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Les installations HiFi des forumeurs de HCFR.

Mon installation évolue

Message » 09 Nov 2019 11:05

Le choix du paramètre de la courbe de réponse (1/3,1/6,1/24ème d’octave) qui se substituera à l’acoustique naturelle (sans correction) de la pièce d’écoute ne dépend pas de l’acoustique de la pièce mais bien des possibilités d’intervention des appareils qui sont chargés s’araser cette courbe.

Je t’ai déjà expliqué comment je comprenais la manière de fonctionner de tes appareils. Ton égaliseur fonctionne avec des cross FIR et ton OPEN DRC avec des filtres dont le script informatique se substitue au script informatique de l’acoustique naturelle selon un schéma préconçu. Si ce schéma d’égalisation est constitué par une ligne droite, l’appareil va faire toute les coupes nécessaires dans le scripte informatique de l’acoustique naturelle pour y substituer les séquences qui vont modifier, après conversion, la réponse analogique pour atteindre une restitution sonore en ligne droite.

Ton système te permet ainsi d’obtenir une courbe de réponse pratiquement plate qui sera proche sur ce point d’une chambre sourde (à condition d’avoir suffisamment de taps pour les substituer à tous les nœuds et à tous les ventres de l’acoustique naturelle, si petits soient-ils). Je suppose que tu tires un grand bénéfice de cette manière de procéder.

Une manière de procéder qui n’est pas la mienne parce que mes appareils, mes BEHRINGER, me donnent des filtres qui, bien que numériques, reproduisent les caractéristiques des filtres analogiques avec un coefficient de qualité limité à 10, donc avec une ponctualité restreinte. Cela ne permet pas des interventions correctrices étroites en même temps que profondes. C’est pourquoi j’ai choisi de limiter le graphisme de mes lignes de réponse aux tiers d’octave.

Le graphisme ci-dessous où les lignes de réponse en tiers et en sixième d’octave se superposent laisse voir que des trous acoustiques étroits et profonds (à +/- 100 et 280 c/s) ne sont pas corrigés mais qu’il existe une possibilité de compensation entre sixièmes d’octave voisins (un créneau légèrement défaillant voisinant un autre légèrement excédentaire) qui donne une courbe de réponse en tiers d’octave aplanie. Et, à l’audition, la compensation fonctionne très bien, quoi qu’en pensent les puristes.

Image

L’acoustique de mon grenier étant naturellement bonne, je ne suis pas certain que des corrections plus poussées soient souhaitables. Après tout, pour moi, une certaine acoustique propre au lieu n’est pas une imperfection mais une bonification du plaisir d’écouter dans un environnement qui me plait.

Je complète les graphismes par quelques relevés (côté droit) :

Relevé de la courbe de réponse sans pondération par octaves.

Image


Waterfoll 40 – 10.000 c/s

Image


Waterfoll 40 – 200 c/s

Image


Cordialement et musicalement

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Message » 11 Nov 2019 14:54

Salut Olivier

La courbe de réponse de ton installation "brute" est vraiment excellente :bravo: , en particulier dans le bas médium/grave.

Ta courbe en 1/3 d'octave ne laissait pas présager un aussi bon résultat.

Nul doute que tu obtiens dans la zone la plus difficile à reproduire (100 Hz 300 Hz) par un ensemble enceinte/local un remarquable résultat (voix chantées et orchestre)

Seule aspect négatif (déjà évoqué, ne revenons pas dessus ): la coupure du grave sous 50 Hz

Au plaisir

Capture.9PNG.PNG
Igor Kirkwood
 
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Message » 18 Nov 2019 0:49

Bonsoir Igor. Le léger arc dans la courbe de réponse qui culmine à 400 c/s ainsi que la légère dépression entre 100 et 200 c/s bien visibles sur la courbe en tiers puis en sixième d'octave est le résultat d'une mise au point à l'oreille qui a été réalisée aux 10èmes de db près. Cordialement Olivier

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Message » 18 Nov 2019 16:50

Salut Olivier

Il n'est pas facile d'entendre une variation du niveau d'écoute de '1/10ème de dB vers 400 Hz mais c'est possible .
A 100 Hz ou 200 Hz je ne pense pas. As tu réalisé une écoute comparative en aveugle ?

