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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

Je l'ai vu et j'aime...

un peu
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24%
beaucoup
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68%
à la Folie
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pas du tout
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Parasite (palme d’or 2019)

Message » 10 Fév 2020 10:06

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autrichon gris
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Message » 10 Fév 2020 19:32

En tout cas, j'ai encore plus hâte de recevoir mon édition BR-UHD dans sa superbe boitier Steelbook à la fin du mois. :love:
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julianf
 
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Message » 23 Fév 2020 21:19

Trump qui comprend pas que l'Oscar soit allé a un film etranger, qui plus est, soustitré !! :ko: :grad:
oldboyzz
 
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Message » 07 Mar 2020 14:24

autrichon gris a écrit:
Sledge Hammer a écrit:Ce qui est très bien, c'est que ça n'est même pas un film austère ou inaccessible à qui ne regarde que des films français ou américains. Tout le début, avec la famille d'escrocs qui phagocyte progressivement la villa et la famille briquée, fait vraiment penser aux comédies italiennes de la grande époque, les trucs de Comencini, Risi ou Scola. Ça avait une dimension sociale et politique, mais c'étaient des films grand public qui réunissaient aussi des millions de spectateurs en France dans les salles.


Absolument, et le fait que le réalisateur ait cité Chabrol et Clouzot lors de la remise de son prix à Cannes situe le niveau de références du gars: très élevé !


Oui et bien il n'a pas la reconnaissance du ventre :mdr:
Il vaut mieux avoir affaire à Dieu qu'à ses saints, ce Parasite est un mixage entre Le dernier des hommes de Murnau et Métropolis de Fritz Lang.
Une revisite coréenne des maîtres de l'expressionnisme allemand faite avec bon goût mais j'ai du mal à voir une seule idée originale. Si on enlève le dépaysement de cette délocalisation, le parlant et la couleur, bah malheureusement autant conseiller d'aller voir les deux films précités qui ne seront pas déboulonnés du statut de chefs d'oeuvre du cinéma.
Bon apparemment une version en noir et blanc est prévue :ko:

Dans le dernier des hommes, le portier de l'hôtel (notre père chauffeur), dans une scène introductive du film, sort accueillir un véhicule alors qu'il pleut à torrent. Les riches clients sortent du véhicule et sont accompagnés avec des parapluies à l'intérieur tandis que lui force de la nature rattrapé par son âge a toutes les difficultés à descendre les lourdes malles du toit du véhicule. Le genre de scène provoquant d'abord un sourire, puis vite remplacée par un malaise du spectateur. Le même plus tard rétrogradé suite à cet incident aux toilettes de l'établissement, placée dans le sous-sol semi enterré disposant d'une lucarne avec des barreaux, le wi fi n'existait pas à l'époque :lol:

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Au lieu de tendre la serviette pour s'essuyer les mains au joyeux drille de la pause pipi profitant d'une soirée arrosée au restaurant du dessus, Bong Joon-ho livre un comique de répétition avec l'ivrogne venant uriner devant la fenêtre du logement semi enterré de sa famille qu'ils essayent de chasser. Toujours cette même idée de marier la noirceur à un aspect comique, Murnau y parvenait merveilleusement bien.

Ensuite pour jouer avec l'architecture de la villa, les murs en clôture semblant sans fin, le rôle du portier électronique, sas d'ouverture avant l'ascension de marches élevant l'habitation comme proche des dieux débouchant sur un jardin éternel au rôle prépondérant dans le film, la ville basse et ses ouvriers, la ville haute avec ses élites, la revisite mythologique du déluge, ville base submergée provoquant le chaos pendant que la haute est bien au sec, la famille chassée n'a d'autre possibilité que remonter vers son funeste destin, enfin bref beaucoup d'inspiration en provenance de Métropolis.

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Kishizo42
 
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Message » 07 Mar 2020 16:56

Je ne comprends pas trop le besoin de chercher forcément une idée originale pour dire du bien d'un film.
Ce n'est pas comme si cela faisait des décennies que des réflexions autour de l'art en général tendaient à aboutir à la conclusion qu'il s'auto-cite de façon régulière mais que ce n'est pas forcément un problème.
Par ex, tu parles de la ville haute avec ses élites et la ville basse avec ses ouvriers : pourquoi ce serait Metropolis plutôt que, disons, Entre le ciel et l'enfer (ce qui, thématiquement, ferait peut-être même encore plus sens) ? N'est-il donc plus possible de recourir à une expression visuelle littérale de l'échelle sociale sans être forcément renvoyé au film de Fritz Lang ?
De même, pourquoi Parasite ne pourrait-il pas cohabiter avec Le dernier des hommes et Métropolis ?
tenia54
 
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Message » 10 Mar 2020 12:26

Kishiz' , le seul fait de citer Murnau et Lang, montre que ce film a une ascendance noble. C'est déjà pas si mal, non ?

