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Le post des nouvelles des étoiles...

Message » 07 Nov 2019 12:17

Analogeek a écrit:Je viens de lire un article comme quoi l'univers ne serait pas plat, mais en forme de boule. Parait que ça risque de remettre en cause pas mal d'affabulations contemporaines...

C'est une étude. A confirmer par d'autres études. Si elle reste unique, on l'ignore. Pour l'instant la plupart des études penchent vers un univers "plat".

En science : ne jamais croire une seule étude. Et surtout, ignorer tous les articles journaleux ou de blog avec un titre du genre "une nouvelle étude contredit/change/révolutionne tout ce que l'on savait". C'est de l'attrape-clic-à-couillon de base juste pour afficher des pubs.
Mais d'autres astronomes se montrent plus prudents. Ils soulignent qu'aucune autre observation ne va dans le sens d'un univers fermé et envisagent que les données de Planck sur lesquelles ont travaillé les chercheurs italiens pourraient n'être autre que le résultat d'une fluctuation statistique.

Pour en avoir le cœur net, il faudra vraisemblablement attendre la mise en service du Simons Observatory, dans le désert d'Atacama (Chili). Il scrutera le fond diffus cosmologique et les phénomènes de lentilles gravitationnelles de manière encore plus précise que Planck. Il permettra de décider si les discordances notées sont dues à un biais systématique non détecté ou si une nouvelle physique doit être envisagée.

Donc : hypothèse intéressante, mais pas confirmée.
tfpsly
 
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Message » 07 Nov 2019 15:08

Analogeek a écrit:Je viens de lire un article comme quoi l'univers ne serait pas plat, mais en forme de boule. Parait que ça risque de remettre en cause pas mal d'affabulations contemporaines...



Tu dois parler de cet article https://trustmyscience.com/anomalie-planck-indique-univers-spherique-ferme/

Une anomalie dans les données récoltées suggère que l'Univers pourrait être courbe mais comme l'explique l'article, d'autres observations sont en contradiction avec cela.
Bref, rien n'est confirmé dans un sens comme dans l'autre et les chercheurs travaillent sur plusieurs hypothèses.
wopr
 
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Message » 11 Nov 2019 19:27

A observer en ce moment: passage de Mercure devant le disque solaire. Dépêchez vous! :lol:
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Robert64
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Message » 11 Nov 2019 19:31

alain_38
 
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Message » 11 Nov 2019 19:34

Merci Alain
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Message » 11 Nov 2019 19:35

Robert64 a écrit:A observer en ce moment: passage de Mercure devant le disque solaire. Dépêchez vous! :lol:
A+



Pour les français des Antilles et Guyane alors . :hehe:
wopr
 
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Message » 13 Nov 2019 9:24

Rayonnement extrême
Une expérience sino-japonaise, installée sur le plateau tibétain a repéré en provenance de la nébuleuse du Crabe (un résidu de supernovae situé dans notre galaxie), une bouffée de 24 photons gamma chacun d'une énergie supérieure à 100 TeV.
Jusqu'ici, la majorité des sursauts gamma observés étaient d'origine extra galactique.
Quoi qu'il en soit, le processus de génération de rayonnement d'un tel niveau 'énergie reste inconnu.
Comme disent les chercheurs: probablement des événements "exotiques" :lol:
ref: M. Amenomori et al., Phys. Rev. Lett., 123, 051101, 2019.
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Message » 18 Nov 2019 13:21

Une étoile flashée à plus de 6,5 millions de km/h, un record absolu

Cet astre «hypervéloce» a probablement été éjecté par le trou noir central supermassif de notre galaxie.
Par Tristan Vey


C’est une bien triste histoire que celle de l’étoile S5-HVS1. Comme son nom l’indique, cette étoile solitaire, deux fois plus grosse que le Soleil, a été découverte par les astronomes de la collaboration Southern Stellar Stream Spectroscopic Survey (S5).

Ils sont tombés dessus un peu par hasard alors qu’ils travaillaient sur un tout autre sujet au Télescope Anglo-Australien (AAT) avec lequel ils ont coutume de travailler. C’est sa vitesse qui les a d’abord interpellés: elle s’éloignait d’eux à plus de 1000 km/s, soit 4 à 5 fois plus vite qu’une étoile classique.