Cela dit cela n'enlève rien à la qualité de ton installation et en particulier à son exemplaire spatialisation. :thks:
Igor Kirkwood
 
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Message » 24 Nov 2019 10:43

Bonjour Igor. Non, je n'ai pas organisé des comparaisons en aveugle. Ce n'est pas ma manière de procéder. Je préfère écouter sur la longueur de temps en prolongeant le plaisir d'écouter. Je conjugue ainsi le plaisir d'écouter un oeuvre musicale et le souci de perfectionner mon installation. Je ne pratique pas non plus la comparaison-choc à partir de courts extraits choisis pour mettre en évidence telle ou telle partie du tissu sonore. Je sais que cela peut apparaître comme du parti pris mais on ne se refait pas.

La plage sonore entre 100 et 200 c/s est très critique et joue un grand rôle dans la physionomie de l'ensemble de la restitution. Trop mise en avant, elle provoque un discours empâté et désossé mais, insuffisamment présente, elle rend la musique squelettique, dépourvue de sensualité. Des résonances ( des ventres et des noeuds) y sont souvent nichées qu'il est difficile de combattre efficacement, sans mesures pour les dénicher et sans corrections électroniques pour les combattre. Mais au delà des mesures, il y a pour moi ce que j'éprouve en écoutant; que je le veuille ou non, je fais partie instinctivement des irréductibles résistants à cet ostracisme militant qui bannit toute démarche qui n'aurait pas un support apparemment scientifique. C'est pourquoi j'affirme tranquillement que la modification du filtre qu'à la mesure, j'avais centré sur 125 c/s, à raison de -5 db avec un coefficient de qualité de 3,5 , modification en portant la correction -6 db, est tout-à-fait perceptible à l'oreille et m'a procuré une sensation de bien-être, sans doute très subtile, mais présente sur la durée de mes auditions.

Quant à la légère mise en avant des fréquences autour de 400 c/s, elle m'a laissé l'impression d'une perception très légèrement plus immédiate des contours sonores des voix et de certains instruments, comme la petite harmonie souvent perdue dans la masse orchestrale. Là, j'ai bien pesé mon intervention avec une précision d'apothicaire, à quelques dixièmes de db près, mais c'était sur l'ensemble de la courbe de réponse des pavillons ALTEC, en augmentant la sensibilité d'une manière globale de leur courbe de réponse (200-700 c/s). Et, crois-moi, cela s'entend.

Cordialement Olivier

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Message » 26 Nov 2019 15:10

Le daim a écrit:La plage sonore entre 100 et 200 c/s est très critique et joue un grand rôle dans la physionomie de l'ensemble de la restitution. Trop mise en avant, elle provoque un discours empâté et désossé mais, insuffisamment présente, elle rend la musique squelettique, dépourvue de sensualité.


Salut Olivier :D

Je ne peux que confirmer ton idée pour l’importance de la plage 100/200 Hz :thks:

On surfe entre le Charybbe de l’épaississement vulgaire du son et le Scylla de la reproduction électrique de celui ci .


En ce qui concerne la méthode des écoutes comparatives aveugles vs celles sur le plus long terme, OK .... Mais à condition de finir par une écoute aveugle :wink:
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Message » 04 Déc 2019 14:16

OH PUNAISE J Y COMPREND QUE DALLE ! pour un néophyte c'est du charabia excusez mon ignorance je suis resté pour ma part au citation 16 d'harman pour moi c etait le summum !glupssssssss bonne s fetes atous excusez mon intrusion !
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Message » 09 Déc 2019 17:37

Salut à tous ! Et bien, mon installation continue à se construire malgré le très grand-âge de son maçon.

