assez instructives.

Même comparaison : symphonies de Mahler par Bernard Haitink chez Philips années 1960 puis années 1980... prends par exemple, les Deuxième et Cinquième Symphonies... dans les deux cas de figure les prises de son sont magnifiques... mais dans le cas du second enregistrement, la finesse des timbres, leur justesse, la transparence, la précision, la clarté, la définition du grave, sa lisibilité font un bond énorme la seconde fois...

Essaie de trouver un excellent disque de clavecin dans les années 1960... et compare avec le Froberger de Blandine Verlet chez Naïve...

Et des exemples, comme ceux-là, il y en a des tonnes...

Le progrès fait en terme de timbres, de transparence est colossale...

Mais il reste évidemment toujours des disques mal enregistrés, mal produits : aujourd'hui comme dans les années 1950, 1960... quant tout n'était pas bon, loin de là... et donc des disques qui sont moins bons aujourd'hui que d'autres vieux de 50 ans... Mais on mesure les progrès dans ce domaine en comparant le meilleur d'hier au meilleur d'aujourd'hui.
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Message » 12 Juin 2019 23:14

Bon, et le DSP dans tout ça ?
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Message » 13 Juin 2019 8:28

Bigga69 a écrit:Personne n'a dit que l'égalisation était le summum, au contraire j'ai lu partout de la part des spécialistes qu'il fallait la manier avec précaution, et en sachant ce qu'on fait. Et que le guide était en premier l'oreille, l'égalisation n'étant là que comme correction faisant suite aux impressions de l'oreille, et aux confrontations avec les mesures.


Fort juste. C'est la qualité du local qui fabrique essentiellement la qualité auditive d'une chaîne Haute Fidélité. L'Egalisation apportera un mieux à l'ensemble local+enceintes.
Mais moins l'Egalisation sera nécessaire meilleure sera l'image sonore reproduite.

Un local d'écoute idéal parfait nécessiterait aucune égalisation......... rare :zen:
Dernière édition par Igor Kirkwood le 13 Juin 2019 13:35, édité 1 fois.
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Message » 13 Juin 2019 11:41

haskil a écrit:
Bon, nous sommes ici pour parler de Quel DSP pour égaliser son système... si ça ne t'intéresse pas, passe ton chemin.

Bonsoir


Cela ne te gène pas si, à l'avenir, je te cite chaque fois que l'Indien viendra nous casser les bonbons sur des sujet "idiophiles" pour nous rappeler que tout se vaut et bla-bla et la musique cela ne s'écoute pas mais se mesure ???

Enfin, l'un d'entre vous réagit normalement !!!

Haskil, tu es clairement le plus intelligent du groupe. Je le pense.

Bonne journée.

Laurent.
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Message » 13 Juin 2019 11:52

totololo a écrit:
haskil a écrit:Bon, nous sommes ici pour parler de Quel DSP pour égaliser son système... si ça ne t'intéresse pas, passe ton chemin.
Bonsoir

Cela ne te gène pas si, à l'avenir, je te cite chaque fois que l'Indien viendra nous casser les bonbons sur des sujet "idiophiles" pour nous rappeler que tout se vaut et bla-bla et la musique cela ne s'écoute pas mais se mesure ???
Enfin, l'un d'entre vous réagit normalement !!!
Haskil, tu es clairement le plus intelligent du groupe. Je le pense.
Bonne journée.
Laurent.


Et ça continue avec les propos personnels déplacés...


Ici, c'est "Quel DSP pour égaliser son système"...

Et il y a moyen de faire remarquer à l'Indien ou un autre forumeur qu'il a des marottes et exagère parfois un peu en ramenant tout à ses préoccupations... je ne m'en suis jamais privé avec lui et nous sommes toujours amis... pourquoi ? Mais parce qu'il raconte des choses intéressantes, lui... sans étaler son égo, son argent, ses goûts... Et du coup, il rend service à la communauté... il y passe même beaucoup de temps... C'est pas lui, qui m'a fait prendre par deux fois, de la distance avec ce forum... certainement pas lui... Mais bien les tartares de l'audiophilie...
Dernière édition par haskil le 13 Juin 2019 11:56, édité 1 fois.
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Message » 13 Juin 2019 11:55

haskil a écrit:
Totololo écrit j'ai fait des écoutes de bandes (mais 400€ l'oeuvre...) sur de gros systèmes, la supériorité du 16/44 ne m'a pas sauté aux oreilles.