Les chercheurs sont ensuite allés voir dans les données du satellite européen Gaia, qui effectue le recensement le plus complet et le plus précis des étoiles de notre galaxie, pour voir si elle y figurait. Bingo. Ils ont ainsi pu déterminer plus précisément sa position et ajouter sa vitesse latérale pour obtenir sa vitesse réelle: près de 1800 km/s, soit 6,5 millions de kilomètres par heure. Un record absolu. C’est presque deux fois plus rapide que les autres étoiles «hypervéloces» déjà connues.

D’après leurs résultats, publiés au début du mois dans les Monthly Notices of the Royal Astronomical Society , elle se trouverait ainsi «sous» notre galaxie, à 28.000 années-lumière environ de son centre (un tiers de son diamètre pour donner une idée). Et elle continuerait sa route, échappant à son emprise gravitationnelle. Une étoile vagabonde partie errer dans les limbes du cosmos.

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La chasse aux exoplanètes

Message » 19 Déc 2019 16:29

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L'analyse des données de Cheops permettra d'en savoir plus sur la structure et la composition d'une exoplanète. Par exemple en indiquant - de gauche à droite - si l'environnement est plutôt dense ou gazeux, ou s'il y a présence d'eau ou de glace.

Vingt-cinq ans après la découverte de la première planète extrasolaire, le télescope spatial Cheops, lancé mercredi 18 décembre, doit enfin permettre aux chercheurs de déterminer ce que ces exoplanètes ont dans le ventre.

La mission Cheops (CHaracterising ExOPlanets Satellite – Satellite de caractérisation des exoplanètes) qui partira en décembre prochain à bord d’une fusée Vega depuis la base de Kourou (Guyane) marque une nouvelle étape dans la recherche sur les exoplanètes. Depuis l’orbite où il sera positionné à 700 kilomètres d’altitude, ce petit télescope spatial de l’Agence spatiale européenne (ESA) et du Bureau spatial de la Suisse mesurera, avec une précision inédite, la taille de ces astres. Son double objectif sera d’en apprendre un peu plus sur la composition rocheuse, gazeuse, voire même glacée ou océanique de ces corps célestes ; et déblayer ainsi le terrain pour les instruments qui les étudieront en détail dans les années à venir !
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Vue d'artiste de l'exoplanète 51 Pegasi b en orbite autour d'une étoile similaire au Soleil à environ 50 années-lumière de la Terre. Les deux astronomes Michel Mayor et Didier Queloz sont à l'origine de la découverte de cette première exoplanète en 1995. Ils ont reçu le prix Nobel de physique le 8 octobre 2019.

Cette mission a ceci de remarquable qu’elle coïncide, à quelques semaines près, avec l’attribution, le 8 octobre 2019, du prix Nobel de physique à deux astronomes de l’Observatoire de Genève, pour la découverte – par la méthode des vitesses radiales –, de la première exoplanète. En 1995, Michel Mayor et Didier Queloz, président du conseil scientifique de Cheops, analysent la lumière de l’étoile 51 Peg à l’aide du spectromètre Élodie de l’Observatoire de Haute-Provence. Ils mesurent des variations périodiques de vitesse indiquant la présence d’un énorme objet qui perturbe le mouvement de l’astre : une planète géante dont ils réussissent à calculer la masse (la moitié de celle de Jupiter) et la période orbitale (4,2 jours). Cette première détection marque les débuts d’une toute nouvelle discipline : l’exoplanétologie, dont la mission Cheops est le dernier avatar.

Après la détection, la caractérisation
Cheops a notamment pour objectif d’affiner les observations réalisées depuis un quart de siècle par les astronomes. En effet, depuis la détection de 1995, plus de 4 000 exoplanètes ont été découvertes, bouleversant ce qu’on imaginait sur la diversité de ces objets dans l’Univers et sur la manière dont se forment et s’organisent les systèmes solaires. Les chercheurs ne savent cependant presque rien sur la nature et les propriétés de ces planètes mises au jour par centaines, dont les masses s’échelonnent entre celle de la Terre et celle de Neptune.
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exo3.jpg (29.68 Kio) Vu 353 fois

Vue d'artiste du satellite Cheops, avec en arrière-plan un système d'exoplanètes.

