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Transition énergétique et Environnement

Message » 16 Nov 2019 15:39

Robert64 a écrit:
tfpsly a écrit:....
En n'ayant pas d'enfant? Apparemment ce n'est pas volontaire, donc ça ne fait pas de toi un saint :ane:

Et ça marche aussi dans l'autre sens: les enfants, c'est pas toujours volontaire. :ane:
A+


Je passais là par hasard, elle a perdu l'équilibre et est tombée sur ma .. totalement invonlotaire de ma part je vous le jure !
Ygg
 
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Message » 16 Nov 2019 17:31

Ygg a écrit:
Robert64 a écrit:Et ça marche aussi dans l'autre sens: les enfants, c'est pas toujours volontaire. :ane:
A+


Je passais là par hasard, elle a perdu l'équilibre et est tombée sur ma .. totalement invonlotaire de ma part je vous le jure !

Ca c'est analo :mdr:
kinscalme
 
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Message » 16 Nov 2019 19:33

adpcol a écrit:Un ami fût son assistant parlementaire quand elle etait ministre d e l’education nationale : une horreur dans ses rapports avec les petits.
Elle et son ex: 2 raisons de cesser de voter a gauche.
Phil


Les 2 séparéments + les 2 ensembles, ça fait 4 raisons
en même temps, que le peuple vote ou pas pour eux, c'est pas pour autant qu'ils sont écartés
la preuve !
SEM
 
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Message » 16 Nov 2019 21:17

Robert64 a écrit:Mais que fait vraiment Ségolène Royal ?

Pendant que vous racontez des couenneries, il y en a qui bossent sérieusement...
Sego1.jpg


Ambassadrice chargée des négociations sur les pôles Arctique et Antarctique, elle veille moins sur la banquise que sur son capital politique.
Par Géraldine Wœssner | Publié le 13/11/2019| Le Point

En cette rentrée 2019, elle cogne. Courant les matinales de radio et les plateaux de télévision, Ségolène Royal n'a pas de mots assez durs pour fustiger les politiques sociale, économique et écologique du gouvernement. « Les réformes sans cohérence s'accumulent », « les urgences hospitalières ne sont pas soutenues », « la cohésion française est en train de s'écrouler »… A quel titre s'exprime-t-elle ? Pas en tant qu'ambassadrice chargée de la négociation internationale sur les pôles Arctique et Antarctique, poste auquel Emmanuel Macron l'a nommée en septembre 2017 et qu'elle exerce bénévolement, en étant théoriquement soumise au devoir de réserve. Pas au nom du Parti socialiste. « Elle mange notre temps de parole au CSA, qu'on n'a toujours pas réussi à convaincre qu'elle n'appartient plus au PS », grince Corinne Narassiguin, numéro deux du parti. Mais « elle fait d'excellentes audiences et il y a peu de voix féminines qui portent à gauche », constate l'intervieweuse vedette de BFM TV, Apolline de Malherbe. A l'automne 2018, de discrètes discussions avec le PS pour l'échéance européenne ont vite capoté, les Verts ayant repoussé l'alliance qu'elle proposait. Celle qui griffait le gouvernement s'est alors adoucie, espérant que « le président soumettrait sa candidature à la Commission européenne », persifle un cadre de la majorité. Une fois l'espoir déçu, les coups ont repris.

Depuis qu'elle a quitté le gouvernement, Ségolène Royal souffle le chaud et le froid, au gré de ses tentatives de reprendre pied sur la scène nationale. Tout échoue. Alors, se lancer seule, oui, elle y songe, comme elle l'a confirmé fin août à Radio-Canada. « Peut-être en 2022. Les choses se construisent tranquillement. On verra… » Ce qui motive ses critiques aujourd'hui ? « Il n'a échappé à personne qu'elle revient dans les médias au moment où Bernard Cazeneuve sort un livre, s'amuse un proche de Macron. Le meilleur moyen d'apparaître comme le seul recours possible, c'est de tuer les autres. » C'est donc Ségolène Royal, et non l'ancien Premier ministre de François Hollande, que la presse invite pour commenter la future réforme des retraites. Un tour de force.

« Boule puante ». Mais il y a un hic : tout le monde n'applaudit pas - tant s'en faut - la performance politicienne, à commencer par ceux qui, au Quai d'Orsay, doivent gérer les dossiers d'une ambassadrice en campagne électorale permanente. Depuis deux ans, Ségolène Royal n'a participé à aucune réunion du Conseil de l'Arctique, instance diplomatique majeure où la France occupe, comme une douzaine d'autres Etats, un siège d'observateur. Epinglée en septembre dans l'émission « Quotidien » de Yann Barthès pour ces absences, Ségolène Royal se défend bruyamment, dénonçant une « boule puante ». Et lorsque Le Point, pour les besoins de cet article, souhaite la rencontrer pour entendre ses réponses à une série de questions, elle réplique par une menace de poursuites judiciaires. Nous le regrettons vivement, mais ne renonçons pas à comprendre comment « les choses se construisent tranquillement » en vue de la prochaine présidentielle, selon les termes mêmes de l'ancienne ministre de l'Ecologie. Avec, nous l'avons découvert, le modeste concours de fonds publics.