Après avoir écrit et cru que jamais je ne le ferais, je me suis tout récemment penché sur la question du manque de contre-grave qui affectait mon installation. Je pensais que la restitution du contre-grave n’était qu'une question purement audiophile et qu’il n’était pas nécessaire de descendre dans les abysses du son pour obtenir une restitution fidèle de la musique enregistrée. Je pensais même qu’une coupure du contre-grave par un filtre passe-haut était de nature à rendre plus net le contour du grave et à faire disparaître toute trace de trainage.

Je rappelle à ceux qui n’ont pas suivi mon sujet que l’acoustique de mon grenier souffre d’un court-circuit qui provoque un trou fréquentiel entre 50 et 25 c/s. On m’a expliqué qu’il s’agissait d’un phénomène normal dû au fait que la position d’écoute se trouvait à égale distance entre les deux murs parallèles formant les côtés de mon grenier (la distance étant de +/- 7m).

Pour permettre une compréhension plus aisée de l’exposé qui va suivre, je reproduis pour ceux qui tombent dans le sujet sans peut-être l’avoir suivi pas à pas la photographie de l’ensemble de mon installation :


Image


Ce qui va être en question, c’est le rendu des deux RCF de 18’’ montés en basse-réflexe que l’on voit aux deux extrémités de l’alignement des baffles dans leur enceinte de +/- 250 l. Ces deux haut-parleurs couvraient jusqu’à présent une plage de fréquences entre 200 et 50 c/s ; pas plus bas, non à cause d’une incapacité naturelle à reproduire du contre-grave mais à cause du court-circuit acoustique.

Voici l’état brut, sans correctif donc, de la réponse des RCF en fréquence glissante avec la réponse des deux canaux stéréophoniques entremêlées:

Image


On remarque immédiatement le trou acoustique dont je viens de faire état. C’est lui qu’il s’agira de combler, si possible sans rien ajouter à l’installation, sans y adjoindre un ou plusieurs caissons comme l’a fait Igor et comme il est courant de le faire en home cinéma. Donc à l’économie de moyens.

La seule manière d’y parvenir est celle qui consistait à tenter de combler le creux en créant électroniquement une bosse en miroir avec lui au moyen de mes deux égaliseurs BEHRINGER DCX 96/24(un pour chaque canal stéréophonique). Jusqu’ici, j’avais bien essayé cette manière de faire mais trop timidement pour avoir un résultat. J’étais déterminé maintenant à aller jusqu’où il faudrait, jusqu’à la limite des possibilités des égaliseurs (comme il y en a deux, les possibilités numériques d’intervention sont doublées).

Pour combler le trou fréquentiel, il fallait nécessairement utiliser des filtres positifs et, avant tout, déterminer la fréquence à laquelle les centrer. J’ai fait appel pour ce faire à une courbe de réponse en bruit-rose (PINK RT sur REW) plus explicite pour cette recherche que la courbe en fréquence glissante.

En cheminant, je me suis posé la question de savoir s’il fallait utiliser une résolution avec des créneaux au pas du 1/3 d’octave (comme je l’avais toujours fait jusqu’à présent) ou au pas du 1/6ème d’octave (comme le préconisent Igor et L’indien). Après avoir tâtonné et expérimenté l’un et l’autre, je suis arrivé à la conclusion qu’une courbe au pas du sixième d’octave était préférable pour déterminer avec précision la fréquence de centrage du filtre mais qu’une courbe en tiers d’octave était bien plus proche par sa simplicité de ce que le filtre laissera entendre quand on oubliera les courbes de réponse pour simplement écouter de la musique.