Ces « super-Terre » ou « mini-Neptune » – qui n’ont aucun équivalent dans notre système solaire –, sont-elles faites de fer, de roches silicatées ou de glace ? Possèdent-elles des atmosphères ? Et si oui, quelle est leur composition ? Sont-elles totalement recouvertes d’océans ? Les scientifiques disposent encore de trop peu d’indices pour répondre à ces questions. Pour espérer élucider leur composition, ils auraient besoin de connaître la densité moyenne de ces corps afin de la confronter aux modèles de structure interne de planètes.

Établir une liste de super-Terre
Malheureusement, les catalogues établis jusqu’ici fournissent rarement cette information. En effet, la densité d’un astre n’est pas une grandeur directement mesurable. Elle doit être calculée en combinant des informations sur sa masse et sur son rayon qui sont récoltées indépendamment l’une de l’autre, et selon deux techniques différentes : la méthode des vitesses radiales, et la méthode des transits. Or, ces techniques ne peuvent généralement pas être appliquées aux mêmes astres. En effet, « les exoplanètes dont on a établi la masse par la technique des vitesses radiales orbitent toutes autour d’étoiles brillantes (généralement proches), alors que celles dont on a mesuré le rayon avec la méthode dite des transits sont généralement associées à des étoiles beaucoup moins brillantes (donc plutôt éloignées) », explique Willy Benz professeur à l’Université de Berne (Suisse) et responsable de la mission Cheops.

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Détection d'exoplanètes par la méthode des transits. Les exoplanètes en transit sont détectées lorsqu'elles passent devant leur étoile hôte, ce qui provoque une baisse de luminosité de l'étoile.

Tout comme CoRoT (Centre national d'études spatiales - ESA et partenaires), Kepler (Nasa), TESS (Nasa) et bientôt PLATO (ESA), ce satellite scrutera les étoiles afin de mesurer des baisses de luminosité provoquées par le transit ou passage périodique de planètes sur sa ligne de visée. Toutefois, à la différence de ces télescopes spatiaux, son objectif ne sera pas de détecter de nouvelles planètes. Mais plutôt d’en observer certaines déjà connues et proches pour en déterminer le rayon avec une précision de l’ordre de 10 %. Avec un espoir : constituer une liste d’une cinquantaine de « super-Terre », toutes parfaitement décrites en termes d’orbite, de masse, de diamètre et de densité. Et ainsi fournir aux spécialistes un échantillon d’une taille suffisante pour leur permettre d’avancer dans la compréhension de ces objets.

Mesurer la température, trouver des anneaux
Durant les trois à cinq années que doit durer la mission, le télescope spatial surveillera aussi une série de systèmes solaires détectés par la méthode des vitesses radiales afin de déterminer s’ils comptent des planètes en transit. Une pareille configuration est rare, puisqu’elle implique que la planète croise notre ligne de visée de l’étoile. Mais, explique Xavier Bonfils, chargé de recherche CNRS à l’Institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble et membre de l'équipe scientifique de Cheops : « lorsqu’elle intervient sur des étoiles proches et brillantes, elle fait de ces exoplanètes des cibles sur lesquelles on peut facilement mesurer les propriétés physiques et la composition atmosphérique ».

Les astronomes espèrent ainsi découvrir une demi-douzaine de systèmes à même d’être observés par les télescopes de la prochaine génération : qu’il s’agisse du James Webb (Nasa-ESA-ESC), dont la mise en service est prévue en 2021, ou du E-ELT (European Southern Observatory) attendu en 2025. Enfin, précise Magali Deleuil, professeur au Laboratoire d’astrophysique de Marseille : « Cheops cherchera à mesurer la température de la haute atmosphère des “Jupiter chauds” et à détecter la présence éventuelle de lunes et d’anneaux associés à des exoplanètes ».

exo5.jpg

Le télescope de prochaine génération James Webb est équipé d'un miroir en or à 18 segments, ici déployé dans une salle blanche du Goddard Space Flight Center de la Nasa à Greenbelt (Maryland, Etats-Unis). Une fois lancé dans l’espace, le miroir spécialement conçu pour capter la lumière infrarouge des premières galaxies qui se sont formées au début de l’Univers, aidera le télescope à scruter l’intérieur des nuages de poussière où se forment les étoiles et les systèmes planétaires.

