Cela en fait une généralité et une généralité propre à la FP ? Non.
Le vieillissement de la population en cause
Le taux d'absentéisme a, selon cette étude, augmenté de 7,5% depuis 2010. Plusieurs raisons sont évoquées par l'Ifop : d'abord des salariés et fonctionnaires plus âgés. Mais aussi la pression au travail plus forte, de nouveaux risques comme les troubles musculaires, ou encore la progression de l'emploi féminin et donc des grossesses parmi les salariées. Les accidents du travail ont eux aussi augmenté, de plus de 50% dans le public par exemple.
Un bémol dans cette étude : aucune marge d'erreur liée aux fraudes n'est avancée, faute de chiffres. Mais dans le privé, 11% des salariés avouent avoir déjà eu recours à un certificat de complaisance délivré par un médecin peu regardant. Selon cette étude sur les arrêts de travail, ils coûtent 7 milliards d'euros par an à la Sécurité sociale.
Des salariés qui renoncent à s'arrêter
19% des salariés du secteur privé ont déclaré avoir renoncé à un arrêt maladie pourtant prescrit par leur médecin traitant en 2016, selon cette étude. Les principales raisons avancées par les salariés sont le fait qu'il n'est "pas dans (leurs) habitudes de se laisser aller" (48%), la "peur d'être surchargé de travail au retour" (29%) ou de se "sentir contraint par la hiérarchie" (22%). Pourtant, 39% d'entre eux "regrettent" après coup de ne pas avoir respecté l'arrêt maladie prescrit tandis que 65% d'entre eux disent être conscients de l'impact de leur refus sur la "baisse de leur productivité au travail" et sur la "qualité de leur travail".
Cela ne retire rien à ce que je dis. Quand tu vas au bureau avec 40 de fièvre pour éviter de perdre une journée de salaire, cela coûte bien souvent bien plus au final à l'employeur. Et au lieu d'avoir une journée d'arrêt, tu te retrouves avec 30 personnes en arrêt d'une semaine.