AD Astra (4K Ultra HD - US - HDR10 - VO Dolby Atmos / VFQ DTS 5.1)
Qualité de l’œuvre : 6.5/10
Entre introspection et images somptueuses (le sens de la photo force le respect), ce métrage m'a laissé un arrière goût assez fade... là où un
Interstellar (au final pourtant complétement raté, à mon sens) réussissait à nous happer durant les presque 3h de visionnage,
Ad Astra nous embarque dans une quête qui se veut intérieure et spatiale à la fois sans jamais vraiment faire « décoller » le spectateur de son fauteuil ni réellement l'impliquer dans les errances philosophiques du protagoniste principal. Loin, très loin d'un
2001, l'Odyssée de l'espace, ce film n'est sauvé que par l'excellence de sa technique qui, à n'en point douter, ravira les amateurs de belles images et de mixage sonore de haut vol.
Qualité de l'image : 8.5/10
Une image organique qui confère à cette œuvre un rendu 100% cinéma cher aux amoureux des salles obscures. Selon les séquences, le grain s'invite de manière plus ou moins prononcée mais sans jamais être invasif. L'excellente photographie offre des moments du pure contemplation. Les « prises de vues » dans l'espace sont une réussite totale (la séquence près de Neptune est ébouriffante de beauté). L'excellent niveau de contraste octroie au vide interplanétaire une profondeur quasi insondable et cette sensation d'insignifiance qui s'empare du spectateur lorsqu'il se remet à l'échelle de cet immense environnement à la beauté aussi saisissante qu'intimidante.
L'utilisation judicieuse du HDR démontre encore une fois à quel point cette technologie peut transcender le rendu visuel d'une œuvre. La scène de l'antenne spatiale, au début du film, et celles confinées des modules spatiaux et de la salle d'évaluation, par exemple, sont là pour rappeler avec bonheur la réelle plus-value d'une image bénéficiant d'une haute plage dynamique.
Qualité du son : 9/10
Un mixage Atmos grandiose et immersif qui, tout au long du métrage, s'adapte à chaque séquence, chaque situation, avec une précision et un réalisme incroyables. Du rendu, dénué de réverbération, de la salle acoustique d'évaluation du « héros », aux déflagrations, littéralement renversantes, de la mise à feu des réacteurs des engins spatiaux, on est abasourdi par la maîtrise et la « finesse » de cette piste audio. Tous les canaux sont mis à contribution pour plonger le spectateur au cœur de la narration (somme toute, assez convenue), avec des effets verticaux et surround sidérants de réalisme... la séquence de l'antenne, encore, et la plongée bouclier au bras (sic) dans la ceinture de Neptune.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Panasonic TX-55GZ2000 (Mode
THX Cinéma)
Source : Zappiti One SE 4K HDR
Enceintes : Sennheiser Ambeo, SVS PB-1000