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autrichon gris
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Message » 17 Mar 2020 0:51

Oui, je suis d'accord. Je participe assez peu sur les sujets de films récents et pourtant j'en vois quelques uns, mais si je reconnais parfois de bons films de divertissement, ils ne m'encouragent pas à l'échange, parce que je n'ai pas grand chose à en dire. Ce Parasite est différent parce que ce n'est pas un simple film de dialogues car il possède une recherche sur l'image, personnage à part entière, ce qui devrait être la norme mais bien absente du cinéma actuel. Je viens de regarder la liste des autres films sélectionnés pour l'oscar et je n'ai pas encore eu la chance d'en voir d'autres, mais il ne m'étonnerait pas que mon choix eut été également de sacrer Parasite.

Cela dit la rançon à payer est que ce genre de film m'amène à les confronter avec mes références, qui plus est, lorsqu'il s'inspire de deux de mes films préférés. A ce moment, je me dis que c'est un très bon élève et qu'il a compris ce cinéma et je peux même oublier des influences trop littérales. Seulement et c'est ma perception, que l'on peut ne pas partager bien entendu, mais je trouve qu'au delà de la réussite technique, il ne parvient pas à donner assez de force à son propos. Je pense que le spectateur sortira de la séance impressionné parce que peu habitué dans le cinéma moderne à une telle recherche dans l'image, mais sur le fond le film me paraît assez indolore. Je déteste le pathos trop appuyé et Murnau dans le dernier des hommes se sert à la perfection d'artifices du burlesque ou de dérision pour alléger son propos, mais dans le dosage, il reste qu'à la fin du film, on termine malgré tout lessivé parce qu'il touche où cela fait mal. Tout cela en comptant une petite histoire en apparence simpliste mais à laquelle il donne une épaisseur remarquable. En cela, on pourrait le rapprocher de l'art d'un Jean de la Fontaine, la technique ne sert qu'à mieux communiquer ce que l'on veut transmettre. La forme doit servir le fond et pas l'inverse.

Bong Joon Ho me semble tomber dans ce travers, il saupoudre sa construction de quelques éléments qui doivent donner sens à toute son oeuvre de construction. Sauf à me tromper je pense que les gens ayant vu le film ressortent bien davantage avec la banane d'avoir vu un film très ludique plutôt que dans une quelconque réflexion. La forme l'emporte sur le fond.

C'est également la chose qui me fait hésiter à considérer Tarantino comme un très grand réalisateur. Je pense à lui car il est également une formidable éponge et ses films ne manquent pas d'influences. Sa force malgré tout est de mélanger des influences très différentes, ce qui a pu lui créer un style propre, mais ces films demeurent surtout ludiques. L'irruption de la violence assumée et montrée jusqu'à la démesure opérant une fracture et un sorte de climax presque surnaturel dans un film jusque là de facture classique est un procédé réutilisé par Bong Joon Ho. Cela devient très régulier, Refn fait la même chose dans The Neon Demon, film comme Parasite que j'ai pu critiquer mais très intéressant aussi, lui a vu L'Aurore de Murnau :lol: (oui cela peut surprendre mais je peux développer)

Et tenia évoque Akira Kurosawa et demande pourquoi Parasite ne pourrait pas cohabiter avec Le dernier des hommes et Métropolis ?
Alors dans ce cas pourquoi Jackie Brown de Tarantino ne pourrait pas cohabiter avec Rashōmon de Kurosawa ?
Tarantino reprend l'idée de Kurosawa, et de la même manière Tarantino en fait quelque chose de ludique alors que Kurosawa se servait de son idée originale pour provoquer une réflexion chez le spectateur.
L'art est une forme de divertissement, mais pour moi tout divertissement n'est pas de l'art.
Kurosawa peut cohabiter avec Murnau et Lang et leurs films être considérés comme des oeuvres marquantes du cinéma dans leur dimension artistique, Tarantino et Bong Joon Ho proposent à mon sens de bons divertissements, ce qui n'est déjà pas si mal.
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Message » 17 Mar 2020 10:21

Je ne vois aucun problème à ce que Jackie Brown cohabite avec Kurosawa. D'autant que je préfère Jackie Brown, un de mes QT préférés, à Rashomon, un des AK que je n'apprécie pas particulièrement.
Kurosawa qui disait qu'il n'y a jamais vraiment d'idée originale dans l'art, et que la mémoire est la base de tout.