« Globe-trotteuse ». Au Quai d'Orsay, le choc de son arrivée en fanfare est encore perceptible. En novembre 2017, alors qu'elle a quitté le gouvernement six mois auparavant pour laisser sa place, la mort dans l'âme, à Nicolas Hulot, Ségolène Royal rayonne à la une de Paris Match, en parka rouge : « Elle est toujours là ! » proclame l'hebdomadaire, qui consacre à la nouvelle ambassadrice pour les pôles, en visite en Laponie, un long reportage photos, à 300 kilomètres au nord du cercle polaire. Ségolène en traîneau à chiens, Ségolène grillant une saucisse de renne dans une cabane de rondins… Le message politique est limpide : la brillante « globe-trotteuse », qui a vécu sa nomination à « un poste où l'on peut très bien ne rien faire » comme une humiliation, entend bien s'en servir pour occuper le terrain. Au ministère de l'Ecologie, les équipes d'Hulot s'étranglent, et aux Affaires étrangères, où Ségolène Royal occupe le bureau de l'ancien secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur, Matthias Fekl, on comprend que la page Michel Rocard, ambassadeur respecté et passionné des pôles de 2009 jusqu'à sa mort, en 2016, est définitivement tournée. « Disons qu'elle a certaines exigences », glisse un diplomate. En Finlande, ce mois de novembre 2017, Ségolène Royal devait assister à une conférence de trois jours sur l'Arctique ; elle n'y passera que quelques heures, préférant s'enfoncer dans la forêt boréale avec les journalistes. Le chauffeur de l'ambassade de France, à Helsinki, devra faire 2 300 kilomètres aller-retour en voiture pour la récupérer au pied de son avion et la véhiculer à travers la Laponie. « On a tout de suite compris qu'elle était là pour sa promotion personnelle et que les sujets arctiques venaient au second plan », témoigne un familier de ces rencontres internationales, que la faible influence de la France dans le Grand Nord désespère.

Absences répétées. La liste des événements auxquels a participé l'ambassadrice en vingt-cinq mois est en effet particulièrement courte : 11 déplacements à l'étranger liés aux pôles, tous abondamment promus sur Twitter et relayés sur ses sites Internet, Désirs d'avenir et Ségolène Royal officiel ; une quinzaine de réunions de travail, autant de rencontres avec des scientifiques, une dizaine de déjeuners et d'entretiens téléphoniques. « Vous pouvez voir toutes mes actions sur l'Arctique sur mon site. Je fais attention à leur coût et au bilan carbone. Je décide d'aller là où c'est vraiment utile », se justifiera Ségolène Royal sur Twitter. En réalité, ses agendas polaire et personnel sont parfois incompatibles. Quand elle n'« oublie » pas de se rendre à un événement : le 1 er décembre 2017, alors qu'elle est attendue à la conférence sur les objectifs de développement durable en Arctique organisée par plusieurs gouvernements à Copenhague, le public s'émeut de son absence à la tribune. Contactée à l'époque par Le Point, sa collaboratrice affirme avec aplomb que la conférence a été reportée, avant de se raviser quelques heures plus tard : « Ségolène Royal a manqué son avion, à cause d'un accident sur l'A1. »

Ces absences répétées agacent. Au point qu'il y a quelques mois Karine Claireaux, maire de Saint-Pierre, à Saint-Pierre-et-Miquelon, seul territoire français situé en zone subarctique, s'est fendue d'une lettre à Emmanuel Macron : « Nos fleurons internationaux, pourtant technologiquement avancés, perdent du terrain diplomatiquement, ce qui se répercute au niveau commercial, écrit-elle. Notre ambassadeur chargé des négociations arctiques et antarctiques ne peut plus être un rôle semi-honorifique : il devrait être occupé par un véritable expert à temps plein. » Ségolène Royal, alertée, prendra extrêmement mal la missive, mais ne modifiera rien à son emploi du temps.

Conseillers en fuite. Pour que la France soit représentée dans les instances officielles, le Quai d'Orsay dépêche d'autres diplomates chevronnés, rattachés à la sous-direction du droit de la mer, droit fluvial et des pôles. Car, au fil des mois, plusieurs conseillers ont fui son cabinet. Un ambassadeur en vue, qui l'a beaucoup côtoyée, lâche ce jugement tranchant : « Elle a des intuitions politiques fulgurantes, mais elle est paresseuse et ne travaille pas ses dossiers. Cela ne l'empêche pas d'être extrêmement cassante avec ses équipes. » Un ex-collaborateur au ministère de l'Environnement confirme : « Elle épuise les meilleures volontés, j'ai vu des gens craquer. Elle peut exiger qu'on organise un événement médiatique en un temps record, puis décréter que tout est nul, que ce n'est pas ce qu'elle voulait et laisser tomber ! »