J’ai donc commencé mon intervention sur une courbe en bruit-rose au pas d’1/6ème d’octave que voici :

La courbe de droite stéréo
Image

La courbe de gauche stéréo
Image


Ces courbes m’indiquaient que la fréquence d’intervention pour combler le court-circuit acoustique se situait aux alentours de 35 c/s. sur les deux canaux stéréophoniques. J’ai donc programmé sur mes BEHRINGER des filtres à cette fréquence. Il s’agissait de filtres avec l’extension positive la plus élevée pour mieux combler le creux et avec le plus grand coefficient de qualité disponible pour ne pas déborder sur les fréquences voisines: soit une excursion +15 db avec un coefficient de qualité de 10.

Comme un filtre de +15 db s’était avéré insuffisant, j’en ai programmé deux, à la même fréquence de 35 c/s à droite et aux fréquences de 34 et 37 c/s à gauche. Il a fallu aussi réaménager légèrement d’autres filtres de moindre efficacité pour parfaire autant que possible la linéarité de la réponse.

Les corrections utilisées sont les suivantes, sur le canal de gauche et de droite, toutes avec un coefficient de qualité de 10:

A gauche:
- 35h +15db
- 35h +15db
- 40h +05db
- 50h -07db
- 121h -06db

A droite:
- 34h +15db
- 37h +15db
- 40h +04db
- 50h -07db
- 121h -06db


Voici la réponse finalement obtenue avec en-dessous les canaux gauche et droite entremêlés et, au-dessus, la sommation des deux canaux :


Image


Une pareille courbe en 1/6ème d’octave demeurait, malgré les corrections électroniques, trop accidentée pour me faire une opinion sur ce que je pourrais entendre dans la vraie vie d’une œuvre musicale.

Aussi, pour m’approcher davantage de la réalité sonore, j’ai transposé la courbe selon le pas de 1/16ème d’octave en une autre selon le pas de 1/3ème d’octave que voici :


Image


C’est la courbe qui conjugue des deux canaux qui est surtout intéressante aux très basses- fréquences. Elle montre une réponse très homogène, même en dessous de 50 c/s ce qui était le but, et légèrement descendante vers les 20 c/s qui paraissent avoir été atteints sans accident. On peut cependant se poser légitimement la question de savoir si elle laisse présager une écoute qui, à la regarder, devrait se révéler magnifiquement présente dans le contre-grave.

Faire appel à des filtres positifs créant une bosse de 30 db d’amplitude avec un coefficient de 10 était évidemment une gageure déconseillée par tous les prophètes de la haute-fidélité. Alors, ça marche-t-il ? La réponse est : Et bien, ça marche même très bien !

Les premières auditions avec des œuvres riches en grave et contre-grave ont montré une intégration réussie de ces fréquences dans l’ensemble du tissu sonore de l’installation et ont surtout révélé que le traînage que je redoutais vu l’importance du filtrage positif et de sa pente ne s’est absolument pas manifesté. Au contraire, les attaques des notes graves sont peut-être même meilleures qu’avant car elles sont plus nuancées.

Je ferai part dans une communication future de mes résultats d’écoute en prenant pour point d’appui de mes constatations audiophiles les œuvres musicales qui les ont suscitées. Car il serait illogique de décrire les barres de métal et les boulons qui, mises ensembles, constituent des béquilles sans s’inquiété du blessé (la musique enregistrée) dont elles facilitent la marche. Une telle réflexion est une constante chez moi.

Cordialement Olivier

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Message » 09 Déc 2019 22:34

Bonjour,

Il faut trouver une solution acoustique.
Soit avec un traitement acoustique, soit en déplaçant les caissons, la position d'écoute ou les deux voir en ajoutant d'autres caissons qui ne reproduiront que ce registre.

30dB d'égalisation, c'est énorme, ça va juste pour un essai.
Pour 1w sur le reste du registre, +30dB revient à demander 1000w au Hp. Attention à la saturation et à la casse.

