tovarich007 a écrit:En effet, Sony a été le premier à utiliser la classe D en application hifi commercialisée, hors expérimentations ésotériques dans l'audio (fin des années 70, et ça marchait bien. Il y avait aussi un fabricant américain dont j'ai oublié le nom qui faisait des classes D haut de gamme très réputés. On peut citer aussi Infinity, un pionnier de l'application de cette technologie à l'audio.
En France, Lazare électronique : ses classes D badgés LPS sont très bons.
Au Japon encore : Matsushita (c'est à dire Panasonic/Technics) s'y est essayé avant B&O et a remis ça récemment avec une gamme très qualitative chez Technics. Et aussi Yamaha, les ingénieurs qui ont développé les premiers class
e D de Yam ont ensuite créé Flying Mole, dont certains mini amplis ont défrayés la chronique il y a une bonne diazine d'années. Un de leurs modules classe D avait été choix par PMC, fabricant d'enceintes de studio de haut de gamme, pour équiper leurs petits et excellents monitors de studio.
Bref, la classe D est désormais mature pour des applications hifi de haut de gamme, et bien d'autres applications industrielles.
Voici pour finir le classe D Sony datant de 1977, un bel et bon appareil, même si on a fait mieux depuis :
http://www.thevintageknob.org/sony-TA-N88B.html
Oui, la classe D est vraiment mature pour les applications hifi de haut de gamme... et d'entrée de gamme où elle apporte un rendement très élevé et un poids réduit.
Ben voilà : quelques hirondelles ne faisaient pas le printemps de la classe D ! Des éclaireurs, comme ce Sony de 77, qui sont restés longtemps sans descendance...
Tu oublies Sharp ! Et aussi NAD-TACT quand il était propriété de Lyngdorf.
Et même Audio Research qui a produit, mais plus récemment, un ampli de classe D (pas fameux d'ailleurs) je crois à base de tripath (je l'ai écouté longuement en son temps, comparé à un Lazare, à un ampli de classe D conçu et fabriqué par un Français de Bordeaux rencontré chez Divatech et au miens, Français dont la marque m'échappe à l'instant).
Flying Mole par exemple, est contemporain du vrai démarrage de la Classe D à destination de la hifi qui, à part quelques rares modèles sans lendemains, a bien comme le dit FDDRT commencé par l'amplification de grave où elle a été acceptée rapidement, avant de gagner ses lettres de noblesse en devenant large bande : ces amplis ayant été mal reçus par la presse hifi... et l'étant d'ailleurs encore parfois (dans Diapason notamment où l'ex rédacteur hifi ne les prisait guère en général).
Icepower d'une certaine façon souffre d'avoir été le premier à produire avec cette ampleur. Ils sont un peu dépassés, encore que... faudrait jeter un oeil à tous les modèles.
(J'ai eu un Lazare électronique à la maison quelques semaines : c'est pas très bon utilisé en large bande, c'est plutôt pour le bas du spectre - excellent - et ce n'est pas antédiluvien non plus : Divatech les a longtemps utilisés pour ces caissons.)