Si Ségolène Royal n'est pas rémunérée dans ses fonctions (elle perçoit depuis mai 2017 sa retraite d'ex-première conseillère des tribunaux administratifs et cours d'appel, son corps d'origine - environ 4 000 euros brut mensuels, selon le syndicat des juges administratifs -, qu'elle peut cumuler avec sa retraite de députée, que l'ancien parlementaire René Dosière estime à 7 000 euros), le ministère lui octroie un budget et finance trois collaborateurs, qu'il a fallu recruter parmi ses proches : outre sa secrétaire personnelle historique, Ségolène Royal a fait embaucher, comme contractuels, un jeune blogueur tout juste diplômé, chargé d'organiser une Arctic Week à Paris, et l'ex- responsable de la maintenance informatique de son ministère, Loïc Eleloué-Valmar, bombardé conseiller en communication (catégorie A) de l'ambassadrice, à la consternation des syndicats du Quai. « Il la suit comme son ombre, mais c'est un administrateur réseau, il ne connaît rien aux pôles ni à la diplomatie. Il s'occupe beaucoup de son compte Twitter, de ses vidéos, de sa communication sur le Web », confie une collaboratrice éphémère du cabinet.

Il consacre aussi du temps aux autres activités de Ségolène Royal, toujours sollicitée en tant que présidente de la COP 21 et ancienne ministre. Ses sites Internet officiels relaient la moindre de ses interventions dans la presse, jusqu'au plus insignifiant de ses tweets. Officiellement, le laboratoire d'idées Désirs d'avenir, créé en 2005 pour lancer sa candidature à la présidentielle, est toujours actif, mais les locaux de la rue de Saintonge, dans le 3e arrondissement de Paris, sont déserts : la conseillère municipale (PS) Benoite Lardy y a installé son bureau personnel. « Ils sont tous dans le 7e arrondissement désormais, avec Désirs d'avenir pour la planète ! [la Fondation Ségolène Royal, NDLR.] »

Changement de dimension. Car Ségolène Royal, en s'élevant au-dessus des partis, a changé de dimension. En avril 2018, l'ambassadrice annonçait en grande pompe la création d'une ONG parrainée par l'astrophysicien Hubert Reeves et l'explorateur Jean-Louis Etienne, destinée à lever des fonds pour porter des projets de lutte contre le réchauffement climatique, une idée née de ses rencontres avec des femmes africaines pendant la Conférence de Paris. Un an plus tard, le 3 avril 2019, la presse française la suit au Sénégal pour assister à l'inauguration des premières « maternités solaires » installées par sa fondation dans le sud du pays. Au village de Thiewal-Lao, les femmes accouchent maintenant dans la maternité Ségolène. Bouna Koita, maire de Dialambere, confirme que les panneaux photovoltaïques installés sur le toit ont « changé la vie » des soignants et des femmes de la région, contraintes jusqu'à présent d'accoucher à la bougie. « Aujourd'hui, nous avons des ventilateurs, un frigo pour conserver des médicaments, de l'eau fraîche, s'enflamme Bouna Koita. Le conseiller de l'ambassadrice, Loïc Eleloué-Valmar, s'est occupé de tout. Il est venu en prévisite au Sénégal pour choisir les sites, nous a accompagnés… »

Sur son site, le fonds met en avant son bilan : 11 maternités solaires sont opérationnelles au Sénégal, au Cameroun, au Togo, et huit autres sont en travaux. Quant au second projet porté par Désirs d'avenir pour la planète (un appel aux citoyens à filmer leurs initiatives pour sauver la planète, lui aussi fortement médiatisé), impossible de savoir vraiment où il en est. « Elle essaie d'exister, de vivre et de faire, avec une extraordinaire volonté », défend son fidèle ami l'avocat Jean-Pierre Mignard. Qui reconnaît toutefoisqu'elle « n'a pas fait grand-chose comme ambassadrice. Ça ne la passionne pas. Ce poste, c'est quand même un placard gelé, une voie de garage ! » Elle rêve d'en sortir par le haut, croient deviner ceux qui croisent son chemin. Car « elle a ce besoin maladif d'être dans la lumière ». Comme les autres, cette source haut placée refuse d'être citée : Ségolène Royal, forte de son passé, de son histoire, reste très populaire et nul ne se risquerait à insulter l'avenir. « Elle conserve un formidable sens politique. L'écologie, la démocratie participative, l'ordre juste qu'elle défendait en 2007 sont au cœur des débats aujourd'hui. Mais elle ne travaille pas. Sa connaissance des dossiers, y compris sur l'environnement, est au-delà de l'approximatif… » Quand le président de la Ligue contre le cancer la recadre, après qu'elle a soutenu, contre toute vérité, que les pesticides causaient une explosion des cancers du sein, elle s'entête. « Au fond, elle est convaincue qu'elle mérite une position éminente, juge un proche. Que quelque chose a raté, ce dont elle n'est pas responsable, et elle se cherche un destin. » En mettant en avant son bilan, avec un aplomb qui laisse pantois ceux qu'elle « écrase » sur son chemin. « Son bilan est médiocre ! » fulmine Dominique Bussereau, président du conseil départemental de Charente-Maritime et éternel ennemi, qui n'a pas digéré qu'elle s'approprie le succès de la réplique de « L'Hermione », ce navire qui amena en 1780 La Fayette apporter le soutien de la France aux insurgés américains. « Nous avons financé et accompagné ce projet autant qu'elle, mais elle se l'est accaparé comme une victoire personnelle », allant jusqu'à priver de tribune et d'interviews les autres représentants français lors du voyage inaugural du navire aux Etats-Unis.