Mais je ne partage pas l'idée que seul un art non-ludique puisse être réellement de l'art, cette notion pas si nouvelle de low-art et high-art. Je la comprends, mais je ne suis pas d'accord. Je pense que c'est beaucoup plus poreux que ça, surtout, et qu'on peut divertir ET faire réfléchir. N'est-ce pas ce que faisait, par ex, Capra ? Ou, justement, Kurosawa avec Entre le ciel et l'enfer ? Et pourquoi pas Ramis avec Un jour sans fin ?
Et pourquoi Tarantino ne pourrait-il pas être un grand réalisateur sans chercher à questionner profondément le spectateur ? Murnau ne l'a d'ailleurs pas toujours fait. Lang non plus.
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Message » 18 Mar 2020 2:33

tenia54 a écrit:Je ne vois aucun problème à ce que Jackie Brown cohabite avec Kurosawa. D'autant que je préfère Jackie Brown, un de mes QT préférés, à Rashomon, un des AK que je n'apprécie pas particulièrement.
Kurosawa qui disait qu'il n'y a jamais vraiment d'idée originale dans l'art, et que la mémoire est la base de tout.


Je suis complètement de l'avis de Kurosawa, il me semble d'ailleurs bien difficile de livrer une oeuvre artistique sans avoir la moindre connaissance de l'art. A la naissance du cinéma les pionniers partaient d'une page blanche, l'inspiration est venue des arts préexistants : le théâtre, la photographie, la peinture, la danse, les arts du cirque, la pantomime, l'architecture, la sculpture etc... Une force de Murnau est qu'il est très cultivé et notamment grand amateur de peinture et il s'inspire de toiles de grands maîtres.

Aujourd'hui de nombreux réalisateurs sont uniquement inspirés par d'autres films, pas forcément les meilleurs, un peu à l'image de la télévision qui fait des émissions sur la télévision, cela tourne en vase clos. Lorsqu'un réalisateur contemporain semble avoir plus de hauteur, il se remarque vite dans l'océan de médiocrité. Si j'étais à l'examen d'entrée d'une école de cinéma, mes questions me serviraient plus à me rendre compte de l'appétence culturelle du candidat qu'à me renseigner sur sa connaissance des nanards des années 80 ou 90. C'est ma jeunesse et comme tout le monde j'ai pu y voir de grands films. Le temps a fait son oeuvre et puis aussi j'ai vu les grands classiques et mon échelle de valeur s'est transformée. C'est un des privilèges de vieillir, les goûts s'affinent et les connaissances culturelles progressent.

Ensuite le cinéma possède une spécificité, ce sont des images animées ce qui a nécessité de créer une grammaire propre au cinéma. C'est à stade, dans la réalisation de ce savoir faire, qu'on peut y déceler un art propre. La caméra devient en quelque sorte le pinceau du peintre. La surimpression (très belle revisite dans le dernier Blade Runner), la caméra mobile, les différents plans, les travellings etc... Tous ces effets et cette grammaire était complète dès la fin des années 20. Alors oui l'évolution du matériel a permis de simplifier la mise en oeuvre, mais les effets demeurent les mêmes, que la grue soit remplacée par un drone ne changera pas fondamentalement l'effet. Les mots sont donc identiques mais le talent du réalisateur est de les placer dans un ordre ou des contextes différents, de faire une phrase au sens différent. Plus qu'une originalité .

Mais je ne partage pas l'idée que seul un art non-ludique puisse être réellement de l'art, cette notion pas si nouvelle de low-art et high-art. Je la comprends, mais je ne suis pas d'accord. Je pense que c'est beaucoup plus poreux que ça, surtout, et qu'on peut divertir ET faire réfléchir. N'est-ce pas ce que faisait, par ex, Capra ? Ou, justement, Kurosawa avec Entre le ciel et l'enfer ? Et pourquoi pas Ramis avec Un jour sans fin ?
Et pourquoi Tarantino ne pourrait-il pas être un grand réalisateur sans chercher à questionner profondément le spectateur ? Murnau ne l'a d'ailleurs pas toujours fait. Lang non plus.


Les films à forte teneur intellectuelle sont pour moi la plupart du temps de très mauvais films. Il y a toujours des exceptions. En tout cas mes films préférés ont en point commun un scénario d'une simplicité à permettre le résumé en trois lignes. Les films, notamment de science fiction, dans lesquels des collègues s'écharpent sur la compréhension, sont juste ratés à mon sens. C'est également ce qui m'a fait bien apprécier le dernier Blade Runner.