+3dB, c'est déjà demander le double de puissance
JIM
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Message » 10 Déc 2019 9:10

Salut Jim. Je me rends parfaitement compte que ma façon de faire n'est pas tout-à-fait "secundum Lucam". Mais,quoi que tu en penses, cela marche et même très bien. Tout ce que tu m'écris, le sait; je ne suis pas né de la dernière pluie en la matière depuis le temps que je fais de la haute-fidélité à ma façon. Sauf pour certains fichiers de musique tordue que j'éviterai, il y a en fait très peu de grave abyssale dans les enregistrements, dans ceux que j'écoute évidemment. Mais sa présence est un élément indispensable, comme je m'en suis rendu compte, à ma très grande surprise je l'avoue. Par exemple, le piano de Paul LEWIS jouant les dernières sonates de Schubert (disponible sur QOBUZ) est d'un réalisme fulgurant. Aucune trace de distorsion, de surcharge ou de traînage.

Quant à la casse, j'en accepte le risque qui me paraît cependant peu probable. Ne crois-tu pas que tu fais une erreur de calcul. Lorsque j'inscris +30 db à 35 c/s sur mes BEHRINGER, je donne une instruction en tension et non en puissance. Cordialement Olivier

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Message » 10 Déc 2019 10:48

+1 avec jim

Un simple changement de place des caissons pourrait resoudre le problème, combler un ventre acoustique avec +30db c’est des centaines de watts a la poubelle sans parler de la casse.

Il a raison, on double la puissance tout les 3db
Une enceinte est un complexe resistif, ton ampli amplifie une tension en intensité et puissance, quel est ton modèle de hp RCF et le calcul d’accord de l’event? Si ton accord est a 35hz tu boost sur un pic d’impédance donc gros amplification en tension effectivement mais c’est pas l’ideal pour l’ampli.
Si en temps normal ton système grimpait a 5w a 35hz tu es 10w pour +3db...5000w pour +30db
Pour 0,5w crete en temps normal pour avoir un niveau d’écoute satisfaisant cela donne 500w crete.
https://www.rapidtables.com/electric/dBW.html
Dernière édition par STRA le 10 Déc 2019 10:52, édité 1 fois.
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Message » 10 Déc 2019 10:51

Le daim a écrit:Quant à la casse, j'en accepte le risque qui me paraît cependant peu probable. Ne crois-tu pas que tu fais une erreur de calcul. Lorsque j'inscris +30 db à 35 c/s sur mes BEHRINGER, je donne une instruction en tension et non en puissance.


Le ratio de puissance est égal à 10 ^(dB/10) soit 1000 pour 30dB.
Si tu demandes 10W à 100Hz, il t'en faudra 30 000 à 35Hz, il va y avoir un problème.

C'est bien pour un essai mais mieux vaut rechercher une solution plus durable car cette pression énorme que tu demandes à tes caissons, elle ne se retrouve pas a ta position d'écoute mais elle doit quand même se retrouver ailleurs dans ta salle, causant des vibrations, etc ...
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Message » 11 Déc 2019 8:20

Quel est la référence de l'amplificateur qui aliment vos caissons de basse?
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Message » 11 Déc 2019 8:35

JIM et STRA ont raison.

Mais vais essayer de me faire l'avocat :wink: d'Olivier le Daim

Olivier écoute généralement de la Musique Classique, donc à niveau faible. Il risquera donc peu de saturer ses 2 subs de 46 cm.

Toutefois la distorsion (avec + 30 dB :o ) sera tout de même plus forte, et certaines musiques seront inaccessibles, dont la grosse caisse à 40 Hz de la plage 2 de "Musique pour cordes percussions et célestat" de Bartok, label Calliope

Je verrais bien un sub au centre, éventuellement derrière l'auditeur.

Un exemple ?