« Solitude ». L'environnement ? Un ex-ministre s'étrangle : « Elle a décidé de fermer Fessenheim, mais sans préparer le commencement du début du moindre décret. Elle n'a pas engagé la taxe carbone, a reculé en rase campagne sur la taxe poids lourds, ça nous a coûté 1 milliard. » La COP 21 ? « Elle s'en est saisie comme d'un étendard dans lequel elle va se draper pour le restant de ses jours, alors que c'est Fabius qui a mené toutes les négociations, s'agace un ex-membre de l'équipe diplomatique. Mais il faut reconnaître qu'elle s'est démenée ensuite pour faire ratifier l'accord et qu'à force de harceler les Européens elle a réussi ce que personne ne pensait possible. C'est tout le paradoxe de Ségolène Royal : elle privilégie toujours son propre intérêt. Mais, quand il s'aligne avec l'intérêt général, elle peut faire des miracles. » Comme celui de rassembler autour de sa candidature, en 2007, 17 millions de voix. Un exploit qu'elle rappelle en permanence à ses interlocuteurs, qu'elle reçoit souvent au bar de la piscine Molitor, à Paris, transformée en hôtel de luxe, juste à côté de son domicile. Elle y va régulièrement pour nager. Certains s'inquiètent de sa « solitude », aimeraient la « voir heureuse ».Mais tous remarquent qu'elle n'a pas digéré sa défaite et qu'elle brûle encore de connaître, un jour peut-être, le destin qu'elle pense mériter§
Désirs d’avenir pour la planète : un fonds de dotation opaque

Pour soutenir ses projets et lever des fonds, Ségolène Royal a fait le choix d’une structure juridique plus souple qu’une fondation reconnue d’utilité publique ou qu’une association : le fonds de dotation. Créé sans contrôle préalable, il permet de recevoir toute forme de libéralités (dons et legs qui ne sont soumis à aucun contrôle administratif), de posséder des immeubles de rapport, et les dons ouvrent droit à une déduction fiscale. La gouvernance, très simple, s’articule autour d’un conseil d’administration librement choisi, sans obligation de représentant du gouvernement ou de personnalité qualifiée, comme dans les fondations. Les statuts de Désirs d’avenir pour la planète, déposés le 5 février 2018, mentionnent quatre administrateurs : Ségolène Royal, son ami Jean-Louis Bianco (actuel président de l’Observatoire pour la laïcité), Karien Hervé, membre du directoire d’Hervé Groupe, et Maryline Simoné, ex-collaboratrice de Ségolène Royal. Combien a-t-il levé d’argent ? Impossible de le savoir : en bientôt deux ans d’existence, le fonds n’a transmis aux services de l’Etat ni bilan, ni comptes de résultat, ni annexe détaillant l’emploi des ressources. Une relance lui a été adressée, restée pour l’instant sans réponse. La société Soditex, filiale du groupe Geocoton, a financé les maternités solaires au Sénégal à hauteur de 30 000 euros, et la fondation EDF celles installées au Cameroun : « Nous avons versé 70 000 euros et apporté l’expertise technique », nous confirme la fondation. Jean-Louis Bianco n’a aucune idée de ses activités : « Le conseil d’administration s’est réuni une fois, peut-être deux, je ne sais plus. C’était il y a des mois. A vrai dire, je n’ai fait que donner mon nom. » Domiciliée à l’adresse personnelle de Ségolène Royal, la structure disposerait de bureaux dans le 7e arrondissement, mais nulle part on n’en trouve trace : le site Internet de Désirs d’avenir pour la planète n’affiche pas de mentions légales.

Source : https://www.lepoint.fr/politique/mais-q ... 206_20.php

A+

Décidément, celle-là a un problème de relation à l’argent.
Surtout avec l'argent des autres. :zen:
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Message » 16 Nov 2019 23:41

L’électricité verte est opaque

L'éolienne silencieuse by Stéphane DEMOLOMBE(CC BY-SA 2.0)

Bien que publiquement affichés, les divers mécanismes de financements de l’électricité dite verte sont noyés dans les arcanes des textes règlementaires.

Par Michel Gay.