Un grand film doit d'abord être un bon divertissement, ensuite l'habileté du réalisateur fera que cette chose toute simple, pourra se transformer en beaucoup plus grand, par la qualité artistique, la direction des acteurs etc...
Tu parles de Capra, je vais y associer Franck Borzage, lequel est un dieu dans le domaine. Pourquoi un mélo sentimental comme il en était diffusé sur M6 m'était insupportable et comment Borzage arrive avec un scénario similaire à me laisser dans un tel état de bien être ? La qualité artistique, l'intelligence de réalisation, la poésie se dégageant des images... Trait caractéristique toute l'humanité se dégageant du jeu des acteurs, comment arrive t il à obtenir cela ? J'ai entendu un début d'explication, le cinéma muet permettait au réalisateur d'être proche des acteurs lors des scènes et donc même de les conduire à la voix, Borzage était un personnage sans doute d'un magnétisme apte à transmettre à ses acteurs tout son amour et sa bienveillance.

« Frank Borzage est un des plus grands cinéastes américains de tous les temps » a déclaré Samuel Fuller – une opinion partagée par beaucoup de confrères. Josef von Sternberg, pourtant si avare de compliments, admit peu avant de mourir que de tous ceux qui travaillèrent pour Hollywood, Borzage fut « le plus digne de son admiration illimitée ». Sergueï M. Eisenstein ayant découvert un de ses films à Moscou plaça sans hésiter Borzage aux côtés de Chaplin et Stroheim, « les trois plus grands cinéastes d'Amérique ». Marcel Carné avouait « sa prédilection particulière » pour l'œuvre de ce réalisateur. William K. Howard l'estimait même « plus importante que celle de Fritz Lang et d'Ernst Lubitsch. » La magie borzagienne suscita jadis l'enthousiasme des surréalistes autour d'André Breton et des hommages jusqu'en Chine et au Japon, dans les films d'un Yasujiro Ozu. https://fr.wikipedia.org/wiki/Frank_Borzage




La souillon mauvaise gamine à laquelle il donnait une bonne fessée au début du film, alors qu'il était un homme en pleine vigueur avant son départ à la guerre. La perte de l'usage de ses jambes l'isole et il se raccroche à elle dans un premier temps juste pour lui tenir compagnie. La scène de l’œuf est très ludique mais opère un basculement, la souillon prend conscience qu'elle est devenue femme et peut séduire cet homme et lui inversement découvre la naissance d'une attirance pour elle. Tout cela avec une superbe photographie et les éclairages merveilleux sur les cheveux de Janet Gaynor, les échanges de regards, toute la gradation et le changement de comportement, c'est de la dentelle lorsqu'un pompier aurait pu faire de cette scène un truc lourdingue. Et cette scène me donne l'envie irrésistible de me repasser Lucky Star.

Ce que je voulais dire par ludique à propos de Parasite c'est plutôt dans la construction. Un peu comme un polar d'Agatha Christie, remarquable dans sa manière de construire un puzzle, et amuser le lecteur, mais qui à mon sens ne sera jamais considérée comme de la grande littérature. Par exemple, je trouve un film comme Tchao Pantin largement supérieur à Usual Suspect, alors que le premier ne dispose pas de twist mais d'une ambiance et un réalisme remarquable. Un film doit toucher au cœur quelque part et au delà de la démonstration stylistique, je trouve que Bong Joon Ho manque l'émotion et je ne sais pas trop avec qui j'ai pu avoir de l'empathie dans ce film. Cela fait que tout en ayant apprécié le visionnage ce n'est pas un film qui me donnerait envie d'être revu.
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Message » 18 Mar 2020 9:30

On se rejoint sur Borzage, que j'apprécie globalement beaucoup. Pas sur Tchao pantin, que j'ai toujours trouvé, justement, très artificiel dans son ecriture, notamment le perso de flic de Léotard qui semble tout droit sorti d'un mauvais film policier US.
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Message » 19 Mar 2020 7:31

Marrant (ou tragique) mais dans Parasite, il est quelque part aussi question de ... confinement...

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Message » 21 Mar 2020 20:29

C'est l'ambiance que je trouve une réussite dans Tchao Pantin, dans un polar noir c'est essentiel.
Sinon dans la période actuelle, je pense plutôt à Nosferatu de Murnau et la peste qu'il amène avec lui sur le bateau
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Et pour le confinement au remarquable Take Shelter de Jeff Nichols,

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Message » 22 Mar 2020 7:22

"Take shelter" tiens, je ne connais pas. J'essaie de trouver ça.

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Message » 22 Mar 2020 10:18

Un excellent film avec Michael Shannon.
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Message » 22 Mar 2020 18:47

tenia54 a écrit:On se rejoint sur Borzage, que j'apprécie globalement beaucoup. Pas sur Tchao pantin, que j'ai toujours trouvé, justement, très artificiel dans son ecriture, notamment le perso de flic de Léotard qui semble tout droit sorti d'un mauvais film policier US.


Bah Tchao Pantin, on a tous aimé ça parce que Coluche à contre emploi c'était formidable et Agnès Soral fut LA punkette des années 80, sexy et inoubliable, enfin pour moi ses pommettes hautes et son sourire, je craquais !

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