C'est fou ce que le prix élevé des choses t'occupe ? Du prix du toubib pour les oreilles de ta fille, en passant par diverses choses, voilà que tu parles du prix de "l'oeuvre" enregistrée sur bande analogique.
Tant de professionnels passent du temps à écouter des bandes sur des enceintes de premier plan, installées dans des acoustiques travaillées, pour améliorer ce qui peut l'être...

Je regrette juste que cela soit si cher. Trop cher pour moi.

Totololo écrit- s'agissant de l'esthétique des prises de son, je ne suis pas surlecuté par le savoir faire des nouvelles générations d'ingénieurs son.

Tu n'écoutes pas assez de nouveautés classiques pour te faire une idée statistiquement fiable de la chose. On n'enregistre plus les chanteurs d'opéras en mono, les choeurs en mono pour les remixer dans l'Orchestre capté lui, en stéréo, par exemple... c'est ce qu'on faisait autrefois dans 9 cas sur 10... par manque de moyens... et certains s'en tiraient d'une façon pourtant remarquable de ce manque de moyens... en mettant en scène sonore la prise de son...
J'ai vu des équipes techniques enregistrer à l'Opéra en déployant des trésors d'ingéniosité dont les anciens ne pouvaient pas user par manque de moyens...

Tu as sûrement raison. Mais même Chandos, par exemple, ne m'épate pas non plus. Je ne nie pas certains progrès. Je déplore que ce soit le domaine technique dans lequel les résultats, dans leurs progrès, soient les moins flagrant. Si cela vexe la jeune génération d'ingénieurs son, j'en suis désolé. Je n'exclut pas qu'ils n'aient pas la même culture/éduction/oreille/talent que leurs ainés. La technique à profusion peut elle troubler la pratique ?
Cela me rappelle mes longues études supérieures. Ceux maitrisant leurs cours sur le bout des doigts ont rarement fait des miracles au final. Comme si cette abondance de savoir brouillait leur lucidité, les empêchait de se poser les bonnes questions.

Je ne doute pas que tu aies des copains dans la profession, y compris sur ce fofo et ne veule fâcher personne.
J'ai le droit de penser qu'il manque peut être quelque chose à certains ingé son par ailleurs redoutables "techniciens" du numérique.


Totololo écrit- s'agissant du progrès de la qualité intrinsèque du son, il n'a pas progressé en 60 ans comme la technologie mise au service des techniciens.


En 60 ans ? Ce qui nous fait remonter à 1959 : énorme amélioration. Mais je crois que tu manques de vraie connaissance sur ce sujet précis.

Essaie par exemple de comparer la qualité du son du piano de Claudio Arrau dans ses sonates et concertos de Beethoven chez EMI captés du milieu à la fin des années 1950, puis les mêmes oeuvres chez Philips à la fin des années des années 1960, puis à nouveau à la fin des années 1980 toujours pour Philips. La qualité intrinsèque du son perçue à travers des bonnes prises de son du même artiste sont assez instructives.

Même comparaison : symphonies de Mahler par Bernard Haitink chez Philips années 1960 puis années 1980... prends par exemple, les Deuxième et Cinquième Symphonies... dans les deux cas de figure les prises de son sont magnifiques... mais dans le cas du second enregistrement, la finesse des timbres, leur justesse, la transparence, la précision, la clarté, la définition du grave, sa lisibilité font un bond énorme la seconde fois...

Essaie de trouver un excellent disque de clavecin dans les années 1960... et compare avec le Froberger de Blandine Verlet chez Naïve...

Et des exemples, comme ceux-là, il y en a des tonnes...

Le progrès fait en terme de timbres, de transparence est colossale...

Mais il reste évidemment toujours des disques mal enregistrés, mal produits : aujourd'hui comme dans les années 1950, 1960... quant tout n'était pas bon, loin de là... et donc des disques qui sont moins bons aujourd'hui que d'autres vieux de 50 ans... Mais on mesure les progrès dans ce domaine en comparant le meilleur d'hier au meilleur d'aujourd'hui.


J'avoue que sur les timbres des pianos ou clavecins... :ane:
Mais tu n'as pas choisi l'instrument par hasard !!! :mdr:

Mais plus d'un demi siècle quand même...

Je sors, j'ai eu ce que je voulais.
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