L’État pousse des opérateurs au développement de l’électricité verte par des mécanismes financiers sophistiqués qui les rendent opaques pour le public… et la représentation nationale. Ils impliquent pourtant des montants importants sur le long terme (plusieurs dizaines de milliards d’euros) qui feront défaut pour d’autres besoins prégnants (santé, justice, sécurité…).

Cette électricité verte fortement subventionnée par les contribuables et les consommateurs remplit-elle au moins son rôle affiché de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) pour lequel tant d’argent a été, et sera versé, selon la nouvelle Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) ?

VACHE SACRÉE
Le soutien au développement des énergies renouvelables (EnR) électriques (et accessoirement au biogaz) s’apparente à l’alimentation d’une vache sacrée. Mais l’opinion publique ignore les mécanismes de financements et, surtout, les montants astronomiques attribués.

Il est sans doute sage, pour les parties prenantes, de les maintenir dans un brouillard de règlementations. Et cela d’autant plus que l’efficacité du dispositif en matière de réduction des émissions de GES (qui est sa finalité affichée) est faible, voire nulle.

En effet, les productions électriques des EnR se substituent le plus souvent à celles de l’hydraulique et du nucléaire qui en émettent encore moins…

Alors que l’hôpital public se voit accorder avec parcimonie des suppléments budgétaires, il est au moins un secteur où l’État ouvre les vannes, celui des subventions aux EnR électriques. Aucun débat sur le bien-fondé de cette libéralité n’occupe la scène médiatique. Elles ne suscitent pas davantage de joutes verbales à l’Assemblée et au Sénat à l’occasion de la discussion du budget.

Pourtant, il s’agit ici de presque 8 milliards d’euros par an, soit plus de dix fois ce qui vient d’être accordé aux hôpitaux sur trois ans.

L’efficacité financière ne préoccupe guère les décideurs. La nouvelle PPE offre même des perspectives inédites au développement des EnR électriques et la législation évolue pour réduire les possibilités de recours contre leurs implantations.

DES MÉCANISMES ALAMBIQUÉS…
Les mécanismes des financements sont publics, mais comprendre les arcanes des processus en évolution permanentes est fastidieux.

L’aide publique est destinée à payer une compensation à EDF et aux Entreprises Locales de Distributions (ELD) qui ont l’obligation d’achat de toutes les productions éoliennes et solaires photovoltaïques (PV). Ces achats s’effectuent hors marché dans des conditions avantageuses pour les producteurs EnR (contrats de long terme, prix fixes élevés ou compléments de rémunération). Elles revendent ensuite sur le marché à un prix plus faible des productions EnR achetées au prix fort en perdant de l’argent.

Au total, fin 2018, selon la Cour des comptes, 121 milliards d’euros sont déjà engagés. Ce montant atteint même 145 milliards en incluant le financement des raccordements des futurs champs éoliens offshore, pris à sa charge par le Réseau de Transport de l’Electricité (RTE).

C’est un engagement colossal, mais qui en parle ?


Certes, les gouvernements voulaient créer des conditions avantageuses pour « lancer la machine », mais le coup de pouce a été disproportionné, comme l’a indiqué le rapport de la Cour des comptes.

Les producteurs EnR arguant depuis longtemps de la maturité technique et de la compétitivité de leurs filières, quelle est la raison des subventions substantielles qui leurs sont encore accordées ?

Ou bien ces techniques sont matures et elles peuvent désormais concourir à armes égales sur les marchés, ou elles ne le seront jamais.

… ET VARIABLES DANS LE TEMPS
Jusqu’à fin 2015, le soutien aux EnR électriques était assuré par une part de la Contribution au Service Public de l’Electricité (CSPE), une taxe prélevée sur les factures d’électricité des consommateurs non industriels. Ces derniers étaient assujettis à une autre taxe, la Taxe Intérieure sur la Consommation Finale d’Électricité (TICFE).

À l’origine, cette CSPE permettait de couvrir des dépenses dites « de service public de l’électricité », inhérentes à l’organisation de notre système (entre autres la péréquation tarifaire pour les Zones Non Interconnectée (ZNI), notamment les îles, les tarifs sociaux, le soutien à la cogénération,…).

Mais le développement rapide des parcs appelant un soutien a pesé de plus en plus lourd.

Cette croissance non maîtrisée de la CSPE alourdissait les factures chaque année et elle avait d’autres faiblesses rédhibitoires :

c’était un dispositif extra-budgétaire (plus de 6 milliards chaque année…) qui échappait donc au contrôle du Parlement,
les productions électriques non carbonées (éoliennes, solaires PV) en remplaçaient d’autres non carbonées, l’hydraulique et le nucléaire décarbonés assurant déjà 95 % de la production.
enfin, cette forme de prélèvement n’était pas conforme à la législation européenne, puisque toutes les consommations étaient taxées, alors que le courant pouvait être pour partie importé et que le Marché Unique interdit de taxer les importations. De plus, le produit de cette taxe ne profitait qu’à des installations hexagonales, en contravention avec les règles européennes.
À partir de 2016, des mécanismes nouveaux ont été mis en place, mais au prix d’une complexité accrue…

Le budget de l’État finance désormais intégralement le soutien aux énergies renouvelables électriques (et marginalement, au biogaz). Le contrôle parlementaire semble donc rétabli.