Financée par l’ESA dans le cadre de son programme Cosmic Vision (2015-2025), Cheops a été développé, sous la responsabilité de la Suisse, par un consortium d’une dizaine de pays dont la France. Cette dernière n’est pas intervenue dans la conception du télescope d’un mètre ultra-sensible qui équipe le satellite de 250 kilogrammes. Mais elle a fourni, par le truchement de l’équipe de Magali Deleuil, le logiciel de traitement des données qui sera employé, à Genève, par le Centre des opérations scientifiques de cette mission dite de type « S » (Small). Elle participe aussi à la définition des cibles. Certaines, comme 55 Cancri, promettent déjà de faire couler beaucoup d’encre. Ce système fait de deux étoiles compte au moins cinq planètes dont l’une serait une « super-Terre » rocheuse. Reste à le vérifier. Ce que fera Cheops.

D'après les cahiers du CNRS
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Robert64
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Message » 02 Jan 2020 19:52

Je viens d'hériter de ceci (j'étais le seul vaguement intéressé, avec des enfants curieux). Que puis je en faire, quelles sont les conditions normales / optimales de mise en œuvre?
Tout conseil sera bon à prendre :oops:

Image
martinst4
 
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Message » 04 Jan 2020 10:40

martinst4 a écrit:Je viens d'hériter de ceci (j'étais le seul vaguement intéressé, avec des enfants curieux). Que puis je en faire, quelles sont les conditions normales / optimales de mise en œuvre?
Tout conseil sera bon à prendre :oops:
....

Surprenant que personne ne t'ai répondu!
Il y a pourtant sur ce forum quelques personnes qui ont du matériel, qui observent et qui pourraient te donner de pertinents conseils.
De ce que j'ai pu lire, c'est un excellent petit télescope avec une optique de bonne qualité.
C'est un petit diamètre (90), mais sa qualité optique permet d'assez bonnes performances. De plus, les automatismes dont il est pourvu en facilitent grandement l'utilisation.
Amha, un appareil à tout faire, bien que pour le ciel profond son petit diamètre limite un peu. Parfait pour l'initiation.
A+
Edit: je crois me souvenir que ce télescope a été décrit et testé par la revue "Ciel et espace " il y a quelques années.
Robert64
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Message » 04 Jan 2020 15:10

Je ne pratique pas l'astronomie mais j'irais d'abord faire un tour sur les nombreux sites web d'initiation pour apprendre les rudiments, déterminer les possibilités et limites de son instrument (pas d'allusion grivoise hein ^^), suivre les éphémérides (position des planètes en fonction du calendrier), etc...

Observer en vrai notre galaxie, la surface lunaire, les constellations, les planètes (Galilée avec sa lunette d'époque observait déjà les satellites de Jupiter), et même la plus proche nébuleuse, Orion (toute correspondance avec un certain pseudo étant fortuite ^^), etc... un spectacle que je m'offrirai à l'occasion.

Les conditions optimales: le Chili mis à part, loin d'une grande ville, en montagne, etc afin de limiter la pollution lumineuse, entre autres parasites.

Mieux vaut enfoncer une porte ouverte au cas où: ne surtout pas observer le Soleil sans filtre spécial (c'est bien sûr valable pour les jumelles).
ngc1976
 
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Message » 04 Jan 2020 23:23

Belategueuse aurait explosé en super nova.
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Message » 04 Jan 2020 23:28

tfpsly a écrit:Belategueuse aurait explosé en super nova.
Si c'est le cas ça s'est produit y a 700 ans non?
Analogeek
 
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Message » 05 Jan 2020 0:11

Si ça se transforme en super novae, on sera au première loge, mais ça s'est produit il y a juste 500 ans !

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