Mon propre local de Briare avec 2 enceintes en stéréo sans subs avec le vilain "trou" à 40 Hz :grr:

59--c--2--2-p1 (1).png


ou les 2 enceintes TMSL 2 de l'indien et le même "trou" :grr:

Indien.PNG


Et le "bonus" de linéarité avec 1 seul sub au centre avant :zen:
(en 1/10 ème d'octave pour les 3 courbes)

76--C--3--1-p1.png
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Message » 14 Déc 2019 9:48

JIM a écrit:Le ratio de puissance est égal à 10 ^(dB/10) soit 1000 pour 30dB.
Si tu demandes 10W à 100Hz, il t'en faudra 30 000 à 35Hz, il va y avoir un problème.

C'est bien pour un essai mais mieux vaut rechercher une solution plus durable car cette pression énorme que tu demandes à tes caissons, elle ne se retrouve pas a ta position d'écoute mais elle doit quand même se retrouver ailleurs dans ta salle, causant des vibrations, etc ...


STRA a écrit:+1 avec jim

Un simple changement de place des caissons pourrait resoudre le problème, combler un ventre acoustique avec +30db c’est des centaines de watts a la poubelle sans parler de la casse.

Il a raison, on double la puissance tout les 3db
Une enceinte est un complexe resistif, ton ampli amplifie une tension en intensité et puissance, quel est ton modèle de hp RCF et le calcul d’accord de l’event? Si ton accord est a 35hz tu boost sur un pic d’impédance donc gros amplification en tension effectivement mais c’est pas l’ideal pour l’ampli.
Si en temps normal ton système grimpait a 5w a 35hz tu es 10w pour +3db...5000w pour +30db
Pour 0,5w crete en temps normal pour avoir un niveau d’écoute satisfaisant cela donne 500w crete.
https://www.rapidtables.com/electric/dBW.html


En vous lisant, mes amis, j’ai un réflexe galiléen : Et pourtant elle tourne mon installation. Des écoutes répétées à haut niveau dans mon grenier (+ de 300 m³quand même) avec des œuvres où l’extrême-grave est très présent confirment mes premiers essais. L'extrême-grave sonne avec ampleur, sèchement et sans bavure !

Et cependant les calculs de jim ne sont pas erronés: le facteur d'amplification en puissance de 30 db est bien 1000. C’est un facteur d’amplification énorme et impossible à mettre en oeuvre dans une installation domestique quelle qu'elle fût. Il y a donc une erreur quelque part.

Je ne suis pas mathématicien mais je crois que l'incompréhension se trouve comme souvent dans un mauvais énoncé du problème. Je n'ai jamais voulu faire croire que j'avais augmenté la puissance de restitution du contre-grave de 30 db à 35 c/s. J'ai par contre indiqué que j'avais programmé sur mes BEHRINGER deux filtres à 35 c/s pour obtenir à cette fréquences une augmentation de 30 db à la sortie des égaliseurs.

La sortie des BEHRINGER est évidemment donnée une tension et non en puissance. 30 db en tension donnent un facteur d'amplification de 31,62 (vérification faite sur une table de conversion). Et le facteur de 31.62 d’amplification en tension produit un facteur d’amplification en puissance de 5,6 (même table de conversion). Donc à 35 c/s, l’ampli qui cornaque mes RCF 18’’ reçoit une commande en tension 31,62 fois supérieure à son niveau sans amplification, ce qui donne à la sortie de l’ampli une amplification en puissance de 5,6 fois supérieure. Une amplification en puissance de 5,6 n’est sans doute pas négligeable mais acceptable pour mes haut-parleurs qui font 98 db /volt/mètre, sont donnés pour 400W et font partie d’une installation à très haut rendement, donc d’une installation où la tension de la source est très faible, probablement moins d’un watt pour les 18’’ RCF sans surtension.

La limitation viendrait plutôt de la tension de sortie maximum de mes BERHINGER qui est de deux volts. Mais là, je puis diminuer l’amplitude de la source numérique et augmenter le volume analogique. J’utilise comme interface entre l’ordinateur et la carte-son LYNX qui y est intégré un logiciel JIPLAY qui me permet de diminuer le signal numérique de 6 voire 12 db sans altération (en bit constant).

Cordialement Olivier

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