Pourtant, la représentation nationale n’est qu’une chambre d’enregistrement.

En effet, les parlementaires ne contrôlent ni les subventions, ni les nouveaux investissements dans les EnR (car la PPE qui sert de feuille de route est définie ailleurs), ni les conditions commerciales auxquelles les nouveaux contrats sont établis.

Le parlement connait seulement la somme (déterminée chaque année par la Commission de Régulation de l’Energie (CRE)) qu’il devra réserver pour ces financements. Ce montant est désormais prélevée dans la part qui revient à l’État du produit de la Taxe sur la Consommation des Produits Énergétique (TICPE, l’ancienne TIPP qui signifiait Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers), l’autre part allant aux Collectivités territoriales.

LA CONTRIBUTION ÉNERGIE CLIMAT, DITE « TAXE CARBONE »
Depuis plusieurs années, il existe une « taxe carbone » (exprimée en euro/tonne de CO2 émis) qui concerne tous les consommateurs de produits carbonés tels que essence, diesel, charbon, gaz.. à l’exception du kérosène. Elle était déjà incluse dans des taxes spécifiques sur le charbon (TICC) et le gaz (TICGN), mais jusqu’à récemment, son faible niveau les modifiait peu.

Cependant, dans une approche présentée comme pédagogique, le gouvernement a souhaité une évolution conséquente de cette taxe carbone. Passant de 30,5 euros/tonne de CO2 (2017) à 44,6 euros (2018), sa valeur avait était fixée à 55 euros en 2019, et il était prévu qu’elle atteigne 100 euros en 2030, puis qu’elle continue à grimper ensuite.

Pour mémoire, 50 euros/tonne de CO2 correspond à environ 12 cents ajoutés au prix du litre de carburant (essence ou diesel), lequel supporte plus de 60 cents de taxes (près de la moitié de son prix de vente).

La CSPE ayant atteint 22,5 euros/MWh, l’ensemble des taxes sur l’électricité représentait un tiers du montant des factures.

Mais la bascule des taxes subventionnant les EnR électriques vers les combustibles fossiles n’a pas fait disparaître la CSPE… Elle a été maintenue au même niveau sur les factures d’électricité ! Les consommateurs peu avertis sont restés passifs malgré la hausse de plus de 7 % des tarifs réglementés d’électricité qu’ils viennent de subir. Ces hausses sont définies par l’État et ont été appliquées par EDF en juin 2019 (+5,9 %) et en août (+1,23 %).

La tolérance des automobilistes aux taxes sur le carburant n’a pas été aussi grande (surtout ceux qui possèdent un véhicule diesel, car à l’augmentation de la taxe carbone s’ajoute le rattrapage de la fiscalité diesel-essence). C’est une rébellion qui s’est déclenchée, jaunissant durablement les ronds-points et obligeant le gouvernement à geler la taxe carbone à son niveau 2018 (soit 44,6 euros/tonne de CO2).

LA FRANCOTAXIE COMPLIQUÉE
Les charges de service public de l’énergie (dont celles relatives à l’électricité) ont été basculées sur le budget de l’État en deux postes séparés :

l’un dévolu à la couverture des charges « traditionnelles » de service public de l’énergie (programme 345). Son montant prévu pour 2019 est de 3,2 milliards d’euros en hausse de près de 6 % sur une année.
l’autre, désigné Compte d’Affectation Spéciale-Transition Energétique (CAS-TE) destiné à financer l’appui aux EnR électriques (et au biogaz) qui comprend deux parties :
L’une compense les pénalités d’obligation d’achat par EDF et les ELD (programme 764 prévu à 5,44 milliards en 2019) ; l’autre rembourse progressivement la dette que l’État avait contracté envers EDF pour insuffisance de la compensation précédente (programme 765 prévu à 1,84 milliard en 2019).

Pour plus de lisibilité (?…), la TICFE a été généralisée à tous les consommateurs d’électricité et rebaptisée avec l’ancien nom : CSPE ! Son montant a été bloqué au niveau atteint par l’ancienne CSPE au moment du basculement (22,5 euros/MWh). Elle a été transformée en taxe sur les consommations comme pour le tabac et l’alcool, et donc versée directement au budget de l’État.

LES CONTRIBUABLES SONT PERDUS MAIS ILS PAIENT !
Ainsi, bien que la raison d’être de la CSPE ait disparu (ses finalités d’antan étant honorées par ailleurs), la taxe a été maintenue avec son ancien sigle, et elle figure toujours sur les factures d’électricité !

La CSPE sur l’électricité ne pouvant plus augmenter à cause du niveau record déjà atteint (22,5 euros/MWh), peut-être faudra-t-il gonfler les autres taxes sur le charbon (14,62 euros/MWh) et le gaz (8,45 euros/MWh) ?

