Voici ma chronique parue dans HCFR l’Hebdo n° 56 du 13 septembre 2013 :Après Bad Boys, Armageddon, Pearl Harbor et la trilogie Transformers, Michael Bay est de retour dans un production à budget bien plus raisonnable, sans la moindre trace de pyrotechnie ou presque. En effet, le scénario de No Pain, No Gain (Pain et Gain en VO, allez comprendre pourquoi le choix d’une telle traduction…) repose sur une histoire vrai, totalement déjantée, lui permettant, par ailleurs, d’assouvir sa mise en scène musclée.
Et du muscle, il y en a avec Mark Wahlberg, Anthony Mackie et Dwayne Johnson (vraiment touchant) qui incarnent les trois personnages principaux. Le premier a un seul objectif : faire du fric, peu importe la manière d’y parvenir. Quand aux deux autres, ils ne font finalement que suivre aveuglément ce chef de bande « testostéroné ». Problème, ils en veulent toujours plus et les stéroïdes qu’ils s’injectent à tour de bras ne leur permet pas de développer leur intelligence. Dès lors, la situation va vite dégénérer. A noter que ce trio fonctionne à merveille. Tony Shalhoub et Ed Harris complètent parfaitement ce casting.
Le pari de Michael Bay de faire un film plus posé (tout est relatif, ndlr) est pour le coup plutôt réussi. Il arrive à dénoncer le côté absurde du rêve américaine et la culture du fric à tout prix, à travers cette histoire abracadabrantesque, même si le film pèche parfois par quelques longueurs. Si vous arrivez à accrocher au délire psychédélique un peu particulier du film, vous passerez un très bon moment.
Note : 3,5/5