Bien que publiquement affichés, les divers mécanismes de financements de l’électricité dite verte sont noyés dans les arcanes des textes règlementaires. Ils sont suffisamment opaques (volontairement ?) pour que les Français continuent à payer beaucoup, longtemps, de plus en plus, et sans rien comprendre, pour « soutenir » malgré eux le lourd fardeau des EnR électriques éoliennes et photovoltaïques.

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Robert64
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Message » 17 Nov 2019 0:03

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Message » 17 Nov 2019 9:41

Électricité renouvelable.
Au total, fin 2018, selon la Cour des comptes, 121 milliards d’euros sont déjà engagés. Ce montant atteint même 145 milliards en incluant le financement des raccordements des futurs champs éoliens offshore, pris à sa charge par le Réseau de Transport de l’Electricité (RTE).


Soit environ le coût de 20 EPR :ohmg:

Pour une production équivalente à 3
Coût par unité : 40 milliards d’euros.

Finalement 12 millards pour Flamanville c’est une bonne affaire. :oldy:
carlos67
 
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Message » 17 Nov 2019 21:13

Atlantico : Suite au désastre de Fukushima survenu en 2011, le gouvernement japonais a mis à l'arrêt total, par principe de précaution, les usines nucléaires dans tout le pays.

Cela a entraîné une hausse du prix de l’électricité et depuis cette annonce, 4800 personnes seraient mortes de froid selon le NBER (Bureau National d'Etudes Economiques). Comment une telle chose peut-elle se produire ?

Tristan Kamin : L’accident de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi à conduit le Japon à très rapidement arrêter la totalité de son parc nucléaire (47 GW en 2011, à comparer à 58 GW en France) pour y faire un large audit de la sûreté qui conduira à la fermeture de plusieurs réacteurs et de lourds travaux sur les autres, et mener une réforme de son organisation de la sûreté nucléaire. Ainsi, d’une production de 292 milliards de kilowattheures d’électricité nucléaire en 2010, le Japon est tombé à 163 milliards de kWh en 2011 et 0 en 2014.

Cette production électrique qui n’était plus assurée par le nucléaire a été compensée par des efforts d’économie d’énergie et surtout par un fort transfert de la production vers les énergies fossiles : gaz, charbon et, temporairement, fioul.

Outre les impacts environnementaux et sanitaires de ces sources d’énergie, ce transfert a eu pour effet de faire significativement monter les coûts de l’électricité pour les Japonais, ces sources d’énergie étant onéreuses (a fortiori pour un pays qui doit les importer essentiellement par voie maritime).

Cette hausse importante du prix de l’électricité à conduit certains foyers précaires à compenser par une baisse du chauffage. Et, hiver après hiver, ces familles se sont exposées malgré elles aux dangers pour la santé, notamment des plus fragiles, du froid.

Appliquer à ce scénario une relation déterminée par ailleurs entre accès au chauffage et morbidité et mortalité nous mène à cet impressionnante estimation de 4 800 victimes de la sortie brutale du nucléaire au Japon.

Un nombre sans commune mesure avec celui des victimes des retombées radioactives, que les estimations les plus pénalisantes chiffrent à une grosse centaine, et que les estimations qui ambitionnent d’être plus précises aboutissent à des nombres trop faibles pour sortir de leurs propres marges d’incertitude.

Et un nombre qui n’inclut pas les victimes de la pollution de ces centrales à fioul et charbon qui ont pris le relais du parc nucléaire.

N'est-ce pas un exemple de l'importance des sciences pour estimer les conséquences d'une politique prise sur une intuition morale naïve ?
Je dirais plutôt que c’est un exemple de la limitation du bien-fondé du « Principe de précaution ». L’arrêt du nucléaire au Japon a été décidé au nom du principe de précaution alors que trois réacteurs étaient en fusion. Il n’est pas question pour moi de juger les choix qui ont alors été faits depuis mon fauteuil, 8 ans plus tard et 9000 km plus loin. Mais s’il fallait en tirer une leçon à garder en tête pour la déplaisante éventualité d’un nouveau scénario de ce genre dans le futur, pour moi, la leçon serait la suivante : le principe de précaution n’est pas absolu. En s’arrêtant au danger et en essayant résolument de le supprimer, on peut passer à côté d’effets secondaires présentant une nuisance potentiellement plus grande.

Il serait de bon ton à mon avis de troquer, lorsque c’est possible, le principe de précaution contre la recherche d’un rapport bénéfice/risque aussi optimal que possible (et c’est ici que la démarche scientifique que vous évoquez prend toute son importance). Le principe de précaution ne devrait s’appliquer que lorsqu’il est impossible de dégager un bon compromis bénéfice/risque.

D’ailleurs, tel qu’écrit dans la loi française, le principe de précaution vise « à la mise en œuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage ». L’évaluation des risques et la proportion sont des notions souvent oubliées dans le débat public, où l’on entend trop souvent la revendication « interdire » ou « sortir de » indépendamment des externalités (les « effets secondaires » que j’évoquais plus avant) et comme réponse radicale quel que soit l’enjeu.

Le Japon doit-il faire marche arrière ? Quelles autres solutions s'offrent à lui ?
Il ne fera pas marche arrière sur les vies déjà perdues, hélas. Toutefois, sur l’évolution de son mix électrique, il a immédiatement enclenché une marche arrière et une marche avant en même temps, sans que les deux ne soient contradictoires.

La marche arrière consiste en une volonté forte, et ce depuis 2011, de remettre en service une partie importante du parc nucléaire (environ les deux tiers) pour se substituer au moins partiellement aux énergies fossiles qui amputent la balance commerciale du pays en plus de la santé de ses habitants.

La marche avant consiste en un effort notable de réduction de la consommation d’électricité (la consommation par habitant a baissé de 8% entre 2010 et 2018) et surtout un gros investissement dans l’électricité d’origine solaire. Ces efforts conjugués ont permis de ramener la production d’électricité à base de fioul à un niveau inférieur à celui de l’avant-Fukushima, de contenir la hausse de la consommation de charbon, et de ramener à la baisse celle de gaz.

Ses meilleures options à présent consistent à accélérer : à court et moyen terme, produire de l’électricité d’origine renouvelable autant que possible compte tenu des conditions d’acceptation, d’espaces disponibles, de stabilité du réseau compte tenu de l’intermittence, de coût… Et à moyen et long terme, continuer le travail de modernisation de son nucléaire, aussi bien des infrastructures que du volet organisationnel.

Un gigawatt de panneaux solaires construits, c’est un gigawatt de charbon qui tournera parfois à puissance réduite.

Tandis qu’un gigawatt de nucléaire construit ou remis en service, c’est un gigawatt de charbon que l’on peut fermer : l’effet est différé (compte tenu des délais du nucléaire) mais bien plus radical.

Source: https://www.atlantico.fr/decryptage/358 ... stan-kamin
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Message » 18 Nov 2019 8:48

carlos67 a écrit:Électricité renouvelable.
Au total, fin 2018, selon la Cour des comptes, 121 milliards d’euros sont déjà engagés. Ce montant atteint même 145 milliards en incluant le financement des raccordements des futurs champs éoliens offshore, pris à sa charge par le Réseau de Transport de l’Electricité (RTE).


Soit environ le coût de 20 EPR :ohmg:

Pour une production équivalente à 3
Coût par unité : 40 milliards d’euros.

Finalement 12 millards pour Flamanville c’est une bonne affaire. :oldy:

C'est ce que dit Jancovici

Plus le fait que ça nécessite 1000 fois moins de surface au sol et 40 fois moins de métal
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Message » 01 Déc 2019 21:29

La première éolienne de France n’est plus en service.

Installée en 1991 à Port-la-Nouvelle (Aude) par la Compagnie du Vent (rachetée depuis par Engie), ses pales ont récemment cessé de tourner. Pis, son mât a été entièrement démonté. «Nous étions arrivés en fin de contrat d’achat d’électricité. Par ailleurs, cette éolienne n’était plus exploitable au regard des technologies actuelles», explique-t-on chez Engie Green.

Éoliennes: le tabou du recyclage et du coût du démantèlement

Selon la Fédération environnement durable, les sommes et les structures prévues pour le démantèlement et le recyclage des matériaux éoliens sont largement insuffisantes.
C'est un énorme chantier, mais dont personne ne parle. Aujourd'hui, quelque 8000 éoliennes fonctionnent sur le territoire français. D'ici quelques années, de premières opérations de démantèlement vont être engagées, concernant plusieurs centaines de machines à moyen terme.
La durée de vie d'une installation est fixée à quinze ans, correspondant à la période pendant laquelle elle est soutenue financièrement par les pouvoirs publics. Cela n'empêche pas les éoliennes de fonctionner au terme de cette échéance, mais les matériaux s'usent, comme le rappellent volontiers les anti-éolien. Parmi eux, la Fédération environnement durable (FED) envisage déjà la déconstruction de 14.500 unités d'ici à 2050 - soit le nombre total d'éoliennes prévues dans le cadre de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE).


Source: Le Figaro (Economie)
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Message » 01 Déc 2019 21:43

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Message » 03 Déc 2019 15:21

formidable vidéo sur la transition vers les énergies renouvelables
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Message » 04 Déc 2019 11:28

Merci à Loug. :thks:

#4 Jancovici a répondu à vos questions - 02/12/2019
Ca commence fort : démocratie et limitation du réchauffement climatique sont-ils comptables ?

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Message » 04 Déc 2019 11:28

Merci à Loug. :thks:

#4 Jancovici a répondu à vos questions - 02/12/2019
Ca commence fort : démocratie et limitation du réchauffement climatique sont-ils comptables ?

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Message » 04 Déc 2019 11:29

* compatibles
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